dimanche, janvier 25, 2009
Tuerie dans une crèche en Belgique: un homme inculpé; un autre fou en liberté, bravo à la tolérance de la stupidité, par Francis Chartrand
Le jeune belge de 20 ans a été placé en détention provisoire. Il a reconnu avoir tué vendredi deux bébés et une puéricultrice d'une garderie de Termonde, dans l'ouest du pays.
Le Belge de 20 ans qui a tué vendredi matin deux bébés et une puéricultrice d'une crèche de Termonde, dans l'ouest de la Belgique, a été inculpé d'assassinats et de tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire.
Interpellé peu après un acte qui a plongé le royaume dans la consternation et la tristesse, le jeune homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été interrogé par la police durant toute l'après-midi. Il a été présenté vendredi dans la soirée à un juge d'instruction, qui l'a inculpé et "placé sous mandat d'arrêt", a précisé le parquet de Termonde.
Durant ce long interrogatoire, l'homme avait le visage fortement maquillé de blanc et de noir -faisant penser à certains au personnage du Joker dans Batman-.
Il n'a donné aucune indication sur les mobiles de son acte, a précisé un porte-parole du parquet. Mais il a toutefois reconnu les faits après 10 heures d'un interrogatoire au cours duquel il a "à plusieurs reprises ri" avec les enquêteurs, indique ce samedi le quotidien populaire flamand Het Laatste Nieuws, posant la question de l'état mental de l'agresseur.
Pas de passé psychiatrique
Le parquet avait démenti vendredi soir que l'homme ait un passé psychiatrique, une rumeur qui circule avec insistance en Belgique.
Selon Het Laatste Nieuws, l'homme avait sur lui, au moment de son arrestation, un second couteau (l'arme utilisée a été retrouvée sur place) et le nom d'une seconde crèche situé à trois kilomètres. "Un second bain de sang a pu être évité", estime le quotidien.
Au lendemain du drame, les journaux s'interrogeait également sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les lieux accueillant le public, et les enfants en particulier.
Vendredi à Termonde, des habitants se demandaient comment un homme à l'allure si étrange avait pu pénétrer sans difficulté dans la crèche du "Pays des Fables", où se trouvaient une vingtaine de nourrissons et six gardiennes.
"La tentation peut être grande, après une telle tragédie, de disposer aux portes de nos stades, de nos banques, de nos théâtres mais aussi de nos écoles, de nos crèches et pourquoi pas de nos rues des gardiens, des militaires, des policiers", relève le quotidien francophone La Libre Belgique.
Dix enfants et deux employées toujours hospitalisées
Le jeune homme est entré dans la crèche et s'est immédiatement attaqué aux enfants, ont raconté des témoins. Un enfant et une femme ont été tués sur le coup et un autre enfant a succombé peu après à ses blessures.
Les douze autres victimes, dix enfants et deux puéricultrices, ont été hospitalisées avec de nombreuses blessures. Un bébé de 6 mois et un enfant de 3 ans sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, a assuré un porte-parole de l'hôpital universitaire de Gand, où ils ont été opérés.
Samedi, un responsable médical a souligné que certains des blessés étaient "mutilés" et qu'ils avaient dû faire l'objet d'une opération de chirurgie plastique.
(Source AFP)
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Bon, mon commentaire maintenant. Ça c'était l'article du journal Libération, édition matinale de samedi le 24 janvier, avec une mis-à-jour faite au détroit de la nuit ou aux aurores du matin, à l'heure de l'Europe, six heures plus tard qu'au Québec.
Vingt-quatre heures plus tard, c'est confirmé, c’est un schizophrène. Un schizophrène qui promène en liberté, y a une faille en quelque part. Tuerie dans une crèche en Belgique: un homme inculpé; un autre fou en liberté, bravo à la tolérance de la stupidité, par Francis Chartrand, la fin du texte que j'ai composé, c'est pas pour rien, et j'ai raison.
Comment se fait-il, maudit, que l'on tolère des déficients mentaux et des déficients sociaux (schizophrènes), dans des garderies? Encore des enfants, des poupons dis-je, tués par des malades mentaux, et ce n'est pas la première fois, ni en Belgique comme ailleurs. Je n'ai qu'à penser à la tuerie en Écosse, le massacre de Dunblane qui a coûté la vie à seize enfants, âgés de quatre à six ans, ainsi qu’à leur institutrice, en 1996. Un autre carnage avec un fou armé d'un couteau, à Osaka, où un homme de 37 ans, entra dans l'établissement armé d'un couteau de cuisine et poignarda plusieurs enfants et enseignants. Il tua au total 8 élèves, en blessa sérieusement 13 autres et deux professeurs.
