mercredi, août 29, 2007

 

Jack Layton mène une délégation au Nord Canadien - Mercredi le 29 août 2007


À l’ordre du jour : des réunions avec les premiers ministres territoriaux, des maires et des dirigeants communautaires

OTTAWA – Dès ce matin, le chef du NPD, Jack Layton, se dirigera vers le Nord Canadien pour une tournée de quatre jours afin de rencontrer les gens dans l’Arctique. Une délégation du NPD visitera six communautés du Nord, pour y rencontrer les dirigeants politiques et communautaires, pour participer à des fêtes traditionnelles et pour explorer les défis et les opportunités auxquels font face les communautés du Nord.


« La vision militaire du premier ministre quant à la souveraineté dans l’Arctique est trop étroite, a affirmé M. Layton. Le NPD comprend que protéger notre souveraineté dans le Nord signifie aborder les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Le déséquilibre social, que les gens et les communautés ressentent profondément, doit être réglé une fois pour toutes. »


Les changements climatiques sont également à l’ordre du jour de M. Layton. « Nous ne pouvons pas revendiquer notre souveraineté sur les eaux arctiques si nous ne protégeons pas ces eaux contre les changements climatiques », a-t-il indiqué.


Le chef du NPD sera accompagné des députés néo-démocrates Dennis Bevington (Western Arctic) et Jean Crowder (Nanaimo-Cowichan) ainsi que de l’universitaire et auteur Michael Byers. Le docteur Byers est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politique mondiale et droit international de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est un expert renommé sur la souveraineté canadienne et l’auteur d’un ouvrage publié récemment, intitulé Intent for a Nation: What is Canada for?


M. Layton rencontrera le premier ministre du Nunavut, Paul Okalik, ainsi que le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest, Joe Handley.

mercredi, août 22, 2007

 

La lettre de Jack Layton à l'intention de Stephen Harper sur la souveraineté dans l'Arctique

Le lundi 6 août 2007
Le très honorable Stephen Harper, C.P., député
Premier Ministre du Canada
80, rue Wellington
Ottawa (Ontario)
K1A 0A2
Monsieur le Premier Ministre,

La mission russe visant à planter leur drapeau sur le plancher océanique au pôle Nord met en évidence une réalité troublante pour les communautés du Nord et tous les Canadiens en ce qui concerne notre souveraineté dans l’Arctique. Cela souligne jusqu'à quel point le Canada est à la traîne lorsqu’il s’agit d’exercer nos droits légitimes dans l’Arctique.

Afin de protéger notre souveraineté, il faut que le Canada passe à l’action immédiatement en faisant des investissements stratégiques dans l’Arctique et en reconnaissant que les plus grands défis du Nord sont de nature sociale, économique et environnementale.

La décision d’acheter jusqu’à huit patrouillers militaires renforcés pour la navigation dans les glaces est malavisée, puisqu’il y a des priorités dont l’urgence dépasse largement la préparation d’une guerre éventuelle avec les Russes ou les Américains quant à l’Arctique.

Les patrouillers promis, conçus pour subir un maximum d’un mètre de glace de première année relativement molle, sont insuffisants pour servir de brise-glaces dans l’Extrême-Arctique. Afin d’exercer notre souveraineté, le Canada devrait se doter de navires qui peuvent aller n’importe où, n’importe quand, dans les endroits que nous revendiquons. Plutôt que d’acheter des « brise-bouillie-de-glace », nous devrions bâtir de nouveaux brise-glaces polaires pour la Garde côtière canadienne. Ceux-ci serviraient à briser la glace pour les navires commerciaux, à transporter des provisions aux communautés nordiques, à maintenir des appareils de navigation, à s’acquitter d’activités de recherche et de sauvetage et à appuyer les recherchistes. Lorsque cela est nécessaire, les brise-glaces pourraient transporter des agents de la GRC, des agents de protection des pêches ou des effectifs militaires.

