mardi, mars 09, 2010

 

Québec - Allahu Akbar: "Je veux chasser les koufars du Canada. Seul leur mort fera triompher l'Islam"


Notez que «koufars» réfère aux infidèles, soit les non musulmans.

Un homme du Québec a affiché des messages sur Internet encourageant Al-Qaïda à attaquer le Canada. Ce message fait partie d’une série de messages au ton similaire qui préoccupent les autorités en matière de lutte contre le terrorisme.

L'auteur des messages, qui utilise le pseudonyme Altar, a loué le chef terroriste Osama Bin Laden et a demandé pourquoi Al-Qaida axait ses efforts seulement sur l'Europe au lieu du Canada.

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Québec - L'Alliance islamo-gauchistan "Bloquons l'empire" réclame la fin de l'occupation du Canada par les visages pâles, par Francis Chartrand


Cher membres de la liste "montrealmuslimnews" et autres gauchistanis, en vivant ici, vous vous faites complices de l'entreprise coloniale que vous dénoncez et vous contribuez à perpétuer l'oppression des amérindiens des Amériques. Au lieu de manifester à Québec, cessez votre occupation hypocrite des terres spoliées aux seuls légitimes occupants de «l'Ile de la Tortue», remettez tous vos biens aux Amérindiens du pays ...et allez vite vite vite vous établir en terre d'islam !

Vous trouverez de nombreuses causes à défendre dans ces terres. Éduquez-vous en lisant ceci: Le génocide voilé, par Tidiane N’Diaye, enquête historique sur la traite musulmane ou encore L’islam, une idéologie arabe impérialiste, colonialiste et totalitaire, sans oublier Bouchard-Taylor seraient plus utiles en Algérie qu’au Québec ni Monde - Esclavage en Islam....et tant d'autres!

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Canada - Ils voulaient convertir les Amérindiens à l'islam puis les inciter au génocide des Québécois


Le groupe de présumés terroristes qui a été arrêté dans la région de Toronto à l'été 2006 aurait eu l'intention de convertir les Autochtones du Québec à l'Islam, pour les amener à tuer tous les Québécois afin de rendre la province aux Premières Nations.

C'est ce qu'a affirmé l'informateur de la GRC Mubin Shaikh au procès d'un des 11 accusés dans cette affaire. Le jeune de 20 ans est accusé de complot, mais il ne peut être nommé en raison de son âge au moment des faits qui lui sont reprochés.

Cette allégation de complot meurtrier, voire génocidaire, contre les Québécois est un élément nouveau dans l'affaire. Toutes les cibles du présumé groupe terroriste identifiées jusqu'à maintenant étaient situées en Ontario: le groupe aurait ainsi eu l'intention de frapper la tour du CN, l'édifice de la CBC, les sièges sociaux de la GRC et du SCRS à Toronto, l'immeuble du Parlement canadien à Ottawa et la centrale nucléaire de Pickering.

Selon l'informateur Mubin Shaikh, le présumé chef du groupe prévoyait convertir les Autochtones du Québec à la religion musulmane, pour qu'ils assassinent tous les Québécois. L'objectif de ce projet aurait été de rendre Montréal, Québec et le reste de la province aux Premières Nations.

Mubin Shaikh précise que les supposés complots prévus en Ontario et au Québec auraient été menés grâce à des importations d'armes et de bombes achetées auprès de terroristes tamouls et qui auraient transité par le Mexique.

Le présumé chef du groupe aurait même envisagé d'acheter une propriété à Opasatika, dans le Nord de l'Ontario, pour planifier ses opérations et se protéger contre les forces de l'ordre dans l'éventualité où le groupe aurait été découvert.

Stratégie de la défense

La défense tente de démontrer que le chef présumé du groupe était un illuminé qui avait des idées farfelues et qui n'avait ni les moyens financiers, ni les armes, ni les combattants pour mener à bien tous ces complots.

Le contre-interrogatoire de Mubin Shaikh révèle en outre que le chef désargenté faisait croire à son groupe que l'argent allait finir par arriver grâce à des campagnes de souscription dans la communauté musulmane. À entendre l'envergure des complots exposés par le présumé chef, Mubin Shaikh a avoué à la barre qu'il ne savait plus s'il devait rire ou trembler tellement les projets étaient ridicules et improbables. Seul le présumé chef pensait que ses idées étaient réalistes, explique le témoin.

Mubin Shaikh indique que les présumés terroristes se seraient scindés en deux groupes en raison de profonds désaccords sur la façon de mener une guerre sainte au Canada.

