mercredi, juillet 30, 2008

 

Olmert précipite son départ, par Marie-Êve Marineau

Le premier ministre israélien Ehoud Olmert a annoncé mercredi qu'il ne se présentera pas aux primaires de son parti, le Kadima, le 17 septembre.

«Après l'élection de mon successeur, je démissionnerai pour permettre la formation rapide d'un nouveau gouvernement», a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.

M. Olmert quitte au moment où il croule sous des allégations de corruption. Il est notamment accusé d'avoir reçu de l'argent de l'homme d'affaires américain Morris Talansky.

Le départ de M. Olmert survient en outre au moment où il mène des négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et qu'il a entrepris des négociations indirectes de paix avec la Syrie.

Selon un décompte effectué par l'AFP, Olmert fait face à six enquêtes pour corruption. Toutes ces affaires ont miné la popularité du premier ministre. Son taux d'approbation dans les sondages est anémique depuis plusieurs mois déjà.

La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, est donnée favorite pour succéder à Ehoud Olmert, mais d'autres candidats pourraient aussi se présenter.

Ehoud Olmert est au pouvoir de facto en Israël depuis janvier 2006, soit depuis que son prédécesseur, Ariel Sharon, a subi une attaque cérébrale. Sa position a été consolidée lorsque Kadima est sorti vainqueur des législatives tenues quelques mois plus tard.

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Turquie - Laïcité - La Cour constitutionnelle tranche, par Francis Chartrand

Le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie depuis 2002, ne sera pas dissous, et 71 de ses principaux dirigeants, dont le président Abdullah Gül et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, ne seront pas bannis de toute charge politique.

Après deux jours de délibérations, la Cour constitutionnelle turque a annoncé mercredi qu'elle rejetait une demande en ce sens déposée par le procureur général. Ce dernier alléguait que le parti portait atteinte au sacro-saint principe de laïcité de l'État.

En conférence de presse, le président du tribunal, Hasim Kilic, a précisé que 6 des 11 juges s'étaient rendus aux arguments du procureur général, soit un de moins que le nombre nécessaire pour que la requête soit approuvée.

Les magistrats ont toutefois conclu que l'AKP était un foyer pour les militants luttant contre la laïcité et a conséquemment décidé de le priver de la moitié des fonds publics auxquels il a droit pour l'année en cours.

Les accusations d'atteinte au principe de laïcité de l'État s'appuyaient principalement sur la tentative de l'AKP d'autoriser les étudiantes universitaires à porter le voile islamique. Le procureur arguait aussi que des municipalités contrôlées par l'AKP tentaient de promouvoir un mode de vie islamique, notamment en restreignant les ventes d'alcool.

De tels dossiers sont très controversés en Turquie, un pays dont les citoyens sont très majoritairement musulmans, tout en demeurant attachés au principe de laïcité des institutions instauré par le fondateur de l'État, Kemal Ataturk.

Au fil des années, la Cour constitutionnelle a banni plus d'une vingtaine de partis issus de la mouvance islamiste, mais aucun d'eux n'avait le soutien populaire de l'AKP. Le parti a été réélu avec 47 % des suffrages à l'été 2007, au terme d'un bras de fer avec l'opposition et l'armée qui portait précisément sur la laïcité de l'État.

Le jugement a été accueilli avec soulagement par l'AKP, l'Union européenne et les marchés financiers.

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mardi, juillet 29, 2008

 

Laïcité et monde arabe, par Anne Humphreys

Le terme de laïcité (‘ilmaniyya) est un mot tard venu dans la langue arabe. Inutile de le chercher dans les grands dictionnaires, le Lissan el ‘arab ou le Taj el ‘arouss. Le Mounjed pour sa part l’insère dans une annexe regroupant tous les mots forgés au xxe siècle. C’est vers le milieu du xixe siècle seulement que le terme ‘ilmaniyya fait son apparition, de façon subreptice, lorsqu’il est utilisé par les hommes de la Nahda (la Renaissance arabe) pour plaider la cause d’une distinction entre les pouvoirs religieux et civils. Ils entendaient séparer la religion, comme croyance personnelle et privée, de la politique, comme sphère publique non discriminatoire, traduisant ainsi le slogan qui, depuis, a fait son chemin «La religion est affaire de Dieu et la patrie nous concerne tous.» Ils induisaient par là-même le rejet du sultan ottoman, qui se voulait calife et chef spirituel et politique de tous les musulmans où qu’ils soient.

Les hommes de la «Renaissance»

Le mot ‘ilmaniyya apparaissait tantôt à côté de nahda (renaissance et résurgence), tantôt à côté de tanwir (illuminisme), ou encore de huriyya (liberté). Il s’inscrivait dans ce cortège de concepts nouveaux destinés à inaugurer les temps modernes. Qu’on pense, par exemple, à la signification qu’a pris le mot liberté sous l’effet de la Nahda. Le mot Hurr désignait l’affranchi, celui qui est libéré de sa condition de servitude, d’esclave. A partir de cet adjectif, on créa huriyya qui a vu son champ sémantique s’élargir et rejoindre les idéaux de la Révolution française de 1789.

Mais toutes ces expressions se propageaient au sein d’une société encore largement tribale où les structures relevaient du patriarcat – le pater familias disposant de droits démesurés sur tous les membres de sa famille. L’analphabétisme s’étendait à toutes les couches de la société et les écoles commençaient à peine à fleurir.

L’apparition, dans un tel contexte, du mot ‘ilmaniyya (laïcité) n’est pas évidente. Il a suscité un véritable débat étymologique dont on doit tenir compte pour mesurer toute sa nouveauté. Devait-on lire ‘ilmaniyya, avec un « i » à la première syllabe, le faisant dériver de ‘ilm qui est l’un des degrés de la connaissance, la science ? Ou avec un « a » (et non point un « i » à la première syllabe), ‘almaniyya provenant de ‘alm, à savoir le monde séculier, issu du laïkos grec et correspondant au secularism anglais ? A elle seule, cette morphologie du mot a suscité la fatwa d’un mufti libanais, le cheikh ‘Abdallah al- ‘Alailli. Dans cette société patriarcale et tribale tout à la fois, «laïciser le pouvoir» signifierait non seulement le rejet de la référence religieuse mais la remise de ce pouvoir aux mains des hommes et plus particulièrement aux hommes de la science moderne, aux techniciens et aux scientifiques.

C’est surtout l’adjectif ‘ilmani (laïque) qui fut sollicité pour dénigrer certaines instances civiles, que le libanais Farah Antun voulait soustraire à l’autorité religieuse. Mohammad ‘Abduh, de son côté, parle du calife comme d’«un gouverneur civil à tous égards». Très rapidement, l’adjectif ‘ilmani (laïque) devint synonyme de madani (civil) et se substitua à lui. ‘ilmani (laïque) devint une sorte de prescription civile, qui ne tarda pas à concrétiser une revendication politique essentielle à la Nahda (la Renaissance arabe).

Dès lors, le terme de laïcité n’a cessé de soulever autour de lui une impressionnante série d’interrogations, d’enjeux et de choix : sur l’identité, la nationalité, la citoyenneté, l’appartenance et l’intégration dans le corps même de l’Umma. Très rapidement, l’expression a pris une extension impressionnante, cristallisant toutes les revendications d’une Renaissance.

La citoyenneté pour les chrétiens

Pour le chrétien d’Orient qui ne posait pas de problèmes d’intégration, mais qui voulait être reconnu dans sa différence religieuse, la laïcité lui ouvrait les portes de la citoyenneté, une pleine citoyenneté lui permettant de devenir un acteur véritable dans sa société. Le voilà reconnu comme membre à part entière dans cet Orient arabe dans lequel il est présent depuis toujours. Une véritable dynamique d’insertion se met en place, favorisant sa participation effective aux affaires publiques. Il est débarrassé de sa condition de dhimmi, dans laquelle il était confiné depuis des siècles.

