mercredi, septembre 13, 2006

 

Québec 2006 - 22e Congrès du NPD du Canada


Le discours liminaire de Jack Layton au congrès du NPD - dimanche le 10 septembre 2006
Le chef du NPD Jack Layton a pris la parole devant les délégués pour conclure le congrès national du parti aujourd’hui à Québec
Mes amis, à ce congrès, nous lançons une campagne pour persuader les Canadiens et les Canadiennes d'élire un gouvernement mené par le NPD.

Au cours des prochains mois, je vais demander aux Canadiens de m'embaucher comme leur prochain premier ministre. Au cours des prochains mois, nous allons demander aux Canadiens d'élire une équipe de députés néo-démocrates pour améliorer la vie des familles d'aujourd'hui. Au cours des prochains mois, nous allons demander aux Canadiens de faire confiance au Nouveau Parti démocratique pour mener le prochain gouvernement du Canada.

Il y a trois bonnes raisons pour ce faire. En premier lieu, parce que Stephen Harper et ses conservateurs ne sont pas aptes à gouverner. Il y a plusieurs genres de conservateurs; je pense que mon père était un conservateur « progressiste », comme eux-mêmes disaient autrefois. Mais ces conservateurs ont jeté le « progressiste » et ils se sont avérés colériques, méchants et déconnectés des gens ordinaires, et de ce qui compte pour les gens.

Encore pire, M. Harper induit les Canadiens en erreur, délibérément, par rapport à qui bénéficie le plus de ses politiques. Il est devenu un partisan de George Bush, et il mène le Canada dans la mauvaise direction lorsqu'il est question des enjeux qui comptent pour les gens ordinaires.

En deuxième lieu, parce que les libéraux ne sont pas mieux. Partout au pays, les libéraux se promènent. Même aujourd'hui, ici à Québec, à quelques coins de rue d'ici, ils prouvent qu'ils n'ont rien appris depuis leur défaite.
Le Parti libéral du Canada est consumé par l'arrogance, la corruption, une volonté de faire n'importe quoi pour rester au pouvoir, et de ne rien faire une fois au pouvoir. Les libéraux doivent passer plus de temps au banc des pénalités. Mais le Canada a besoin d'un nouveau gouvernement avant que cela arrive.
Et, en troisième lieu, les familles d'aujourd'hui méritent un gouvernement qui se range de leur côté. C'est pourquoi nous allons demander aux Canadiens et aux Canadiennes d'élire un gouvernement mené par les néo-démocrates : parce que nous remettrons le Canada sur la bonne voie pour les gens ordinaires.

Les gens ordinaires : nous les représentons, nous les défendons, nous nous battons pour eux. Ce sont les personnes que nous allons faire passer d'abord si nous sommes élus pour former le prochain gouvernement. J'aimerais parler de cela encore un peu plus. Ensuite, je vais vous parler très franchement de ce que je vous demande de faire au cours des mois à venir.

Mes amis, Stephen Harper a été élu premier ministre du Canada en janvier avec un des mandats les plus faibles, les plus hésitants, de l'histoire de la politique fédérale au Canada. Les Canadiens ont communiqué très clairement ce qu'ils voulaient pendant la dernière élection : ils voulaient se débarrasser des libéraux. Et avec raison.

Et ils étaient prêts -- provisoirement, prudemment, avec réserve -- à donner une chance à M. Harper. Mais ils voulaient que les conservateurs soient prudents, raisonnables, et ils voulaient qu'ils travaillent en partenariat avec les autres partis au Parlement pour s'assurer que le Canada allait de l'avant sur la bonne voie. C'est pourquoi les Canadiens ont donné à M. Harper un des gouvernements minoritaires les plus minces de l'histoire du Canada.

Qu'en pensez-vous? Est-ce que M. Harper a compris le message que les Canadiens lui ont transmis lors de la dernière élection? Est-ce qu'il mérite la confiance des Canadiens? Est-ce qu'il est honnête à propos de qui bénéficie le plus de ses politiques? Non. Moi, je ne pense pas non plus.

Le fait est que pour tous les enjeux importants auxquels le Canada fait face aujourd'hui, Stephen Harper a tort. Stephen Harper mène le Canada dans la mauvaise direction. Il est hors-jeu. Il est déconnecté des Canadiens et des Canadiennes ordinaires.
Et Stephen Harper n'est pas honnête à propos de l'impact véritable des actions de son gouvernement. Comme son soi-disant plan universel pour la garde d'enfants : ce n'est pas universel, ce n'est pas un plan, et ça ne crée pas de places en garderie.

Mes amis, Stephen Harper est tellement arrogant et il aime tellement se faire obéir qu'on dirait qu'il essaie de se faire président plutôt que d'être premier ministre.

Voici trois exemples importants. Les Canadiens veulent protéger notre environnement. Le gouvernement de Stephen Harper est en train de devenir le pire gouvernement en ce qui a trait à l'environnement depuis que les Canadiens et les Canadiennes ont commencé à s'inquiéter de la qualité de l'eau et de l'air.

Stephen Harper veut récompenser les compagnies pétrolières et les compagnies de charbon. Il veut abandonner le transport en commun. En fait, il veut abandonner tout ce dont ce pays a besoin pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour de bon. Et il veut suivre l'exemple de George Bush et revenir sur les engagements du Canada auprès de la communauté internationale. Suivre l'exemple de George Bush? Un gouvernement canadien? Moi, je dis que Stephen Harper devrait avoir honte d'avoir manqué à son devoir de protéger l'environnement. Qu'en dites-vous?