Le procès se poursuit.

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Canada - Un paradis pour les vilains, par Francis Chartrand


Le Canada serait beaucoup trop laxiste dans l'application de ses règles d'immigration et sa politique de réfugiés. Des études démontrent que des terroristes et les islamistes arrivent à pénétrer au pays en prétendant être des réfugiés politiques. Ceci serait du en grande partie à la manière dont le Canada traite les dossiers des réfugiés. Alors que la majorité des pays ne laissent pénétrer sur leur territoire que 15% des demandeurs d'asile, la Canada en laisse entrer plus de la moitié. De plus, le Canada n'applique pas ses politiques de déportations correctement. Un réfugié trouvé coupable de complot terroriste et sujet à la déportation en 1988 vit toujours au Canada.

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lundi, mars 08, 2010

 

Miley Cyrus confirme sa nouvelle relation


(BUM) Tout en restant discrète, Miley Cyrus a confirmé qu'elle fréquentait Liam Hemsworth.
Après plusieurs mois de spéculations et après avoir été photographiés à plusieurs reprises main dans la main, Miley Cyrus a confirmé qu’elle était en couple avec sa costar du film The Last Song, Liam Hemsworth, rapporte People.


Lors de son passage sur le tapis rouge des Oscars, on a demandé à la chanteuse et actrice si elle fréquentait bel et bien l’acteur australien, ce à quoi elle a répondu « oui ». Avec timidité, elle a toutefois ajouté : « Peut-être. »

Si Cyrus et Hemsworth forment réellement un couple, ils ont toutefois décidé de ne pas se présenter ensemble sur le tapis rouge, alors que la jeune vedette de 17 ans était accompagnée de sa mère, Tish.

Rappelons que Miley Cyrus présentait une catégorie, hier (7 mars), lors de la cérémonie des Oscars animée par les acteurs Steve Martin et Alec Balwin au Kodak Theatre de Los Angeles.

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dimanche, mars 07, 2010

 

De la nécessité urgente et impérieuse d’une religion athée, par Marie-Êve Martineau



Croire en Dieu et en une vie après la mort, c’est de la pure (petite) folie. Celui qui croit simplement (sans prosélytisme) est une victime. Alors que celui qui enseigne et diffuse les religions est un fou dangereux.

Pourquoi ? Pourquoi tant d’intolérance de ma part ?

Croire sans preuves ni explications est le propre de l’enfant. Naturellement, parce qu’il serait trop long de leur expliquer, et parce que leur raison (le raisonnement) n’est pas encore, pour la plupart, suffisamment développé. C’est un produit de l’Evolution : seuls ceux qui ont cru et obéi sans réfléchir ont survécu et ont donc transmis leurs gènes. Malheureusement, au passage à l’âge adulte, nombre d’entre eux continuent de croire à tout ce qu’on leur dit, sans trop réfléchir… et une petite partie d’entre eux ont bien compris l’avantage de profiter de cette crédulité et obéissance. D’où le partage classique de la société des hommes entre ceux qui ont le pouvoir, ceux qui s’occupent de la religion, et les autres, tous les autres, plus ou moins esclaves mais surtout producteurs de richesses consommées par les deux premières classes.

Croire en Dieu, cela fait surtout partie d’une vie en communauté et de profiter d’un ensemble de règles à respecter et de l’entraide des autres. Bref, une Religion, c’est principalement un liant permettant à une communauté de rester soudée. Au prix de balivernes et d’une petite folie, chacun était heureux de se sentir appartenir à un groupe qui le protège, même si c’est au prix de la perte de sa réelle liberté… car, en ces temps-là, être libre, c’est être seul, chassé du groupe, condamné à l’errance et à la mort.

Mais les temps ont changé. La notion de communauté, autrefois limitée à un petit groupe d’hommes, puis à une tribu, puis à une petite nation, a explosé et ces religions, parce qu’elles sont naturellement expansives et envahissantes, ont conquis d’autres peuples et d’autres territoire, souvent par la force, mais parfois aussi parce qu’elles apportaient une amélioration pour d’autres peuples. Enfin, « amélioration » s’entend par rapport à un petite différence ou par une notion différente du bien et du mal…