Sans mettre en avant leur religion, les chrétiens de la Nahda ont compris qu’ils avaient tout à gagner en articulant laïcité et citoyenneté. Etre chrétien n’exclut pas le fait d’être citoyen arabe, jouissant de ces droits que la nationalité arabe octroie à chacun. Ainsi la laïcité se libère-t-elle du carcan confessionnel et, au lendemain de l’indépendance, la Syrie est le premier pays arabe à supprimer la mention de l’appartenance religieuse sur les nouvelles cartes d’identité syriennes. L’identité construite jusqu’alors sur la religion se voit renforcée de nouvelles garanties juridiques qui découlent de la citoyenneté. Appartenir à la communauté culturelle arabe permettra aux chrétiens arabes de se saisir mieux de leur spécificité, au sein du pays auquel ils appartiennent. Arabes culturellement, chrétiens confessionnellement, irakiens, égyptiens ou syriens politiquement : telle est la formule, l’étiquette sous laquelle le chrétien arabe situe l’environnement dans lequel il vit. Un ordre de priorité identitaire est mis au jour, en pointant sur l’importance de la communauté. Sati’ al-Husri, un des idéologues du nationalisme arabe, va jusqu’à dire : «L’arabité n’appartient pas en propre aux fils de la péninsule arabe, ni aux seuls musulmans, elle concerne tout individu appartenant à un pays arabe et parlant l’arabe, qu’il soit égyptien, koweïtien ou marocain, qu’il soit musulman ou chrétien, qu’il soit sunnite, ja’afarite ou druze, qu’il soit catholique, orthodoxe ou protestant.»

Pouvoir religieux et pouvoir politique

Du côté musulman, les hommes de la Nahda ont rapidement perçu que l’islam était essentiellement lié au pouvoir civil et à la société civile et qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de leur vie aussi longtemps qu’ils sauvegarderaient leur islam. Un Mohammad ‘Abduh n’a eu de cesse de rappeler et d’expliquer que «pour aussi élevé que soit son rang, il n’avait aucun droit sur un autre, aussi bas que soit le niveau de ce dernier, sinon celui de donner conseil et de guider : il n’y a pas en islam, de quelque façon que ce soit, ce qu’on pourrait appeler un pouvoir religieux. Aucun surveillant entre l’homme et Dieu, sinon Dieu seul, parce que l’islam a affranchi le croyant de tout surveillant». Rien n’empêchait, dès lors, cet islam progressiste de s’accorder et de s’harmoniser avec la laïcité ou la démocratie et les sciences modernes. Depuis le moment charismatique de sa fondation, l’islam a fait preuve de clairvoyance, de souplesse et de réalisme pragmatique en s’accommodant avec les sociétés tribales comme avec les sociétés pastorales, avec les Etats hiérarchiques et bureaucratiques comme avec les Etats mercantiles et commerciaux.

«L’islam, nous dit Sadep Galal al-Azur, s’est propagé dans toutes sortes de cultures, de sociétés et de civilisations contrastées et diverses» et «l’homo islamicus est cet homme détenteur d’une énergie impressionnante en vue de se transformer, de se modeler, d’être souple, d’interpréter, de commenter, de réviser, etc.». «Il n’est pas étonnant que le consentement à la laïcité soit venu bien lentement, sous une forme non officielle, par «modelage» pragmatique et progressif, à pas tremblants et hésitants, grâce à des solutions de compromis, grâce à ce que les Américains appellent marriages of convenience et les Français mariage de raison, mais sans que survienne un «moment» dramatique fort, comme cela s’est passé en Turquie. Le président Gamal Abdel Nasser, à mon avis, avait la possibilité d’oser avec succès un tel pas exceptionnel et audacieux au moment où il nationalisa le canal de Suez. Mais il ne l’a pas fait et, en réaction à tout cela, survint alors ce reflux dramatique pour le monde arabe qui prit la forme du fondamentalisme islamique, de la reviviscence religieuse islamique, de la rébellion fondamentaliste armée, etc.».

Notre débat

Quant à la question d’aujourd’hui : «Quelle est votre définition de la laïcité?», l’islam issu de la Nahda répond : «C’est avant tout une réflexion au sujet de ce qui est relatif pour mieux distinguer le relatif de l’absolu.» Pour le Dr Muhammad Rida Muharram, «la laïcité est ce qui place le pouvoir politique parmi les réalités de ce monde et le pouvoir religieux parmi les réalités divines». Nasr Hamid Abû Zayd ajoute dans sa Critique du discours religieux : «La laïcité n’est essentiellement que la véritable interprétation et la compréhension scientifique du phénomène religieux.» Et encore Faraj Fawdah : «Le régime sécularisé tient sa loi de la constitution et s’efforce à pratiquer la justice par l’application de la constitution. Il adhère à la loi de la Charte des droits de l’homme.»

Autant de déclarations qui témoignent que la laïcité a fait du chemin depuis le début de la Nahda et qu’elle est l’objet de recherches et de débats. Il y a, en effet, dans le monde arabe d’aujourd’hui une laïcité de facto, ni tout à fait reconnue, ni tout à fait déniée, une laïcité incertaine, insuffisante et improbable, réduite à une sorte de concept qui circule mais sans épaisseur et sans réalité effective. Un effet de langage têtu et tenace qui provoque l’irritation et la peur de l’islamiste mais aussi la recherche et l’approfondissement de l’intellectuel, héritier de la Nahda.

Faut-il éliminer de la réflexion philosophique le mot d’ordre de laïcité, pour lui substituer les concepts de démocratie et de rationalisme, qui disent de façon plus adéquate les nécessités de la société arabe : une démocratie qui garantit à la fois les droits des individus et des groupes, un rationalisme qui signifie une pratique politique émanant de la raison et de ses critères de logique et de morale ? C’est notre débat aujourd’hui.

Anne Humphreys
29 juillet
2008

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Dix questions (qui tuent) à poser aux sionistes, par Michael Dov Weissmandl

Publié par l'auteur en 1948, et maintes fois réédité
traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier

1/ Est-il vrai qu'en 1941, puis à nouveau en 1942, la Gestapo allemande a offert à tous les juifs européens la possibilité de transiter en Espagne, s'ils renoncent à tous leurs biens en Allemagne et en France occupée, aux deux conditions ci-après :

a) aucun des déportés ne devraient partir d'Espagne pour la Palestine ;

b) tous les déportés seraient acheminés d'Espagne aux Etats-Unis ou dans des colonies britanniques, afin d'y demeurer ; des visas d'entrée seraient accordés aux juifs vivant dans ces contrées ; une rançon d'un montant de 1 000 dollars pour chaque famille serait fournie par l'Agence [juive], à l'arrivée desdites familles à la frontière espagnole, au rythme de mille familles par jour ?

2/ Est-il vrai que les dirigeants sionistes de Suisse et de Turquie ont accepté cette offre, pleinement conscient du fait que l'exclusion de la Palestine, comme destination des déportés, était fondée sur un accord passé entre la Gestapo et le Mufti [de Jérusalem] ?

3/ Est-il exact que la réponse faite par les dirigeants sionistes fut négative, et accompagnée des commentaires suivants :

a) Seule, la Palestine pourrait être considérée une destination acceptable pour les déportés ;

b) Les juifs européens doivent souffrir davantage et mourir en plus grand nombre que les autres nations, afin que les alliés, une fois victorieux, avalisent un « Etat juif » à la fin de la guerre ;

c) Aucune rançon ne sera payée ?

4/ Est-il exact que la réponse à l'offre de la Gestapo a été faite dans une connaissance totale du fait que l'alternative à cette offre, c'étaient les chambres à gaz ?

5/ Est-il vrai qu'en 1944, à l'époque des déportations en Hongrie, une offre similaire avait été faite, ce qui aurait permis de sauver tous les juifs de ce pays ?

6/ Est-il vrai que cette même hiérarchie sioniste a, à nouveau, refusé cette offre (après que les chambres à gaz aient déjà prélevé leur effroyable tribut de plusieurs millions de victimes) ?

7/ Est-il vrai qu'au plus haut des tueries, durant la guerre, 270 membres du Parlement britannique ont proposé d'évacuer quelque 500 000 juifs d'Europe, et de les réinstaller dans des colonies britanniques, dans le cadre de négociations diplomatiques avec l'Allemagne ?

