mardi, juillet 27, 2010

 

Terrorisme sexuel en Australie, par Anne Humphreys


Les victimes disent sortir d'un long cauchemar éveillé.
L'Australie toute entière est encore sous le choc.
Seulement deux victimes ont osé témoigner...


C'est stupéfaite que l'Australie vient de découvrir l'un des plus abominables fait divers de son histoire, et à quel point elle a été le jouet de toutes les manipulations visant à faire taire une journaliste, Janet Albrechtsen, qui tirait la sonnette d'alarme depuis 3 ans...

L'ampleur et les détails de l'affaire commencent à peine à sortir dans les journaux, y compris les plus sérieux du pays, et c'est le choc devant le sadisme et la barbarie des crimes, mais surtout leur motivation.

Car le pire pour l'Australie c'est qu'elle découvre un phénomène totalement nouveau qui en deux ans émerge de deux affaires quasi-similaires, le « viol djihadiste », revendiqué en tant que tel comme arme de guerre contre les « croisés » occidentaux.

Au départ, une affaire de viol sordide

Quand finalement un des 5 accusés de plusieurs viols collectifs, tous frères, a craqué et avoué son crime en pleine audience, le soulagement se lisait sur le visage des victimes. Ou plutôt de deux seulement des victimes, qui sur les 18 ont osé aller jusqu'au bout et témoigner devant la cour des crimes qu'elles ont subi.

L'avocat de la défense s'est assis, et à travers lui c'est tout un système mis au point autour de la bande des 5 Pakistanais et leur famille pour se défendre qui s'effondre en un aveu à peine audible, d'une voix presque frêle qui ferait oublier que le jeune homme qui vient de craquer sous les assauts du procureur et devant l'évidence des preuves ADN.

L'affaire était restée confidentielle, ne tenait presque que de la rumeur infondée ou exagérée depuis des mois. Car l'affaire était sensible, 5 musulmans mis en accusation de crimes sexuels particulièrement sordides contre des jeunes filles de 13 à 17 ans, dans un pays où on ne badine pas avec une morale toute protestante dure comme l'acier, les autorités craignaient le pire dans un contexte international difficile.

Car c'est au lendemain des attentats de Bali que l'affaire devient judiciaire. 6 jeunes adolescentes décident de porter plainte pour viols collectifs répétés, subis depuis des mois sous la contrainte à laquelle les ont soumis 5 hommes âgés de 16 à 22 ans, d'origine pakistanaise, qui crient au complot anti-musulman au lendemain des attaques terroristes de Bali qui a fauché la vie de centaines de jeunes touristes australiens visés par Al-Qaïda pour punir l'Australie de son soutien aux États-Unis en Iraq.

Associations antiracistes, musulmanes, familles des accusés, soutiennent les jeunes hommes « bien sous tout rapport », qui reçoivent même le soutien de la mosquée locale. Le père des accusés lâche en sortant du tribunal, « les filles pakistanaises ne sortent pas le soir, vous êtes les ennemis des musulmans, vous les blancs n'aidez que les blancs, et mes fils ne sont pas des violeurs »

Des preuves accablantes et la logique de la terreur

Mais les preuves sont sans appel, les 5 frères filmaient les viols qu'ils commettaient dans une petite maison que le plus vieux avait loué pour cela.

Arrivés avec leur famille en Australie en 2000, grâce au plan d'immigration sélective qui permet au père, médecin généraliste, de s'installer à Sydney, les 5 frères vont pendant plusieurs mois, de janvier à juillet 2002, flirter avec des filles, qu'ils prenaient soin de sélectionner toujours jeunes, vulnérables et suffisamment naïves pour se laisser entraîner dans la maison d'Ashfield sous le prétexte d'une petite "fête" improvisée entre jeunes.

Le scénario était ensuite toujours le même, les filles étaient immédiatement menacées, forcées de boire de l'alcool jusqu'à l'ivresse puis violées, toujours de manière très violente, les psychiatres soulignant le caractère sadique des viols après visionnages des bandes vidéo que les agresseurs enregistraient et classaient minutieusement.

Ensuite la terreur s'établissait pour que les filles se taisent, et puissent rester « à la disposition » des 5 frères qui pouvaient ainsi les faire revenir pour de nouveau leur faire subir leurs assauts.

L'un des frères avait trouvé un « moyen » de coercition efficace pour terroriser les filles, ils prétendaient avoir séjourné en Iraq, y avoir violer des filles, les avoir étranglé puis pendu au balcon de leurs propres maisons...

La télévision australienne évoque tous les jours au journal du soir ces jeunes djihadistes européens, Américains ou Australiens qui s'entraînent dans des camps terroristes en Iraq ou au Pakistan et qui reviennent en toute impunité vivre comme si de rien n'était et que n'importe qui pourrait côtoyer sans le moindre soupçon. Cela, les 5 frères le savent et en tirent profit pour terroriser leurs jeunes victimes qu'ils contraignent à se soumettre régulièrement à leurs viols.
Souvent ils les violent en brandissant des couteaux, les blessent même pour mieux les terroriser.
La logique de la terreur est imparable, leur domination est complète.

Un acte politique

Au fil des mois, les agressions sont toujours plus violentes, une fille est jetée contre un mur, sodomisée de force, elle n'a que 14ans, par un des frères qui se réclame de « Skaf le lib ». Et c'est là que l'affaire sort du fait divers sordide, et prend une ampleur nouvelle que l'Australie découvre ces dernières semaines dans un climat lourd qui soulève une véritable peur intérieure.