Et, dans ce schéma, nulle place donc pour l’Athée, pour celui qui a compris la folie originelle de l’Homme et qui désire régler sa vie clairement face à l’inéluctable : sa mort. Nulle place pour l’incroyant, pour le mécréant, pour … les mots sont nombreux pour désigner le traitre, celui qui a critiqué les dogmes, celui qui a osé dire ce qu’il pense, celui qui a osé montrer aux autres dans quelle folie ils sont. Car, pour celui qui croit, comprendre et admettre qu’il s’est trompé toute sa vie lui est insupportable ; car que pourra-t-il dire à ses enfants ? qu’il s’est trompé ? car que pourra-t-il dire à ses parents ? qu’ils se sont trompés et qu’ils ont été trompés ? et comment pourra-t-il vivre une fois rejeté par sa communauté ? à supposé qu’ils ne le tuent pas avant qu’il aille propager la mauvaise parole…

Donc, pour ceux qui veulent vivre hors de la folie de Dieu, ils sont condamnés à perdre le bénéfice et le réconfort et l’aide d’une communauté. Les voilà « perdus », seuls, devant rechercher dans la foule l’amitié d’autres personnes qui, comme eux, ont compris la folie des Hommes, et veulent s’en préserver, eux et leur famille. Mais, face au prosélytisme sournois et continuel des religions, même pour celles d’entre elles qu’on pourrait croire les plus affaiblies ou les plus sages, ils sont bien désarmés. Alors, pour eux, pour satisfaire le besoin grégaire qu’a l’Homme de se retrouver entre égaux et coreligionnaires, il ne reste plus que la solution de se regrouper dans une nouvelle sorte d’Eglise, athée, dont le but est d’apporter à ses membres tout ce dont les Hommes ont naturellement besoin : le regard aimant ou bienveillant d’amis, la solidarité, le soutien dans l’épreuve, l’apport d’une culture et d’une réflexion sur la vie, le monde et la mort : une spiritualité athée, ainsi que des rites pour toutes les grandes étapes de la vie d’un Homme : naissance, passage à l’adolescence, passage à la vie d’adulte, décision de fonder un foyer, séparation et vie après le départ des enfants, maladie, vieillesse, et la mort. Nous avons tous besoin de cela. Mais sans croire bêtement à un Dieu bienveillant ou à une vie rassurante après notre mort. Il ne s’agit pas de mettre la raison en avant. Car la raison de l’Homme est bien faible face à ce que ses mécanismes inconscients l’amènent à faire. Mais il s’agit de passer à une autre étape. Le temps des croyances imbéciles est passé. Face à ce nouveau monde, rempli de Sciences mais aussi de dangers pour notre survie en temps qu’espèce, il faut inventer et mettre en place une nouvelle façon de vivre ensemble, dans laquelle la spiritualité a une place importante, et débarrassée des idées stupides, qu’elles soient judéo-chrétiennes ou bouddhistes, ou hindous, ou communistes, ou … Sinon, il est certain que, sans organisation en communautés athées fortes, la folie religieuse reconquerra du terrain et fera de nouveau payer au prix fort les athées de leur désir d’avoir la liberté de penser et d’oser dire clairement ce qu’ils pensent de la folie de mettre tous ses espoirs en une vie après la mort.

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vendredi, mars 05, 2010

 

L'humour, par Tania Tokarski


J’ai envie de commencer ce Journal de Bord en parlant de l’humour.

L’humour n’est pas le même pour chacun; y’en a qui trouve les blagues sur les «pas beaux» amusants, d’autres sur les drogués drôles… pis y’en a qui aime pas ça se faire ridiculiser devant toute la classe au profit de la joie des autres!!! Non, mais c’est vrai! Se faire interpeller par une personne que tu ne connais pas, à cause de trois minutes de retard, et de se faire engueuler comme si c’était une faute d’état majeure me dépasse. Comment peut-on trouver ça drôle? Comment peut-on demander à voir, ou encore, à subir un tel ‘show’? Le but de l’humour est d’ailleurs de faire rire, et pour rire, il faut être heureux. Cependant, on ne peut pas rire quand on cherche à s’intégrer et à se faire accepter alors que la première réception qu’on reçoit est celle d’un ours mal léché de prof en manque d’attention!! (Désolée, cher prof. Vous aviez dit qu’on pouvait vous insulter. Hi hi, je m’excuse.)


