samedi, décembre 12, 2009

 

Quand la police courbe le dos, par Richard Martineau


Richard Martineau
Journal de Montréal
17/11/2009 06h46

Vous aimez les histoires d'accommodements ? Vous allez adorer celle-ci.

Le 31 octobre dernier, à la demande de la GRC et du FBI, des policiers de Windsor, Ontario, ont arrêté deux islamistes radicaux qui sont soupçonnés d'avoir des liens avec un groupe extrémiste de Détroit : Mohammad Al-Sahli, 33 ans, et Yassir Ali Khan, 30 ans.

DES EXCUSES PUBLIQUES

Pendant cette opération, un policier a fouillé l'épouse d'Ali Khan.

Or, ce genre de contact entre un homme et une femme est considéré comme extrêmement inapproprié par les musulmans. Comme l'a expliqué l'avocat de madame Khan : «Les musulmanes n'ont pas le droit d'avoir de contact physique avec un homme qui ne fait pas partie de leur famille. Si une musulmane doit être fouillée lors d'une opération policière, elle doit être fouillée par une policière, pas par un policier.»

Résultat : des membres de la communauté musulmane ontarienne ont demandé au chef de police de Windsor de présenter des excuses publiques.

Qu'a fait le chef? A-t-il défendu ses troupes? A-t-il rappelé aux imams de sa municipalité qu'il n'était pas là pour respecter des règlements religieux archaïques, mais pour effectuer des arrestations et protéger la sécurité publique ?

Non. Il a organisé une conférence de presse et présenté ses plus sincères excuses à la communauté musulmane.

«La prochaine fois, a-t-il dit, on va s'arranger pour qu'une agente dûment entraînée puisse être présente lors de ce genre d'opérations...»

ATELIERS DE SENSIBILISATION

Vous capotez sur les accommodements qui ont été concédés par la SAAQ ?

Ce n'est rien à côté de ce qui se passe en Ontario.

Désormais, les musulmans de Windsor recherchés par la police pourront choisir le sexe de l'agent qui les fouille, les arrête et leur passe les menottes.

En 2007, les policiers de Windsor ont eu droit à des «ateliers de sensibilisation à la différence culturelle» afin de savoir comment arrêter des gens de différentes religions. Lors de ces «ateliers», les agents de police ont pu discuter avec les représentants de 12 communautés différentes.

«Mais cela n'a clairement pas été suffisant, a déclaré le chef de police de Windsor. Nous allons organiser d'autres ateliers du genre...»

L'un de ces «ateliers» sera animé par un membre de l'Association islamique de Windsor.

CACHEZ LES HOMMES !

Savez-vous ce qu'on devrait faire? On devrait retirer tous les hommes des écoles, des CPE, des gyms, de la fonction publique et des postes de police. Comme ça, les musulmanes ne seraient plus embêtées.

Elles seraient assurées de toujours tomber sur une femme quand elles font affaire avec ces services.

On déménagerait les gars dans les sous-sols et on leur demanderait d'ouvrir des enveloppes ou de classer le courrier.

POIL AU NEZ

Tenez, pendant qu'on est sur le sujet burlesque des accommodements, j'en ai une bonne, tirée du magazine Courrier international :

«Il y a une dizaine d'années, un débat déclenché par un rabbin a abouti à la conclusion que l'on pouvait se curer le nez au cours du shabbat. La discussion avait porté sur le fait que, dans le cadre de cette activité, il pouvait advenir que l'on s'arrache des poils du nez : or il est interdit de se couper poils et cheveux le jour du shabbat...»

«Un autre rabbin a proclamé que les juifs ne pouvaient pas porter de chaussures Crocs pour le jour du Grand Pardon, car elles étaient trop confortables pour ce jour de jeûne et de recueillement...»

Ce n'est pas génial?

Lien

Libellés : , , , ,


Commentaires:
Tu as publié cet article deux fois, mon amour.
 
Publier un commentaire

S'abonner à Publier des commentaires [Atom]





<< Accueil

This page is powered by Blogger. Isn't yours?

S'abonner à Messages [Atom]