mercredi, février 02, 2011

 

ARTE Reportage: Les Frères Musulmans, par Francis Chartrand


Créée en 1928 par Hassam Al Bana (grand-père de Tariq Ramadan), sa devise, « Dieu est notre but, le prophète notre chef, le Coran notre constitution, le djihad notre voie, le martyr notre plus grande espérance » en dit long sur ses intentions : organiser la société autour des valeurs de l ‘islam, influer sur les gouvernements, soutenir les mouvements armés tel le Hamas et aider le terrorisme.

L’équipe d’ARTE Reportage s’est rendue à Londres et au Caire, ville de naissance du mouvement. Ils ont fait plusieurs rencontres exceptionnelles au sein du mouvement : Essame El Ariane, porte-parole de la confrérie ainsi que Mohamed Hadib, vice-guide, numéro 2 de l’organisation.

Intermédiaires incontournables de la diplomatie internationale, les « Frères Musulmans » posent question : soutien du terrorisme international et armement des milices du Hamas d’un côté, apaisement sur le plan de la politique intérieure (affaires du voile, otages en Irak) de l’autre, cette organisation entre ombre et lumière, solidement implantée en Occident, adulée en Egypte, pourra-t-elle longtemps continuer à pratiquer ce double jeu ?

Durée : 29min
Un reportage de Dominique Hennequin et Emmanuel Razavi
Production : Arte
Année : 2007
Reportage diffusé le 9 février 2008 sur Arte

Pour visionner la présentation et la conclusion du reportage cliquez ICI

La présentation:

« Créé il y a plus de 80 ans en Égypte la confrérie des Frères Musulmans est et demeure une énigme. Elle défend les lois de la charia tout en jouant un rôle social. Les Frères Musulmans veulent punir l'adultère par la lapidation mais ils viennent toujours en aide au plus démunis et aux malades. Les Frères Musulmans ont un côté paradoxal, et c'est bien cela qui les rend dangereux, peut-on les croire lorsqu'ils prêchent la prééminence d'un islam sans violence puis écrivent des ouvrages qui divisent l'humanité en deux cathégories: Les musulmans et les autres que l'on peut combattre jusqu'à ce qu'on se soumettre. Quel est le rôle des Frères Musulmans dans le terrorisme international ? Dominique Hennequin a réussi à rencontrer certains responsable de l'organisation qui préfèrent en général rester dans l'ombre. »

Le mot de la fin:

« La confrérie des Frères Musulmans mélange les genres et trouble l'opinion. Son influence grandissante et l'ambiguité de son discours n'en finissent pas d'inquiéter les services antiterroristes du monde entier. »

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Inde - Le terroriste survivant de Mumbai dit s'être fait promettre du sexe avec des vierges en récompense de meurtres massifs, par Francis Chartrand


Une religion™ de «paix»™ qui promet du sexe en récompense du massacre d'innocents...

Le seul terroriste survivant de l'attaque terroriste contre Mumbai, Ajmal Amir Kasab, a admis que des officiers de l’armée pakistanaise l’avaient attiré, ainsi que ses partenaires militants, dans des camps terroristes du Pakistan par des déclarations que le djihad auquel ils participeraient leur offrirait une chance de mettre un terme à leur quête de «vierges sacrées».

Le 10 terroristes pakistanais qui ont attaqué Mumbai ont été endoctrinés par l’establishment terroriste du Pakistan.

L’escroquerie du djihad pour des vierges a été utilisée pour tromper les adolescents musulmans et les amener à devenir des terroristes.

Au cours de leur entraînement, des officiers de l'armée pakistanaise et des commandants du Lashkar-e-Toiba ont dit à maintes reprises aux terroristes que dès que vous serez tué dans le djihad contre l'Inde dans les assauts contre Mumbai, votre corps émettra une lueur divine et un parfum enivrant avant de s'élever vers le ciel pour jouir de relations sexuelles avec des vierges magnifiques qui vous attendent, selon le site The Political Party.com, citant la confession de Kasab à l’escouade anti-terroriste de Mumbai (ATS).

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Malade, ce sikh, par Richard Martineau


Connaissez-vous Pierre Lacerte? Ce citoyen d'Outremont est passionné (certains diront obsédé) par tout ce qui touche de près ou de loin aux accommodements déraisonnables.

Sur son blogue (accommodementsoutremont.blogspot.com),il recense tous les passe-droits que les autorités québécoises accordent sous prétexte de liberté de religion et de respect de la diversité : rabbins qui dirigent des synagogues illégales, écoles religieuses qui ne respectent pas le curriculum, etc.