Suite à cet épisode d’infortune, j’ai rencontrée une élève qui avait eut une expérience malheureusement similaire parce qu’elle était, elle aussi, arrivée en retard en cours. Cela se comprend quand on ne connaît pas encore le Cégep et qu’on en est à sa première semaine où il faut encore se repérer. Ayant chacune contées nos infortunes à l’autre, nous décidâmes, bien que j’en éprouvai un certain malaise, à porter plainte au Responsable du Département de Sociologie. Il fut très à l’écoute de nos demandes et assura que le professeur n’était pas du tout méchant, mais ne discuta pas le fait qu’il était peut-être allé trop loin. (Après une blague qui blesse, généralement on s’excuse, ce qu’il n’a pas fait.)

En tout cas, bref. Pour faire court, cette histoire finit où je m’en voulais de ne pas être allée voir le prof pour m’expliquer avec lui avant d’en venir à son ‘patron’, si je puis dire. Alors, le hasard faisant bien les choses parfois, on s’est rencontrés, le prof et moi, en arrivant vers l’ascenseur. Il n’était pas au courant du mal qu’il avait fait et assurait qu’il essaierait d’être plus calme dans ses élans passionnels. *rire*

Finalement, je l’aime bien. Heureusement que la communication existe.

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Droits et Démocratie démontre sa transparence financière, par Francis Chartrand


Le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique a annoncé aujourd'hui qu'il a fait appel à la firme Samson Bélair/Deloitte & Touche pour effectuer une vérification judiciaire des transactions financières effectuées entre 2005 et 2009. Lors de l'annonce, le président par intérim, monsieur Jacques Gauthier, a souligné que le but de cette vérification était de garantir une totale transparence en ce qui concerne l'utilisation adéquate de l'argent des contribuables canadiens.

« La démocratie réclame l'obligation de s'expliquer tandis que les droits exigent la responsabilisation du travail », a soutenu monsieur Gauthier. « À titre d'institution qui reçoit 11 millions de dollars par année du Gouvernement fédéral, autrement dit des taxes des Canadiens, Droits et Démocratie a le devoir de rendre des comptes sur la façon dont ces fonds sont dépensés. En outre, nous avons la responsabilité de veiller à ce qu'ils soient gérés correctement. »

Le président par intérim a déclaré également que ni lui, ni le conseil d'administration, ne possèdent de preuves de fautes commises de façon individuelle. Toutefois, les examens financiers ont permis de déceler des transactions qui nécessitent l'attention des vérificateurs judiciaires. « Nous avons demandé aux professionnels de nous donner le portrait exact de certaines transactions et contrats effectués au cours des cinq dernières années. »

Les représentants de la firme Samson Bélair/Deloitte & Touche, qui entreprennent la vérification immédiatement, devraient pouvoir présenter un rapport et des recommandations dans un délai de trois semaines. « Les résultats seront rendus publics le plus rapidement possible, c'est-à-dire dès l'acceptation du rapport par le conseil d'administration », dit enfin monsieur Gauthier.

Droits et Démocratie (le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique) est un organisme non partisan investi d'un mandat international et qui a été créé en 1988 par le Parlement canadien pour encourager et appuyer les valeurs universelles des droits humains et promouvoir les institutions et pratiques démocratiques partout dans le monde.

Droits et Démocratie s'emploie à promouvoir, en collaboration avec des individus, des organismes et des gouvernements, au Canada et à l'étranger, les droits humains et les droits démocratiques tels que définis dans la Charte internationale des droits de l'homme.

Renseignements: ou pour obtenir une entrevue avec un représentant de Droits et Démocratie: Communication Prima, (514) 654-1742, primacommunion@gmail.com

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Sur la ligne de feu, par Louis Préfontaine


« Je vais te faire perdre ton emploi ». Un autre contrôle manqué par l'enfant, une autre ronde de menaces téléphoniques de la part de la mère. Tania écope. Encore. Quand on enseigne dans des classes d'intégration pour immigrants, il faut savoir la seule chose véritablement utile: l'autre a toujours raison. Pas toi, pas ton pays, pas tes règles de sécurité, ta laïcité, ton égalité homme-femme. Non. Tout ça prend le bord quand on fait affaire avec une minorité d'intégristes qui, à l'image de cette fanatique refusant les règles de son école, cherchent à miner le fondement de notre État de droit tout en s'affairant à rendre la vie insupportable à ceux et celles qui essaient les aider.

Tania n'a enseigné qu'une seule année à cette école primaire du nord-est de la ville, spécialisée dans l'intégration des nouveaux arrivants. Elle aurait pu continuer, mais c'était trop difficile émotionnellement. Pire: on lui a fait couler son évaluation, avec une note de zéro sur cinq au niveau de l'éthique et des accusations de racisme de la part du directeur et de son assistante. Son crime? Avoir voulu donner des cours de géographie à une enfant, avoir fait part de ses échecs à ses parents et lui avoir demandé de chausser des espadrilles au cours d'éducation physique.