Mes amis, les gens veulent que leur emploi soit protégé. Mais le gouvernement de Harper vient tout juste de trahir une des industries les plus importantes au Canada : celle du bois d'œuvre. Et il a trahi des centaines de milliers de personnes qui dépendent de l'industrie forestière -- les travailleurs, les travailleuses et leurs communautés, d'un océan à l'autre.

À la veille d'une victoire définitive en faveur du Canada devant les tribunaux, Stephen Harper et les conservateurs ont abandonné notre poursuite gagnante. Ils ont capitulé devant le lobby américain du bois. Et, en concluant une entente désespérée à huis clos, Stephen Harper a laissé 1 milliard de dollars canadiens dans les poches des intérêts américains, qui ont rechargé leurs batteries et leurs comptes bancaires, pour tout recommencer d'ici quelques mois.

C'est incroyable que Gilles Duceppe et le Bloc Québécois aient appuyé cette entente scandaleuse sur le bois d'œuvre. Ils vont s'allier avec les conservateurs pour l'adopter au Parlement, sans conditions, sans modifications. Et le Bloc prétend défendre les Québécois et les Québécoises?

Avec l'aide enthousiaste de Gilles Duceppe, Stephen Harper a trahi le Canada. Il a trahi les travailleurs et les travailleuses. Il a trahi les communautés qui dépendent de la forêt. Parce que pour Stephen Harper, c'est plus important d'être le chum de George Bush. C'est plus important de le suivre que de se battre pour les travailleurs canadiens. Stephen Harper devrait avoir honte de sa trahison!

Contrairement au Bloc Québécois, nous savons quels intérêts nous défendons au Parlement. Si Gilles Duceppe ne défend pas les intérêts du Québec, le NPD le fera. Nous allons nous battre contre les conservateurs, et nous allons nous battre contre cette entente jusqu'au bout. Les libéraux ne vont pas le faire. Le Bloc ne va pas le faire. Mais les néo-démocrates vont le faire.

Mes amis, les Canadiens et les Canadiennes croient à la paix. Ce qui ne veut pas dire que nous pensons que le Canada est une île. Certaines circonstances demandent de l'action. Les Canadiens sont prêts à faire la guerre si c'est bon pour notre pays. Nous l'avons déjà fait, avec fierté. C'est pourquoi nous sommes aussi fiers de nos anciens combattants.

Mais, pour cette mission, Stephen Harper est déconnecté des Canadiens ordinaires. Les Canadiens ne sont pas des bellicistes. Le Canada n'envoie pas ses soldats à leur mort juste parce que notre premier ministre veut être dans les bonnes grâces de Washington.

Le Canada n'envoie pas ses soldats au front sans but précis. Le Canada n'envoie pas ses soldats sans plan. Le Canada n'envoie pas ses soldats sans assez d'effectifs ni assez de ressources pour faire une différence. Le Canada n'envoie pas ses soldats sans définition de la victoire. Le Canada n'envoie pas ses soldats sans la certitude que nos efforts font partie d'une mission organisée, prudente et équilibrée qui a de réelles chances de rendre le monde plus sécuritaire.

Le Canada ne fait pas ça. Mais c'est exactement ce qu'ont fait Paul Martin et Stephen Harper en Afghanistan.
Paul Martin et les libéraux sont partis. Mes amis, il sera bientôt temps que Stephen Harper s'en aille lui aussi. Il y a quelques minutes, j'ai dit que les libéraux ne sont pas mieux que les conservateurs. Parlons de cela un peu plus.

Comme vous le savez, lorsque les libéraux ont appris que nous tenions ce congrès à Québec, ils ont décidé de nous suivre. Donc, ils ont prévu un événement modeste de leur course à la direction à cette ville, plus ou moins en même temps, et au même endroit. Pendant que je vous parle, les candidats à la direction du Parti libéral rencontrent des libéraux fédéraux québécois, un petit groupe de survivants découragés. C'est très différent de ce congrès!

Il y a M. Ignatieff, qui a décidé de quitter Harvard pour visiter le Canada, au cas où il pourrait être couronné chef des libéraux. Faute de quoi, il paraît qu'il va rentrer chez lui à Boston.

Puis il y a un certain ancien premier ministre de l'Ontario, qui a raté cela et qui s'est révélé être un renégat en plus. Selon lui, c'est un des traits que les libéraux valorisent chez un chef.

Et il y a un natif de cette ville, Stéphane Dion. Un homme avec qui j'ai des désaccords fondamentaux par rapport à l'approche que le Canada devrait prendre pour se développer et se renouveler. Mais aussi un homme qui, si je peux me permettre de le dire malgré nos différences politiques, est différent de ses adversaires parce qu'il est un Canadien qui est dévoué à ses principes. Voilà pourquoi il ne va probablement pas devenir chef élu du Parti libéral.

Pendant que ces gentilshommes et divers candidats de pure forme voyageaient en taxi de l'aéroport à leur petite réunion, ils se sont certainement aperçus des plaques d'immatriculation sur les voitures qui les entouraient, qui disent : Je me souviens.