8/ Et n'est-il pas vrai que cette offre a été rejetée par les dirigeants sionistes, avec ce commentaire : «Vers la Palestine, sinon rien !» ?

9/ Est-il exact que le gouvernement britannique a accordé des visas à 300 rabbins et membres de leur famille, leur permettant de se rendre dans l'Île Maurice, ainsi qu'un sauf-conduit pour les personnes évacuées via la Turquie. Les dirigeants de l' «Agence juive» ont saboté ce plan, faisant remarquer qu'il était déloyal vis-à-vis de la Palestine et que les 300 rabbins, ainsi que les membres de leur famille méritaient d'être gazés.

10/ Est-il vrai que durant les négociations mentionnées plus haut, Chaim Weitzman, le premier «homme d'Etat juif» déclara : «La partie la plus précieuse de la nation juive est d'ores et déjà en Palestine, et ces juifs-là, qui vivent en-dehors de la Palestine, n'ont pas tellement d'importance». L'adjoint de Weitzman, Greenbaum, aggrava cette déclaration, faisant la remarque suivante : «Une vache, en Palestine, est plus précieuse que tous les juifs d'Europe» ?

Il y aurait bien d'autres questions similaires à poser à ces dégénérés athées, plus connus sous le nom d' « hommes d'Etat juifs », mais, pour le moment, laissons-les répondre aux dix questions.

Ces «hommes d'Etat» sionistes, si grande était leur clairvoyance, voulaient mettre un terme à deux mille ans d'obéissance juive et de compromis politiques juifs respectant l'ordre divin. Avec leur militance offensive, ils ont attisé les incendies de l'antisémitisme en Europe, et ils ont réussi à forgé une chaîne de haine anti-juive entre l'Allemagne nazie et les pays environnants.

Ce sont ces «hommes d'Etat» qui avaient organisé le boycott totalement irresponsable contre l'Allemagne, en 1933. Ce boycott a été, pour l'Allemagne, ce qu'une piqûre de puce est à un éléphant ; en revanche, il a causé la catastrophe pour les juifs d'Europe. En des temps où l'Amérique et l'Angleterre étaient en paix avec le chien fou Hitler, les «hommes d'Etat» sionistes ont négligé la seule méthode plausible d'aménité politique ; et, par leur boycott, ils ont suscité chez le dirigeant de l'Allemagne une colère frénétique. Ensuite, après le pire épisode de l'histoire juive, ces «hommes d'Etat» sioniste ont trompé les réfugiés brisés dans les camps de personnes déplacées, les maintenant dans la faim et les privations, et leur demandant de refuser toute proposition de réinstallation ailleurs qu'en Palestine, à seule fin de pouvoir y installer leur Etat.

Les «hommes d'Etat» sionistes ont incité, et continuent à inciter, une jeunesse juive amère dans des guerres inutiles contre les puissances mondiales, comme l'Angleterre, ainsi que contre des masses arabes se comptant par centaines de millions.

Et ce sont ces mêmes «hommes d'Etat» sionistes qui sont en train d'entraîner le monde entier dans une autre guerre totale – tournant entièrement autour de la Terre Sainte.

Ce qui risque d'advenir aux habitants juifs de la Palestine, du croissant fertile arabe, de l'Europe ou des Etats-Unis, ces dirigeants sionistes s'en moquent éperdument. La montée de l'antisémitisme dans le monde occidental est le produit de leur soi-disant «responsabilité».

Sous le travestissement de l' «amour d'Israël», les «hommes d'Etat» sionistes ont incité beaucoup de juifs à substituer à leur dévotion pour la Torah et ses Sages une dévotion envers le ruffian fondateur du sionisme. Il est hautement significatif qu'Herzl, originellement, ait recherché la conversion des juifs, comme solution aux problèmes de la Diaspora. Ayant pris conscience que cela n'était pas acceptable, pour les masses juives, il inventa le sionisme, qui était, à ses yeux, la solution idoine !

L'examen de l'histoire montre que c'est exactement ce même type d' «homme d'Etat» qui s'étaient opposés à l'appel du prophète Jérémie à obéir aux mignons de Nabuchodonosor lors de la destruction du Premier Temple. Cinq siècles plus tard, le Rabbin Yochonon Ben Zakai appela son peuple à se rendre à l'empereur romain Titus afin d'éviter un bain de sang. Les «hommes d'Etat» rejetèrent cet appel, et le Second Temple fut détruit par les Romains. Et cela fait aujourd'hui cinquante ans que les «hommes d'Etat» sionistes rejettent le leadership de nos Sages ; et continuent leur politique consistant à fomenter l'antisémitisme. Quand s'arrêteront-ils ? Est-ce que tous les juifs doivent souffrir, en Amérique aussi ? Même les monstres nazis étaient plus sensés qu'eux : ils ont renoncé à leur guerre avant que toute l'Allemagne ne soit détruite. Les «hommes d'Etat» sionistes ridiculisent le serment sacré auquel le Créateur a soumis les juifs dans la Diaspora.

Notre Torah, dans son Traité Ksubos, folio 111, spécifie que le Créateur, qu'Il soit béni, a fait jurer aux juifs de ne pas occuper la Terre Sainte par la force, même s'il semble qu'ils aient la force suffisante pour ce faire, et de ne pas se rebeller contre les Nations. Et le Créateur a averti que si Son jurement était violé, la chair juive serait du «gibier licite pour tout le monde», comme les animaux sauvages dans la forêt ! Tels sont les termes mêmes de notre Torah ; et ces concepts ont été cités dans les traités «Igeres Teimon», «Be'er HaGola», «Ahavas Yehonosson» de Maïmonide, ainsi que dans le «Toras Moshe» de Chasam Sofer.

Tout le monde sait que tous les sages et tous les saints, en Europe, à l'époque de l'ascension d'Hitler vers le pouvoir, déclaraient qu'il était un message de la colère divine, envoyé afin de châtier les juifs en raison de l'atroce apostasie du sionisme contre la croyance en une rédemption messianique eschatologique.

Ô, juifs – fils miséricordieux de pères miséricordieux – combien de temps encore le sang sacré des juifs continuera-t-il à être versé ?

La seule solution, la voici :

Le peuple juif doit rejeter, immédiatement et totalement, tout «Etat juif».

Le peuple juif doit accepter le compromis américain.

Nous devons démettre les «hommes d'Etat» sionistes athées de leur rôle de dirigeants de la communauté juive, et revenir au leadership fidèle de nos sages.

Nous supplions les Nations de toutes ouvrir leurs portes à l'immigration – et non pas seulement celles de la Palestine.

Les personnalités religieuses pacifiques et non-sionistes, en Palestine, (en particulier, dans la population indigène), et leurs homologues dans la Diaspora, doivent engager des négociations responsables, en face-à-face, au nom du peuple juif, avec les Britanniques et avec les Arabes ; dans le but trouver un règlement amiable à la question de Palestine.

Tout juif est tenu de prier le créateur Béni, car c'est en Lui que réside toute notre force. Conservons à l'esprit que nos prières doivent être adressées directement. Nul ne devrait demander au Créateur de prodiguer un banquet le jour du Pardon, et nul ne doit procéder à une ablution rituelle en ayant un insecte mort dans la main. De même, nous devons absolument éviter la position intenable qui est celle du voleur priant et demandant l'aide divine pour l'accomplissement de son crime. Nous devons prier en demandant que le sionisme et ses conséquences disparaissent de la surface de la Terre, et que nous soyons rédimés par le Messie sans tarder.

Ce n'est qu'après qu'il eut accompli son terme que l'on peut relâcher le prisonnier ; ou bien s'il est gracié, en raison de sa bonne conduite, par le Président. S'il tente de s'enfuir et qu'il est rattrapé, la durée de son emprisonnement est allongée, sans oublier qu'il est passé à tabac quand il se fait rattraper.