« Toronto, c'est au Liban, mon papa me l'a dit, non non non tu es une menteuse! » lançait la jeune fille voilée de onze ans à sa professeure, en pleine classe. Tania lui montra la carte mondiale, lui pointa Toronto, puis le Liban. « Non, ce n'est pas au Liban, Toronto. Ton père s'est peut-être trompé ». Non, Tania, son père ne s'est pas trompé. Papa-musulman a toujours raison. Tu devrais le savoir. Et c'est pourquoi, le lendemain, il est débarqué dans ta classe, sur l'heure du midi, en violation des règles les plus élémentaires de l'école, pour t'insulter, te traiter de raciste, t'invectiver et te menacer.

Peu de temps après cela, un voyage au Liban de huit semaines pour la petite fille. Lorsqu'elle est revenue, elle a pris beaucoup de retard, si bien que ses résultats n'étaient pas à la hauteur de ses camarades de classe. Rencontre avec les parents et le directeur. Le diagnostic? Non, la petite n'a pas de retard, non elle n'a rien à apprendre. C'est toi, Tania, la raciste, la méchante féministe qui veut apprendre des idées de libération de la femme à son enfant, dixit une mère hystérique, une Canadienne d'Halifax convertie aux vertus de la soumission au mari et du voile corporel. Le directeur te demande de sortir, et plus rien ne sera jamais pareil entre toi et lui par la suite. Sa confiance, tu l'avais perdue.

Les mois passèrent, accompagnés des insultes bi-hebdomadaires suivant inexorablement chaque test, chaque échec d'une petite fille à qui on a appris que le monde est ce que Papa-musulman dit qu'il est. Un jour, la professeure d'éducation physique appela Tania et lui dit, à propos de l'enfant: « elle ne veut pas enlever ses bottes, car elle dit qu'il est mal qu'on puisse voir ses chevilles ». Tania rassura la petite fille, lui expliqua qu'Allah ne la punirait pas, qu'elle devait simplement mettre ses souliers de course et s'amuser avec ses amis. Elle finit par la convaincre, mais à quel prix? Le lendemain, elle est de nouveau convoquée au bureau du directeur, où elle se fait de nouveau insulter, où son propre supérieur lui dit qu'elle aurait dû accepter que la fille participe aux activités en bas (ce qui est pourtant extrêmement dangereux et contraire au règlement). Textuellement, il lui a dit ceci: « entre les règles de l'école et les règles de la religion de monsieur, ce sont les règles de religion de monsieur qui doivent primer ». Et c'est ce qui se produisit par la suite, merci aux menaces de poursuites répétées de la part du triste individu.

Combien de dictées t'a-t-on renvoyées avec un gros « X », Tania, parce qu'elles faisaient référence à Noël ou à Pâques? Combien de fois as-tu dû t'adapter pour simplement survivre, ici, dans ton propre pays, là où tu devrais précisément servir d'exemple aux nouveaux arrivants?

À la fin de l'année, plutôt que d'avoir pris la défense de sa professeure, le directeur et son assistante, une Libanaise d'origine, ont décidé de se débarrasser d'elle du mieux qu'ils le pouvaient. À l'école des immigrants, Tania, pourtant elle-même fille d'une immigrante italienne, n'avait pas compris la leçon de base: au Québec, ce sont les immigrants qui font la loi, et nos règles ne s'appliquent qu'à ceux qui sont assez malchanceux pour être blancs et francophones. Les autres, ils sortent l'insulte du racisme, ils en appellent aux vertus du multiculturalisme, ils appellent leurs avocats, ils se basent sur la Charte des droits et libertés pour nous imposer LEURS droits et LEURS libertés.

Pourtant, «il y en a, il y en a tellement des gens gentils, explique Tania. Je trouve ça plate, parce qu'à chaque fois où on en parle c'est à propos d'histoires complètement débiles. Des madames gentilles qui t'envoient des baklavas, ça on ne s'en souvient pas ». Le problème, il est précisément là: des gens gentils et des gens méchants, confus, violents, psychotiques, existent dans chaque culture, dans chaque peuple. Au Québec, cependant, il suffit qu'un de ces énergumènes utilise sont statut ethnique pour qu'on lui confère immédiatement un semblant de crédibilité. Si tu es blanc et francophone et que tu agis de la sorte, on va te foutre dehors de l'école, appeler la police, appeler la DPJ, t'emmener au poste et te poursuivre. Si tu viens d'ailleurs, on va te laisse faire au nom du multiculturalisme, au nom de l'accommodement raisonnable, au nom de la bonne entente.

