mercredi, septembre 13, 2006
Le NPD fustige le Bloc pour avoir appuyé la trahison de M. Harper dans le secteur du bois-d’œuvre - jeudi le 7 septembre 2006
« Il s’agit d’une mauvaise entente. C’est une entente mauvaise pour le Canada et mauvaise pour le Québec. Après avoir appuyé le budget fédéral, c’est la deuxième fois que Gilles Duceppe, le chef du Bloc, se rallie au gouvernement conservateur et qu’il vote du même côté que Stephen Harper. Les Conservateurs ne défendent pas les intérêts des Québécois(e)s et le Bloc affirme que ça va. C’est la deuxième prise pour le Bloc » de déclarer Jack Layton.
« Les récentes audiences parlementaires sur le différend au chapitre du bois d’œuvre ont fait clairement ressortir les véritables problèmes de l’entente Bush-Harper. Même si vous tentez d’en cacher les failles ou de mettre à exécution des mesures visant à en adoucir les répercussions néfastes, elle demeure une mauvaise entente dont les principes mêmes représentent la capitulation du Canada et du Québec aux mains des lobbyistes américains » a souligné Peter Julian.
Les Néo-démocrates s’opposent à cette entente depuis le début.
Elle se fonde sur l’impression erronée que les industries canadiennes et québécoises du bois d’œuvre sont subventionnées. Cette notion a été vertement rejetée lors de chaque décision juridique sur l’ALÉNA, les É.-U et l’OMC
Elle garantit à George Bush 450 millions $ qu’il peut dépenser comme bon lui semble
Elle alloue 500 millions $ à la coalition américaine du bois, le principal adversaire de l’industrie canadienne, qui utilisera sans doute cet argent pour financer sa prochaine guerre commerciale contre l’industrie canadienne du bois d’œuvre
Elle donne formellement à Washington le droit de surveillance et le droit de veto en ce qui a trait aux politiques forestières du Canada enfreignant ses pouvoirs constitutionnels
Elle entraînera des pertes d’emplois significatives et elle encouragera l’exportation de bois brut.
En réaction aux questions posées par le NPD lors de la réunion du comité parlementaire sur le commerce international, le 21 août, Guy Chevrette, DG du Conseil de l'industrie forestière québécoise, a affirmé que le Québec est aussi d’avis que l’entente est une solution temporaire qui n’empêchera ni une restructuration massive, ni les mises à pied. Selon M. Chevrette, l’industrie a été obligée d’accepter l’entente parce que le gouvernement fédéral a tout simplement abandonné.
« L’industrie forestière québécoise a été obligée de l’appuyer non pas parce que l’entente lui plaisait mais parce que les Conservateurs n’ont pas fait preuve du leadership nécessaire pour en obtenir une meilleure. Cet accord ne défend absolument pas les intérêts du Québec » de dire M. Julian.
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