Ô, vous les juifs fidèles, depuis plus de trois mille cinq-cents ans, dans toutes les parties du monde, à travers toutes les épreuves, nos grands-parents ont franchi des océans de sang et de larmes afin de conserver la Foi de la Torah, imperturbablement. Si nous avons de la compassion pour nous-mêmes, pour nos femmes et nos enfants, et pour le peuple juif, nous maintiendrons notre legs doré aujourd'hui encore. Nous avons été condamnés à l'exil par le Roi des Rois à cause de nos péchés. L'Eternel, qu'Il soit béni, a décrété que nous devons accepter l'exil avec une humble gratitude, jusqu'à la venu du temps, ou jusqu'à ce que nous méritions Son pardon au moyen de notre repentance, et que si nous recherchons à mettre un terme à l'exil par la force, D.eu nous arrêtera, comme nous en ont averti nos sages, et notre sanction deviendrait alors plus longue et plus sévère.

A maintes reprises, par le passé, des parties de notre peuple ont été trompées par de faux messies – mais aucun de ces faux messies n'avait été aussi fallacieux et trompeur que le mensonge du sionisme. En se référant à notre expérience historique, nous savons qu'aucun châtiment n'a jamais été, ni ne sera jamais, plus terrible que celui que nous recevrons pour avoir apporté foi au sionisme. Si nous voulons que notre condamnation à l'exil soit commuée, nous devons faire appel au moyen de la repentance ; et à une observance totale, tant physique que spirituelle, du shabbat, des lois de la pureté familiale et de l'étude de la Torah.

Qu'il soit bien compris que jamais, dans toute l'histoire juive (et même aux temps de Jéroboam ou d'Achav), ne se sont emparé des rênes du peuple juif des athées aussi hostiles qu'aujourd'hui.

Comment pouvons-nous demander la merci du Tout-Puissant, dès lors que nous tolérons ces dirigeants vils et retors comme porte-paroles ! Mes frères bien-aimés, nettoyons nos rangs, et nettoyons notre milieu ; demandons au Tout-Puissant, à travers nos prières, notre repentance et l'accomplissement des bonnes actions [mitsvot] qu'Il nous rédime tous, comme seul Il peut le faire, immédiatement !

Lisez cet extrait de l'ouvrage du Rabbin Weissmandl : Sefer Min Hametzar.

«Si les gens savaient ce que nous avons fait, ils nous pourchasseraient dans les rues, et ils nous lyncheraient».
George H.W. "Poppy" Bush

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lundi, juillet 28, 2008

 

Lettre de Londonistan, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
28/07/2008 12h06

Je ne veux pas faire des jaloux, mais j'ai passé la semaine dernière à Londres.

Je me suis dit que si sir Paul peut chanter I Saw Her Standing There sur les Plaines, je peux chanter La Bitte à Tibi au milieu de Hyde Park.

C'est pas pour me vanter, mais mon concert a eu un effet bœuf. Des cinq personnes qui m'ont entendu, trois m'ont dit qu'elles allaient passer leurs prochaines vacances à Rouyn- Noranda.

C'est fou comme la musique rapproche les peuples. C'est comme moi : depuis que je sais que sir Paul a chanté à Kiev le 14 juin dernier devant 350 000 personnes (sans oublier les habitants de Harkiv, Dniepropetrovsk, Sévastopol, Lviv, Donetsk et Odessa, qui ont pu, les chanceux, regarder le spectacle sur écran géant), je ne rêve que d'une chose : passer deux semaines en Ukraine.

Après tout, si l'Ukraine est assez bonne pour sir Paul, elle est assez bonne pour moi, non ?

LA NOUVELLE MODE

Quand on pense à Londres, on voit des cabines de téléphone rouges, des messieurs qui portent un chapeau melon et des autobus à deux étages. Eh bien, si la tendance se maintient, il faudra bientôt ajouter une autre icône à cette liste : des burqas.

En effet, j'ai vu plus de burqas en cinq jours à Londres que de t-shirts bedaine en un mois au Québec.

Pas des voiles ou des foulards, non : des burqas. Le costume d'apiculteur, avec la petite trappe à la hauteur des yeux qui permet à madame de ne pas foncer dans son mari quand elle le suit 15 pieds derrière.

C'est la nouvelle mode, à Londres. Monsieur se promène dans le département de parfums de Harrod's en gougounes et en shorts pendant que madame sue à grosses gouttes sous son suaire noir.

Mais, bon, c'est le choix de ces femmes, hein ? Comme dirait Françoise David, qui suis-je pour les critiquer ?

Après tout, quelle femme n'aime pas se recouvrir d'un voile épais des pieds à la tête quand il fait 35° dehors ?

C'est tellement beau, tellement seyant, tellement tendance que j'ai dû retenir ma blonde à deux mains pour qu'elle n'aille pas s'en acheter un sur-le-champ...

I SAW HER HIDING THERE

Vous voulez voir à quels excès mène le multiculturalisme canadien ? Passez quelques jours à Londres, ça va vous défriser le toupet.

Le plus drôle, c'est que pendant que les Anglais embrassent la burqa (à quand une burqa signée Stella McCartney ?), de l'autre côté de la Manche, les Français refusent d'accorder la citoyenneté à une immigrante parce qu'elle porte le voile intégral (on appelle ça là-bas un «défaut d'assimilation»).

Si j'étais un sujet de Sa Majesté, je me poserais de sérieuses questions.

Bientôt, si ça continue, vous savez qui va chanter au milieu de Hyde Park pour célébrer la fondation de Londres ? Personne. Ni sir Paul, ni Raoul Duguay.

Car on ne voudra pas choquer les ayatollahs qui n'aiment pas la musique.

L'EXEMPLE LONDONIEN

Pendant ce temps-là, au Canada, les tenants du multiculturalisme sont en train de se demander si on ne devrait pas permettre la polygamie, histoire de respecter les pratiques religieuses de certains immigrants. Comme le chantaient les Beatles : «Help !»

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Barack Obama veut un vice-président indépendant

Associated Press (AP)

27/07/2008 23h52 - Mise à jour 28/07/2008

00h14

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama a refusé de livrer des indices sur l'identité de son futur candidat à la vice-présidence, mais a en revanche dépeint les qualités qu'il attendait de son éventuel collaborateur, au premier rang desquelles figure l'indépendance.

«Je vais vouloir quelqu'un d'indépendant, prêt à me dire où il ou elle pense que je me trompe», a déclaré le sénateur de l'Illinois dans une interview diffusée dimanche sur la radio NBC.

Quelle que soit son identité, le ou la futur(e) vice président(e) ne sera pas cantonné à un rôle de représentation, a-t-il assuré. «Nous allons avoir beaucoup de problèmes et beaucoup de choses à faire, et avoir un vice-président destiné uniquement à assister aux enterrements, ça ne m'intéresse pas».

Parmi les derniers candidats démocrates à la vice-présidence, un grand nombre étaient originaires du Sud des États-Unis, bastion du camp républicain. Barack Obama n'a pas indiqué s'il respecterait cette stratégie, qui s'est parfois avérée gênante pour ses adversaires, mais a précisé qu'il voulait un partenaire complémentaire pour «apporter des connaissances (...), une expertise qui peut s'avérer utile».

La seule candidature que le sénateur reconnaît envisager pour le poste est celle de son ancienne rivale dans la course à l'investiture démocrate, Hillary Rodham Clinton.

«J'ai constamment dit que je pensais qu'Hillary Clinton serait sur la liste de n'importe qui. Elle est l'un des chefs les plus efficaces, intelligents, courageux que nous ayons dans le parti démocrate», a-t-il conclu.

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samedi, juillet 26, 2008

 

À quand un enseignement laïc, par Noémie Cournoyer

Glané sur le site de Alain Jean-Mairet

L’élite palestinienne dans ses oeuvres éducatives


Noter la qualité des uniformes, chaussures et casquettes comprises, et des accessoires (armes), la profusion de drapeaux absolument neufs, l’importance et la longueur de la mise en scène. Relever aussi le fait que tous les enfants saluent le coran en sortant de scène. Ces enfants endoctrinés sont la crème de leur société, leurs parents sont aisés. Sans doute grâce à leur allégeance au mouvement. Et ce film circule dans les territoires palestiniens depuis plus de deux ans, où il a sans doute servi d’exemple et de modèle pour d’innombrables spectacles similaires.