VIVE LE GOUROU

Mardi dernier, Pierre Lacerte publiait un texte exhaustif sur l'histoire du kirpan à l'Assemblée nationale. On y apprenait des faits assez savoureux, merci.

Tout d'abord, les quatre membres de la communauté sikhe qui se sont pointés à l'Assemblée nationale n'étaient pas n'importe qui.

L'un d'eux, Balpreet Singh (que l'on peut voir sur le blogue de Lacerte, flanqué d'un kirpan qui ressemble à un sabre) est un militant pur et dur.

Il a déjà affirmé au Ottawa Citizen (après que Via Rail ait refusé à deux reprises de le laisser monter à bord d'un train armé de son «couteau qui n'est pas un couteau») que sa communauté «ne ferait jamais aucun compromis quant au port du kirpan».

«Je suis les enseignements du gourou Sahib, et même si le monde entier est contre moi, le gourou m'a promis la victoire», a-t-il lancé.

Essayez de discuter avec un homme comme ça. Vous avez plus de chance de convaincre votre ado de ranger sa chambre...

PABLUM MULTICULTURALISTE

«Ici, d'écrire Pierre Lacerte, les intégristes de tout poil ont beau jeu de tester le système, car ils savent tous que les cours de justice s'en tiennent sagement à la rectitude politique, que les politiciens se ménagent les groupes communautaristes pour les élections et qu'ils peuvent compter sur un contingent d'universitaires élevés au pablum multiculturaliste qui viendront à leur rescousse dès la première secousse.»

Ouch !

Et vous trouvez que je suis dur ? À côté de Pierre Lacerte, j'ai l'air de Julius Grey...

UN GRAND INTELLECTUEL

Parlant de Balpreet Singh...

Sur le site de l'encyclopédie SikhiWiki (un Wikipédia pour sikhs -- pas de farce), on peut lire qu'il est «une étoile montante dans la communauté intellectuelle» ...

Question quiz : comment peut-on être considéré comme intellectuel quand on affirme suivre aveuglément les enseignements d'un gourou ?

Il me semble que le mot «intellectuel» implique un certain sens critique. Enfin...

«Les gens de Via Rail m'ont sorti du train parce que je suis différent des autres, que je ne ressemble pas à tout le monde», s'est plaint monsieur Singh.

Non, Chose : on t'a sorti du train parce que tu te promènes avec un couteau.

La barbe, on s'en fout. Le turban itou. Tu pourrais même te promener avec des oreilles de Bugs Bunny, si tu veux. Mais pour 99,9 % de la population, un objet équipé d'une lame et d'un manche est une ARME blanche.

«NOS DROITS»

«Il faut se battre pour nos droits à bord des trains et des avions», a lancé Singh.

Tu veux dire qu'on va te laisser monter à bord d'un 747 un couteau entre les mains, mais qu'on va confisquer ma bouteille d'eau ?

Ton gourou a besoin d'être bon en maudit...

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Indonésie - Touristes invités à découvrir la charia en action – y compris des séances de fouet sur la place publique, par Francis Chartrand


La province d’ Aceh en Indonésie met en valeur sa culture islamique pour attirer le tourisme international intéressé à découvrir une communauté idyllique, pacifiée et pieuse entièrement régie par la charia. Les attractions? Visite de mosquées… et pour les cœurs pas trop sensibles… des flagellations publiques!

Dans une entrevue accordée à Adnkronos International, un représentant de l’industrie touristique de la province d’Aceh, Cipta Hunai, invite «les touristes internationaux à visiter Aceh pour observer le mode de vie d’une communauté qui observe les lois coraniques et applique la charia» . Aceh est la seule province d’Indonésie autorisée à appliquer la charia. Certains observateurs ont indiqué que l’application de la charia dans cette province nuisait aux droits des femmes et des pauvres. Cipta Hunai déclare plutôt que la charia a permis le développement d’une communauté paisible et sécuritaire qui sera appréciée des touristes.

Cipta Hunai invite les touristes à découvrir une réalité qu’ils ne connaissent peut-être pas. Il nie que les séances publiques de fouet pourraient choquer les touristes non musulmans et les décourager de visiter Aceh. « Les peines corporelles sont imposées pour des crimes comme la vente ou la consommation d’alcool, le gambling ou les rencontres dans un lieu privé avec une personne du sexe opposé qui n’est ni le mari, ni l’épouse ni un membre de la famille. Et n’oublions pas que ces peines ne sont imposées qu’à des musulmans et qu’ici, les droits des minorités sont respectés. »

Selon les données fournies par les autorités locales, près de 5 000 touristes internationaux auraient visité la province l’année dernière. On se souviendra que la province d’Aceh fut l’épicentre du tsunami massif qui a frappé la région en décembre 2004, faisant des milliers de morts et de sans-abri.