Au fur et à mesure que les glaces de mer disparaissent, la navigation dans l’Arctique canadienne devient de plus en plus fréquente. Par conséquent, il faut considérer deux installations de quais en eau profonde dans le Nord. L’une d’entre elles devrait se trouver à Iqaluit, comme le gouvernement du Nunavut l’a demandé. Son rôle principal serait de faciliter le déchargement des provisions pour les résidents et les entreprises du Nord. Des paquebots de croisière seraient attirés par un quai en eau profonde, ce qui favoriserait la mise en valeur des industries touristiques et artisanales du Nunavut. La deuxième installation de quais en eau profonde devrait se trouver à Nanisivik, puisqu’il s’y trouve déjà un vieux quai qui pourrait être réaménagé. Son rôle principal serait de maintenir et de fournir des provisions aux brise-glaces de la Garde côtière canadienne qui opèrent dans le passage du Nord-Ouest.
Plus de 100 000 personnes traversent l’Arctique canadienne dans des avions commerciaux intercontinentaux tous les jours. Or, il y a très peu d’aéroports nordiques capables d’accueillir un atterrissage d’urgence d’un grand aéronef. Le gouvernement fédéral devrait verser des fonds aux trois gouvernements territoriaux immédiatement pour mettre à neuf et rallonger les pistes d’atterrissage, améliorer les services de déneigement, installer ou réaménager les installations d’atterrissage aux instruments et permettre aux aéroports de se doter de personnel 24 heures sur 24.

Il faudrait améliorer considérablement les services de recherche et de sauvetage dans le Nord, grâce au déploiement d’au moins un hélicoptère Cormorant des Forces canadiennes dans l’Arctique pendant les saisons de navigation estivale et automnale. Il nous faudrait également de nouveaux aéronefs à voilure fixe pour la recherche et le sauvetage (dotés de techniciens de recherche et de sauvetage bien équipés et formés en parachutage) basés à Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit.

Le Canada est un pays vaste et souvent très froid, dont 40 % de la superficie se trouve dans l’Arctique. Afin d’affiner le rôle des Forces canadiennes dans la recherche et le sauvetage au cas où il y aurait une catastrophe intérieure, plus de soldats devraient avoir un entraînement par temps froid.
Étant donné que le Canada a ratifié la Convention de l’ONU sur le droit de la mer en 2003, nous avons jusqu’en 2013 pour présenter une revendication fondée en droit sur une plate-forme continentale qui s’étend beaucoup plus loin que la zone économique exclusive de 200 milles dans l’océan Arctique. Il faudrait que cette revendication soit appuyée par des preuves scientifiques concernant la forme et les sédiments du plancher océanique. Une zone de plancher océanique de la taille de l’Alberta serait en jeu, dans laquelle se trouveraient du pétrole, du gaz et divers minéraux. Cependant, faute d’équipement et de fonds suffisants, les scientifiques canadiens ne seront peut-être pas en mesure de dresser la carte séismique à temps. Voilà pourquoi il faut leur allouer plus de fonds dès maintenant.

Le Canada se trouve mêlé à un conflit de longue date avec les États-Unis quant au statut du passage du Nord-Ouest. Pendant des décennies, une glace épaisse accumulée pendant plusieurs années y a protégé les intérêts canadiens. Maintenant que la glace fond, la navigation devient plus simple. L’année passée, neuf navires, dont quatre paquebots de croisière, ont traversé le passage. Pour de tels cas, le Canada doit se doter de nouveaux brise-glaces capables d’accéder au passage du Nord-Ouest en tout temps. Simultanément, nous devons user de diplomatie avec les États-Unis et d’autres pays en vue d’établir une approche négociée et coopérative face à la fonte des glaces dans le passage.

Le programme de Rangers canadiens constitue un mécanisme important pour faire respecter notre souveraineté, fournir des services de recherche et de sauvetage près des communautés arctiques et créer des occasions d’emploi pour les gens du Nord, notamment les jeunes hommes. Il faudrait étoffer le programme de Rangers canadiens en recrutant à peu près 1000 membres additionnels, avec un financement accru destiné au transport, aux communications et aux matériaux divers.

Le Nord canadien renferme des ressources naturelles inestimables, dont le pétrole, le gaz, l’uranium, les diamants et l’or. Pourtant, deux des territoires (le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest) ne peuvent toucher aucune redevance sur ces ressources : toutes les redevances sont versées directement au gouvernement fédéral. Il en va de même pour les frais exigés pour les centaines d’avions internationaux qui survolent le Nord tous les jours. Or, le gouvernement fédéral prétend qu’il y a un transfert net de finances d’Ottawa vers le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest. Il est temps d’avouer que cette prétention est fausse. Il est temps de régler le véritable déséquilibre fiscal. Les ressources naturelles du Nord appartiennent, d’abord et avant tout, aux gens qui y habitent.

