lundi, octobre 26, 2009

 

Le soutient aux famille en état de vulnérabilité, par Sally W. Olds et Diane E. Papalia


Les familles qui cumulent un certain nombre de facteurs de risque tels que la pauvreté, la sous-scolarisation et le jeune âge des mères, sont plus susceptibles d'éprouver des difficultés sur le plan des rôles parentaux. Le stress associé aux conditions de vie (pression économique, isolement, monoparentalité, etc.) fragilise les capacités des parents. Ceux-ci deviennent moins chaleureux, plus irritables et moins efficaces dans la résolution des problèmes avec l'enfant (Lavigeur, 1989). Traditionnellement les psychologues et les travailleurs sociaux sont plus souvent centrés sur les problèmes des familles plutôt que sur leurs forces (Lavigueur et al., 2004).

Cette culture professionnelle favorise une perception négative des familles en contexte de pauvreté. Les intervenants ont tendance à penser que «si elles voulaient vraiment, elles pourraient s'en sortir». Ils arrivent donc dans ces familles avec un certain nombre de préjugés négatifs qui affectent non seulement les solutions qu'ils proposent, mais également l'attitude des parents à l'égard de l'intervention. En effet, il n'est pas rare que ces familles soient méfiantes. Parce qu'elles se sentent jugées comme étant inadéquates et qu'elles craignent de voir leur enfant placé en famille d'accueil, ces familles opposent une certaine résistance à l'égard de l'intervention proposée.

Cette attitude négative envers les parents en contexte de pauvreté peut également être présente chez les éducatrices et les enseignants. Les enfants issus de milieux pauvres portent déjà une étiquette négative lorsqu'ils se présentent à la maternelle, ce qui risque d'affecter les relations famille-école (de type mésotémique.) Pourtant la collaboration et la communication entre la famille et l'école est déterminante pour la bonne intégration des enfants dans le milieu scolaire (MSSSQ, 1998).

Une des pistes de solution explorée au Québec ces dernières années consiste a tenter de changer la perspective des intervenants au sujet des familles vulnérables : au lieu de ne voir que les lacunes des jeunes mères, il faut prendre le temps d'examiner leurs forces. C'est l'approche de l'empowerment, le processus par lequel une personne ou un groupe prend le controle de sa vie.

Dans cette perspective, les intervenantes discuteront avec les mères de leurs besoins. L'accompagnement peut impliquer de donner de l'information sur le développement de l'enfant, d'aider la jeune mère dans ses démarches pour retourner aux études ou pour se trouver un logement. Le création de tels liens favorise le sentiment de pouvoir de la mère sur sa propre vie, ce qui influence a son tour ses comportements parentaux.

Psychologie du développement humain - 6e édition, p. 158.

Commentaires:
Ça c'était une photo de ma femme et de ma belle-soeur.
 
*Soupir* Quand est-ce va-tu te décider à m'écrire des courriels, Francis?

Je suis tannée d'être ignorée. ON a beau habiter ensemble, une femme demande un peu de romantisme de la part de son homme. ;)

Et fait donc un thème plus cute pour une fois..

Moins de politique et plus de nature... genre animaux... musique.. ce genre de chose... :)
 
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