Les gens ici à la Ville de Québec, partout au Québec et partout au Canada se souviennent très bien de ce que ces libéraux ont fait au pouvoir pendant treize ans : une série d'échecs qui s'est terminée il y a à peine quelques mois. Les familles ordinaires, d'un océan à l'autre, se souviennent de leur arrogance incroyable, comme si les libéraux avaient le droit d'être au pouvoir.

Les libéraux ne peuvent pas accepter le fait que les Canadiens les ont évincés. Avec une arrogance qui est tout à fait prévisible, ils nous blâment, comme si les citoyens du Canada n'y avaient rien à faire.

Les gens partout au Canada se souviennent de l'inaction répréhensible du gouvernement libéral pendant plus de dix ans sur le plan de l'environnement, les services de garde, les droits des travailleurs, les emplois et les soins de santé. Mais les libéraux disposaient d'une centaine de milliards de dollars à donner aux Canadiens riches et aux entreprises rentables sous forme de réductions d'impôt.

Et, come les gens ordinaires ici au Québec, et partout au Canada, je me souviens de la corruption honteuse qui a contaminé le Parti libéral. Ça prendra bien plus qu'un coup de rouge à lèves pour transformer ce cochon-là en parti qui mérite d'être au pouvoir, mes amis.

Il faut que les libéraux restent au banc des pénalités jusqu'à ce qu'ils prouvent qu'ils ont compris le message que les Canadiens leur ont transmis lors de la dernière élection. À les entendre parler maintenant, il est évident qu'il leur faudrait une autre défaite avant de comprendre. Peut-être plus qu'une.

Mais, il y a aussi une bonne nouvelle. Les gens qui votaient pour le Parti libéral, et tous les Canadiens, ont une meilleure option : ils peuvent voter pour le NPD.

Mes amis, nous sommes aujourd'hui réunis tous ensemble au Québec. Une province avec un mouvement syndical fort. Une province avec une tradition progressiste forte, une province avec un bilan social très riche, avec des lois avant-gardistes. Les progressistes au Québec, comme les progressistes partout au Canada, veulent un gouvernement progressiste à Ottawa.

Les libéraux ne l'ont pas fait. Les conservateurs ne le font pas. Et le Bloc ne peut pas le faire. En réalité, le Bloc a voté avec les conservateurs de façon systématique, pour priver le reste du Canada du progrès dont le Québec bénéficie depuis des années.

C'est pourquoi j'ai un message pour les Québécois et les Québécoises aujourd'hui, pour les électeurs progressistes partout dans cette province : venez chez nous. Venez chez nous!

Nous, les néo-démocrates, ensemble, nous vous tendons la main. Pour une relation basée sur les mêmes valeurs. Pour une relation basée sur le respect. Nous avons les mêmes objectifs. Joignez-vous à nous. Choisissez le NPD. Et ensemble, nous allons créer un gouvernement à Ottawa dont nous pouvons être fiers.

J'ai dit au début de ce discours que nous nous trouvons au début d'une campagne aujourd'hui, une campagne qui continuera pendant plusieurs mois, pour demander aux Canadiens et aux Canadiennes d'élire un gouvernement mené par les néo-démocrates lors de la prochaine élection.

Au cours des prochains mois, nous allons continuer à nous exprimer clairement, comme j'ai essayé de le faire aujourd'hui, par rapport aux défauts du gouvernement de Stephen Harper. Et il y a une autre chose que nous tenons à faire au cours de la campagne à laquelle je vous demande de participer aujourd'hui.

Dans les prochains mois, nous allons parler de ce que nous comptons faire pour remettre le Canada sur la bonne voie si les électeurs nous permettent d'accéder au pouvoir. Voici comment : avec attention, avec prudence, une étape pratique à la fois.

Nous allons travailler à rendre les choses plus abordables pour les gens ordinaires.

Nous allons nous assurer que tous nos jeunes ont accès à l'éducation et la formation dont ils ont besoin.

Nous allons nous occuper des aînés, ceux qui ont bâti ce pays.

Nous allons défendre l'environnement et passer à l'action pour tout nettoyer.

Et nous allons retirer nos troupes du désastre sans issue de l'Afghanistan.

Considérons chacun de ces cinq points en détail. Comment est-ce que nous allons rendre les choses plus abordables pour les gens ordinaires? Une étape prudente à la fois. Nous voulons aller de l'avant, non pas faire marche arrière, comme le font les conservateurs.

Voici notre première étape : nous allons établir un programme pour que les gens dans le besoin aient des logements abordables et nous allons aider les jeunes d'aujourd'hui à acheter leur première maison.

Comment est-ce que nous allons aborder le besoin criant de nouvelles possibilités de formation, d'apprentissage et d'éducation ? Une étape prudente à la fois.

Voici la première étape : au cours des prochains mois, nous allons établir un programme pour créer des places en formation pour les travailleurs et les travailleuses.

Comment est-ce que nous allons nous occuper de nos aînés? Les Canadiens vont apprendre à connaître ce « nouveau » NPD qui va leur demander de nous élire au cours des prochains mois. Voici notre première étape pour les aînés : nous allons établir un programme national visant à créer cinquante mille places supplémentaires en soins de longue durée pour nos aînés d'ici 2010.

Comment est-ce que nous allons défendre et assainir notre environnement? Avec prudence, une étape à la fois, avec une détermination absolue.