Sur ce blog, biens des lecteurs sont d'origine belge, britannique et française. Nous au Canada, nous vécu la fusillade du Collège Dawson, dont l'auteur du carnage était en cheminement psychiatrique, et écrivait sur MySpace des textes prédestinés à passer aux actes. Il s'était même fait parvenir par FedEx des USA un Ak-47, come on.
Le jeune homme, décrit par des témoins comme un individu plutôt grand, affichait sur son blog du site vampirefreaks.com de nombreuses photos de lui brandissant des armes. « His name is Trench. you will come to know him as the Angel of Death », a-t-il écrit sur son profil. Il y exprimait sa haine de la société, des gens normaux, des professeurs, responsables selon lui des nombreux taxages (racket) subis au secondaire, des « jocks » (surnom péjoratif venant de jockstrap — « coquille de protection » — pour les sportifs de l'école), des policiers qui, selon lui, le surveillaient depuis des mois. Il a également répondu à cette question, « Comment veux-tu mourir ? », sur son blog ; « Comme Roméo et Juliette ou dans une pluie de balles ». Il s'exprimait sur ce site web à peine deux heures avant l'événement, sans pour autant évoquer les gestes qu'il s'apprêtait à accomplir. Aujourd'hui, son profil (pseudo « fatality666 ») n'y apparaît plus.
Tiens, une autre histoire concernant les fous dans nos écoles. Le jeudi 13 mai 1993 à 9h27, un homme vêtu de noir, la tête cachée par un casque de motard et une cagoule, fait irruption dans la classe maternelle N8 du groupe scolaire Commandant Charcot, à Neuilly-sur-Seine.
Cet homme, armé d'un pistolet d'alarme et d'explosifs, menace de faire sauter la salle s'il n'obtient pas une rançon de cent millions de francs. Ces menaces sont rendues crédibles par ses démonstrations passées car il avait pris soin, auparavant, de faire sauter plusieurs poubelles en y laissant volontairement une signature. Ses otages, vingt et un enfants et leur institutrice Laurence Dreyfus, sont donc bien menacés. Le RAID est rapidement dépêché sur les lieux. Les enquêteurs cherchent à identifier le preneur d'otages, mais ils n'y parviendront pas avant la fin de la prise d'otages. L'homme n'est alors connu que sous le nom de « Human Bomb » (Bombe Humaine) ou « HB », qu'il s'est lui-même donné. Ce n'est qu'à la toute fin de la prise d'otages que son nom est révélé.
Les médias s'emparent de l'affaire. Des journalistes campent devant l'école. La prise d'otages devient un évènement national. Nicolas Sarkozy, à l'époque maire de Neuilly, tente de négocier avec Érick Schmitt pour qu'il relâche des enfants ; on voit Nicolas Sarkozy à la télévision sortir de l'école un enfant dans les bras.
Au cours des négociations, Érick Schmitt libère peu à peu la plupart des enfants, jusqu'à n'en garder que six, et ce en dépit du fait qu'il avait précisé dans sa première demande de rançon qu'aucun enfant ne serait libéré avant qu'il ait obtenu la somme demandée. Il avait également menacé d'exécuter des enfants (par égorgement) en cas d'absence de réponse rapide des autorités mais cette menace ne fut pas mise à exécution.
Après près de deux jours de tension sans dormir, dans un état d'esprit suicidaire, Érick Schmitt montre des signes de fatigue. Le Raid décide alors de passer à l'action lorsqu'il s'endormira. Le plan prévu est de faire entrer les hommes du Raid dans la salle pendant le sommeil du preneur d'otages. Pendant que deux hommes le tiendront en joue, prêts à le neutraliser s'il se réveille, les autres évacueront les otages hors de la salle. Pour s'assurer qu'Érick Schmitt sera bien endormi au moment de l'assaut, les hommes du Raid versent un somnifère (dont l'efficacité a été préalablement testée sur un homme du Raid) dans le café régulièrement apporté au preneur d'otages. Par précaution, Évelyne Lambert (alors médecin-capitaine des pompiers de Paris), qui s'occupait des enfants, est mise dans le secret. Elle devra s'assurer qu'Érick Schmitt est bien endormi, et faire un signal (déboutonner sa veste devant l'objectif d'une mini caméra placée à travers le mur par le Raid) pour signifier aux policiers qu'ils peuvent intervenir.