À signaler aussi le fait que la chaîne de télévision américaine de gauche CNN a présenté ce film sans en montrer la partie dans laquelle les enfants palestiniens abattent par surprise des soldats israéliens puis traînent les dépouilles sur la scène.



N'enseigne pas qui veut la théorie de l'évolution, hein?

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Omar Khadr rêve d’une vengeance, son frère rêve de 72 vierges (anglais), par Iba Bouramine





Omar Khadr
by TheEconomist
Plusieurs prétendent qu’il s’agit d’une photo de Omar Khadr. Sur cette photo prise en Afghanistan, un jeune homme exhibe des mains amputées.



Assez ressemblant en effet même sous ce turban de moudjahidine. Et je crois même qu’il s’agirait d’une main et d’un pied amputés que ce jeune homme exibe tel un butin de guerre. Joli trophée que cet enfant, au sourire rayonnant d’épanouissement, grâce à la bonne éducation du modèle djihadiste mahométan, nous balance au bout des doigts. Oui, sa voie semble toute tracée et bien transmise de papa Khadr à fiston junior Khadr.... AH ! la charia...quelle charmante culture religieuse et un sens élevée de l’Éthique. Il ne faudrait pas que cette photo circule à l’école durant le cours sur l’éthique et la culture religieuse en plein islam 101 sur les bienfaits de la charia : la sourate 5 verset42 : v. 42 du coran :

« Quant au voleur et à la voleuse, coupez-leur les mains à tous deux comme rétribution de ce qu’ils ont acquis [en volant] : c’est le châtiment d’Allah… » . Vous avez aussi l’autre recette coranique tout aussi éthique pour les récidivistes : l’amputation de la jambe opposée de la main coupée.

Ce verset a le mérite de la clarté. Plus explicite que ça tu meurs, câlisse!

Nos politiciens parlent de Omar Khadr comme d’un enfant soldat. Ils s’abstiennent de dire qu’il a été élevé et endoctrinné non pour être soldat mais pour déclarer le jihad violent contre tout ce qui n’est pas musulman. L’endoctrinnement est tel que son jeune frère, même en chaise roulante, rêve de se faire exploser pour rejoindre les 72 vièrges promises dont il perçoit déjà le parfum capiteux.

Et nos chers politiciens veulent rapatrier une telle bombe chez nous. Ils ne nous disent pas s’ils ont l’intention de surveiller Omar Khadr après son éventuel rapatriement et combien de millions de dollars cette surveillance coûtera au contribuable canadien.

Et qu’adviendra-t-il de Bob Rae et de Gilles Duceppe si Omar Khadr s’avisait de mettre en pratique le jihadisme qu’il a absorbé avec le lait maternel, en se faisant exploser quelque part, au Canada ou ailleurs, entraînant dans la mort des victimes innocentes ? Bob Rae cessera-t-il de dormir et Gilles Duceppe aurait-il l’air assez fou pour démissionner ? Probablement NON, les bien-pensants n’on jamais tort, même quand ils se rendent responsables de catastrophes.

On ne tarde pas à réaliser que la sécurité des innocents n’est pas la priorité de nos chers politiciens, ce qui les préoccupe c’est se montrer politiquement correct, leurs gesticulations devant les médias ne font qu’apporter de l’eau au moulin des islamistes et des prétendus défenseurs des droits humains.

D’ailleurs tout ce beau monde, politiciens compris, se montrent étrangement silencieux quand ils apprennent dans les nouvelles que tel ou tel ex-détenu de Guantanamo, retourné dans son pays et supposé y être surveillé étroitement, s’est fait exploser en Irak causant la mort de dizaines de gens, ou a été tué en Afghanistan en se battant contre les soldats de la force internationale.

Qu’il soit ici ou ailleurs, je ne souhaite pas la vengeance pour la vengeance. Après tout, Omar Khadr est doublement victime : De son père et de sa religion destructrice. Je ne pense pas qu’il représente une menace sérieuse pour le Canada, puisqu’il sera étroitement surveillé par la GRC, qui pourrait même profiter pour démasquer de futurs terroristes.

Mais à quels frais ? Un pays qui a des couilles (sûrement pas le Canada) l’aurait même jugé pour haute trahison, puisqu’il a combattu contre des alliés, dans une guerre approuvée par l’ONU qui impliquait son propre pays (mais ceci sans prendre en compte que son propre pays est l’Islam – le Canada ne sert qu’en cas de pépin).

Ce qui est amusant dans son cas c’est plutôt l’acharnement avec lequel les politiciens de l’opposition se battent pour le rapatrier, surtout que cette vidéo «sensationnelle» avec les agents de la GRC était filmée alors que les Libéraux étaient au pouvoir ! Quel grand cœur ce Stéphane Dion ! Quant à Duceppe et Layton, ca fait longtemps qu’on connaît leur monopole «humaniste» en tant que progressistes convaincus très rose bonbon.

Qu’est ce qu’ils ne feraient pas pour embarrasser ces méchants de l’administration américaine, ces «fondamentalistes-de-l’extrême-droite» ; même rapatrier à grands frais un membre d’une famille qui crache ouvertement sur la démocratie Occidentale et qui ne rêve que de réduire en esclavage - avec son modèle islamique - ceux-là même qui le défendent. Le plus ridicule est que j’ai lu quelque part qu’un Imam d’une mosquée serait prêt à le prendre en charge afin de lui montrer le «vrai Islam de paix» (qu’il commence par le montrer à son frère ici présent) !

Et en cas de pépin avec un Khadr vengeur, pas de problème : Ces mêmes politiciens s’empresseront alors pour blâmer Harper, l’Afghanistan, la politique conservatrice qui marginalise et offense les musulmans, etc.

Le cas Khadr-soldat pose les questions suivantes à nos chers gauchistes locaux :

Est-il légitime de tirer sur un enfant bourré d’explosifs qui s’apprête à se faire sauter dans un Centre d’achats comme en Israël ? (On aura droit à une tonne de bla bla, mais jamais la bonne réponse).

Combien s’intéresseraient au sort de Khadr, si ce dernier était un extrémiste chrétien accusé d‘avoir comploté pour faire sauter une clinique d’avortement aux É.U. ? (Ils auraient au contraire profité de sa présence là bas pour demander une punition exemplaire dans son cas, vu les sentences bonbon ici) !

Je veux bien voir que les Afghans se font envahir, je veux bien croire qu'ils veulent se défendre, mais je suis d’avis que ce jeune est irrécupérable. À 15 ans il savait ce qu’il faisait, il avait l’âge de raison, il doit donc être tenu responsable de ses actes, surtout quand lui et son frère veulent devenir des martyrs.

Que dire de plus... nous nous enterrons vivant avec notre «tolérance à marde» avec tous les tits amis de l'«arc-en-ciel» mu-mu-mu-multiculturel, qui dansent le Ô Canada en 420 langues pour rassurer tous les Canadiens et-les-Canadiennes, que tout le monde s'aime, avec leur beau sourire dans leur face d'hypocrite.

On a vu, hiver 2007, ce que c'était se dresser debout au Québec; et vlan on casse les jambes à Hérouxville. On y voit même des espèces «d'escouades ou de patrouilles pro-diversité faisant la propagande multiculturelle à grand coup de coran et de charia » par des «baiseux de cul de mollahs» qui sont des gogauches du Plateau-Mont-Royal, et ce, au plus profond des creux du Témiscamingue, câlisse, juste pour chier le monde de Ville-Marie et de Quyon, pour être sûr qu'un autre Hérouxville n'arrive jamais et pour faire comprendre aux Québécois «que le multiculturalisme est là pour rester et que notre folklore on se crisse dans le cul parce qu'il est contraire aux valeurs des Juifs de Boibriand et d'Outremont et des Islamistes de Parc-Extension, de Ville Saint-Laurent et de Ville LaSalle».

Oui, maintenant, il est mieux vu, pour le Conseil du Statut de la Femme du Québec, de porter le hidjab ou la birka, que de porter un g-string ou une camisole.

Soyons vigilants et cessons d’être aveuglés par des stupides droits de l’hommerie. Notre pays mérite mieux et plus : la sauvegarde de notre civilisation et notre protection civile.