Mes amis, cet été je suis allé en Colombie-Britannique, où j'ai vu les ravages causées par les dendroctones du pin qui sévissent dans cette province. Par le passé, les dendroctones du pin mouraient en hiver. Notre climat assurait la santé de nos forêts. Mais plus maintenant.

Notre environnement nous envoie un avertissement. Un avertissement qui touche directement les emplois et l'avenir économique des gens partout au pays.

Une fois que les dendroctones ont tué les arbres, leurs aiguilles deviennent rouges. J'ai volé au-dessus d'une forêt près de Quesnel et je n'ai vu qu'un océan de rouge, d'un horizon à l'autre. Au fur et à mesure que notre climat change, ces insectes commencent à traverser les Rocheuses. Si nous ne passons pas à l'action, les dendroctones du pin vont s'installer dans les grandes forêts boréales de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario et du Québec.

Pendant treize ans, les libéraux ont parlé de questions comme celles-ci. À la base, ces questions sont axées sur le besoin criant de se pencher sur les changements climatiques. Mais ils n'ont rien fait. Et les conservateurs n'en parlent même pas.

Qu'est-ce que nous allons faire si les Canadiens et les Canadiennes nous donnent le mandat de former leur prochain gouvernement? Nous allons mettre sur pied des directives nationales, concrètes et rigoureuses pour les émissions de gaz à effet de serre. Plus précisément, une réduction de jusqu'à 80 % de moins que les niveaux de 1990 d'ici 2050.

C'est ce que la science nous dit de faire. C'est ce que font les compétences qui prennent cet enjeu au sérieux. C'est l'objectif du premier ministre provincial Gary Doer. C'est justement le précédent que crée la Californie. Même le Terminator peut comprendre cette situation, donc je pense que nous sommes en mesure de le faire nous aussi.

Un gouvernement néo-démocrate va travailler en partenariat avec les provinces, et les compétences comme la Californie, pour établir des normes en matière d'émissions qui sont concrètes et mises en vigueur de façon rigoureuse. Maintenant, avant que ce soit trop tard. Ça veut dire qu'il nous faut des normes rigoureuses en matière d'émissions d'échappement pour les voitures. Maintenant, avant qu'il soit trop tard. Ça veut dire qu'il nous faut agir avec fermeté contre les grands pollueurs industriels. Maintenant, avant que ce soit trop tard. Et ça veut dire qu'il nous faut mettre fin aux subventions allouées à ces grands pollueurs. Maintenant, avant que ce soit trop tard.

Par exemple, ça n'a aucun sens qu'une industrie fédérale, fortement subventionnée -- le lobby nucléaire -- érige une centrale avec l'argent des contribuables pour alimenter une autre industrie fédérale fortement subventionnée -- le secteur pétrolier -- pour ensuite alimenter les sables bitumineux.

Si les Canadiens et les Canadiennes croient que c'est la folie (et oui, c'est la folie), ils vont nous donner un mandat lors de la prochaine élection pour que nous puissions nous remettre sur la bonne voie. La protection de l'environnement est étroitement liée à la santé et à la prospérité des Canadiens ordinaires -- et nous sommes le parti qui peut obtenir des résultats.

Enfin, mes amis, comment est-ce que nous allons nous pencher sur l'erreur stratégique que les libéraux et les conservateurs ont commise en embrouillant nos Forces armées en Afghanistan ?

Cette mission-là est la mauvaise mission pour le Canada. Il n'y a aucune définition de la victoire. Il n'y a aucune stratégie de retrait. Il n'y a aucune indication que la mission affaiblit le Taliban ou qu'elle rend le monde plus sécuritaire. Et il n'y a aucun espoir de changer la réalité sur le champ en Afghanistan avec les effectifs dont nous disposons ou que nous pouvons y envoyer.

Alors voici notre promesse : nous allons appuyer nos troupes. Nous allons les appuyer de la meilleure façon possible. Nous allons ramener nos troupes chez nous.

Alors, mes amis, j'ai parlé de Stephen Harper, qui désire si vivement se rapprocher de George Bush. Il est si arrogant et il aime tant se faire obéir. Il a tort sur tous les enjeux importants auxquels nous faisons face ensemble.

J'ai parlé de nos visiteurs cette fin de semaine, les libéraux. Et l'arrogance, l'inaction et la corruption dont il va leur prendre très longtemps à se remettre.

J'ai parlé de nos priorités pour les familles ordinaires. Si nous obtenons le mandat du peuple canadien dans la prochaine élection, nos priorités sont claires : les logis plus abordables pour les familles, la formation pour nos jeunes, les soins pour nos aînés, la protection de notre environnement, et sortir de la guerre.

Ce qui reste, c'est de parler de ce dont j'ai besoin de votre part. On dirait que je ne peux pas vous parler sans vous demander de faire plus de travail. Mais quand vous réfléchissez aux enjeux dont nous avons parlé aujourd'hui, je pense que vous serez d'accord pour dire que notre travail est plus important que jamais.

Si vous pensiez peut-être vous présenter à la prochaine élection, je vous demande de prendre cette décision, de vous présenter, et de donner à vos voisins la chance de voter pour vous.

Je vous demande de participer activement à votre association de comté et de vous préparer à une élection qui pourrait arriver plus tôt que vous ne pensez.