Le matin du 15 mai, le preneur d'otages s'assoupit. Évelyne Lambert vérifie qu'il est bien endormi, en le secouant et en faisant bouger bruyamment des meubles par les enfants. Celui-ci reste inerte. Elle fait alors le signal convenu. Aux environ de 7h25, huit policiers du RAID pénètrent dans la salle de classe pour extraire les six derniers enfants. Durant l'intervention, Éric Schmitt est tué de trois balles dans la tête tirées à un mètre par le policier Daniel Boulanger. Les circonstances de cette mort créent une polémique.
Ce n'est qu'après sa mort que l'identité de celui qui se fit appeler « HB » durant toute la prise d'otages est connue : c'était Érick Schmitt, un entrepreneur en situation financière difficile, intelligent, et en dépression. Enfin, il avait révélé à Laurence Dreyfus, quelques heures avant sa mort, ce que signifiait « HB » : c'était les initiales de Human Bomb (bombe humaine).
Nous avons ce fou qui a assassiné au couteau 3 personnes. Hier nous apprenions qu'un homme avait décapité au couteau dans la cafétéria d'une fac californienne une étudiante...j'appelle donc à l'interdiction du couteau arme dangereuse. Nous allons devoir légiférer afin de conditionner la possession du couteau à un permis. Seuls les professionnels et amateurs (cuisiniers, bouchers) pourront être possesseurs de couteaux sous la condition d'un casier judiciaire vierge, d'aucun antécédent psychiatrique et de l'obtention d'un certificat de capacité au maniement du couteau. Les autres pourront utiliser des couteaux jetables en plastique. Il faudra changer nos habitudes culinaire mais à l'heure de la restauration rapide et de la libération de la femme de l'asservissement à la ce lieu ignoble qu'est la cuisine ce n'est plus un souci.
Projetons également l'interdiction de la voiture qui lancée à une centaine de km/h sur la foule bariolée d'un jour de marché peut également provoquer d'énormes dégâts humains.
Vous aurez compris que je fais de l'ironie afin de faire comprendre la stupidité derrière cette attitude à systématiquement pointer du doigt la responsabilité des armes à feu dans les homicides aux USA. Ces phénomènes hideux n'ont strictement rien à voir avec le droit à la possession d'une arme à feu qui rappelons-le contrairement à une légende urbaine n'est pas aussi permissive que cela dans la plupart des états américains.
Celui déterminé à tuer peut le faire sans ou avec une arme à feu. Même dans un pays où la possession d'une arme à feu est strictement régulée quiconque le souhaitant peut encore s'en procurer illégalement, et le criminel en puissance n'est bien entendu pas concerné par ces considérations de légalité.
Mis-àjour de dimanche après-midi, heure du Québec.
Mais pour finir, quand va-t-on comprendre qu'un dérangé, ça reste un dérangé. C'est confirmé, le malade en Belgique, avait eu une ouverture de dossier psychiatrique dont à 4 reprises les procureurs de la Couronne, avait demandé un sérieux réencadrement voir un internement.
« Ben non, faut être tolérant envers nos déficients sociaux, il faut les introduire en société, il faut les laisser s’adapter. Tenez, laisser-le jouer avec vos enfants, il apprendra vite, vous verrez. Non, non monsieur, je vous assure qu’il ne récidivera pas à montrer son pénis à vos enfants, malgré les huit viols, précédemment commis par lui depuis 10 ans. »
Des conneries, des sottises de la sorte que l’on nous répond dans toutes les ONG qui travaillent pour l’intégration des déficients mentaux et déficients sociaux. Je vous l’accorde, on ne peut pas reprocher à ces groupes d’avoir un brin d’amour à nos cas de « santé mentale », même moi j’ai de la compassion pour eux, et j’ai toujours condamné tout abus mental et physique fait à leur égard en institut psychiatrique. Ils sont humains comme nous. Mais on peut reprocher aux ONG, sans toutefois généraliser, des cas d’aveuglement volontaire, au nom de l’intégration et de la tolérance.
C’est beau, la diversité de monsieur madame tout le monde, dansant autour de l’arc-en-ciel. C’est ça que ça fait, la tolérance de la stupidité, ça parait qu’aucun fonctionnaire de la tolérance de la diversité de la maladie mentale, a eu un enfant enculé ou poignardé par un « réintégré » en société. J’en ai plein le cul des « socialement inaptes », pire, j’en ai plein le cul de ceux qui ne les encadrent pas, et nous les remettent dans le rue, à 3 coins de rue d'une école.
Francis Chartrand
Libellés : Belgique, Bétise humaine, Francis Chartrand
Si seulement on pourrait guérir de ce cancer qu'est la tolérance aveugle...
Vive la diversité, et pendons-nous avec...
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