Qu'on le veuille ou non, c'est une guerre. Une lutte entre nos valeurs, nos conceptions de l'espace public et des libertés, et celles d'individus sans scrupules qui croient pouvoir utiliser notre ouverture contre nous-mêmes, qui enfoncent nos portes ouvertes et occupent ensuite nos maisons. Et dans cette guerre, sur ce front, se trouvent des gens comme Tania qui, si elle a laissé tomber l'enseignement aux enfants, continue néanmoins d'apprendre notre langue et notre culture aux immigrants adultes et participe, en se prenant des balles de haine à chaque jour, à améliorer notre société et à favoriser une plus grande cohésion, dans le respect de nos valeurs communes. Tania est une héroïne à sa façon, dans les tranchées du multiculturalisme, l'arme de notre insouciance à la main.

Et si on se décidait enfin à l'appuyer, à respecter ceux et celles qui, comme elle, travaillent à l'intégration des immigrants? Si on affirmait enfin, haut et fort, que nos valeurs et notre culture ne sont pas négociables, que notre loi s'applique à tous et que nous n'avons pas à subir les affronts de ceux qui les refusent? Si on osait exiger des nouveaux arrivants le respect de nos institutions et de ceux et celles qui oeuvrent à les aider à se réaliser dans notre maison à tous les jours?

Car si nous n'agissons pas au niveau de l'intégration en osant imposer nos valeurs, il va falloir agir au niveau du nombre d'immigrants à recevoir. Et ça, c'est un tout autre débat. Nécessaire, mais ô combien plus difficile à assumer pour les apôtres d'un multiculturalisme ayant accumulé les échecs comme les Québécois les médailles aux derniers Jeux Olympiques. D'ici là, merci Tania, et bon courage.

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Une police du niqab? Non merci, par Michèle Ouimet


Quel beau cas pour jeter de l'huile sur le feu.Une immigrée d'origine égyptienne a été expulsée de son cours de français au cégep Saint-Laurent parce qu'elle refusait d'enlever son niqab, le voile intégral qui cache tout le visage, sauf les yeux.

Ce n'est pas le cégep qui a décidé d'expulser l'élève, mais le bureau de la ministre de l'Immigration, Yolande James.

Le collège a tout fait pour satisfaire la dame, qui pouvait porter son voile et faire ses présentations dans le fond de la classe, le dos tourné aux élèves. Pendant un cours, elle a même demandé aux hommes de se déplacer parce qu'ils lui faisaient face.

Ses demandes étaient nettement déraisonnables; pourtant, l'histoire a traîné pendant des mois. Le Ministère a finalement tranché: elle devait enlever son voile, sinon c'était l'expulsion.

Elle a choisi l'expulsion.

Pourquoi ce dossier s'est-il rendu au bureau de la ministre James? Pourquoi le cégep n'a-t-il pas pris la décision seul?

Parce que le dossier des accommodements raisonnables est toujours aussi délicat, aussi explosif. Une ministre qui intervient dans une classe pour régler un problème de voile! On est dans la microgestion. Yolande James a-t-elle consulté le premier ministre Charest avant de prendre sa décision?

Cette histoire montre aussi à quel point les institutions sont démunies lorsqu'une demande corsée atterrit sur leur bureau.

La commission Bouchard-Taylor n'a donc rien réglé? Pourtant, les Québécois ont participé massivement à ses travaux: 17 régions visitées, 800 témoignages, 900 mémoires. Un incroyable succès, une grande thérapie collective.

Les deux commissaires ont accouché d'un rapport intelligent, nuancé. Une brique de 310 pages que le gouvernement s'est empressé de cacher dans le fond d'un placard, se contentant d'accoucher d'un vague contrat de citoyenneté que les immigrants doivent signer à leur arrivée au Québec.

Depuis le début de l'année, les accommodements raisonnables hantent les libéraux. Jean Charest pensait se débarrasser de cet encombrant débat en créant la commission Bouchard-Taylor.

Erreur.

***

Lorsque mon collègue Vincent Marissal m'a raconté cette histoire de niqab, je me suis dit: «Ah non! pas encore le débat sur les accommodements raisonnables!» Je voyais déjà les défenseurs d'une laïcité rigide monter au créneau pour exiger l'adoption d'une loi interdisant le voile intégral dans l'espace public.