Iba Bouramine,
21 ans
Née à Alger, c'est à Ahunstic que j'ai grandie

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Pékin 2008, par Francis Chartrand

Bon, laissons de côté un peu ces manifestations, que j'ai moi-même appuyées quelque peu, et passons aux plus grandes dignités de l'olympe. De toute façon, on avait 3 mois pour contester la décision du CIO le 13 juillet 2001. Pékin avait eu 56 voix, Toronto 22 voix, Paris 18 voix et 9 voix pour Istanbul. Et qu'a-t-on fait? On s'est tous assis sur notre cul!

Reporters sans frontières et Amnistie Internationale, eux, étaient sont toujours là depuis le début. Eux, ils peuvent chialer! Eux, ils étaient sceptiques sur la question des droits de l'homme. Moi, j'étais surpris à l'époque car je voyais Paris ou Toronto l'emporter au troisième tour du vote, et je savais que la Chine avait la matraque face. Moi, je l'ai payé mon scepticisme face à la question des droits, je l'ai mon t-shirt de Pékin 2008 de RSF avec des menottes aux lieu des anneaux olympiques.

On peut condamner ce que fait le gouvernement chinois comme répression face à sa population, et on doit le faire, mais trop tard pour retirer nos athlètes, sinon il fallait le faire après Athènes 2004.
Maintenant, on passe aux meilleurs moments olympiques (fou des Jeux Olympiques que je suis) on vous montrant quelque photos que j'ai trouvées. Je commenterai la politique plus tard cette fin de semaine.


Le Canadien Donovan Bailey explose de joie en remportant l'or au 100m chez les hommes en un temps record de 9,84 sec. aux Jeux Olympiques d'été à Atlanta en 1996. Samedi 27 Juillet, 1996. (credit: AP Photo/Denis Paquin)


L'Americaine Florence Griffith Joyner, célèbre sa victoire après avoir établi un nouveau record olympique de 10,54 sec. au 100m chez les femmes et remporte par la même occasion la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Séoul. Le 25 Septembre 1988. (credit: Photo RON KUNTZ/AFP/Getty Images)
Le Marocain Said Aouita commence à saluer la foule avant de franchir la ligne d'arrivée et remporte le 5000 mètres lors de la finale des Jeux Olympiques 1984 au Coliseum Stadium de Los Angeles, Californie, États-Unis. Aouita a remporté la médaille d'or et établit un nouveau record olympique de 13:26.44 minutes. (credit: Photo David Cannon/Allsport)
La Roumaine Gabriela Szabo célèbre après avoir remporté l'or dans la finale du 5000m au cours des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 au Stade Olympique. Szabo établit un nouveau record olympique de 14'40"79. (credit: Photo Darren England/ALLSPORT )
Lors des Jeux Olympiques 1968 à Mexico, l'Américain Bob Beamon remporte la médaille d'or en saut en longueur en effectuant un saut de 8m90 et s'inscrit dans le livre des records olympiques. (credit: Photo Tony Duffy /Allsport )

La Russe Yelena Isinbayeva célèbre sa victoire après avoir effectué un saut à la perche à 4,91 mètres et établit un nouveau record olympique le 24 août 2004 au Stade Olympique d'Athènes. (credit: Photo AXEL SCHMIDT/AFP/Getty Images)

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vendredi, juillet 25, 2008

 

Élections partielles, c'est un rendez-vous, par Marie-Êve Marineau

Trois élections complémentaires auront lieu le 8 septembre prochain.

Le premier ministre du Canada Stephen Harper a annoncé la date du scrutin vendredi.

Deux de ces élections complémentaires se tiendront dans la région de Montréal, soit dans Westmount-Ville-Marie et à Saint-Lambert. La troisième aura lieu à Guelph, en Ontario.

Dans Westmount-Ville-Marie, le Parti libéral jouira d'un candidat à la notoriété non négligeable, puisqu'il s'agit de l'ancien astronaute Marc Garneau. Celui-ci veut prendre le relais de Lucienne Robillard, qui a pris sa retraite. Son adversaire principal, l'ancienne animatrice de CBC radio Anne Lagacé-Dowson, est une recrue du Nouveau Parti démocratique, qui aimerait bien rééditer l'exploit qu'a constitué l'élection de Thomas Mulcair dans Outremont en 2007 .

Du côté de Saint-Lambert, la candidate bloquiste Josée Beaudin tentera de conserver dans le giron du parti le siège occupé depuis 2004 par Maka Kotto. Ses adversaires: la libérale Roxanne Stanners, le conservateur Patrick Clune et le néo-démocrate Richard Marois.

À Guelph, le Parti libéral règne en maître depuis des années et les autres partis auront une tâche ardue. En 2006, cependant, les conservateurs avaient réussi à réduire l'écart avec les libéraux à quelques milliers de voix.

Ces élections partielles sont un premier test électoral pour le Tournant vert du chef libéral Stéphane Dion.

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Karzaï durement critiqué, par Anne Humphreys

Dans une lettre ouverte publiée jeudi sur le site Internet du New York Times , un ancien diplomate américain affirme que le président afghan, Hamid Karzaï, protège les seigneurs de la drogue en Afghanistan, entravant ainsi la lutte contre le trafic d'héroïne.Le papier est signé par Thomas Schweich, qui était chargé auprès de l'ambassade des États-Unis à Kaboul de lutter contre le trafic de la drogue en Afghanistan, de mars 2006 à juin 2008.

Selon M. Schweich, la narcocorruption aurait atteint le sommet du gouvernement afghan. Il allègue même que des membres du gouvernement Karzaï seraient impliqués dans le trafic de la drogue, mais que le président ferme les yeux.

Les narcotrafiquants achèteraient le silence de chefs de polices, de juges et d'autres responsables. De plus, lorsque les trafiquants sont arrêtés et condamnés, ils corromperaient les agents de prison, de sorte que leur emprisonnement est de courte durée.

L'Afghanistan produit 90 % de l'héroïne mondiale. En 2007, 880 tonnes de pavot, à l'origine de la fabrication de l'héroïne, auraient été produites dans le pays. Les régions de Helmand et de Kandahar, où se trouvent les troupes canadiennes, sont les deux provinces les plus touchées par la production d'opium. Selon des chiffres avancés par les Nations unies, la vente d'héroïne sur le marché noir aurait remporté 4 milliards de dollars (US) en 2007.

Thomas Schweich estime que la lutte au trafic de stupéfiants en Afghanistan est un échec. Selon lui, la culture du pavot aurait augmenté de 17 % en 2007 comparativement à 2006. De plus, cette année, l'éradication des cultures de pavot n'équivaudrait qu'au tiers des 20 000 hectares détruit en 2007, soit environ 6600 hectares.

L'ancien diplomate ne blâme pas uniquement le gouvernement Karzaï dans l'échec à la lutte contre le trafic de drogue. Selon lui, le Pentagone fait une erreur en attendant la fin de la guerre en Afghanistan pour mettre fin au trafic de stupéfiants, car l'argent empoché par la production d'héroïne entretient l'insurrection des talibans.

M. Schweich croit également que les pays membres de l'OTAN devraient s'impliquer davantage dans cette lutte.

Une étrange cabale d'Européens timorés, de médias aveugles, d'Afghans corrompus, d'officiers du Pentagone bornés, de démocrates aux motivations politiciennes et de talibans a empêché la mise en oeuvre d'un programme antidrogue efficace.

— Thomas Schweich

Plaidoyer de Karzaï

Le président afghan, Hamid Karzaï, a réfuté jeudi les allégations de Thomas Schweich. M. Karzaï estime que l'explosion du trafic de drogue dans son pays n'est pas uniquement imputable à l'Afghanistan. « Sans doute certains Afghans sont des trafiquants de drogue, mais la majorité [ des trafiquants] font partie de la mafia internationale qui ne vit pas en Afghanistan », a-t-il dit.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Presse canadienne et Site du New York Times Magazine

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samedi, juillet 19, 2008

 

Retour sur Morgentaler, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
16/07/2008 05h44

La chronique que j'ai écrite sur Henry Morgentaler, lundi, m'a valu un tsunami de réactions - certaines assez virulentes, merci.

