mercredi, février 24, 2010

 

Voilà l'enfer que vivent de bien bon Québécois de souche de Chomedey, par Francis Chartrand


Un affrontement entre des dizaines d'élèves de l'école secondaire St-Maxime et les policiers de Laval a éclaté en début d'après-midi sur le terrain de la polyvalente, dans le quartier Chomedey.

Environ 200 jeunes ont défié des policiers, en plus de leur lancer des roches et des morceaux de glace.

Il faut remonter à mardi pour comprendre pourquoi la situation s'est envenimée à ce point.

Des rumeurs de bagarres entre deux groupes de jeunes de l'école avaient alors attiré les policiers sur les lieux. Trois jeunes avaient alors été interrogés dans trois autopatrouilles. «Les véhicules avaient été un peu brassés par des jeunes qui les encerclaient», explique le sergent François Dumais, de la police de Laval.

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Version La Presse:

Selon plusieurs jeunes interrogés sur place, un conflit possiblement de nature raciale entre deux groupes de l'école est à l'origine de cette escalade de violence. Et la situation risque d'empirer selon eux. «Il y a une petite guerre à l'école St-Maxime entre les Québécois et les Arabes. Les semaines qui suivent seront dangereuses. La tension monte, il va y avoir de la grosse marde», explique un jeune, qui n'a pas voulu s'identifier.

Un autre prétend avoir été plaqué contre le sol par les policiers. «C'est un conflit entre des gangs de rue. Vous allez entendre parler très souvent de St-Maxime», croit l'adolescent, en exhibant des égratignures sur ses poignets.

Version Canoe.qc.ca

Affrontements fréquents?

L'animosité entre la police de Laval et les étudiants de l'établissement trouverait sa source dans un incident survenu en début de la semaine.

Des jeunes auraient été interrogés par la police afin d'en savoir et d'en comprendre davantage sur des rumeurs de bagarres entre des étudiants québécois et d'origine arabe.

«Nous avons été avisés qu'il y aurait une certaine friction entre deux groupes de jeunes de cette école. Comme nous sommes là pour assurer la sécurité des gens, nous avons décidé d'accorder une surveillance plus accrue à cet établissement en restant à proximité des lieux», explique l'agent Di Genova.

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Plusieurs centaines d'élèves de l'école secondaire Saint-Maxime sont rassemblés dans le stationnement du dépanneur, juste en face de leur polyvalente. Certains d'entre eux lancent des projectiles - canette de soda, boules de neige, contenants de poutine - dans tous les sens. Les jeunes s'excitent, crient et finissent par envahir le boulevard Lévesque, forçant les voitures de police qui se font discrètes à bloquer la circulation en amont.

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L'école Saint-Maxime est réputée difficile. Les bagarres sont «récurrentes», témoignent plusieurs membres du personnel, sans qu'on comprenne toujours bien l'élément déclencheur. Mais jamais les problèmes n'avaient atteint l'ampleur qu'ils ont prise cette semaine. Qu'est-ce qui a mis le feu aux poudres? Plusieurs élèves interrogés par La Presse ont témoigné des vives tensions entre les élèves arabophones et les Québécois de souche.

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«On sent constamment la tension dans l'école. C'est le chaos», ajoute un jeune d'origine arabe, qui a lui aussi refusé de donner son nom. «Des bagarres éclatent partout, tout le temps, à la sortie des classes, à l'heure du midi, et même dans les classes», dit-il.

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La directrice de Saint-Maxime, Sophie L'Italien, était aussi présente hier midi, vêtue d'un dossard orange. Mme L'Italien refuse toutes les entrevues. «J'ai besoin de tout mon temps pour gérer cette situation», se borne-t-elle à déclarer.

Hier, il s'en est fallu de peu pour que la bousculade ne dégénère. Un projectile a atteint une voiture. Son conducteur, manifestement pour prendre les jeunes à partie, a reculé. Après une intervention de la direction, le conducteur a finalement passé son chemin. La police était très présente hier, bien que discrète. «Une présence policière trop soutenue risque d'être une provocation», souligne Daniel Guérin, porte-parole du Service de police de Laval.