Les changements climatiques détruisent le Nord canadien tel que nous le connaissons. Le pergélisol fond, détruisant des édifices, des routes et des pipelines. Les glaces de mer disparaissent, mettant les chasseurs inuits en danger et interrompant leur mode de vie traditionnel. Les populations d’animaux et de poissons indigènes subissent une grande pression, tandis que de nouvelles espèces potentiellement destructrices s’installent dans l’Arctique. La navigation marine est plus fréquente, augmentant ainsi le risque de marées noires. Il est absolument essentiel que le gouvernement canadien mette un frein aux changements climatiques dès que possible. Une politique en matière de changements climatiques est une politique pour le Nord, et le temps presse.
De plus, il est primordial que le gouvernement canadien augmente les terres et les eaux protégées de la dégradation environnementale en leur attribuant le statut de parcs nationaux. Comme première étape, nous recommandons que vous preniez des mesures immédiates pour élargir le parc national Nahanni et pour créer une nouvelle réserve d’aire marine nationale de conservation à Lancaster Sound (tout en essayant de la faire désigner site du patrimoine mondiale).

Afin de protéger notre souveraineté, nous devons nous assurer que les gens du Nord canadien bénéficient de sécurité économique. Nous vous demandons de prendre le temps d’examiner les conséquences de vos compressions dans les programmes d’alphabétisation des adultes dans le Nord. Nous vous demandons de prendre le temps de visiter la région et de voir les épidémies de diabète et de tuberculose qui y sévissent, ainsi que la grave pénurie de logement suffisant et abordable. Nous vous demandons d’examiner le taux de suicide, qui est exceptionnellement élevé dans ces régions.

Depuis trop longtemps, les politiques concernant le Nord sont élaborées à la hâte. Elles sont plus axées sur le positionnement partisan dans le Sud que sur le développement véritable du pays. Il est temps que le Parlement s’engage à élaborer un programme détaillé pour le Nord, en vertu duquel le Canada défendrait activement notre souveraineté. Il ne nous faut pas un programme axé exclusivement sur le militaire, comme votre gouvernement l’a fait jusqu’à présent, mais plutôt un programme qui se penche également sur les défis sociaux, économiques et environnementaux avec lesquels le Nord canadien est aux prises.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.

L’honorable Jack Layton, C.P.
Député, Toronto Danforth
Chef du Nouveau Parti démocratique
643C, édifice du Centre
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)
K1A 0A6


 

Une percée au Québec ?






Thomas Mulcair
Tél : 514-739-8642 thomasmulcair@npd.ca
http://www.thomasmulcair.ca/



Bio :






Eric Dubois, Roberval-Lac-Saint-Jean
Tél : (418) 812-5464
ericdubois@npd.ca


Brigitte Sansoucy, Saint-Hyacinthe-Bagot

Tél : (450) 250-1200 brigittesansoucy@npd.ca

http://www.brigittesansoucy.ca

Bio :


 

À la défense du Canada en contestant le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP)











C’est quoi au juste, le PSP?Le Partenariat pour la sécurité et la prospérité est la dernière tentative d’intégrer le continent sur les plans économique et social. Son but est d’établir des pratiques communes au Canada, aux États-Unis et au Mexique dans 300 domaines, dont :






  • protection de l’environnement



  • la sécurité



  • l’énergie



  • les normes en matière de santé et d’alimentation



  • les affaires étrangères



  • le militaire



  • l’immigration









Le PSP est-il démocratique?







Non. La mise en vigueur du PSP se fait à huis clos, sans mandat démocratique des populations canadienne, américaine ou mexicaine. Le Parlement du Canada n’a jamais eu l’occasion d’examiner, de débattre ou de mettre aux voix ce processus.





Comment le PSP empiète-t-il sur la souveraineté canadienne?


En vertu du PSP, le Canada sera de moins en moins capable d’adopter des politiques autonomes sur les plans économique, social, culturel et environnemental. L’harmonisation non démocratique des normes en matière de santé, de sécurité et d’environnement équivaut à une course vers le bas, et tous les Canadiens en sortiront perdants.








En juin 2006, le NPD a organisé et animé un Forum tri-national de législateurs et de représentants de la société civile du Canada, des États-Unis et du Mexique pour discuter de solutions de rechange à l’intégration profonde.



En avril 2007, malgré l’opposition des conservateurs, le critique du NPD en matière de commerce, Peter Julian (Burnaby-New Westminster), est parvenu à obtenir des audiences parlementaires sur le PSP. C’était un pas en avant, mais il reste beaucoup de chemin à faire.