La France a voulu adopter une telle loi. Même si la grande majorité des députés français sont contre le niqab et la burqa, ils ont reculé devant l'idée de l'interdire. Comment appliquer la loi? En donnant des contraventions aux femmes qui se baladent en burqa dans la rue?

Qui a envie d'avoir une police du niqab? Un peu odieux, non, pour un pays qui se targue d'être démocratique?

Au Canada, la réalité est différente. Une loi est impensable, car «elle irait clairement à l'encontre de la Charte des droits, qui garantit la liberté de religion», explique la juriste Pascale Fournier, professeure à l'Université d'Ottawa.

Inutile, donc, de se rendre en Cour suprême. On a autre chose à faire de notre temps et de notre argent.

???

Une enseignante ou une avocate peut porter un foulard islamique qui laisse le visage à découvert sans mettre en péril le caractère laïque de l'école ou du tribunal. Avec la burqa, on tombe dans un autre univers.

Une personne en autorité ne devrait pas porter le voile intégral, car c'est un fort symbole d'inégalité entre les hommes et les femmes, que cela plaise ou non aux musulmans.

Par contre, la laïcité de la société n'est pas menacée parce qu'une femme se promène dans la rue ou dans le métro avec une burqa. De toute façon, elles ne sont qu'une poignée à porter le voile intégral. On ne va tout de même pas adopter une loi pour une cinquantaine de femmes souvent pauvres et isolées.

La question des accommodements raisonnables ne peut pas se régler avec une loi qui tracerait une ligne claire et nette. Ce sera toujours du cas par cas.

Le gouvernement peut s'outiller en créant, par exemple, un «office d'harmonisation» chargé d'aider les institutions aux prises avec un problème complexe d'accommodement, comme le suggèrent les commissaires Bouchard-Taylor.

Si j'étais Jean Charest, j'irais chercher le rapport de la commission dans le fond du placard. Que cela lui plaise ou non, le problème est loin d'être réglé.

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Une musulmane expulsée d'un cours à cause du niqab


Contrairement au hijab, le niqab couvre la bouche. Une enseignante du cégep Saint-Laurent a estimé que son port limitait les capacités d'interaction d'une élève qui suivait un cours de français. Cette photo d'archives a été prise en Égypte.

Vincent Marissal
La Presse

Le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu, en novembre dernier, pour expulser d'un cours de francisation destiné aux immigrés une femme d'origine égyptienne qui refusait de dévoiler son visage en classe.

Après des mois (de février à novembre) de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution.

Selon ce qu'a pu apprendre La Presse, un haut fonctionnaire (Roger Giroux, directeur général de la francisation au ministère de l'Immigration) est intervenu personnellement pour demander, pour la ixième fois, à la dame de retirer son niqab (qui ne laisse paraître que les yeux), à défaut de quoi elle serait expulsée du cours. Elle a refusé, exigeant une confirmation écrite de la position du Ministère, ce qu'elle a obtenu.

Dans la lettre, M. Giroux rappelle que les motifs ont été clairement exposés à l'élève exclue, que celle-ci ne pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

La dame a porté plainte dans les jours suivants devant la Commission des droits de la personne, qui l'étudiera dans les prochains mois.

Toute cette histoire a commencé en février 2009, lorsque cette immigrée égyptienne s'est inscrite à un cours de français au cégep Saint-Laurent. Elle avait alors le statut de résidente permanente au Canada. Pour s'inscrire, elle a fourni une photo sur laquelle son visage est découvert et elle a rencontré, sans niqab, l'évaluatrice des services de francisation.

Jusque-là, tout va bien. Les problèmes surgissent toutefois dès les premiers cours parce que quelques hommes sont dans la classe et qu'elle refuse de se dévoiler en leur présence.

Conciliante, l'enseignante offre, avec l'accord de la direction du cégep, de s'isoler avec elle dans un coin de la classe pour faire les exercices de dialogue. Pour ces séances particulières, l'élève accepte de retirer son niqab.

Un exposé oral de dos

Cet arrangement bancal se heurte toutefois rapidement aux objectifs mêmes du cours, qui veut favoriser les échanges entre élèves, les exposés oraux et les mises en situation. En outre, la femme refuse de plus en plus souvent de se conformer à l'entente conclue avec son prof. Cette dernière, de même que la direction du cégep Saint-Laurent, lui rappelle que, pour des raisons pédagogiques, il est essentiel de voir le visage des élèves dans les échanges afin de pouvoir corriger leur élocution et de voir leurs expressions faciales.