Je vous demande de donner généreusement à notre parti et à votre campagne locale pour que nous puissions avoir le plus de succès possible. Je vous demande de parler à vos voisins, à vos amis et à vos collègues pour leur dire qu'il est temps d'avoir un gouvernement mené par le NPD.

Si vous êtes délégué d'un petit village ou d'un grand centre urbain, une personne handicapée, un jeune ou un aîné, un des nombreux délégués autochtones ou un Néo-Canadien, je vous demande de faire de votre mieux pour que nous ayons un gouvernement fédéral canadien néo-démocrate, qui vous fera passer, vous et votre famille, d'abord.

Si vous êtes métallurgiste, et que vous vous inquiétez de l'avenir de votre communauté;

Si vous êtes travailleur ou travailleuse de la santé, et que vous vous battez pour protéger notre système public de soins de santé;

Si vous êtes travailleur ou travailleuse forestier, et que vous luttez contre l'entente sur le bois d'œuvre, qui trahit les Canadiens;

Si vous êtes syndicaliste, et que vous travaillez à mettre en place des lois anti-briseurs de grève;

Si vous travaillez dans un magasin de détail, et que vous luttez pour les droits fondamentaux des travailleurs comme chez WalMart;

Si vous travaillez dans un bureau, et que vous luttez pour un salaire équitable;

Si vous fabriquez les choses dont nous avons besoin, ou si votre travail consiste à servir les gens pour que vous puissiez nourrir votre famille et payer le loyer;

Ou si vous travaillez chez vous, et que vous vous inquiétez de votre famille et de l'avenir de vos enfants;

Dans ce cas, je vous demande de vous joindre à nous au NPD et de vous attaquer à la source du problème, en nous aidant à échanger un gouvernement qui fait passer les gens en dernier lieu contre un gouvernement néo-démocrate qui fera passer les gens d'abord, enfin.

Je vous demande de travailler comme vous n'avez jamais travaillé avant au cours des mois à venir. Je vous demande de faire de ce congrès le début d'une campagne comme nous n'en avons jamais vu dans ce parti. Je vous demande de tout donner. Voici l'occasion que nous attendions.

Pour faire de ce grand pays qui est nôtre, notre Canada, votre Canada, un pays qui sera enfin digne des gens qui ont passé leur vie à le bâtir.

Ensemble, il faut saisir cette occasion, dès maintenant!

Merci.
Le NPD adopte, d'une majorité écrasante la Déclaration de Sherbrooke : pour un Québec fort au sein d'un Canada uni - samedi le 9 septembre 2006
QUÉBEC - Aujourd'hui, les délégués au congrès du NPD, qui se tient à Québec, ont voté d'une majorité écrasante en faveur d'une résolution proposée par la section québécoise du parti, demandant que le parti appuie un Québec fort au sein d'un Canada uni.

« Le NPD croit en, et continuera à promouvoir, un Québec fort au sein du Canada », a dit le chef du NPD Jack Layton. « Dans le document de notre parti, La Déclaration de Sherbrooke, le NPD reconnaît le droit du Québec à l'autodétermination.

« Nous croyons qu'en exerçant ce droit, il est important de tenir compte des principes établis par la Cour suprême du Canada dans le scénario de référence de 1998. »

« Le but de ce document est d'établir l'importance du Québec au Canada, et le document adopté en fin de semaine propose une vision pour que cela puisse arriver », a dit le conseiller spécial du NPD sur le Québec, Pierre Ducasse.
Le document propose des pistes d'entente et de réconciliation pour que le Québec devienne membre à part entière du Canada. Le Québec n'a pas encore signé la constitution canadienne. Le NPD cherche à établir un environnement dans lequel le Québec pourra signer la constitution tout en ayant confiance que ses intérêts seront respectés dans le cadre d'un système de fédéralisme asymétrique.
« Le NPD veut proposer des solutions et une vision qui fera que les Québécois voudront rester et bâtir un pays social-démocrate et progressiste avec ses alliés au Canada anglais », a dit M. Layton.
« Nous avons le devoir de proposer une vision qui permettra au Québec de rester, avec fierté. Un Canada qui respecte le Québec. C'est ce que fera un gouvernement néo-démocrate. »
Shirley Douglas et Kiefer Sutherland rendent hommage au « plus grand Canadien » - samedi le 9 septembre 2006
VILLE DE QUÉBEC - Au cours d'une présentation enthousiaste à l'occasion du congrès du NPD national à Québec, Shirley Douglas et son fils Keifer Sutherland (récipient d'un Emmy Award) ont honoré le mémoire de l'ancien chef du NPD, Tommy Douglas, ainsi que son statut comme « le plus grand Canadien ».