Plusieurs lecteurs m'ont dit que contrairement à ce que j'ai affirmé, la théorie du docteur Morgentaler (à savoir que la légalisation de l'avortement diminue le taux de criminalité) n'a rien de ridicule.

Plusieurs statisticiens et économistes réputés (dont Steven Levitt, coauteur du best-seller Freakocomics) ont effectué des études sérieuses qui démontrent exactement la même chose.

UNE GUERRE DE CHIFFRES

Je ne veux pas entrer dans une guerre de chiffres qui passerait 25 pieds par-dessus la tête de tout le monde, mais si la question vous intéresse, faites des recherches, vous verrez : plusieurs statisticiens et économistes réputés RÉFUTENT ces études. Pour chaque étude affirmant qu'il y a un lien entre l'avortement et le taux de criminalité, on trouve une étude qui prouve le contraire.

Certains statisticiens affirment même que contrairement à ce qu'a écrit Levitt, le taux de criminalité a augmenté depuis la légalisation de l'avortement !

Faudrait-il en conclure que l'avortement AUGMENTE le taux de criminalité ? «Bien sûr que non», répondraient les militants pro-choix. «Ça ne veut strictement rien dire...» C'est bizarre, non ?

Quand les chiffres appuient notre position, les chiffres ont raison. Mais quand les chiffres vont à l'encontre de notre position, les chiffres ont tort et les études ne valent rien.

UNE AFFIRMATION PRÉTENTIEUSE

Vous connaissez Malcolm Gladwell ? C'est lui qui a écrit les best-sellers The Tipping Point et Blink.

Dans son blogue, Gladwell réfute la théorie de Levitt disant que la baisse de criminalité observable un peu partout en Occident peut être expliquée par plusieurs facteurs : l'augmentation du nombre de policiers dans les rues, l'augmentation du niveau de vie général des citoyens, le changement de valeurs, l'adoption de peines plus lourdes, etc.

Affirmer, comme l'a fait Henry Morgentaler, que l'avortement diminue le taux de criminalité ne tient pas debout deux secondes.

De plus, tout le monde sait qu'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. Savez-vous qu'il existe des études affirmant que la légalisation de l'avortement a fait diminuer le nombre de fumeurs ?

Je suis sûr qu'on pourrait établir un lien entre la légalisation de l'avortement et l'augmentation des cas de décès par cholestérol.

STÉRILISONS LES PAUVRES !

Malgré ce que certains lecteurs m'ont écrit, je persiste et signe : je trouve l'affirmation du docteur Morgentaler extrêmement douteuse.

Aux États-Unis, une étude du National Center for Health Statistics affirme que ce sont majoritairement les pauvres qui se font avorter. Est-ce parce qu'il y a MOINS de pauvres que la criminalité baisse ?

Dans ce cas, stérilisons les pauvres, on n'aura plus de problème !

À quand une étude établissant un lien entre l'augmentation du nombre d'homosexuels dans une ville et l'augmentation de cas de MTS ? Ou entre l'augmentation du nombre de Noirs et l'augmentation du taux de criminalité ?

Les commentateurs de l'extrême droite américaine se sont délectés de l'étude de Steven Levitt. Pour eux, c'est la preuve par A + B que moins il y a de Noirs et de pauvres dans une société, plus le crime baisse.

Pour moi, ces études sont aussi douteuses et aussi dangereuses que celles établissant un lien entre la race et le quotient intellectuel.

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mercredi, juillet 16, 2008

 

L’auteur d’un livre sur l’esclavage en terre d’islam reçoit des menaces de mort, par Francis Chartrand

C’était en 2004. En 2007, deux intellectuels musulmans publient des ouvrages sur ce sujet tabou entouré d’un mutisme choquant. Selon Malek Chebel, il n’est pas un lieu gagné par l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves, encore présent dans le quotidien de millions de gens. Pour Mohammed Ennaji, l’esclavage a fondé le rapport au pouvoir dans le monde musulman et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.En 2004, l’universitaire français Olivier Pétré-Grenouilleau expliquait dans un livre savant que l’on retrouvait dans l’histoire de l’Afrique ou du monde arabe des traites négrières pires que la traite occidentale. Quelques jours après la sortie du livre, il a reçu des menaces de mort – prises au sérieux par la police – et préféré ne plus paraître en public. Mais Malek Chebel, anthropologue musulman franco-algérien et auteur du livre «L’esclavage en terre d’Islam», n’est pas troublé.

«Si jamais on lançait une fatwa contre moi, je m’empresserais d’aller à la télé et de leur dire : vous m’avez condamné à mort, mais vous n’êtes que des voyous, des criminels passibles du tribunal de La Haye. Vous n’êtes pas des musulmans mais des assassins, vous pouvez m’envoyer 10 commandos de tueurs si vous voulez, mais je ne me cacherai pas !»

Ces propos ont été recueillis par le correspondant de La Presse à Paris à qui Chebel accordait une entrevue en octobre dernier L’esclavage en terre d’Islam : un musulman libéral secoue le tabou, par Louis Robitaille, lien.

«Un dossier délicat», admet Chebel en parlant du sujet de son dernier livre. C’est pourquoi j’attends un peu avant de donner des conférences à Paris. «Mais à la différence de Pétré-Grenouilleau ou d’autres, c’est de l’intérieur que je critique les dérives de l’islam, les extrémismes et les sectarismes.»

Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont Manifeste pour un Islam des Lumières paru en 2004, Chebel se veut à la fois un musulman irréprochable, fin connaisseur du Coran, et un libéral sans concession, partisan de la laïcité et hostile au porte du voile. Un adversaire résolu de «l’Islam politique» et de ses prétentions à «régenter la société». Avec cette nuance : «Contrairement à d’autres, j’ai le souci d’être audible et donc d’éviter les provocations inutiles : je prends donc soin de n’insulter personne.» Dans l’affaire des caricatures de Mahomet, il a surtout essayé de «calmer le jeu».

Mais cette fois-ci c’est le sujet même de son livre qui est tabou. Chebel dresse un constat sévère. L’esclavage dans le monde musulman, trois fois plus étalé dans le temps qu’en Occident, a aussi touché deux fois plus d’individus, soit 20 millions de personnes sur 10 siècles.

«Un esclavage discret et à peine atténué se perpétue aujourd’hui. Il y a des zones de non-droit absolu en Arabie Saoudite et dans certains pays du Golfe, par exemple. Au Niger ou au Mali, vous pouvez acheter - à l’unité - un enfant de 10 ans dont vous ferez ce que vous voudrez. Alors que les autorités religieuses en Occident ont fini par basculer dans le camp des abolitionnistes au XIXe siècle et aujourd’hui encore battent leur coulpe pour les crimes passés, je n’entends aucun prédicateur d’Al-Jazira condamner ces pratiques.»

Chebel fustige aussi les islamologues pour leur silence accâblant. Peut-être ont-ils préféré, écrit-il, «la hauteur mystique des grands penseurs, des philosophes et des théosophes de l’islam aux réalités scabreuses des marchands de chair humaine». Ils savaient, mais leur empathie pour l’islam les inclinait à trouver à cette religion et aux hommes qui s’en réclament des excuses qui ne sont en rien justifiées.

Ce qui révolte Malek Chebel «c’est que, plus ou moins explicitement, on invoque l’islam pour justifier l’asservissement. Or, sur les seuls 25 versets du Coran qui évoquent le sujet, presque tous penchent du côté de l’affranchissement. Strictement rien dans les textes ne justifie le système esclavagiste. Mais c’est ainsi : sous diverses formes, une coterie religieuse vénale, aux ordres des dictatures, conserve une emprise totale sur l’islam et son interprétation. Il y a 30 ou 40 ans encore, l’Islam des Lumières auquel je me réfère était en plein progrès, en Égypte notamment, et la démocratie était en vue. Aujourd’hui, on est en pleine régression : si l’on faisait aujourd’hui des élections libres dans le monde arabo-musulman, les islamistes l’emporteraient presque partout. Cela dit, je ne crois pas que ce soit irréversible : l’Égypte pourrait redevenir une terre des Lumières. Et il y a des frissonnements démocratiques au Maghreb ou ailleurs.»