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Canada - Aqsa Parvez, déshonorée même dans la mort, par Francis Chartrand


Maintenant que nous avons des crimes «d'honneur» non seulement au Pakistan et au Yémen, mais en Allemagne, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Ontario et au Texas, nous devons nous mettre à jour sur les formalités appropriées. Aqsa Parvez a été assassinée à Brampton (près de Toronto).

Numéro 774. Un an jour pour jour après qu’Aqsa Parvez ait été enlevée de ce monde, présumément par deux membres de sa famille, c’est tout ce qu'il y a sur sa tombe pour rappeler qu’elle a même existé.

Section 17, lot numéro 774, dans le cimetière de Meadowvale, à Brampton, pour être précis. Pas de nom, pas de date de sa naissance, pas de date de sa mort. Rien…

Son père et son frère comparaîtront la semaine prochaine pour répondre à des accusations de meurtre au premier degré.

Sur la tombe d’Aqsa, personne ne saura que l’étudiante de 16 ans en 11e année à l’École secondaire Applewood Heights est enterrée ici. On ne devinerait jamais que quelqu’un a été enterré ici.

«Si ce n’était de quelques copines qui y ont déposé quelques fleurs, il n'y aurait rien», dit un Tarek Fatah dégoûté, fondateur du Congrès musulman canadien et auteur de Chasing a Mirage, the tragic illusion of an islamic state. «C’est honteux»...

Parlant de manière générale, Fatah a déclaré que «les victimes de crimes d'honneur ont toujours des tombes anonymes».

Par contre, la dépouille d’un commando-suicide du Minnesota a été rapatriée de la Somalie aux frais des contribuables pour ce qui ressemble ici à des funérailles très respectueuses en présence d’une foule nombreuse. Une mort honorable, sans doute.

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TAREK FATAH menacé par un imam et un débat transformé en inquisition, par Francis Chartrand


TORONTO - Le Congrès musulman canadien (CMC) déplore la tentative de la North American Muslim Foundation (NAMF) de transformer un débat sur l'islam en une inquisition publique de son fondateur Tarek Fatah. Le «débat» devait avoir lieu samedi le 29 janvier 2011 entre M. Fatah et l'iman Sheharyar Sheilkh de la NAMF à la mosquée de la NAMF à Scarborough. Ce débat devait être animé par M. Karen Mock, le candidat du Parti libéral dans Thornhill.

À son arrivée sur les lieux, M. Fatah fut informé que la NAMF avait unilatéralement nommé un nouvel animateur après que Karen Mock se soit désisté, en invoquant «des raisons familiales.» Dans le style typiquement autoritaire qui régit la plupart des organisations islamistes, la NAMF n'a pas consulté M. Fatah sur le choix du nouvel animateur, non plus n'ont-ils considéré les trois noms qu'il avait déjà suggérés: l'Imam Shabbir Ally, Imam Yahya Fadlallah et le spécialiste des affaires islamiques au réseaude la CBC, Nazim Baksh.

Le président du CMC Sohail Raza et la vice-présidente Salma Siddiqui ont tous deux été menacés à l'intérieur des locaux de la mosquée par les gardes de sécurité de la mosquée qui leur ont dit de «quittez alors que vous pouvez toujours marcher sur vos deux jambes.»

Dès le début de la préparation du débat, depuis la nomination de M. Mock comme animateur pour le format du débat, toutes les décisions ont été prises unilatéralement par la NAMF, sans aucune consultation soit avec M. Fatah soit avec le CMC. M. Fatah a exprimé ses réserves sur le processus arbitraire et autoritaire, mais dans l'intérêt de la liberté d'expression et du libre débat public, il avait accepté, à contrecoeur, de participer au débat en autant que M. Karen Mock en était l'animateur.

Pour aggraver les choses, la NAMF a publié une déclaration décrivant Tarek Fatah comme un «semeur de haine contre l'Islam» et que «l'utilisation de la caméra vidéo ne sera pas autorisée» à l'intérieur des locaux.

M. Fatah avait posé une seule condition à la tenue du débat: un animateur acceptable aux deux parties. En nommant un animateur inconnu, sans consultation, la NAMF a agi de mauvaise foi avec l'intention de créer les conditions qui pouvaient s'avérer non favorables à un débat équitable.