Les 5 frères ne sélectionnaient pas seulement des filles jeunes en fonction de leur vulnérabilité et de leur naïveté, qu'ils séduisaient avant de les violer, mais ils ne choisissaient que des filles blanches australiennes qu'ils accusaient ensuite d'être des filles légères, se donnant au tout venant, ce que le père des 5 frères utilisa comme argument pour dénoncer les moeurs décadentes des Anglo-saxonnes accusant ensuite ses fils de les avoir violé pour s'exonérer de leurs fautes !

Or ce choix de jeunes filles australiennes blanches n'était pas seulement religieux ( ils n'auraient jamais touché à des musulmanes, le plus âgé étant même marié et père d'un garçonnet de 3 ans ), ce choix était politique, revendiqué en permanence sur les bandes vidéo au nom d'un homme, "Skaf le libanais", dont le nom était scandé pendant les viols (si Skaf le lib' veut te s..., il te s…)

Les 5 frères musulmans, se réclament en fait de deux hommes, eux aussi frères, qui ont fait régner la terreur dans un quartier de la mégapole australienne, Sydney: les frères Bilal et Mohammed SKAF, d'origine libanaise.

C'était juste avant les attentats du 11 septembre, le 9 précisément, dans le grand quotidien conservateur The Australian, Janet Albrechtsen, éditorialiste connue et respectée, et Alan Jones, présentateur vedette de la radio rightwing, dévoilent simultanément une affaire sordide qui fera trembler l'Australie pendant... deux jours, les attentats du 11 septembre aux États-Unis éclipsant presque miraculeusement l'affaire qui sera ensuite minimisée par les autorités. Janet Albrechtsen devra son maintien dans l'équipe éditoriale de son journal à la ténacité et à la puissance du groupe News Corporation, appartenant à Ruppert Murdoch, qui résistera aux très fortes pressions politiques qui réclament la tête de la journaliste.

Tenu dans le plus grand secret pendant des mois, Janet Albrechtsen révèle aux Australiens que 70 jeunes adolescentes ont subi pendant des mois des viols collectifs particulièrement barbares de la part d'une bande de 19 jeunes musulmans d'origine libanaise, dans la banlieue sud-ouest de Sydney, menée par deux frères, Bilal et Mohammed Skaf, qui loin de nier leurs crimes, les revendiquent au contraire au nom de l'islam, à des policiers et des juges totalement médusés.

Pendant des mois de 2000 à 2001, ils vont mener un « djihad » particulier, revendiqué en tant que tel, un « djihad sexuel » où l'appartenance ethnique de leurs victimes est centrale.
Les viols collectifs de jeunes filles comme une arme, du « terrorisme sexuel » à travers les quartiers sud-ouest de Sydney.

Ils sélectionnent très soigneusement leurs victimes, uniquement des blanches Australiennes, de préférence très jeune et dont la vulnérabilité permet d'imposer un régime de terreur dans lequel elles deviennent les véritables « esclaves sexuelles » de leurs agresseurs.
Les viols collectifs sont particulièrement sordides et cruels, ainsi une jeune fille de 15 ans, en août 2000 a été violée 25 fois par 14 garçons, y compris les deux frères Bilal et Mohammed Skaf, pendant 6 heures d'affilée où elle subira les pires violences.

Pendant les viols, là aussi filmés, les coups et les insultes pleuvent, toutes à caractère raciste. Une jeune fille de 17 ans témoignera devant la cour rapportant les propos des violeurs: « tu le mérites parce que t'es australienne ». Aux insultes ordinaires (salopes, putains) s'ajoutent les injures racistes, « chiennes blanches », « mécréantes », « sales chrétiennes », « décadentes occidentales »...

Il faut taire ces affaires

Les frères Skal seront lourdement condamnés, mais uniquement pour viols et actes de barbarie, les injures racistes étant écartées, car « ne visant pas des minorités » !!! 55 ans pour Bilal, et 35 ans pour Mohammed. Mais le « Skaf leb' style » est né, et ressurgit presque au détour de toutes les affaires de viols impliquant des musulmans ou des moyen-orientaux. Les sites Web et forums musulmans australiens sont investis par des propos vantant le « Skaf leb'style », malgré la chasse menée sur Internet par la police australienne et la modération des forums et newsgroups par les webmasters.

Les mêmes arguments, qui seront d'ailleurs ceux là aussi de la famille des frères Skal, reviennent comme en boucle, sur la légèreté des moeurs occidentales, qui font de ces filles des filles faciles et de leurs agresseurs des innocents, victimes de racisme antimusulman.

Les associations de gauche, mais aussi des chroniqueurs de droite d'abord soucieux d'apaiser les tensions inter-communautaires exacerbées par les attentats du 11 septembre puis ceux de Bali en 2002, dénoncent Janet Albrechtsen et le quotidien The Australian qu'ils accusent d'amalgames, de tentative de criminaliser l'islam, de semer la haine raciale.

