mercredi, mars 14, 2007
Le gouvernement fédéral doit prendre les devants
TORONTO – Un nouveau sondage illustre aujourd’hui que trois canadiens sur quatre sont d’accord pour que le salaire minimum soit à au moins 10 $ l’heure. Selon la députée du NPD Peggy Nash (Parkdale – High Park), ces résultats sont une indication supplémentaire démontrant que le gouvernement fédéral doit prendre les devants pour donner un salaire suffisant aux Canadiens qui travaillent d’arrache-pied pour joindre les deux bouts.
Mme Nash a présentement un projet de loi à la Chambre des communes qui requiert la mise en place d’un salaire minimum à 10 $ l’heure.
« Le salaire minimum a été abandonné par le précédent gouvernement libéral, il y a de ça 10 ans », a déclaré Mme Nash. « Maintenant, le présent gouvernement a un choix très clair : prendre les devants et offrir un salaire décent aux travailleurs ou continuer de choisir le mauvais côté, et rejeter la volonté de la vaste majorité des Canadiens. »
Le sondage, effectué par Vector Poll, démontre que 74 % sont en faveur d’une augmentation du salaire minimum à 10 $ l’heure. Il a été présenté aujourd’hui par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« Ce sondage confirme que les gens ordinaires appuient ce que nous préconisons depuis un certain temps déjà », a déclaré Mme Nash. « Au sein d’une société juste, une personne qui travaille à temps plein ne devrait pas vivre sous le seuil de la pauvreté. »
Le chef du NPD, Jack Layton, a fait de l’augmentation du salaire minimum et la réduction de l’écart croissant de prospérité des enjeux prioritaires du NPD pour le budget. M. Layton a mis le gouvernement au défi d’utiliser le prochain budget fédéral afin d’aider à combler le fossé de prospérité pour les gens ordinaires et la classe moyenne.
Peggy Nash et sa collègue provinciale, la députée provinciale du NPD Cheri DiNovo, ont fait de Parkdale – High Park le quartier général de la bataille du salaire minimum à 10 $ l’heure. Mme DiNovo a présenté le projet de loi 150 à l’Assemblée législative de Toronto, en espérant augmenter le taux provincial.
« On a travaillé très fort afin de faire de cet enjeu une priorité », a déclaré Mme Nash. « Maintenant, j’ai espoir que ce sondage sera un argument additionnel en faveur de la réduction de l’écart de prospérité grâce à un salaire décent. »
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