En l'absence d'un animateur acceptable aux deux parties, le CMC en est venu à la conclusion que ce qui était présenté comme un débat sur l'islam, n'était rien de moins qu'une inquisition où Tarek Fatah devait être pris en embuscade. En conséquence, le CMC a exhorté M. Fatah à ne pas participer à sa propre inquisition où sa propre sécurité serait mise en péril.

Le service de police de Toronto a également conseillé à M. Fatah de ne pas participer au débat car il ne pouvait lui assurer la protection policière qu'il avait demandée, après avoir été faussement accusé par un autre imam «d'avoir vicieusement porté atteinte au Coran et au Prophète.» Cette allégation étiquette M. Fatah comme ayant commis un blasphème et, par conséquent, fait de lui une cible potentielle d'attaque par des musulmans radicaux.

Au sujet de la décision du CMC de ne pas participer à ce débat, le président du CMC Raza Sohail a dit:

«Nous sommes venus à la mosquée de la NAMF de bonne foi et pour écouter un débat sain, mais à notre arrivée nous avons découvert un environnement hostile, un nouvel animateur arbitrairement nommé, des gardes de sécurité privée qui nous ont menacés et nous ont chassés de la mosquée. En conséquence, nous avons recommandé à M. Fatah de ne pas pénétrer dans les locaux afin de ne pas devenir une cible potentielle de la violence.»

Raza a demandé aux islamistes d'être plus ouverts à l'avenir puisqu'une inquisition déguisée en débat ne trompe personne. «Au nom du CMC, j'exhorte les organisations islamiques d'abandonner l'autoritarisme médiéval et d'adopter la démocratie», a-t-il ajouté.

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Bienvenue aux dictateurs, par Richard Martineau


Richard Martineau
30/01/2011 03h28

Tout le monde se demande pourquoi Jean-Claude Duvalier a quitté son palace sur la Côte d'Azur pour retourner à Haïti.

Comme l'écrivait Michel Beaudry dans sa chronique, l'autre jour: c'était quoi, son plan? Pensait-il que les Haïtiens allaient s'agenouiller devant lui et lui donner les clés du pays sur un plateau d'argent?

La belle vie

Mais une autre question me turlupine concernant Bébé Doc: comment se fait-il que ce monstre ait pu se la couler douce en France pendant toutes ces années, sans être le moindrement embêté, comme s'il était un retraité comme un autre?

La France aime rappeler au monde entier qu'elle est le berceau des Lumières et des Droits de l'homme. Liberté, égalité, fraternité, et tout le bataclan.

Mais concernant sa façon de traiter les anciens dictateurs qui ont accroché leur mitraillette, la patrie de Voltaire n'a de leçon à donner à personne.

Comme l'écrivait le journal électronique Rue89 la semaine dernière, la France a été hyper complaisante envers l'homme qui a pillé et terrorisé Haïti.

«Celui qu'elle a accepté d'accueillir en transit pour quelques jours en 1986 sera finalement resté 25 ans. Hors la loi, mais jamais inquiété.»

Un sans-papiers

Afin d'expliquer pourquoi on n'avait jamais expulsé l'ancien dictateur hors de France (et à coups de pieds dans le cul, s'il vous plaît, gracieuseté des millions de Haïtiens qu'il a crossés durant son règne), le gouvernement français disait que les autorités avaient «perdu sa trace».

Or, selon Rue89, c'est complètement faux. Bébé Doc n'est jamais disparu dans la nature.

Le président François Mitterrand a tout simplement dit à l'avocat de Duvalier que si son client restait tranquille et discret, rien ne lui arriverait.

Résultat: Bébé Doc (dont la fortune estimée était supérieure à la dette extérieure de son pays) a pu dormir sur ses deux oreilles dans sa somptueuse villa des Alpes et se balader en Ferrari sur la Croisette au vu et au su de tous, sans jamais être embêté par les autorités françaises, même s'il n'avait pas le statut de réfugié politique!

Tout ça, dans un pays qui ne cesse de dire haut et fort qu'il faut expulser les sans-papiers!

Les crapules s'amusent

Le cas de Duvalier n'est pas unique.

Omar Bongo, le président du Gabon, et Denis Sassou Nguesso, le président du Congo, deux sympathiques dictateurs sans foi ni loi, ont tous deux été accusés d'avoir détourné des sommes considérables de leur pays respectif pour acheter des palaces en France: un hôtel particulier dans le 16e à Paris, une villa dans les Yvelines, etc.