L'affaire est écrasée par les propos indignés des élites bien pensantes australiennes qui préfèrent ne voir dans ces affaires, que des faits divers à caractère purement sexuel, reléguant leur traitement au rang de viols individuels ou collectifs ordinaires, certes durement condamnés, mais sans prise en compte d'un contexte politique et religieux pourtant avéré.
Tout juste sera-t-il concédé le caractère misogyne des criminels

Tout cela en oubliant que du fond de sa cellule Skaf revendique toujours ses viols au nom de l'islam, et surtout que la nouvelle affaire qui sort ces jours-ci dans la presse Australienne, revêt de nouveau un caractère identique de la part de jeunes musulmans contre les australiens en faisant du viol de jeunes adolescentes blanches leur arme, comme une sorte de « terrorisme sexuel » qui sévirait en Australie, moins spectaculaire que des bombes, mais aussi destructeurs pour les victimes.

Les 5 frères pakistanais n'auront pas le courage des frères Skaf qui revendiquaient clairement leurs crimes comme une sorte de « djihad sexuel », mais les bandes vidéo et les enregistrements qu'elles contiennent ne laissent aucun doute quant à ce qui a inspiré leurs actes, autant un réel sadisme sexuel que l'empreinte d'une revendication néo-islamiste parfaitement claire.

Attaquée de toutes parts, Janet Albrechtsen est devenue la paria des journalistes australiens pour avoir osé dévoiler au grand jour la triste trame de fond de ces affaires de viols collectifs pas comme les autres qui font peur à l'Australie, victime d'un terrorisme des caves dont le nombre de victimes s'élèverait déjà à près d'une centaine de jeunes filles dans le pays.

Mais en Australie comme ailleurs, au nom du « politiquement correct » et d'une politique hypocrite et lâche d'apaisement, on préfère incriminer l'éditorialiste de The Australian et l'accuser de racisme plutôt que de constater les faits dans leur, justement trop terrifiante, vérité. Il faut taire ces affaires lancera un ministre du gouvernement fantôme du labour (gauche) en pleine conquête des voix musulmanes pendant les élections de 2004 et qui a fait de son opposition à la guerre en Iraq son thème principal de campagne contre Howard, le premier ministre australien, conservateur, proche de Bush.

Des preuves accablantes en... Europe

Les auteurs français et danois, Jean Jacques Rassial de l'Université villetaneuse et Flemming Balvig de l'université de Copenhague, montrent une implication exponentielle des musulmans parmi les auteurs de viols collectifs, auxquels on donnera même un nom particulier pour les décrire en France, les « tournantes ».

Les résultats de leurs enquêtes sociologiques, qu'ils peuvent difficilement contester sont claires : au Danemark où les enquêtes de ce type peuvent cerner des profils ethniques et religieux comme éléments d'études statistiques, y compris par la police, contrairement à la France où cela est interdit par la loi, montrent qu'en 2003 pour une proportion de 7,4% de musulmans dans la population totale du Danemark, cette proportion atteint 76,5% des détenus du pays pour crimes sexuels.

Dans l'ensemble de l'Europe, on estime d'ailleurs ces chiffres dans des proportions proches, tant dans les pays où les chiffres sont connus que dans ceux, comme la France, où leur divulgation est interdite par les lois contre la discrimination raciale ou religieuse. Mais en France le phénomène est néanmoins suffisamment reconnu pour faire l'objet d'études particulières, ainsi celle de Jean jacques Rassial, qui bien que se défendant de vouloir impliquer dans sa réflexion une connexion entre le contexte ethnique ou culturel et les tournantes, les décrit comme des rites de passage des jeunes hommes des banlieues parisiennes, que le film « la squale » projettera d'ailleurs en évoquant explicitement les tournantes dont sont victimes des adolescentes blanches de la part de jeunes maghrébins dans les cités.

Mais malgré leurs critiques vis à vis de Janet Albrechtsen, ni l'un, ni l'autre, ne contestera les résultats de leurs études montrant une massive et indiscutable sur-représentation des musulmans chez les auteurs de viols collectifs.

La vérité finit toujours par sortir

Les premières condamnations sont tombées pour les 5 frères pakistanais, et d'autres suivront, qui se cumuleront et dépasseront probablement plusieurs décennies d'emprisonnement. Mais surtout cette affaire a des airs de retour de bâton pour les élites australiennes, les associations musulmanes et antiracistes, ainsi que pour la presse de gauche et certains chroniqueurs conservateurs qui avaient préféré désavouer Janet Albrechtsen plutôt que de sortir de leur aveuglement.

La vérité finissant toujours par sortir, c'est au détour d'un nouveau et sordide fait divers que les medias et les autorités avaient tenté d'étouffer et qui a fini par se révéler au grand public ces derniers jours, que les Australiens prennent conscience progressivement de la gravité et de la portée de ce qu'ils ne considéraient que comme des faits divers certes sordides, mais relevant banalement d'affaires de moeurs, ce qu'ils ne sont clairement pas.

C'est bien à une autre forme de terrorisme auquel l'Australie est confrontée

Sources : The Australien, SMH, New York Post, ABC, Guardian, Fox

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En Norvège et en Suède, le journaliste Fjordman parle d'une épidémie de viol. Deux viols sur trois commis à Oslo sont le fruit des immigrés musulmans et 80 pour cent des victimes sont des femmes norvégiennes.