Shirley Douglas, porte-parole infatigable en matière de soins de santé, a parlé de l'héritage de son père. Elle a mis l'accent sur les innovations, telles que le système universel de soins de santé et les pensions de vieillesse, que l'ancien premier ministre de la Saskatchewan et chef fédéral du NPD a mises sur pied dans sa province natale, et finalement dans le pays entier. Elle a souligné l'importance de continuer la lutte de son père : « Les gens ne se rendent pas compte que nous pourrions tout perdre, ce qui est très inquiétant », a dit Mme. Douglas. « Une poignée de médecins ou de personnes qui prônent la privatisation ne devraient pas décider si nous allons le garder ou non. »
Dans une présentation enregistrée à Los Angeles, Kiefer Sutherland a loué son grand-père et a souligné les valeurs progressistes de ce dernier, ainsi que son dévouement à l'amélioration de la vie des Canadiens. La vedette de la série télévisée populaire ‘24' et récipient de multiples Emmy Awards a dit : « Les idées et les enjeux qu'il a défendus avec tant d'acharnement pendant sa vie sont devenus son héritage. À mon avis, vous avez raison de faire son éloge ce soir. Vous auriez raison de défendre ces valeurs. »
En 2004, plus de 1,2 million de Canadiens ont voté pour accorder à M. Douglas le statut du plus grand Canadien de tous les temps, au cours d'un concours national d'une durée de six semaines à la télévision CBC.
Depuis quarante ans, Tommy Douglas est très respecté pour ses réalisations de grande envergure sur le plan de la politique publique ainsi que son leadership. En tant que premier ministre de la Saskatchewan pendant 18 ans, il a survécu aux critiques et à une grève provinciale des médecins pour mettre en œuvre le tout premier plan provincial de soins de santé universel, ce qui était au cœur de son plan pour bâtir une Saskatchewan meilleure.

M. Douglas a aussi mis sur pied des réformes au travail, institué l'assurance automobile, introduit des routes revêtues, des systèmes d'égouts et l'électricité aux régions rurales de sa province, tout en réduisant la dette provinciale des dizaines de millions de dollars. Ensuite, M. Douglas a apporté ses réussites sur le plan de la politique provinciale au Parlement à titre de député fédéral ainsi que premier chef national du NPD. À Ottawa, ses idées étaient au cœur du développement de programmes nationaux tels que le bien-être social, les soins de santé universels, les pensions de vieillesse et les pensions pour les mères nécessiteuses.
Les environnementalistes comptent sur le NPD pour faire preuve de leadership à l'échelle nationale - samedi le 9 septembre 2006
VILLE DE QUÉBEC - Aujourd'hui, des environnementalistes de grande renommée du Québec et de l'Australie ont demandé instamment aux Canadiens progressistes de s'unir sous la bannière du NPD fédéral et sa vision pratique visant à rendre l'économie plus verte.

Après un discours enthousiaste du député de l'assemblée nationale Thomas Mulcair, axé sur les objectifs que partagent les environnementalistes québécois et le NPD, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, a pris la parole devant des centaines de délégués à l'occasion du congrès national du NPD pour dire que ce parti est le seul qui puisse mener le Canada vers la viabilité environnementale.
M. Guilbault s'est dit inquiet des « coupures massives » que les conservateurs ont effectuées aux programmes environnementaux, et il a demandé aux progressistes de s'allier aux néo-démocrates. « Le NPD représente ceux qui tiennent tête à la menace des conservateurs », a-t-il dit.
De plus, les délégués ont accueilli chaleureusement Tim Flannery, le scientifique australien de grande renommée qui a écrit le bestseller The Weather Makers. M. Flannery a demandé instamment aux néo-démocrates de continuer à assumer la responsabilité de lutter contre les changements climatiques à l'échelle globale.
Prenant la parole devant les délégués, M. Flannery a dit : « Je me rends compte que vous êtes très chanceux de pouvoir appuyer le NPD et de pouvoir voter pour ce parti, et je me rends compte de la chance que vous avez d'avoir Jack Layton comme chef. »
En juin de cette année, le NPD a diffusé son Programme vert pour le Canada en 5 points. Il s'agit d'un ensemble de propositions pratiques visant à conserver l'énergie, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à attirer des investissements et à créer des emplois écologiques. Comme prévu, la viabilité sur le plan de l'environnement s'est révélée être un grand thème du congrès biennal du NPD national, qui se tient à Québec du 7 au 10 septembre.
Le chef du NPD, Jack Layton, s'est réjoui du défi que M. Flannery et M. Guilbault ont lancé à son parti. « Les Canadiens veulent un environnement plus propre et de la sécurité véritable pour leurs enfants », a souligné M. Layton. « Mais Stephen Harper ne fait que reculer sur le plan de l'environnement, et les libéraux ont manqué à leur devoir de passer à l'action pendant 13 ans. Le NPD est le seul parti qui puisse mener le Canada vers un avenir viable. »
Le NPD demande à Harper : « Appuyez nos troupes. Ramenez-les à la maison. » - samedi le 9 septembre 2006
Les délégués répètent le message de Jack Layton, qui soutient que c'est la mauvaise mission pour le Canada
VILLE DE QUÉBEC - À l'occasion de leur congrès fédéral à Québec, les néo-démocrates ont voté, d'une majorité écrasante, en faveur de retirer les Forces canadiennes de la mission de combat en Afghanistan. En ce faisant, ils ont envoyé un message haut et fort aux conservateurs de Stephen Harper : ce n'est pas la bonne mission pour le Canada.
« C'est la mauvaise mission pour le Canada », a dit le chef du NPD, Jack Layton. « Les néo-démocrates ont transmis le bon message aujourd'hui en votant, d'une majorité écrasante, en faveur de retirer nos troupes. »

« Cette motion démontre que le NPD appuie, sans équivoque, nos hommes et nos femmes militaires », a dit Dawn Black, la critique du NPD en matière de défense.

