vendredi, avril 30, 2010
Mentir pour s'en sortir est une bonne chose, par Francis Chartrand
« Mentir pour s'en sortir est une bonne chose » tel était le titre et le thème d'un exercice de français qu'un père indigné nous a été transmis à Pour une école libre au Québec (voir le lien ici).
Tous dans la classe de son enfant devaient recopier le texte tel quel puis corriger les erreurs d'orthographe.
Pas de discussion sur le fond du message de cette dictée à corriger.
Interrogé, le père de l'élève s'est dit outré par cet exercice relativiste dans une classe du secondaire d'une école québécoise de la région montréalaise.
Je me demande si l'enseignant qui a corrigé ce texte n'a pas posé quelques questions de morale à l'élève...
Moi, être enseignant, je ne lui aurais pas corrigé son texte, je lui aurais fait prendre conscience de ce qu'il écrit s'il ne voulait pas avoir la note 0.
Que le message soit clair, il n'y a pas que les fautes d'orthographe qui sont à corriger dans les écoles. L'enseignement est aussi responsable du développement du jugement.
Lien
Libellés : Éducation, Francis Chartrand
(Est cute la p'tite dans l'annonce)
Je me demande cependant si l'âge de l'élève n'est pas à considérer.
Les jeunes de cet âge s'en sorte souvent avec des réflections de ce genre.
Est-ce que ce ne serait pas un problème de société que de voir la plupart de nos jeunes ados adopter le mensonge dans leur style de vie, où est-ce que les jeunes des années 60 (nos parents) n'avaient pas eux aussi cette attitude dans leur jeunesse?
Ma question est donc...
Retrouve-t-on un problème d'éducation chez la plupart de nos jeunes (éducation offerte par des parents qui punissent les jeunes lorsqu'ils disent la vérité, ou tout simplement des parents trop occupé pour s'occuper de l'éducation morale de leurs enfants) ou est-ce que le manque d'honnêteté des adolescents ne provient pas plutôt de leur jeune âge et d'un désir d'indépendance par rapport à l'autorité?
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