samedi, octobre 06, 2007

 

Les conservateurs font fausse route avec leur politique antidrogue à l’américaine, soutient le NPD - Jeudi le 4 octobre 2007


WINNIPEG, TORONTO ET SURREY – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière de la politique sur les stupéfiants, Libby Davies (Vancouver-Est), la porte-parole du NPD en matière de santé, Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Nord) et la porte-parole du NPD en matière de sécurité publique, Penny Priddy (Surrey-Nord), ont fustigé les conservateurs pour avoir dévoilé une stratégie antidrogue qui fait fausse route.

« Il faut que nous nous attaquions aux problèmes réels des bandes de jeunes, de la violence et des fumeries de crack dans nos communautés, a déclaré la députée Wasylycia-Leis, mais les familles d’aujourd’hui savent que ce n’est pas en criminalisant un problème de santé publique qu’on va y remédier. Nous n’avons pas besoin de plus de publicités, nous devons investir dans la réduction des méfaits, l’éducation, le traitement et l’application de la loi. »


« Une guerre à la drogue à l’américaine ne fait que créer une culture de la peur, a affirmé la députée Davies. Cette soi-disant stratégie antidrogue n’aborde pas les besoins réels de nos communautés. Les experts et l’ensemble des Canadiens sont tous d’accord : nous devons investir dans des solutions concrètes, à long terme pour la toxicomanie et les problèmes qui en découlent. »


Les députées néo-démocrates ont souligné que le gouvernement conservateur n’a rien fait pour aborder les causes profondes de la toxicomanie au Canada, ni pour investir de façon suffisante dans des solutions efficaces pour appliquer la loi.


« Les conservateurs n’investissent pas assez de fonds là ou il faudrait le faire pour combattre les problèmes réels de crime et de sécurité dans nos communautés, a lancé la députée Priddy. En investissant pour donner aux services de police les ressources dont ils ont besoin, nous leur permettrons d’avoir plus de temps pour appliquer la loi et pour participer à des activités d’approche communautaire dans les écoles et les communautés. »


Les conservateurs ont démontré que leur approche est axée principalement sur l’application de la loi plutôt que le traitement et la prévention dans leur budget de 2007, dans lequel ils ont supprimé la réduction des méfaits comme pilier de la stratégie canadienne pour lutter contre la toxicomanie. De plus, le ministre de la Santé, Tony Clement, a refusé de s’engager à prolonger de trois ans le permis de InSite, le site d’injection sûre de Vancouver, malgré les conclusions scientifiques confirmant que le programme a réduit la transmission du VIH-sida et de l’hépatite C, et augmenté de 30 % le nombre de personnes qui bénéficient de traitement.


« Des preuves empiriques ont démontré que les programmes de traitement, de prévention et de réduction des méfaits, qui sont axés sur les communautés et qui sont accessibles aux toxicomanes, sont des éléments essentiels pour prévenir la toxicomanie, a dit la députée Davies. Il faut que le gouvernement reconnaisse que ces programmes donnent des résultats très positifs sur les plans social et économique pour les familles et les communautés. »

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