En Indonésie, plus de 100 femmes chinoises violées pendant les émeutes qui ont précédé la chute du Président Suharto. Les violeurs ont dit : « vous devez être violées, parce que vous êtes chinoises et non Musulmanes »

La Solidarité Chrétienne internationale a rapporté qu'en avril 2005, une fillette pakistanaise de 9 ans a été violée, battue avec une batte de cricket, pendu au plafond par les pieds, menottée, a eu des cuillérées de piment versées dans la bouche et à maintes reprises frappées, par ses voisins musulmans. Ils lui ont dit qu'ils se vengeaient des bombardements américains sur les enfants irakiens et qu’ils le faisaient parce qu'elle était « infidèle et chrétienne ».

A la Cour suprême australienne en décembre 2005, un violeur pakistanais a déclaré que ses victimes n'avaient aucun droit de refuser étant donné qu'elles ne portaient pas le foulard islamique.

À Copenhague, le mufti et haut dignitaire islamique, Shahid Mehdi a suscité l'indignation, quand il a expliqué que les femmes qui ne portaient pas le foulard islamique demandaient à être violées.

En France, dans les banlieues, le viol collectif est maintenant connu simplement comme tournantes où les victimes savent que la police ne les protégera pas. Dans la plupart des poursuites françaises, les violeurs musulmans déclarent qu'ils ne croient pas qu'ils ont commis un crime.

À Malmö, la troisième plus grande ville en Suède, la police a admis qu'elle ne commande plus la ville. « Elle est efficacement dirigée par les troupes violentes d’ immigrés musulmans »

Partout dans le Monde, les musulmans sont en conflit avec leurs voisins. Mark Steyn a même déclaré récemment : « chaque conflit semble avoir pour origine une personne nommée Mohammed ».

Le nombre de viols commis par des hommes musulmans contre des femmes dans la dernière décennie est tellement haut qu'il ne peut pas être regardé autrement qu’un comportement culturellement implicite. Il est manifestement renforcé et encouragé par les chefs religieux musulmans qui blâment les victimes et excusent les violeurs.

Etc...
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lundi, juillet 26, 2010

 

Phyllis Lambert et Serge Joyal défendent les Frères Musulmans au détriment de la liberté, par Tania Tokarski


Dans leur lettre parue dans Le Devoir du 13 juillet 2010, Phyllis Lambert et Serge Joyal demandent au gouvernement Charest de reconsidérer sa décision d'acheter l'édifice convoité par la Muslim Association of Canada (MAC) au centre-ville de Montréal pour y établir une mosquée et un centre communautaire. Ils affirment que rien dans le projet de la MAC ne menaçait les qualités patrimoniales et architecturales de l'édifice en jeu et concluent de la décision du gouvernement qu'elle « a des allures d'exclusion » de la communauté musulmane.

En négligeant de discuter du programme de la MAC et des autres organisations impliquées, madame Lambert et monsieur Joyal réussissent à faire passer les opposants au projet pour des bigots. En ce qui concerne Point de Bascule, notre opposition au projet de la MAC n'a jamais été motivée par une hostilité envers un nouveau lieu de culte pour les musulmans. Depuis le début, nous avons fait valoir que ce qui causait problème c'était le programme politique des organisations derrière le projet.

Nous croyons qu'un examen approfondi des objectifs politiques poursuivis par les acteurs impliqués dans le dossier prouvera que l'opposition à une mosquée contrôlée par la MAC témoigne d'une attitude responsable et d'un attachement aux libertés individuelles plutôt que d'une étroitesse d'esprit.

Un rappel des faits

Le projet de mosquée dans l'ancien bâtiment des Sœurs grises fut lancé par les sections de la Muslim Student Association (MSA) des universités McGill et Concordia. La MSA fut fondée en 1963. Elle était l'une des toutes premières courroies de transmission que l'organisation des Frères Musulmans a établie en Amérique du Nord. L'affiliation des deux associations universitaires montréalaises à la MSA nord-américaine est explicitement mentionnée dans leur constitution respective disponible sur internet.

Pour administrer leur projet de mosquée, les sections de McGill et de Concordia constituèrent le Montreal Community Centre (MCC). Éventuellement, le MCC confia la gestion du projet à la MAC, la section des Frères Musulmans opérant au Canada anglais. Présence Musulmane Canada (PMC) dirigée par Salah Basalamah agit comme pendant de la MAC au Canada français. La MAC et PMC s'associèrent en avril 2010 pour organiser des conférences qui mettaient en vedette le leader islamiste Tariq Ramadan lors de son passage à Montréal.

Sur son site internet, la MAC déclare « faire tous les efforts pour appliquer l'islam (...) tel qu'il a été compris dans le contexte contemporain par le regretté imam Hassan al-Banna. La MAC considère cette idéologie comme la meilleure représentation de l'islam tel qu'il fut présenté par le Prophète Muhammad. »

Un condensé de la doctrine d'al-Banna est disponible dans le manifeste en 50 points qu'il adressa à plusieurs dirigeants politiques du monde arabe en 1947. Le manifeste promeut notamment l'abolition des partis politiques et l'instauration d'un système de parti unique, la modification des lois pour les rendre conformes à la charia, la multiplication d'associations vouées à la promotion de l'esprit du jihad dans la jeunesse, la fermeture des salles de danse et la censure des films et des pièces de théâtre. Dans son manifeste, al-Banna déclara même son intention d'imposer un code vestimentaire unique à la population.

