mercredi, février 02, 2011

 

Canada - Aqsa Parvez, déshonorée même dans la mort, par Francis Chartrand


Maintenant que nous avons des crimes «d'honneur» non seulement au Pakistan et au Yémen, mais en Allemagne, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Ontario et au Texas, nous devons nous mettre à jour sur les formalités appropriées. Aqsa Parvez a été assassinée à Brampton (près de Toronto).

Numéro 774. Un an jour pour jour après qu’Aqsa Parvez ait été enlevée de ce monde, présumément par deux membres de sa famille, c’est tout ce qu'il y a sur sa tombe pour rappeler qu’elle a même existé.

Section 17, lot numéro 774, dans le cimetière de Meadowvale, à Brampton, pour être précis. Pas de nom, pas de date de sa naissance, pas de date de sa mort. Rien…

Son père et son frère comparaîtront la semaine prochaine pour répondre à des accusations de meurtre au premier degré.

Sur la tombe d’Aqsa, personne ne saura que l’étudiante de 16 ans en 11e année à l’École secondaire Applewood Heights est enterrée ici. On ne devinerait jamais que quelqu’un a été enterré ici.

«Si ce n’était de quelques copines qui y ont déposé quelques fleurs, il n'y aurait rien», dit un Tarek Fatah dégoûté, fondateur du Congrès musulman canadien et auteur de Chasing a Mirage, the tragic illusion of an islamic state. «C’est honteux»...

Parlant de manière générale, Fatah a déclaré que «les victimes de crimes d'honneur ont toujours des tombes anonymes».

Par contre, la dépouille d’un commando-suicide du Minnesota a été rapatriée de la Somalie aux frais des contribuables pour ce qui ressemble ici à des funérailles très respectueuses en présence d’une foule nombreuse. Une mort honorable, sans doute.

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