jeudi, novembre 13, 2008
Il n'y a pas qu'Yvan Delorme qui s'aveugle volontairement...
Je vous écris cette lettre ouverte suite à votre article au sujet de l’aveuglement volontaire du chef du SPVM, M. Yvan Delorme, qui ne prend qu’un modeste vers d’eau pour éteindre un incendie.
J’ai suivi récemment votre série d’articles sur les relations entre policiers et citoyens dans l’arrondissement Montréal-Nord, et cela m’a tellement rappelé les déboires que nous avons à Deux-Montagnes, et plus précisément, le quartier Grand-Moulin. Un si beau quartier riche en histoire de 150 ans dans lequel j’ai grandi va bientôt devenir un ghetto si rien n’est fait.
Je vis depuis bientôt 26 ans sur la rue Saint-Jude, je vis face à une école primaire anglophone, l’école Saint-Jude, et je ne m’y reconnais plus. Nous, moi et mes voisins, avons affaire depuis 6 ans à des parents dégénérés, qui surprotégeant leurs «enfants-rois», intimident les citoyens en se stationnant d’importe où, même dans les entrées privées, et en menaçant de nous «casser la gueule de canadiens français ou de syndiqués ou de classe inférieure», si jamais on rouspète pour qu’ils se stationnent ailleurs, car un stationnement leur ait offert.
Il est dur de croire que des parents font des menaces aux voisins d’une école alors qu’ils n’y sont que 20 minutes par jour, en moyenne par parent. Pourtant c’est le cas. Lorsque les parents viennent chercher les enfants en fin de journée, il n’est pas rare que dans mon entrée j’aie reçu, des coups de pare-chocs sur mes jambes, parce qu’un parent était trop paresseux pour continuer la rue et revenir par l’autre rue pour ensuite revenir sur ses pas, aie décidé de virer dans mon entrée pour rebrousser chemin. J’ai considéré ces coups de pare-chocs sur mes tibias, comme des voies de faits, des actes d’intimidation et de la violation d’intimité.
J’ai compté les fois que c’est arrivé, 28 fois, de février 2003 allant jusqu’à janvier 2008. À bien des fois j’entendais par le fenêtre baissée de la voiture un parent dire la connerie suivante à son enfant : «Tu vois comment on tasse le gros monsieur? Comme ça. Moi je l’ai payé ton enseignement pour que tu puisses réussir dans la vie, pour que tu puisses devenir un boss, donc le petit peuple, tu pisses dessus et tu le tasses, avec ton pare-choc». À chaque fois j’ai appelé la police, 5 fois elle est venue.
Revenons sur le dernier paragraphe. Vous entendez un parent dire ça à son enfant, le poil se dresse sur votre bras et vous avez la chair de poule. Vous aviez auparavant publié des articles et récits sur les jeunes enfants-rois et un particulièrement sur des jeunes du Québec qui avait été dans une famille au Mexique, ils avaient fait du grabuge, à leur retour ils avaient été suspendus par l’école, et les parents rouspétaient. Et bien voilà que maintenant la hiérarchie sociale la plus haineuse est enseignée, sans doute pas par l’école, mais par quelques parents lors du retour à la maison. Bien des témoignages peuvent appuyer ce que je dis.
L’an dernier en septembre, j’étais en compagnie de 3 amis du cégep que je n’avais pas vu depuis longtemps. Deux jeunes de 10 et 11 ans circulaient en vélo, et me demandaient si comme l’année précédente je le engagerais pour ramasser les feuilles à l’automne. Soudain, un parent roulant à 90 Km/h, car un de mes amis est contrôleur routier pour la SAAQ et a su me dire la vitesse, vient se stationner dans un «no parking», vient chercher son jeune, le «pitch» dans le véhicule violemment et s’enfuis à vive allure, tout en heurtant les deux jeunes, de côté, à environ 50Km/h, tout ça dans un zone scolaire, de 30Km/h, sans s’arrêter, donc, délit de fuite. Fort heureusement, les 2 jeunes n’ont eu que 3 égratignures chacun.
Bien entendu, j’ai appelé la police, ainsi que les parents des 2 jeunes en question. Au poste de police de Deux-Montagnes on me déclara ceci : «Monsieur Chartrand, mêlez-vous donc de vos câlisses d’affaires», et ce malgré l’accident survenu sur mon terrain, et même si l’automobiliste nous a manquer moi et mes 3 chums.