Face au refus des autorités égyptiennes d'appliquer son programme, l'organisation d'al-Banna multiplia les actes de terreur en Égypte et assassina notamment le premier ministre du pays en 1948.

Dans un de ses essais consacrés au jihad, al-Banna explique « (qu')il est obligatoire pour nous (musulmans) de se battre contre eux (les infidèles) après leur avoir transmis l'invitation (d'adhérer à l'islam) et ce, même s'ils ne se battent pas contre nous. » (Five Tracts, Translated by Charles Wendell, Berkeley, University of California Press, 1978, p. 147)

Pour inspirer ses troupes, Hassan al-Banna rappela dans son essai To What Do We Invite Humanity? (À quoi convions-nous l'humanité) que dans l'histoire plusieurs leaders connurent des débuts modestes avant de finalement connaître « le succès et la fortune ». Il mentionna plusieurs chefs de guerre musulmans qui l'inspiraient et un seul non-musulman. C'était Adolf Hitler.

De nos jours, le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef al-Qaradawi, nous rappelle fréquemment par ses déclarations dans les médias arabes que l'organisation islamiste est toujours une ennemie farouche des libertés individuelles.

Dans les années récentes, al-Qaradawi a promu notamment l'assassinat des apostats de l'islam (islamonline.net) et celui des homosexuels (vidéo 5:27), il a présenté Hitler comme un envoyé d'Allah venu punir les Juifs (vidéo), il a incité les musulmans à conquérir l'Occident (vidéo), il a pris position en faveur des mutilations génitales des jeunes filles, etc.

Quand les militants islamistes derrière le projet de mosquée au centre-ville de Montréal déclarent « faire tous les efforts pour appliquer l'islam tel qu'il a été compris par Hassan al-Banna », ils nous annoncent consacrer leurs énergies à faire triompher ces principes.

Lors des deux procès qui menèrent à la condamnation en 2008 de plusieurs membres du réseau américain des Frères Musulmans pour avoir financé des activités terroristes au Moyen-Orient à partir des États-Unis, la poursuite déposa en preuve un mémorandum interne de l'organisation.
Une liste annexée au
document principal permet de confirmer que la MSA qui coordonne les activités de ses sections de McGill et de Concordia fait bel et bien partie du réseau nord-américain des Frères.

Le document interne mentionne en termes non ambigus l'objectif visé en Amérique du Nord par l'organisation islamiste. Le passage se lit comme suit: « Les Frères Musulmans doivent comprendre leur travail d'implantation en Amérique comme une sorte de grand jihad visant à éliminer, à détruire de l'intérieur la civilisation occidentale et à saboter sa misérable demeure afin que la religion d'Allah soit victorieuse sur toutes les autres religions. (...) C'est la destinée du musulman que de mener le jihad peu importe où il se trouve et ce, jusqu'à son dernier souffle. »

Une opposition diversifiée aux Frères Musulmans

S'il fallait une preuve convaincante qu'une opposition aux Frères Musulmans n'équivaut pas à ostraciser les musulmans en général, elle est venue de nuls autres que de musulmans le jour même où Le Devoir reproduisait la lettre de Phyllis Lambert et de Serge Joyal.

Dans La Presse du 13 juillet, on peut retrouver un article de France-Presse qui fait état de l'opposition de plusieurs groupes de femmes jordaniennes à un projet de loi promu par la section locale des Frères Musulmans qui vise à autoriser le mariage des filles de 15 ans tout en maintenant l'âge minimum à 18 ans pour les garçons.

Les opposantes jordaniennes font valoir que l'autorisation du mariage de très jeunes filles signifie la légalisation de leur viol. Hammam Saïd, le chef des Frères Musulmans de Jordanie rétorque que « la Charia (loi islamique) autorise le mariage aux moins de 18 ans si les conjoints ont atteint une certaine maturité ». Il ajoute connaître les «conséquences désastreuses » qui attendent les femmes qui « pren(nent) le chemin de l'éducation occidentale ».

C'est également en invoquant la charia que les Frères Musulmans s'opposèrent aux réformes promues par la reine Rania de Jordanie qui voulaient rendre passibles de peines criminelles les pères qui tuent leurs filles. C'est un principe de charia reconnu (notamment dans l'Umdat al-Salik, Ahmad ibn Naqib al-Misri, Beltsville, Amana Publications, 1994, pp. 583-584) qu'un père ne peut pas être puni pour le meurtre de ses enfants. Ce principe constitue un endossement du crime d'honneur. Appliquer l'islam tel qu'il a été compris par Hassan al-Banna, appliquer la charia mène à cela également.

Plusieurs des opposants aux idéaux totalitaires des Frères Musulmans sont des musulmans et d'anciens musulmans qui ont pu constater de visu les dommages causés par l'application des principes islamistes. À Point de Bascule, ce sont des musulmans comme Salim Mansur et Tarek Fatah qui nous ont aidés à comprendre les subtilités de la menace islamiste.

Les mosquées sont nos casernes

Dans son livre Auspices of the Ultimate Victory (Les signes annonciateurs de la victoire finale), Youssef al-Qaradawi explique les succès de sa variété d'islam en Occident par le travail de terrain des Frères Musulmans et par les contributions en pétrodollars des milliardaires du Golfe. Les mosquées qui servent de bases avancées aux Frères Musulmans « pour détruire de l'intérieur la civilisation occidentale » sont fréquemment construites grâce à l'apport de fonds qui proviennent de gouvernements qui persécutent chez eux ceux qui ne partagent pas leurs convictions religieuses. Il est vraisemblable que le projet de Montréal ait bénéficié de telles contributions étrangères.