Rien de mieux que le miroitement des bijoux pour aveugler le pays des Lumières...

Ce n'est un secret pour personne: la Côte d'Azur est le Miami des dictateurs à la retraite.

Espérons que le Canada ne lui emboîtera pas le pas...

Après tout, ouvririez-vous les portes de votre maison à un criminel?

Ça pue


Mitterrand a autorisé la torture en Algérie, frayé avec le gouvernement de Vichy, accueilli Bébé Doc et fréquenté René Bousquet, un collabo notoire soupçonné d'avoir envoyé des enfants dans des camps d'extermination.

Décidément, plus on fouille, plus on se rend compte que l'idole de la gauche française était une crapule...

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Des hommes et des dieux sera présenté à Montréal le 25 février prochain, par Francis Chartrand


La première du film Des hommes et des dieux aura lieu au cinéma Quartier Latin situé à Montréal, le jeudi 10 février 2011 à 19 h.

La récente sortie en France du film Des hommes et des dieux (bande-annonce ICI) ramena dans l'actualité l'enlèvement survenu en 1996 et l'assassinat subséquent par des fanatiques musulmans de sept moines cisterciens (trappistes) qui vivaient dans un monastère à Tibhirine en Algérie.

Christian Rioux a présenté sa critique du film dans Le Devoir du 17 septembre 2010. Son article est archivé sur le site Cciel.ca.

En 1997, un dénommé Nasreddin Lebatelier fit paraître une traduction française inédite de la fatwa d'Ibn Taymiyya sous le titre Le statut des moines. Dans son texte, Ibn Taymiyya déclarait légitime de tuer les moines chrétiens qui ne vivent pas reclus et qui maintiennent des contacts avec les populations habitant à proximité de leur monastère. L'auteur de la fatwa faisait également état de divergences entre les exégètes quant au sort à réserver aux moines qui vivent dans des ermitages.

Le statut des moines méritait d'autant plus qu'on s'y attarde que son auteur Ibn Taymmiyya est l'un des exégète de l'islam les plus respectés par les islamistes contemporains de Tariq Ramadan à Oussama Ben Laden.

Point de Bascule a publié un texte sur le sujet intitulé: En marge du film Des hommes et des dieux (1/2) Comment l'exégèse coranique justifie le meurtre des moines

La bande annonce du film ICI

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Bande Annonce Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois
envoyé par sortiescinema. - Les dernières bandes annonces en ligne.

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«Je ne souhaite pas voir ce que j'ai vécu en Algérie se reproduire» en Tunisie _ Sihem Habchi

«Je ne souhaite pas voir ce que j'ai vécu en Algérie se reproduire» en Tunisie _ Sihem Habchi
Un groupe féministe français met en garde contre les islamistes en Tunisie
La présidente du mouvement féministe français "Ni putes ni soumises", Sihem Habchi, a mis en garde vendredi à Montréal contre les islamistes en Tunisie.
Venue au Québec pour renforcer les contacts de son organisation avec les féministes canadiennes, Mme Habchi, d'origine algérienne, a dénoncé lors d'une rencontre avec l'AFP ce qu'elle appelle la "tentation obscurantiste" en Tunisie.
« Je suis stupéfaite de voir qu'à l'extérieur de la Tunisie, et notamment en France, le leader d'un mouvement islamiste tunisien (Rached Ghannouchi, du parti Ennahda, longtemps exilé à Londres) se présente comme un modéré (...) et comme une possible alternative, à l'image de la Turquie », a-t-elle déclaré.
« Je m'inquiète pour les femmes tunisiennes, parce qu'elles avaient acquis des droits et que ces droits ont été maintenus », a poursuivi Mme Habchi, citant notamment la laïcité et l'avortement.
« Il faut les soutenir et faire attention à toute tentation obscurantiste (tolérée) pour des raisons de facilité, raisons de jeu politique et de jeu géopolitique international », a-t-elle encore affirmé.
« Ce parti islamiste modéré n'a pour l'instant pas beaucoup de bases en Tunisie. Mais l'argent peut beaucoup quand il faut s'organiser, se structurer, nous l'avons déjà vu, et je ne souhaite pas voir ce que j'ai vécu en Algérie se reproduire. »
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Quand le Québec déteint sur le Canada, par Richard Martineau


Hier, j'écrivais que de plus en plus de Canadiens remettent en question le dogme du multiculturalisme. Ils adoptent un point de vue plus critique face aux accommodements déraisonnables. Comme si la position du Québec déteignait de plus en plus sur le reste du pays...