Plus d’une douzaine de députés du NPD travaillent fort dans leur dossier pour sonner l’alarme sur les conséquences du PSP dans des domaines comme l’agriculture, les droits de la personne, le travail, l’environnement, les soins de santé, l’énergie et la sécurité du revenu.



Au cours des prochains mois, le NPD tiendra des séances de discussion ouvertes partout au Canada pour que l’ensemble des Canadiens puissent s’informer et avoir leur mot à dire.



Le NPD continuera de faire preuve de leadership, veillant à ce que l’évolution du PSP soit freinée jusqu’à ce qu’il y ait un examen législatif, un débat public et un vote au Parlement.



Le NPD se bat pour combler le fossé entre les revenus et promouvoir l’équité pour les gens, notamment en s’élevant contre des sociétés puissantes et le PSP.



« Lorsque le Parlement reprendra ses travaux en automne, la Chambre débattra plusieurs motions contre le PSP proposées par le NPD. Il est intéressant de constater la transition en douceur des libéraux aux conservateurs sur cette question. »
- Jessica Johnston, THIS Magazine, juillet-août 2007 (traduction)



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Participez à un événement

Le lundi 20 août, 19 h, Ottawa

« From behind closed doors, into the public eye »

Assemblée publique du NPD sur le PSP, lancement de la tournée nationale

Centre Bronson, Ottawa

211, avenue Bronson (accessible aux fauteuils roulants)

Ottawa, Ontario

Le mercredi 22 août, Regina

Centre communautaire Cathedral

2900, 13e Avenue

Regina, Saskatchewan

Le jeudi 23 août, Sault Ste. Marie

Bureau de circonscription de Tony Martin

369, rue Queen Est, bureau 100

Sault Ste. Marie, Ontario

Le mercredi 29 août, Fredericton

Auditorium Ted Daigle, Hall Edmund Casey, Université St. Thomas

15, promenade Dineen

Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le jeudi 30 août, Halifax

Mount St. Vincent University

Seaton Auditorium A

166 Bedford Highway, Halifax NS


D'autres dates à venir


mardi, août 21, 2007

 

Francis Chartrand au sommet de l’ALENA - Les Québécois méritent d’en savoir plus sur les discutions de Montebello.

DEUX MONTAGNES – Le NPD partage les inquiétudes quant à l’absence de transparence et de surveillance démocratique en ce qui attrait à la mise en œuvre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP), qui se tiendra au Château Montebello les 20 et 21 août prochain lors du sommet de l’ALENA.

- Ce partenariat a soulevé des questions concernant la transparence, l’affaiblissement des normes en matière de sécurité et l’absence de surveillance démocratique en ce qui concerne le processus du PSP, soutien Francis Chartrand, candidat du Nouveau parti démocratique au prochaines élections fédérales dans Rivière-des-Mille-Îles.

Le NPD mène une campagne à travers le Canada pour que le PSP soit sujet à de véritables consultations publiques, à un débat démocratique et à la surveillance du Parlement.

Le porte-parole du NPD en matière de commerce international, Peter Julian (Burnaby-New Westminster), a déposé une motion au Comité permanent sur le commerce international qui sera présentée cet automne en session, exhortant le Parlement à mettre fin à la mise en œuvre du PSP jusqu’à ce qu’il y ait de véritables consultations publiques et une surveillance parlementaire accrue.

Au printemps dernier, le NPD a réussi à forcer la tenue des premières audiences publiques sur le PSP au sein du Comité sur le commerce.

- Au cours de ce sommet, divers opposants aux politiques des gouvernements Bush et Harper ainsi qu’aux PSP tiendront plusieurs manifestations en Outaouais, rappelle Francis Chartrand. Je serai présent en tant qu’observateur accompagné, en plus de 30 jeunes délégués néo-démocrates, de près de 50 délégués venants des Basses Laurentides représentant divers organismes régionaux et locaux défendant les droits de la personne ainsi que l’environnement, en plus des organismes qui font la lutte à la pauvreté.

Organisés et bien présents sur le terrain, les délégués de l’Association néo-démocrate de Rivière-Des-Mille-Îles espèrent que cette manifestation ainsi que le sommet ouvriront un débat sur la souveraineté économique du Canada face aux Etats-Unis et au Mexique qui est mis en péril par l’actuel libre-échange.
L'Éveil - Samedi le 18 août 2007

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