Dans les circonstances, l'ouverture d'une mosquée par les Frères Musulmans au centre-ville de Montréal fait partie du programme défini par leur allié, le premier ministre turc Recep Erdogan, il y a quelques années: « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats ».

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mardi, juillet 13, 2010

 

Est-ce la fin de l'humour subversif?, par Fabien Deglise


Les rois de la blague se font maintenant moins mordants, moins subversifs, mais aussi plus consensuels et lénifiants. À qui la faute?

Ils sont peut-être drôles, mais ils trompent finalement leur public. À preuve: tout en prétendant pouvoir rire de tout, les humoristes, qui s'emparent doucement de Montréal pour la 28e édition du festival Juste pour rire, ont plutôt considérablement réduit, dans les dernières années, leur sujet et objet de dérision.

Et ce n'est pas tout: loin d'être les rebelles offusqués que plusieurs prétendent être, ces rois de la blague se font désormais moins mordants, moins subversifs, mais aussi plus consensuels et lénifiants. La faute à qui? À l'industrialisation de l'humour, un peu, mais surtout à une chape moralisante qui, en arrivant par le champ gauche, se serait abattue sur nos sociétés... tristement pour la survie d'un humour qui décape, qui dérange et fait réfléchir, mais aussi pour la liberté d'expression, estime le journaliste français Martin Leprince, auteur d'un essai fascinant sur l'état de l'humour, intitulé Fini de rigoler. Peut-on encore se marrer quand on est de gauche? (éditions Jacob-Duvernet).

«Les humoristes nous mentent», lance à l'autre bout du fil le responsable du bureau parisien du quotidien régional Nord Éclair. Le Devoir l'a dérangé pendant ses vacances au début de la semaine. «Ils aiment se présenter comme des trublions pour mieux se vendre, mais sont finalement des artistes frileux qui pratiquent l'autocensure et exploitent un humour qui se fait sur des chemins balisés. La rectitude politique qui a envahi nos sociétés a aussi poli cette sphère de la culture.» Et autant en prendre conscience, pour mieux s'en sortir, selon lui.

Le changement de ton en humour serait facile à comprendre. C'est qu'aujourd'hui, «rire de ce qui n'est pas drôle n'est plus seulement une faute de goût, c'est une incitation à la haine», écrit-il dans son bouquin. «Nous croyions le rire libérateur, capable d'apaiser les tensions. Il ne ferait que les aggraver.»

Rire du scandale

L'humoriste Louis Morissette ne dira certainement pas le contraire. Hier soir, sur les planches du théâtre Saint-Denis, il a présidé, aux côtés de son pote Jean-François Mercier, à la destinée d'un gala Juste pour rire placé sous le signe du «scandale». L'objet scénique pensé pour être diffusé sur les ondes de TVA est rejoué ce soir. Il fait référence un peu à la tempête médiatique dans laquelle les deux comiques se sont retrouvés au lendemain de la présentation du Bye Bye, cuvée 2008.

Rappel des méfaits: une blague sur Nathalie Simard, mais aussi sur les pauvres et sur Barack Obama, visé côté noir dans une parodie de l'émission de Denis Lévesque à LCN, avait déchaîné les critiques en général et Le Journal de Montréal en particulier. Dans les premières semaines de 2009, le tabloïd a consacré six unes à la controverse. En gros.

«C'était clairement une chicane de médias qui s'est faite sur le dos des créateurs, analyse rétrospectivement Louis Morissette. En s'acharnant sur nous, un groupe de presse a attaqué la société d'État [Radio-Canada, diffuseur du Bye Bye] pour miner sa crédibilité et remettre en question son financement. La controverse a été créée de toutes pièces pour provoquer des réactions.»

La lecture des événements, qui sert aujourd'hui de moteur de promotion pour le duo qui se dit scandaleux — «on savait que ça allait faire jaser», assume l'ex-Mec comique —, est peut-être valable. Mais il y a certainement plus, croit Martin Leprince. La mise à mal d'humoristes sur la place publique est induite par les gardiens des valeurs dominantes qui, «comme tous les gardiens des valeurs dominantes, n'aiment pas que l'on rigole d'eux», dit-il.

Or, dans les années 1980, «les défenseurs du communautarisme ont réussi à imposer une rectitude dans la sphère politique, rectitude qui s'est déplacée ailleurs depuis», poursuit l'auteur. «Aujourd'hui, on ne peut donc plus rire des victimes, des religions, des handicapés, des homosexuels sans être publiquement taxé de xénophobie, de racisme, d'intolérance»... ou même d'infamie et de crime de lèse-majesté, que la blague soit bonne ou pas.

Le comique français Christophe Alévêque, qui a par le passé décapé les planches de la Maison Théâtre de Montréal, l'a d'ailleurs découvert récemment. Lors d'une émission de télé, relate M. Leprince dans son livre, il a qualifié de «ridicules les mecs de 40 ans qui font du patin à roues alignées» en soulignant «qu'ils devaient avoir deux neurones». Erreur. Il a déchaîné les foudres de cette communauté qui s'est mise à envahir sa boîte de courriels de messages haineux et injurieux. Le Roller Magazine a même menacé l'humoriste «d'avoir sa peau». Rien de moins.