Le fossé se creuse

On n'a qu'à lire les journaux anglophones pour s'en rendre compte.

Oh, bien sûr, la cohorte des commentateurs professionnels continue de croire que le multiculturalisme est la plus belle invention de l'histoire de l'humanité depuis le noeud papillon et les cassettes huit pistes.

Mais le public, lui, ne suit plus. Les Canadiens anglais «ordinaires» se posent de plus en plus de questions quant à l'efficacité du multiculturalisme à la Trudeau.

Preuve que là-bas comme ici le fossé continue de se creuser entre l'élite et le peuple.

Ignatieff sur son île

Le politologue Christian Dufour m'a envoyé un courriel fort intéressant à ce sujet.

Le Globe and Mail, souligne-t-il, a publié un texte sur le refus du kirpan à l'Assemblée nationale. On y lisait, entre autres, que Michael Ignatieff (dont le parti a toujours pu compter sur l'appui de la communauté sikhe) a vivement défendu le droit des sikhs de porter leur «couteau qui n'est pas un couteau» au Parlement.

Au moment de mettre sous presse, le texte du Globe avait généré plus de 2400 commentaires!

«J'ai regardé les 10 premières pages et je n'ai pas trouvé un seul commentaire appuyant la position d'Igniatieff», m'a écrit Christian Dufour.

«Le Québec a des couilles»

Parmi les nombreux commentaires publiés par le Globe, il y avait celui-ci:

«Les Québécois ne sont plus seuls à en avoir ras le bol d'accommoder toutes sortes de pratiques culturelles (...). Le reste du pays aussi est fatigué. La seule différence est que les Québécois n'ont pas sacrifié leurs couilles sur l'autel de la rectitude politique.

«Chapeau à l'Assemblée nationale. Les responsables de la sécurité ont pris la bonne décision en interdisant l'entrée à quiconque porte une arme pouvant s'avérer mortelle.»

Un autre:

«Le Bloc devrait présenter des candidats partout au Canada pour nous sauver de nous-mêmes! Désolé, Iggy (Igniatieff), mais sur ce point, tu es complètement déconnecté. Les Canadiens sont tannés des accommodements déraisonnables.»


Au lieu de lorgner le poste de chef du PQ, Gilles Duceppe devrait plutôt lorgner celui de premier ministre du Canada!

Censurons Kevin Parent!

Cette semaine, à la radio, j'ai entendu la chanson Pigeon d'argile, de Kevin Parent.

«Quand j'étais plus jeune, j'disais regarde la vedette / C'est un snob, c'est un fake, c'est sûrement une tapette...»

Vite, appelons le Conseil canadien des normes de la radiotélévision pour qu'il censure cette toune au plus vite!

Qui sait? Des auditeurs innocents vont peut-être écouter ces paroles et décider d'aller à la chasse aux gais...

Déception

Mercredi soir, une jeune fille m'arrête dans la rue. «Vous êtes la quatrième personne que je déteste le plus au monde», me lance-t-elle avant de repartir. Merde, pourquoi pas la première? Qui sont les trois autres? Qui occupe le septième rang? Tant de questions sans réponse...

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Ceci n’est pas une chronique, par Richard Martineau


Nous vivons une époque formidable. Pour les sikhs, un objet muni d’une lame et d’un manche n’est pas un couteau.

Et pour Jean Charest, un collecteur de fonds qui appelle le sous-ministre de la Justice pour lui dire qu’il est prêt à appuyer un projet de loi cher au ministre si celui-ci nomme les « bonnes » personnes n’est pas de l’ingérence.

Ben coudon !

LA PROCÉDURE À SUIVRE

J’ai beau prendre le rapport de la Commission Bastarache par tous les bords, ça ne me rentre pas dans la gorge. Chantal Landry indiquait sur des post-it l’allégeance politique de certains candidats et ça ne constitue pas une preuve que le processus était biaisé ?

Qu’est-ce que ça prend, alors, pour qu’on puisse se poser des questions et « lever le flag », comme on dit ?

Pensez-vous que Mme Landry a décidé toute seule d’agir de la sorte ? Qu’elle mettait des post-it de sa propre initiative, sans avoir le feu vert d’en haut ? Qu’elle s’est levée un matin en se disant : « Tiens, à partir d’aujourd’hui, je vais indiquer quels candidats font partie de la grande famille libérale… » ?

Voyons !