La résolution demande à Stephen Harper de procéder au « retrait immédiat et en sécurité des troupes canadiennes de l'Afghanistan » et d' « appuyer le prolongement de l'aide au développement en Afghanistan ainsi que l'établissement démocratique de la paix ».

« Le message des néo-démocrates était clair et fort », a dit la critique du NPD en matière d'affaires étrangères, Alexa McDonough. « Le peuple afghan veut le développement de la démocratie, non pas plus de violence et plus d'instabilité. Un plan détaillé visant à établir la paix est essentiel pour apporter la paix et la démocratie à la région. »

Plus de 1800 délégués, de membres du personnel et d'observateurs se réunissent à Québec à l'occasion du deuxième jour du congrès du NPD. Le premier ministre du Manitoba, Gary Doer, et Stephen Lewis sont parmi les conférenciers invités qui ont demandé qu'il y ait un gouvernement néo-démocrate à Ottawa.

Selon une politicienne afghane, la mission de l'OTAN n'a pas apporté plus de paix à la région - vendredi le 8 septembre 2006

VILLE DE QUÉBEC - Aujourd'hui, Malalai Joya, le membre le plus jeune de l'Assemblée nationale afghane, a fait une apparition au congrès fédéral du NPD, qui se tient à Québec. Elle appuie les critiques de Jack Layton et du NPD relativement à la mission de l'OTAN dans le sud de l'Afghanistan.

Mme. Joya, qui a été élue en 2005 dans la province de Farah, travaille en vue de protéger les droits des femmes. Elle est aussi la directrice de l'Organization of Promoting Afghan Women's Capabilities. Son message était clair : les troupes étrangères en Afghanistan n'ont pas effectué de changements véritables.

« Lorsqu'un pays entier vit à l'ombre des armes à feu et des seigneurs de guerre, comment les femmes de ce pays peuvent-elles jouir des libertés de base ? » a demandé Mme. Joya. « À l'encontre de la propagande que diffusent certains médias dans l'Ouest, les hommes et les femmes en Afghanistan ne sont pas ‘libérés' du tout. »

Mme. Joya s'est dit chagrinée par la mort des soldats canadiens, et elle a exprimé son appui pour Jack Layton et le NPD, qui demandent le retrait des troupes canadiennes de l'Afghanistan.

« À mon avis, si les Canadiens tiennent vraiment à aider le peuple afghan et à apporter des changements positifs au pays, il faut que le Canada agisse de façon indépendante, plutôt que de devenir un outil au moyen duquel le gouvernement des États-Unis peut mettre ses politiques en vigueur. »

Mme. Joya a dit que son pays a besoin d'aide pour se défaire de la corruption et pour se reconstruire après des années de violence, mais elle a souligné que ce ne sont pas les soldats étrangers dans le cadre de cette mission qui apporteront la paix et la stabilité à l'Afghanistan. Elle a résumé sa façon de penser en une seule phrase :
« Aucun pays ne peut donner la libération à un autre pays. »
Le premier ministre du NPD Gary Doer veut un gouvernement néo-démocrate à Ottawa - vendredi le 8 september 2006
Selon le premier ministre Doer, le NPD pourrait faire du Canada une « superpuissance en matière d’énergie propre »
VILLE DE QUÉBEC - Aujourd’hui, le premier ministre néo-démocrate du Manitoba, Gary Doer, a parlé de l’environnement et de l’économie. Il a aussi fait l’éloge du leadership de Jack Layton du NPD fédéral, ainsi que le caucus de ce dernier, qui constitue l’opposition efficace à Ottawa. De plus, il a demandé aux Canadiens d’élire le NPD comme prochain gouvernement fédéral.

Lorsqu’il a pris la parole devant le congrès national du NPD, le premier ministre Doer a dit : « Nous croyons qu’au Canada, le NPD est le seul parti qui, une fois au pouvoir, pourrait faire preuve de leadership et se pencher sur les changements climatiques, sur l’énergie propre et sur la protection de l’eau. »
« Le NPD du Manitoba est fier d’appuyer Jack Layton, et ce soir je tiens à répéter que nous l’appuyons, lui et le caucus fédéral, ainsi que le travail exemplaire qu’ils font à Ottawa pour les Canadiens », a dit le premier ministre Doer. « Ils sont devenus l’opposition véritable au Canada, parce qu’ils sont organisés, unis et capables de tenir tête au nouveau gouvernement fédéral et ses politiques régressives. »

Le premier ministre Doer a demandé aux néo-démocrates partout au pays de continuer à façonner des politiques qui sont axés sur le lien étroit entre la viabilité écologique et le développement économique.

« Il nous faut reconnaître que les régions rurales sont les premières à être touchées par les changements environnementaux », a souligné le premier ministre Doer. « Nous savons également que nous pouvons habiliter nos communautés autochtones, urbaines et du nord à protéger l’environnement. Il faut leur donner les outils nécessaires pour développer leur économie communautaire. »

Depuis son ascension au pouvoir, le gouvernement de Gary Doer a établi plus de 70 sites de surveillance éolienne et a mis sur pied l’une des plus grandes centrales éoliennes au Canada. La prochaine étape sur le plan du progrès écologique est de protéger la qualité de l’eau par la voie législative, selon le premier ministre manitobain.
Le gouvernement de Gary Doer a équilibré chaque budget depuis qu’il a accédé au pouvoir, tout en faisant des innovations au programme de soins de santé du Manitoba, en gérant une économie forte et en mettant sur pied des projets de renouveau de grande envergure dans les villes partout dans la province. Il a été réélu pour son deuxième mandat à titre de premier ministre du Manitoba avec une majorité accrue.
Jack Layton et Stephen Lewis mettent les conservateurs au défi de passer à l'action relativement au VIH/sida - wendredi le 8 septembre 2006

QUÉBEC - Aujourd’hui, le chef du NPD Jack Layton a uni sa voix à celle de Stephen Lewis, l’envoyé spécial de l’ONU en matière de VIH/sida, pour demander de l’action relativement à l’épidémie mondiale de VIH/sida.

