vendredi, mars 05, 2010

 

L'humour, par Tania Tokarski


J’ai envie de commencer ce Journal de Bord en parlant de l’humour.

L’humour n’est pas le même pour chacun; y’en a qui trouve les blagues sur les «pas beaux» amusants, d’autres sur les drogués drôles… pis y’en a qui aime pas ça se faire ridiculiser devant toute la classe au profit de la joie des autres!!! Non, mais c’est vrai! Se faire interpeller par une personne que tu ne connais pas, à cause de trois minutes de retard, et de se faire engueuler comme si c’était une faute d’état majeure me dépasse. Comment peut-on trouver ça drôle? Comment peut-on demander à voir, ou encore, à subir un tel ‘show’? Le but de l’humour est d’ailleurs de faire rire, et pour rire, il faut être heureux. Cependant, on ne peut pas rire quand on cherche à s’intégrer et à se faire accepter alors que la première réception qu’on reçoit est celle d’un ours mal léché de prof en manque d’attention!! (Désolée, cher prof. Vous aviez dit qu’on pouvait vous insulter. Hi hi, je m’excuse.)


Suite à cet épisode d’infortune, j’ai rencontrée une élève qui avait eut une expérience malheureusement similaire parce qu’elle était, elle aussi, arrivée en retard en cours. Cela se comprend quand on ne connaît pas encore le Cégep et qu’on en est à sa première semaine où il faut encore se repérer. Ayant chacune contées nos infortunes à l’autre, nous décidâmes, bien que j’en éprouvai un certain malaise, à porter plainte au Responsable du Département de Sociologie. Il fut très à l’écoute de nos demandes et assura que le professeur n’était pas du tout méchant, mais ne discuta pas le fait qu’il était peut-être allé trop loin. (Après une blague qui blesse, généralement on s’excuse, ce qu’il n’a pas fait.)

En tout cas, bref. Pour faire court, cette histoire finit où je m’en voulais de ne pas être allée voir le prof pour m’expliquer avec lui avant d’en venir à son ‘patron’, si je puis dire. Alors, le hasard faisant bien les choses parfois, on s’est rencontrés, le prof et moi, en arrivant vers l’ascenseur. Il n’était pas au courant du mal qu’il avait fait et assurait qu’il essaierait d’être plus calme dans ses élans passionnels. *rire*

Finalement, je l’aime bien. Heureusement que la communication existe.

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