Si la conseillère du premier ministre utilisait cette « technique » pour le moins douteuse, c’est que c’était la procédure à suivre.

C’est comme ça que les choses se passaient.

LA PORTE GRANDE OUVERTE

Idem pour les collecteurs de fonds du parti.

Si Franco Fava et Charles Rondeau entraient dans le bureau du premier ministre comme dans un moulin et s’asseyaient à côté de Mme Landry pour « l’aider » à établir la liste des candidats susceptibles d’hériter d’un poste au gouvernement, c’est parce qu’on leur a dit qu’ils POUVAIENT le faire.

Que la porte était grande ouverte et qu’ils étaient toujours les bienvenus.

Après tout, n’entrent dans le bureau du premier ministre que les gens qui ont la permission d’y entrer, non ? Mais selon le commissaire Michel Bastarache, tout cela n’a aucune importance.

Ce sont des détails, des peccadilles qui ne prouvent strictement rien…

Ben (re)coudon !

DANS LES FLEURS DU TAPIS

Pour ce qui est du couteau des sikhs… Selon les défenseurs des accommodements irraisonnables (comme Me Julius Grey, qui ne cesse de faire un parallèle douteux entre les croyants et les handicapés), un kirpan n’est pas un couteau.

Vous direz ça au président du temple sikh de Brampton, qui a été agressé en avril 2010 avec un kirpan qui lui a percé l’abdomen.

Dites-lui que ce n’est pas une arme blanche. Que c’est aussi inoffensif qu’une médaille de saint Joseph… À un moment donné, il faut arrêter de s’enfarger dans les fleurs du tapis. Un kirpan possède une lame.

C’est donc une arme blanche potentiellement dangereuse. Tout le reste est de l’enculage de mouche…

LE CANADA INFECTÉ

La bonne nouvelle, dans l’histoire du kirpan qui a été interdit à l’Assemblée nationale, c’est que ça nous permet de nous rendre compte que de plus en plus de Canadiens anglais pensent comme nous.

Il semble que la « maladie » des Québécois (« notre vieux fonds xénophobe », comme le dit si élégamment Michèle Ouimet de La Presse) est en train de contaminer le reste du pays. On ne s’en plaindra pas.

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Tu fumes ? Tu paies, par Richard Martineau


Richard Martineau
16/01/2011 05h20

Ma chronique de lundi sur les fumeurs m'a valu un abondant courrier. Plusieurs lecteurs m'ont écrit pour me dire que j'étais beaucoup trop compatissant envers les accros à la nicotine.

Mes taxes et mes impôts

«Si les fumeurs veulent être malades, je ne veux pas qu'on prenne mon impôt pour qu'ils se fassent soigner», m'a écrit Denis Côté.

Même réflexion du côté de Georges Riquier :

"Les fumeurs savent qu'ils risquent de mourir du cancer, mais avant de mourir, ils se feront soigner dans le système de santé que je supporte financièrement avec mes taxes et impôts, écrit-il.

«De plus, ils utiliseront peut-être la place à l'hôpital que moi et mes proches ne pourrions pas utiliser parce que l'hôpital est complet...»

Petite question, comme ça...

Combien de ces lecteurs font de l'exercice régulièrement, ne mangent pas de sel, évitent la viande rouge et les charcuteries, ne font pas d'embonpoint et boivent de l'alcool modérément, comme le recommandent les médecins ?

Je serais curieux de le savoir...

Big brother

Qu'est-ce que vous voulez, au juste ?

Que le gouvernement tienne un fichier recensant les habitudes de vie de chaque Québécois afin de savoir qui d'entre nous mérite de recevoir des soins de santé gratuits ?

Vous voulez que l'État se mette à surveiller ce que vous mangez, si vous faites du jogging, combien de verres de vin vous buvez par jour, si vous marchez pour aller travailler ou si vous utilisez votre auto ?

Avec une ligne 1-800 qui vous permettrait de dénoncer vos voisins ? («Mon beau-frère dit qu'il ne fume pas, mais je l'ai vu l'autre jour en train de griller une cigarette dans sa cour, et il semblait être à sa troisième bière...»)

C'est ça, le Québec dont vous rêvez ?

Le cancer du cancre

Pourquoi ne pas élargir cette façon de faire au système d'éducation, tant qu'à faire ?

«Tu ne lis jamais à la maison et tu ne regardes que des quiz stupides ou des émissions de télé-réalité ? Alors tu paieras ton éducation, il n'est pas question qu'on prenne MES impôts et MES taxes pour essayer d'instruire un twit qui refuse de faire les efforts intellectuels nécessaires à son développement !»