Quatre jours plus tard, le même olibrius revint, roulant à plus de 60 Km/h répétant le même scénario, je lui dis de ralentir qu’il était pour refrapper d’autres enfants et encore faire un délit de fuite. Tout à coup, au moment pour redémarrer sa voiture, il s’immobilisa pour aller chercher son bâton de hockey dans sa valise. C’est alors qu’il me prit en chasse sur mon terrain en bordure de la rue, et me frappa violemment 4 fois à la tête sous les yeux horrifiés de certains voisins et me cria : «M’a te tuer mon tabarnak, tu vas la fermer ta gueule». Il s’est enfui en me reprochant d’avoir cassé son bâton de hockey lorsqu’il m’a frappé. Cette fois-ci la police est venue, et oui, au bout de 10 minutes. Et une plainte a été remplie.
En juin dernier, nous avions eu dans le voisinage une vague de vol et d’entrée par infraction dans des cabanons, plus de 120 plaintes ont été faites. La police a très bien répondu aux plaintes cette fois là, d’autant plus qu’un suspect se trouvait dans ma cour le lendemain soir. Je les ai appelé et ils sont venus en 2 minutes. Malheureusement le suspect voulant couper le cadenas de mon cabanon s’est sauvé.
Tout récemment le 31 juillet dernier, j’ai retrouvé un de mes chats en dessous d’une borne amovible rappelant la vitesse maximale de 30 Km/h située en plein milieu de la rue. Heureusement, mon chat était vivant et bon état de santé. La police ne s’était pas déplacée cette fois-ci.
Le 10 août dernier, en même temps des émeutes de Montréal-Nord, plusieurs poubelles ont été saccagées et renversées par des jeunes et des seringues ont même été retrouvées. Personne n’a été blessé par les seringues, la police s’est déplacée. L’officier démontra un fort professionnalisme et a appelé les citoyens du quartier à la vigilance, et m’a très bien dit que malgré les nombreuses fois que j’ai appelées au poste de police, j’avais bien fait.
Le soir même, quelques heures auparavant, une femme d’origine anglophone à 4 maisons de chez moi, était menacée à la pointe d’un couteau et s’était faite lancer des roches à la fenêtre, par 2 jeunes francophones de 13 et 14 ans en l’interpellant de «crisse d’anglaise», une femme qui s’implique dans le quartier. Heureusement elle n’a pas été blessée, mais sa quiétude est atteinte à jamais.
Le quartier est plus affecté par la délinquance juvénile mais la rue est plus affectée par la délinquance parentale. La police ne peut pas être partout à la fois, mais elle ne peut pas jouer à cache-cache. Elle ne peut faire la job d’un travailleur social, mais elle ne peut quand même pas jouer au paillasson. Une surveillance de quartier est désirée par de nombreux citoyens. Mais d’immenses obstacles restent à franchir
À suivre…
Veillez agréer mes sentiments les meilleurs,
Francis Chartrand
123 rue Saint-Jude
514-973-2423
Libellés : Deux-Montagnes
Plus fort qu'Yvan Delorme, la Police de Deux-Montagnes
Je suis résidente de Deux-Montagnes dans le quartier Grand-Moulin sur la rue Saint-Jude. Je suis la voisine d’en face d’une école primaire depuis 36 ans. J’ai bâti ma maison avec mon mari en 1972. L’école, quant à elle a été bâtie en 1947, et a été agrandie en 1996. Les premières années de l’agrandissement ont été paisibles. Mais depuis 2002, ces dernières années ont été les pires car nous sommes pris en otages par les parents des enfants de l’école.
On trouve même des autos de stationnées dans notre entrée, sans qu’ils nous demandent la permission, sans parler de tous ceux qui viennent tourner chez nous et nous poussent avec leur véhicule, à coup de pare-chocs sur les chevilles, toujours dans notre entrée.
«Mais oui, ils ont le droit car ils ont des enfants à l’école, eux !», me répond la Police Régionale de Deux-Montagnes, au téléphone, ce que mon fils considère comme une voie de fait grave.
L’école va bientôt recommencer, quelle belle opportunité que de sortir ce scandale, en même temps que l’aveuglement volontaire du chef de Police de Montréal, M. Yvan Delorme. Il n’y a pas seulement les enfants qui n’ont pas hâte à cette journée. Les supposées vacances sont bientôt terminées.