Ne pas choquer pour vivre

La preuve est faite. «Quand l'humour essaye d'être subversif, en questionnant les valeurs établies, on trouve tous les moyens pour le limiter, poursuit Leprince. Cette posture moralisante finit par rendre les humoristes frileux», et ce, pour éviter les procès devant foule qui pourrait leur faire perdre des parts de marché.

C'est que d'art populaire, l'humour est devenu, comme bien d'autres composantes de la culture, une industrie payante dans laquelle les artistes évoluent comme des marques. «Dans ce contexte, aucun humoriste ne peut se permettre d'être pris en grippe par des médias, dit M. Leprince. Pour que ces affaires fleurissent, il ne doit choquer personne et ne peut donc que se montrer consensuel.»

Ce développement d'«un rire qui répond parfaitement [aux] sentiments humanistes sans heurter l'hypocrisie», comme l'écrit le journaliste français, le Québec n'y échappe pas non plus avec son petit marché dans lequel les drôles doivent chercher le consensus pour pouvoir vivre de leur art, souligne Louis Morissette. «Personne ne sort pas gagnant d'une controverse ici.» Et il ajoute: «J'ai toutefois l'impression que le public est toujours un peu en avance sur les médias en matière de tolérance face à l'humour. Ce que je lis dans mon journal, ce n'est pas ce que j'entends dans mes soupers de famille, quand je suis avec mes amis ou quand je croise des gens dans la rue.»

Martin Leprince l'espère d'ailleurs, lui qui revendique haut et fort, comme remède à la rectitude ambiante, «le droit de rire des gens qui se prennent trop au sérieux», comme Coluche, un illustre comique de son pays, l'a souvent mis de l'avant. «Par nature, la bêtise est partout, à droite comme à gauche. On doit en rire, pas seulement dans les endroits balisés. Aujourd'hui, les humoristes, même ceux qui se disent engagés, ne s'inscrivent plus en opposition aux dogmes de notre époque. Ils incarnent ces dogmes». Un constat qui invite certainement à rire, pour éviter d'en pleurer.

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dimanche, juillet 11, 2010

 

La plus sournoise des agressions raciales, celle que vous voyez sans doute jamais, par Francis Chartrand


La plus sournoise des agressions raciales, celle que vous voyez sans doute jamais.

Bon, mon commentaire, maintenant.

Samedi soir le 3 juillet, moi et ma conjointe sommes allés voir les feux d’artifices de La Ronde, à Montréal. Nous étions au Parc Bellerive, au bord du Fleuve Saint-Laurent, et la représentation était donnée par le Portugal, un spectacle pyrotechnique de 45 minutes. La foule était vaste aussi, 300 000 personnes au Parc, 200 000 sur le Pont Jacques Cartier.

Sur le chemin du retour, nous marchons sur la rue Sainte-Catherine, car devant les stations de métro Papineau et Beaudry, il y a une heure d’attente pour rentrer dans le métro ; trop de monde, bien sûr. Donc nous nous sommes dit que ferions mieux de rejoindre la station Berri UQAM à pieds.

Au retour, Tania me fait part qu’elle a une fringale. Elle hésite entre le restaurant Pizza Pizza, coin Sainte-Catherine et Saint-Timothée ou le restaurant Saint-Hubert, coin Sainte-Catherine et Amherst. On veut s’asseoir confortablement, on opte donc pour la deuxième option. On commande un « hot chicken » chacun, en plus d’un vers de vin. Un très bon chardonnay d’Argentine, dont je ne me rappelle plus du nom malheureusement. Tout va bien jusqu’à maintenant, et nous payons notre facture vers 23 :45.


Plus tard, elle cherche un McDonald, qu’on trouve plus tard coin Sainte-Catherine et Saint-Christophe, pour s’acheter un McFlurry, vous savez, ce blizzard de Dairy Queen. On se fait servir par une… comment doit-on dire ? Une fille, de couleur, noire. Elle lui sert dans ce qu’on peut sans doute déduire le cinquième du contenant normal, en lui disant que c’est la portion normale, en plus qu’elle affirme qu’elle l’a brassé.

Moi, je ne vais pratiquement jamais chez McDonald, trop occupé à aller casser la croûte chez les restaurants Harvey’s, au Dairy Queen, au restaurant 25ème à Saint-Eustache ou au comptoir alimentaire de la Gare Deux-Montagnes, mais bon, je ne savais même pas ce qu’était un McFlurry. Donc, je ne savais pas comment la traiter : sale crosseuse, maudite femme, calice de voleuse pleine de marde, crisse de salope, ostie d’immigrée sale, non là je serais raciste.

Dans ce McDonald, il y avait beaucoup de noirs et de gais ; je devais donc me la fermer, car vous savez, je monte souvent aux barricades, quand je ne les saute pas. Je préférais chialer deux coins de rue plus loin, une fois que nous sortirions du Village Gai, car je ne savais pas quoi leur dire dans le resto. Je les imaginais, ces Afro-américains se transformer en cannibales et ces gais se transformer en cannibales gais, juste en face de l’After Hour Circus, en train de nous embrocher dans le cul, Tania et moi, en nous crissant une pomme dans le gueule, en chantant « Hakuna matata » et en piétinant le drapeau du Québec.