« Nous ne pouvons plus attendre que les gouvernements conservateurs et libéraux se joignent à la lutte urgente contre le VIH/sida », a dit M. Layton. « Comme Stephen Lewis le dit depuis longtemps, il est temps que nous passions à l’action. »

M. Layton, M. Lewis et une coalition d’organisateurs canadiens se sont unis pour promouvoir les « Quatre actions proposées pour le Canada », un plan établi par le Groupe pour l'accès mondial au traitement afin de se pencher sur la crise globale de sida. M. Layton a dit que le NPD compte rédiger un projet de loi visant à mettre ce plan en oeuvre, comprenant :

Établir des échéances pour que l’aide au développement officielle du Canada représente 0,7 % du PIB;

Investir dans des systèmes de santé publics en vue d’aider les pays en voie de développement à mieux aborder la pandémie de VIH;

Annuler la dette des pays en voie de développement qui sont accablés de sida; et

Respecter l’engagement d’il y a trois ans selon lequel il faudrait fabriquer ici des médicaments génériques plus abordables pour être utilisés chez nous et à l’étranger.

Il a mis les députés de tous les partis au défi d’appuyer les projets de loi et d’exhorter le gouvernement de Harper à les mettre en vigueur rapidement. « Le NPD a déjà entrepris des étapes modestes. Dans le budget historique du NPD en 2005, nous avons obtenu un investissement de 500 millions de dollars pour l’aide au développement officielle », a dit M. Layton. « Et notre critique en matière d’affaires étrangères, Alexa McDonough, a réussi à faire en sorte que tous les députés adoptent une motion, à l’unanimité, demandant au gouvernement de respecter son engagement d’atteindre la cible de 0,7 % avant 2015. Il est temps de passer à la prochaine étape. »

Pendant des dizaines d’années, les gouvernements libéraux et conservateurs ont manqué à leur devoir d’atteindre la cible de 0,7 % du PIB en aide humanitaire. Malgré leurs nombreuses promesses, ils n’ont même pas établi d’échéancier pour l’atteinte de ce but. Chaque jour, 6300 personnes meurent de VIH/sida en Afrique ; pourtant, aucun médicament n’ait été envoyé en vertu de la loi adoptée en mai de 2004 visant à fournir des médicaments contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme aux pays en voie de développement.

« Étant donné que presque 40 millions de personnes au monde sont atteintes de VIH/sida aujourd’hui, il nous faut un premier ministre qui fait preuve de leadership, de compassion et de résolution dans la lutte contre cette maladie », a dit M. Layton. « Mais, M. Harper n’a même pas assisté à la conférence internationale sur le sida à Toronto. Les Canadiens demandent mieux. »

M. Layton et M. Lewis ont pris la parole devant 1200 délégués de partout au Canada, qui se sont réunis à l’occasion de la première journée du congrès du NPD, qui se tient à Québec.

Le NPD donne le coup d'envoi à leur plus grand congrès depuis 1987 - vendredi le 8 septembre 2006

Plus de 1500 participants à la Ville de Québec uniront les progressistes en vue d'un gouvernement néo-démocrate

VILLE DE QUÉBEC - Aujourd'hui, le chef du NPD Jack Layton a donné le coup d'envoi au congrès de politique du NPD fédéral de 2006, qui se tient à la Ville de Québec, en demandant aux délégués de travailler en vue d'un gouvernement néo-démocrate.

« Mes amis, nous sommes ici cette fin de semaine afin d'unir tous les progressistes au Québec et au Canada en vue de tenir tête à Stephen Harper et de faire élire un gouvernement néo-démocrate qui fera passer les intérêts des gens ordinaires d'abord. »

Les délégués ont hurlé leur approbation. Avec plus de 1500 délégués inscrits, il s'agit du plus grand congrès de l'histoire du parti depuis celui de 1987 avec le chef d'alors, Ed Broadbent.

Les cérémonies d'ouverture ont débuté avec une cérémonie de bienvenue de la Nation Huronne-Wendat, dirigée par Max Gros-Louis. Ensuite, Jeremy Gabriel, qui a chanté pour le Pape Benedict XVI plus tôt cette année, a chanté l'hymne national. De plus, Anne Bourget, chef de l'opposition à Québec, a accueilli les délégués à sa ville. Mme. Bourget a profité de l'occasion pour louer le NPD d'avoir choisi le Québec, et plus précisément la Ville de Québec, comme site de leur congrès de politique fédéral de 2006.

« Vous jouez un rôle important sur le plan du développement de la Ville de Québec et vos efforts nous seront très utiles », a dit Mme. Bourget.

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