jeudi, novembre 13, 2008
Plus fort qu'Yvan Delorme, la Police de Deux-Montagnes
Je suis résidente de Deux-Montagnes dans le quartier Grand-Moulin sur la rue Saint-Jude. Je suis la voisine d’en face d’une école primaire depuis 36 ans. J’ai bâti ma maison avec mon mari en 1972. L’école, quant à elle a été bâtie en 1947, et a été agrandie en 1996. Les premières années de l’agrandissement ont été paisibles. Mais depuis 2002, ces dernières années ont été les pires car nous sommes pris en otages par les parents des enfants de l’école.
On trouve même des autos de stationnées dans notre entrée, sans qu’ils nous demandent la permission, sans parler de tous ceux qui viennent tourner chez nous et nous poussent avec leur véhicule, à coup de pare-chocs sur les chevilles, toujours dans notre entrée.
«Mais oui, ils ont le droit car ils ont des enfants à l’école, eux !», me répond la Police Régionale de Deux-Montagnes, au téléphone, ce que mon fils considère comme une voie de fait grave.
L’école va bientôt recommencer, quelle belle opportunité que de sortir ce scandale, en même temps que l’aveuglement volontaire du chef de Police de Montréal, M. Yvan Delorme. Il n’y a pas seulement les enfants qui n’ont pas hâte à cette journée. Les supposées vacances sont bientôt terminées.
Nous avons des endroits où on ne peut stationner sur la rue, communément appelés no parking. La semaine passée, il y avait 4 voitures de stationnées illégalement, et nuisant à la circulation. J’ai donc appelé au poste de police, comme il m’est conseillé de faire. Après 45 longues minutes d’attente, une auto de la Police Régionale de Deux-Montagnes a passé mais sans s’arrêter, ni débarquer. Je me demande en tant que banlieusarde si à Montréal les conducteurs sont aussi chanceux que nous. J’ai rappelé au poste de police et j’ai parlé au «dispatcher» , le policier lui a répondu que la réunion achevait et que les voitures n’encombraient pas la circulation et que les stationnements étaient remplis.
Sauf que le policier qui a répondu à mon appel ne s’avait pas nous le surveillons. Il n’est pas rentré à l’école pour demander l’heure de la fin de la soirée. En plus, que ce soit 5 ou 10 minutes de stationnement illégal cela demeure illégal. Il y avait un stationnement vide de l’autre côté de la rue.
Notre conseiller municipal, Maître Sylvain Sauvageau, dans les limites de ses pouvoirs possibles répond bien et essaie de diminuer les conflits mais malheureusement il se heurte à un mur et on ne lui donne pas souvent l’heure juste d’après moi, car à lui aussi, la police lui ment. La police qui ment à un conseiller municipal, celui chargé de la sécurité routière à Deux-Montagnes ???
Notre quartier devient de plus en plus agiter. Vols, vandalisme, agression, menace, intimidation, entrées par infraction, j’en passe, et même récemment, en début d’août, un viol d’une fille de 15 ans par 2 ados de 13 ans. À Montréal, les résidents d’une ville de 1,6 millions y sont habitués. Mais les infractions que je viens de nommer sont toutes arrivées cet été, dans le quartier Grand-Moulin de 2000 âmes, et même dans un certain secteur allant de ma rue, la rue Saint-Jude jusqu’à la station Grand-Moulin.
Je comprends que nos policiers ont un très grand territoire à couvrir ; Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-lac, Saint-Joseph-du-lac, Pointe-Calumet. Même la plupart d’entre eux font un travail remarquable. Mais présentement on constate un laisser-aller dans le quartier, et les points chauds ne sont pas protégés et le temps de répondre est beaucoup trop long lorsqu’il y a réponse.
Josée Chartrand
Libellés : Deux-Montagnes
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