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Bon, mon commentaire, maintenant. Certains vont me dirent que différence doit rimer avec tolérance. Bien pour moi, la tolérance de la différence rime avec la vigilance et la méfiance.

Voilà l'enfer que vivent de bien bon Québécois de souche de Chomedey, de bons Blancs du bon peuple de bonne race. Un enfer à cause du péril musulman, que nous, Québécois de souche, n’avons pas pu athéiser, une négligence que subissent aujourd’hui, primo les Arabes et Musulmans installés au Canada, et secundo les Canadiens qui doivent vivre avec le pluralisme le plus étatique (erratique dira ma blonde) du monde.

Dans un récent article, j’avais pris note de la succulente beauté des femmes arabes malheureusement voilées par la religion. Comme certains de mes détracteurs, je me cite : «Vous la trouvez belle ? Moi aussi, je la trouve ravissante. Quand je pense à toutes ces femmes voilées dans ces pays arabes et toutes ces femmes hassidim à qui on rase la tête pour faire porter une perruque. Je pense à toutes ces beautés de gâchées pour des caprices religieux venant des hommes. Quel gaspillage que de cacher la beauté d’une femme souriante et heureuse. Emmanuelle Chriqui est un des nombreux exemples à suivre, alors que sa carrière est en pleine floraison.»

Toutefois cette semaine, j’ai reçu un courriel de la part de Mme Chikhani, la mère de Dounia Natacha Chikhani, qui était une de mes membres dans Rivière-des-Mille-Îles. Il y a 2 ans, il s’était avéré qu’une candidate dans Pierrefonds-Dollard se retirait en guise de solidarité au rejet de ma candidature, portait le même nom que cet ancien membre. Incroyable ! Combien de chance y avait-il qu’un nom aussi rare se répète ? Pas beaucoup.

Donc sa mère m’a écrit comme quoi selon elle il y a 2 ans j’aurais usurpé l’identité et le nom de sa fille, d’origine ethnique, pour tenter se faire accroire que des minorités visibles se seraient liées à ma cause laïque (comme si j’avais inventé la démission d’une candidate), rendant impossible toute possibilité d’être raciste.

Comment la merde a pu éclater ? En fin décembre 2007, alors qu’on se bat pour faire la lumière sur mon évincement du NPD dans Rivière-des-Mille-Îles, je reçois un communiqué de presse expliquant des démissions de candidats à l’investiture dans plusieurs comtés du Québec, de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse.

L’une d’elles attirent particulièrement mon attention, celle de Dounia Natacha Chikhani, une fille membre de mon association de comté. Je lui avais fait signer sa carte de membre à la fin du spectacle de l’École de musique Francine Mondou, en juin 2006. Voilà 3 ans que je la connaissais, elle voulait faire de la politique en ma compagnie, vu que j’avais eu un impact chez les jeunes de moins de 20 ans.

Lorsque j’ai vu son nom, je l’ai rejoint à la maison, lui demandant ceci : «Dounia, as-tu fait une procédure pour te présenter aux élections fédérales ?» Elle me répond que non, et je lui assure qu’elle puisse me dire toute la vérité, comme quoi si elle démissionne pour protester contre mon évincement, je lui suis reconnaissant de toute sa solidarité. Et elle me confirme qu’elle ne sait pas de quoi je parle. Toutefois, elle me confie que ses parents étaient en beaux fusils contre moi à la suite d’un article, paru dans La Presse.

Je lui demande ce qu’ils ont bien contre moi, ce sont des Égyptiens, ce ne sont pas des Musulmans, mais des Chrétiens Coptes. Les Chrétiens Coptes sont été chassés et sont toujours chassés de l’Égypte. L’article dans La Presse rappela que ma sortie concernant les accommodements raisonnables, la laïcité, la laïcisation de la société canadienne et ma théorie d’athéiser les jeunes me fit passer pour un intolérant.

Elle a tout raconté à sa mère, qui a fait une crise à ma mère le soir venu par téléphone, pour nous menacer.

Quelle intolérance.

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Commentaires:
Je suis la mère de Dounia.

De l'intolérence venant de votre part, comment avez-vous l'audace de nous maltraiter ainsi?
 
En ayant dégusté la délicieuse poitrine de votre fille lorsqu'elle était au secondaire.
 
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