Je ne niaise même pas. Voilà ce qui arrive quand on voit des hordes d’Afro-américains sauvages, quand on sait que maintenant, des gangs de rue venues de l’Est de Montréal pratiquent des rituels vaudous en plus des déviants de leur religion d’origine, qui, au nom de leur orientation sexuelle, pratique le néo-paganisme. Quand je pense à toutes ces hordes d’Haïtiens qui ont fuit Papa Doc et Bébé Doc et se sont intégrés en moins de 5 ans…

Mais bon, les temps changent, et les gens aussi. C’est pourquoi le lendemain je décide de contacter le McDonald pour me renseigner ou pour prendre des précisions sur la nature de cet incident, volontaire ou pas, ou ce manque de productivité envers ma blonde.

J’appelle en fin de matinée. Et je parle au gérant de service en question, lui expliquant que lorsque j’étais au restaurant, une fille avait demandé un McFlurry, et que la serveuse au comptoir lui sert dans ce qu’on peut sans doute déduire le cinquième du contenant normal, en lui disant que c’est la portion normale, en plus qu’elle affirme qu’elle l’a brassé.

Il me répond la chose la plus stupéfiante jamais entendue chez McDonald :

- Ah oui, l’ostie de calice de blanche, ouin, ouin, ouin, a faite chié tout le monde et a en voulait plus, pis la fille était frustrée. En plus, a faite retarder tous les clients.

Je lui réponds :

- C’est parce que, vois-tu, l’ostie de calice de blanche en question, c’est ma femme, tabarnac ! Pour traiter ma femme de « ‘blanche’ », t’es de quelle couleur ?

- Haïti, pourquoi ?

- Parce que tu viens de te faire faire prendre en flagrant délit de racisme, de racisme anti-blanc mais c’est du racisme pareil. En plus, selon toi, y a deux races, deux couleurs de monde, à Montréal, Québec et Haïti ? Dire que j’ai donné pour ton pays après le tremblement de terre, dire que j’ai marché contre le coup d’état contre Jean-Bertrand Aristide, dire que j’ai marché pour la famille de Marcellus François. Traite moi pas de raciste.

- M’en calice, man, ça vous empêche pas d’êtes une race pleine de marde, z’êtes jamais content, vous en voulez toujours plus, plus, pis plus. Pis y faudrait qu’on s’intègre à votre culture, quand z’êtes pas capable de voir que vivez en Amérique du Nord ? Va chier, le maudit québécois !

- J’ai jamais dis ça, je te parle d’un service adéquat avec une quantité adéquate, je te parle pas de tes origines, c’est toi qui a été raciste envers ma femme.

- Poigne-toi le à Laval, ton service adéquat avec une quantité adéquate. Vous faites chier. Pis vous penser que les Canadiens pis les Alouettes c’est du sport, man. Fuck you, man, que j’ai hâte qu’on vous sacre dans des réserves pis qu’on vous stérilise. Vous, les Québécois, z’allez être le seul peuple exterminé par légitime défense.

- C’est ça le respect que tu donnes à ta terre d’accueil ?

- M’en calice de ma terre d’accueil, m’en calice des frontières, « No one is illegal » tu connais ? Ça n’existe pas des immigrants illégaux. Fuck les frontières, j’les défonce. Pis les peuples qui ne méritent pas de vivre, je les nique !

- Hmmmr hmmmr !

Puis vient un moment de silence après que j’aie un peu toussé pour le calmer, et je reprends :

- Tu viens de te faire faire prendre en flagrant délit de racisme, de racisme anti-blanc, mais c’est du racisme pareil, pour la deuxième fois en plus. Je raccroche et j’appelle la police.

J’ai contacté la police de la Ville de Montréal (SPVM), et me disent que j’ai bien fait de porter plainte. J’ai parlé à deux policiers, un d’origine québécoise et l’autre d’origine haïtienne, et celui qui est d’origine haïtienne m’a conseillé de ne pas visiter les McDonald du centre-ville de Montréal, ni même les Burger King ou les Buffalo Wings, car dit-il, les « nègres » qui y travaillent sont parfois racistes.

Il m’a affirmé que bien souvent la communauté haïtienne lui fait honte avec ses gangs de rue et, je le cite encore, ses « évadés du container » qui crache sur le Québec parce qu’on ne se promène pas dans les rues avec des 12 et des machettes, que des Haïtiens de Montréal ne se retrouve plus dans leur communauté, comme dans le temps où les Haïtiens s’étaient sauvés du régime sanguinaire de Papa Doc et Bébé Doc.

Il m’a aussi affirmé que je devais tenir mon bout et pas me laisser marcher sur les pieds par quelque soit la communauté ethnique, car, ce policier s’étant intégré, autant que sa famille et ce, en moins d’une génération, les autres immigrés peuvent le faire ; ce n’est qu’une question de volonté.

Il a même conclu une philosophie que je partage ; ce ne sont pas les Québécois qui doivent se faire assimiler au multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas si méchant que ça, mais il mène surtout au communautarisme et à l’isolationnisme ethnique. Si tous les immigrants s’intègrent au nationalisme québécois avec l’aide des Québécois, non seulement les familles ethniques connaîtront un bien meilleur sort, mais le peuple québécois sera plus apprécié et respecté à travers le monde. Nous pourrions tous en sortir une nation unie.

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