mardi, septembre 30, 2008

 

Samira Laoumi, par Francis Chartrand

Québec - La Fédération canado-arabe, avec l’appui du Syndicat canadien de la fonction publique, veut la tête de Dutrizac pour son entrevue avec Samira Laouni


Quand on se lance dans l’arène politique, il faut s’attendre à se faire bousculer. Mme Laouni était accompagnée en studio par le député Thomas Mulcair. S’il valorise la liberté d’expression, Thomas Mulcair devrait encourager la Fédération canado-arabe et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) à laisser tomber leur demande absurde. On s’interroge d’ailleurs sur les motifs de l’intervention du SCFP. En quoi est-ce que cette question les concerne ?

Le SCFP émule l’islamisme dans sa haine de la liberté et ses tactiques totalitaristes. Quand la gauche donne la main aux islamistes, on a affaire à une alliance de fossoyeurs de liberté et d’intimidateurs. C’est suffocant.

Vous pouvez écouter l’entrevue de Mme Laouni, candidate du NPD dans Montréal-Bourassa avec Benoît Dutrizac ici. Et la réaction de Marc Lebuis le lendemain ici.

Ecoutez aussi Mohamed Elmasry, président du Congrès islamique canadien (CIC), un lobby islamiste membre de la Ligue Islamique Mondiale basée à La Mecque. Mme Laouni a été chargée de nombreux projets pour le compte du CIC.

Les entrevues révèlent que Samira Laouni a menti, et que Thomas Mulcair l’appuyait. C’est la raison pour laquelle la Fédération canado-arabe, de concert avec le SCFP, passe à l’attaque. Mme Laouni a dit ne connaître aucun islamiste ou extrémiste. Or l’un des projets dans lesquel elle a été impliquée pour cette succursale de la Ligue Islamique Mondiale est l’organisation d’un dîner bénéfice avec pour conférencière principale l’extrémiste Yvonne Ridley, apologiste des Talibans et du Hezbollah.

Les journalistes et les propriétaires de médias ne doivent pas se laisser intimider par ce genre de stratégies, utilisées par les islamistes partout dans le monde. Ils menacent gravement nos libertés fondamentales.

Notez aussi la demande de formation obligatoire pour tout le personnel de la station de radio sur l'«oppression». C’est la manière typique qu’utilisent les islamistes pour faire leur prosélytisme et diffuser leur propagande, aux frais des mécréants bien sûr. Ils enverront des groupes islamistes comme CAIR ou autres du même acabit dispenser la «formation».

TORONTO, le 19 sept. /CNW Telbec/ - L’animateur de radio québécois, Benoît Dutrizac, doit démissionner et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) doit mener une enquête sur les propos résolument haineux et sexistes tenus envers une candidate musulmane à l’élection fédérale en cours. C’est ce qu’affirme le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) Ontario. L’entrevue a été menée avec Samira Laouni, candidate du NPD dans la circonscription de Montréal Bourassa, le 10 septembre.

Les questions et les remarques de Benoît Dutrizac étaient racistes et tout simplement dégradantes et elles dépassaient largement les bornes de tout ce qui est acceptable en société, affirme le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan. Madame Laouni a été soumise à une série de questions qui n’était rien de moins qu’une attaque en règle contre son identité de femme et de musulmane."

M. Ryan demande au mouvement syndical et aux autres acteurs d’appuyer l’appel de la Fédération canado-arabe d’une démission immédiate de Dutrizac. De plus, il soutient que le CRTC doit mener une enquête sur cette diffusion par une station de Corus, un réseau établi à Toronto.

Si en tant que société ne nous nous levons pas pour défendre l’identité et les choix de vie, de costume et de religion d’une personne alors que cette personne est attaquée et ridiculisée, nous mettons en péril notre liberté à tous au sein de cette société démocratique", a ajouté M. Ryan.

"Le CRTC doit envoyer un message clair aux "pontes de la radio-poubelle" comme Benoît Dutrizac. Ils sont surveillés et leur comportement et leurs commentaires racistes et sexistes ne seront pas tolérés", dit encore M. Ryan.

La Fédération canado-arabe a aussi demandé un réexamen de toutes les politiques du réseau en matière de propos haineux et une formation obligatoire sur l’oppression et le harcèlement pour tous les membres de la direction et du personnel de Corus.

Renseignements : Sid Ryan, Président du SCFP-Ontario, (416) 209-0066 ; Valerie Dugale, Service des communications du SCFP, (647) 225-3685

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