Mohammed Ennaji - Esclavage, pouvoir et religion dans le monde arabe

Pour l’universitaire marocain Mohammed Ennaji, le pire est peut-être dans l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs politiques du monde arabe. Dans un livre tout récent, il explique en quoi l’esclavage a fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.

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La croissance de la charia au Royaume-Uni, un véritable cauchemar, par Iba Bouramine

Grande-Bretagne - L’adoption de la charia « inévitable »

L’Archevêque de Cantorbéry dit que l’adoption de certains aspects de la charia au Royaume-Uni «semble inévitable».

Le Dr Rowan Williams a dit à l’émission World at One sur Radio 4, que le Royaume-Uni doit «affronter le fait que certains de ses citoyens ne se reconnaissent pas dans le système juridique britannique».

Dr Williams fait valoir que l’adoption de certaines parties de la charia islamique permettrait de maintenir la cohésion sociale.

Par exemple, les musulmans pourraient choisir de soumettre leurs différends conjugaux ou financiers à des tribunaux de la charia.

Il dit que les musulmans ne devraient pas avoir à choisir entre « la sombre alternative de la loyauté à leur culture ou à l’État ».

(...) le Dr Williams fait valoir qu’il faut que la charia soit mieux comprise.

Il déclare qu’à l’heure actuelle, «des rapports sensationnalistes sur des sondages d’opinion masquent le problème».

Il souligne que «aucune personne saine d’esprit ne voudrait voir dans ce pays le type d’inhumanité parfois associé à l’application de la charia dans certains Etats islamiques ; les punitions extrêmes, les attitudes à l’égard de la femme aussi».





Grande-Bretagne - Un autre évêque soutient la charia

Londres : Les communautés religieuses devraient être autorisées à appliquer leurs propres systèmes juridiques dans la mesure où ils n’entrent pas en conflit avec les droits de l’homme, a dit l’évêque de Ripon et Leeds.

Le Révérend John Packer a déclaré lors d’un débat sur la primauté du droit à la Chambre des Lords qu’il est important de ne pas nier aux communautés religieuses, y compris l’islam, « le droit d’appliquer ses normes éthiques et morales là où elles ne contreviennent pas aux droits de l’homme ».

Ses commentaires s’inscrivent dans la foulée des remarques controversées de l’archevêque de Canterbury sur la charia.

Mgr Packer a mentionné le droit de l’Eglise de refuser le mariage aux personnes divorcées ainsi que les tribunaux juifs Beth Din et le droit coutumier somalien qui permettent de «régler des litiges dans la sécurité d’un groupe culturel particulier sans avoir recours à la justice laïque» et de fournir un «havre pour des adjudications indépendantes».

Il a regretté la décision récente d’obliger les agences d’adoption catholiques à placer des enfants auprès de couples homosexuels, «au mépris de la liberté de conscience des catholiques romains en question».

«Il y a de nombreux aspects des pratiques et systèmes juridiques des différentes communautés et cultures au pays que nous devons accueillir, ainsi que d’autres que nous devons condamner parce que contraires aux droits de l’homme», a-t-il dit.

«Notre défense des droits humains ne doit pas nous faire oublier les avantages des lois culturelles».

Il a ajouté : «Dans notre préoccupation légitime pour les droits des femmes en vertu de la loi, et nos critiques de certaines dispositions de la charia, nous devons également faire attention à ne pas condamner tout ce qui vient de cette tradition particulière».

«A Leeds, comme ailleurs, nous avons salué l’offre de prêts et d’hypothèques conformes à la charia comme un exemple d’intégration multiculturelle qui a permis à des hommes d’affaires musulmans de prendre part à l’économie financière de notre pays».

«Les discussions entourant ces prêts et hypothèques ont permis de remettre en cause notre propre culture laïque où l’intérêt et les dettes sont tout simplement pris pour acquis».

Il a ajouté : «La protection en vertu de la loi est essentielle à notre société et doit le demeurer».

« En même temps, nous devons défendre le droit des groupes culturels et religieux d’affirmer leurs normes éthiques et morales, notamment le droit des communautés chrétiennes de le faire. En effet, nous pouvons en tirer des leçons pour améliorer le bien commun de l’ensemble de notre culture ».






Grande-Bretagne - Un leader musulman réclame des flagellations publiques au centre-ville

Ce n’est qu’une question de temps avant que les châtiments corporels prescrits par la charia - flagellations publiques, lapidations, amputations - ne soient pratiqués en Grande-Bretagne. Les islamistes sont des étapistes, et les leaders anglais des naïvistes et des lâches...

Un leader musulman estime que ceux qui commettent des agressions au couteau devraient être incarcérés pendant 42 jours comme les personnes soupçonnées de terrorisme.

Sarfraz Sarwar, 60 ans, dit qu’il ne voyait pas la différence entre l’épidémie d’agressions au couteau et ceux qui sont accusés de comploter et d’exécuter des attaques terroristes.
M. Sarwar, de Gordons, Pitsea, a également soutenu les demandes pour que la charia soit appliquée en Grande-Bretagne et a déclaré qu’on devrait procéder à des flagellations publiques dans les centres-villes.

Ses commentaires suivent ceux du Président de la Haute Cour d'Angleterre, Lord Phillips, qui a dit qu’on pourrait avoir recours à des aspects de la charia pour régler des différends islamiques, mais pas devant les tribunaux.

M. Sarwar a déclaré : «Quelle est la différence entre les agressions au couteau et les attentats-suicides ?»

«On devrait les traiter exactement comme les terroristes, ils devraient être détenus pendant 42 jours, interrogés et jetés en prison pour régler le problème».

Il a dit que la charia agirait comme un moyen de dissuasion dans la résolution des crimes en Grande-Bretagne.

Il a ajouté : «Si quelqu’un est pris avec un couteau alors donnez-lui dix coups de fouet au centre-ville».

«La charia n’est pas sujet à controverse. C’est un moyen de dissuasion. Les pays musulmans n’ont pas la moitié des problèmes que nous avons, parce qu’ils appliquent la charia».

M. Sarwar continue de gérer un groupe de soutien des minorités à Basildon. Il était le chef du Centre islamique Basildon, à Laindon, avant qu’il ne soit incendié en 2006.

M. Sarwar est également très préoccupé par la sécurité des musulmans aujourd’hui et dit que les insultes racistes ont augmenté depuis les attentats du 7/7 à Londres en 2005.

Il a dit : «Ce qui se passe est principalement dû à l’incompréhension. Peut-être y a-t-il une peur de l’inconnu».

«Il est très difficile de comprendre les raisons de ce phénomène. Je croyais que nous vivions dans un pays européen moderne, mais c’est comme l’époque victorienne. Il y a beaucoup de haine».

M. Sarwar apparaît dans un documentaire de Channel 4 le 9 juillet sur l’anniversaire des attaques terroristes du 7/7.


Grande-Bretagne - Un autre prédicateur réclame des flagellations, des amputations, et des exécutions

Les déclarations des prédicateurs islamistes se suivent et se ressemblent. Il y a quelques jours, un religieux musulman a déclaré qu'on devrait procéder à des flagellations publique dans les centres-villes. Ce n’est qu’une question de temps...

Glané sur Bivouac-ID

Un prédicateur musulman extrémiste a réclamé la peine de mort et la flagellation dans une harangue faite dans la mosquée la plus connue de Grande-Bretagne.
Abu Zahra a déclaré : «Les voleurs, hommes et femmes, amputez leurs mains. Ceux qui tuent, leur vie est précaire.» Et il s’en est pris violemment aux rapports sexuels en dehors du mariage : «Fouettez-les».

Il a lancé son appel en faveur de punitions de type islamique tandis que fait toujours rage la controverse autour du soutien à la charia récemment exprimé par le Président de la Haute Cour de justice.

Zahra appartient au groupe islamique tendance dure Hizb Ut Tahrir qui a autrefois subi une interdiction. Dans son sermon à la mosquée de Regent’s Park à Londres, il a dénoncé la démocratie britannique comme étant criminelle.

Le député conservateur Philip Davies a déclaré : « C’est inacceptable »

Source : Yahoo News, The Sun

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