Les citoyens devraient aussi passer des tests de culture politique pour savoir s'ils sont aptes à exercer leurs droits de vote ou pas.

Après tout, je ne veux pas que MES taxes et MES impôts permettent à des ignorants d'élire la personne qui va me diriger !

Stade ultime

Je vous rappelle que les fumeurs paient déjà beaucoup, beaucoup de taxes, et que chaque poffe qu'ils prennent participe à remplir les coffres de l'État.

Si les taxes prélevées sur les paquets de cigarettes ont servi à payer un stade d'un milliard de dollars plutôt qu'à financer notre système de santé, ce n'est pas leur faute, mais celle de nos chic bureaucrates qui gèrent mal notre argent.

De plus, si les gouvernements étaient aussi préoccupés que ça par le tabagisme, ils séviraient contre ces Amérindiens qui brisent effrontément la loi en vendant des cigarettes à bas prix (et à des mineurs), au lieu de les regarder aller les bras croisés...

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Un climat malsain, par Richard Martineau


Richard Martineau
11/01/2011 06h36

On aurait pu croire qu'avec l'élection de Barack Obama, les républicains américains auraient appris leur leçon et changé de disque.

Qu'ils auraient cessé d'alimenter les délires paranoïaques des extrémistes qui empoisonnent leurs rangs pour proposer un discours plus intelligent, s'adressant davantage à la raison qu'à l'émotion.

Mais non.

Si ça se trouve, c'est même pire qu'avant.

Un discours irresponsable

Au moment où j'écris ces lignes, on ne sait pas encore si la fusillade qui a fait six morts en Arizona samedi (et qui a failli coûter la vie à la parlementaire démocrate Gabrielle Giffords, qui a reçu une balle dans la tête) était un geste politique.

Mais une chose est sûre: le discours agressif et provocateur de certaines personnalités du Parti républicain n'a certainement pas aidé à calmer les esprits faibles et influençables.

Au contraire.

Publier, comme l'a fait Sarah Palin l'an dernier, une carte des États-Unis «ciblant» vingt démocrates qui ont eu le malheur d'appuyer la réforme du système de santé (montrant ces politiciens comme s'ils étaient dans la ligne de tir d'un tueur) n'est pas seulement indigne d'une femme qui brigue la présidence, mais c'est totalement irresponsable.

C'est bien beau, utiliser des métaphores guerrières pour parler de politique (tout le monde le fait depuis Sun Tzu et Machiavel, tellement que c'en est devenu un cliché), mais passé une certaine limite, ça devient dangereux.

Pisse-vinaigre

Les républicains n'ont-ils rien d'autre que la rage et la colère à proposer au peuple américain ?

On peut penser ce qu'on veut du président actuel. Trouver qu'il ne livre pas la marchandise ou croire que son programme économique est «anti-américain», car trop interventionniste. Mais qu'on l'aime ou non, il faut reconnaître une grande qualité à Obama : l'homme est intelligent.

Quand il parle aux citoyens, il ne tente pas d'exploiter les peurs, leurs craintes et leurs frustrations, il s'adresse à leur tête, il les invite à participer à un débat d'idées, à discuter, à échanger.

Que font les républicains, eux ?

Ils versent du vinaigre sur les plaies des laissés-pourcompte du système en espérant que ça les fera grimper aux rideaux.

C'est le degré zéro du discours politique.

On adopte ce genre de stratégie quand on n'a plus aucune idée nouvelle à proposer, quand on se retrouve à court d'arguments pour convaincre qui que ce soit.

Des leçons à tirer

Après des décennies de «constitutionnalite» aiguë, nous assistons au retour du débat «gauche-droite» au Québec.

Tant mieux. Il était temps.

Mais j'espère que le niveau de la discussion ne descendra jamais aussi bas que celui que doivent endurer nos voisins du Sud depuis une vingtaine d'années.

Un débat corsé, oui. Des discussions musclées, je l'espère bien. Après tout, une bonne prise de bec n'a jamais fait de mal à personne. Mais je ne vois pas ce que gagnerait notre société à voir nos politiciens, nos commentateurs et nos militants se rouler dans la boue, se lancer des insultes.

Et nourrir la frustration du peuple en véhiculant des théories du complot et des rumeurs non fondées.

Un souhait

À quand un candidat républicain qui va rehausser le niveau du débat et renouer avec l'histoire glorieuse du parti d'Abraham Lincoln ?

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