À un moment, on pousse même l'accommodement jusqu'à permettre à l'élève de faire un exposé oral au fond de la classe, de dos, parce qu'il y a des hommes dans la salle.

Les rapports entre l'élève musulmane et son enseignante, mais aussi avec le reste de la classe se corsent à la limite du conflit ouvert. On atteint finalement le point de non-retour lorsque la dame, après une pause, demande à trois hommes de se déplacer parce qu'ils lui font face dans la classe, aménagée en U par l'enseignante pour, justement, faciliter les échanges. Les hommes et l'enseignante y consentent, mais la situation est devenue intenable et on se dirige clairement vers un affrontement.

Selon nos sources, l'élève voilée refuse alors systématiquement de se découvrir le visage, même en tête à tête avec son prof, et elle se montre de plus en plus militante, voire agressive.

Dès lors, le dossier «monte» jusqu'au Ministère et même jusqu'au bureau de la ministre de l'Immigration, Yolande James, qui suit de près, avec ses fonctionnaires, son évolution.

L'ultimatum puis l'expulsion de l'élève ont été décidés au niveau politique, avec l'intervention d'un haut fonctionnaire et l'accord de la ministre James.

Dossier politiquement explosif

Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.

Au moment où, dans plusieurs pays européens, un débat fait rage sur les symboles religieux, en particulier le voile (hijab, niqab ou burqa), Québec intervient, pour la toute première fois, dans une salle de classe. Deux autres cas semblables ont surgi récemment dans des cours de français pour immigrés au cégep de Sainte-Foy, mais les deux élèves se sont pliées aux exigences du cours.

S'affrontent ici les principes de la laïcité et de l'égalité entre les hommes et les femmes, piliers de la politique du gouvernement québécois, et la liberté de pratique religieuse, reconnue par les chartes québécoises et canadiennes. Il s'agit d'un test crucial pour le gouvernement et de la première réaction politique ferme depuis la commission Bouchard-Taylor.

À Québec, on suit donc l'affaire de très près. Nos sources affirment que le gouvernement a bon espoir d'obtenir gain de cause devant la Commission des droits de la personne.

«Nous jugeons avoir fait tout ce qui était raisonnable pour accommoder cette personne, mais il y a une limite, et on l'a franchie ici. Pour nous, il est important d'envoyer un message clair», indique un informateur très près du dossier.

Dans sa plainte à la Commission des droits de la personne, l'élève voilée invoque la liberté de pratique religieuse. Le gouvernement, pour sa part, affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.

Québec rappelle aussi que tous les immigrés s'engagent par écrit depuis le mois de janvier 2009 à respecter les valeurs québécoises (y compris l'égalité entre les sexes), qu'ils suivent un cours sur ces valeurs communes et qu'ils doivent apprendre le français.

S'ils ne veulent ou ne peuvent pas suivre ces cours en personne, les nouveaux arrivants peuvent le faire en ligne, et toute l'information sur les valeurs communes est expliquée, en plusieurs langues, dont l'arabe, sur le site du ministère de l'Immigration.

Conciliation ou ligne dure?

Ce n'est donc pas que la décision politique qui est soumise à un test avec ce cas, mais également toute l'approche mise en place par le gouvernement Charest dans la foulée du rapport de la commission Bouchard-Taylor.

Selon tous les sondages récents sur la question des accommodements raisonnables, la majorité des Québécois pensent que leur gouvernement se montre d'ordinaire trop conciliant.

Dans les dernières années, des cas fortement médiatisés, à la SAAQ notamment, ont alimenté la controverse et enflammé les émissions de tribunes téléphoniques.

Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.

Il est peu probable que le gouvernement légifère en matière de port de symboles religieux. Des avis juridiques circulant dans certains ministères font toutefois état de problèmes de communication et de sécurité liés au port du niqab et de la burqa.

Un autre cas connu est actuellement devant la Commission des droits de la personne. Sondos Abdelatif, une jeune musulmane qui suivait une formation pour devenir gardienne de prison, a déposé en 2007 une plainte après avoir été congédiée par Services correctionnels du Québec parce qu'elle refusait d'enlever son hijab.

Elle plaide la liberté de pratique religieuse alors que son ancien employeur affirme que le port du foulard pose des risques pour la sécurité de la gardienne.

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