Nous avons des endroits où on ne peut stationner sur la rue, communément appelés no parking. La semaine passée, il y avait 4 voitures de stationnées illégalement, et nuisant à la circulation. J’ai donc appelé au poste de police, comme il m’est conseillé de faire. Après 45 longues minutes d’attente, une auto de la Police Régionale de Deux-Montagnes a passé mais sans s’arrêter, ni débarquer. Je me demande en tant que banlieusarde si à Montréal les conducteurs sont aussi chanceux que nous. J’ai rappelé au poste de police et j’ai parlé au «dispatcher» , le policier lui a répondu que la réunion achevait et que les voitures n’encombraient pas la circulation et que les stationnements étaient remplis.
Sauf que le policier qui a répondu à mon appel ne s’avait pas nous le surveillons. Il n’est pas rentré à l’école pour demander l’heure de la fin de la soirée. En plus, que ce soit 5 ou 10 minutes de stationnement illégal cela demeure illégal. Il y avait un stationnement vide de l’autre côté de la rue.
Notre conseiller municipal, Maître Sylvain Sauvageau, dans les limites de ses pouvoirs possibles répond bien et essaie de diminuer les conflits mais malheureusement il se heurte à un mur et on ne lui donne pas souvent l’heure juste d’après moi, car à lui aussi, la police lui ment. La police qui ment à un conseiller municipal, celui chargé de la sécurité routière à Deux-Montagnes ???
Notre quartier devient de plus en plus agiter. Vols, vandalisme, agression, menace, intimidation, entrées par infraction, j’en passe, et même récemment, en début d’août, un viol d’une fille de 15 ans par 2 ados de 13 ans. À Montréal, les résidents d’une ville de 1,6 millions y sont habitués. Mais les infractions que je viens de nommer sont toutes arrivées cet été, dans le quartier Grand-Moulin de 2000 âmes, et même dans un certain secteur allant de ma rue, la rue Saint-Jude jusqu’à la station Grand-Moulin.
Je comprends que nos policiers ont un très grand territoire à couvrir ; Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-lac, Saint-Joseph-du-lac, Pointe-Calumet. Même la plupart d’entre eux font un travail remarquable. Mais présentement on constate un laisser-aller dans le quartier, et les points chauds ne sont pas protégés et le temps de répondre est beaucoup trop long lorsqu’il y a réponse.
Josée Chartrand
Libellés : Deux-Montagnes
Problème avec la Police de Deux-Montagnes
Sujet : Problème avec la Police de Deux-Montagnes
Ça fait 14 ans que j’habite à Deux-Montagnes en face d’une école primaire, et depuis les 6 dernières années, j’ai des difficultés avec les parents des élèves ainsi qu’avec la police.
Le matin entre 6 :30 et 8 :30, c’est la course pour venir porter les enfants à l’école, on tourne dans nos entrées ou bien même on stationne dedans, ou bien c’est la course pour prendre le train car j’habite sur la rue Saint-Jude qui donne sur la station Grand-Moulin sur la ligne Deux-Montagnes / Montréal.
Le soir c’est la même chose. J’ai demander à plusieurs reprise aux parents de stationner ailleurs, car un stationnement leur ait même desservi sur le côté de l’école sans même qu’il soit utilisé, mais on nous répond : «Ça ne sera pas long je vais juste chercher mon enfant».
Le stationnement devant l’école Saint-Jude, qui donne sur la rue du même nom, est une zone débarcadère, ils ne comprennent pas ce que ça veut dire ou quoi ?
Avec tout ça il ne faut pas oublier les gens qui reviennent du travail, donc marée humaine sur la rue entre 15 :15 et 18 :30 au même moment que la sortie d’école.
Imaginez tout ça l’hiver avec les bancs de neige !!! Et la rue étroite comme une ruelle !!!
Les soirs où il y a des rencontres de parents c’est l’enfer. Les parents sont stationnés des 2 côtés de la rue, très étroite. Si une urgence arrive, ambulance ou pompiers, ça ne passe pas. On y a déjà été témoin, et à cause de l’orgueil des parents, une maison a brûlé.
Quand on téléphone au poste de police, ils prennent tellement de temps à venir que les parents sont presque tous partis, donc pour eux, il n’y a pas de problème. Mais c’est toujours nous qui avons à vivre avec ce problème.
Quand on se présente aux réunions à l’hôtel de ville, car après 817 plaintes de circulation dans le voisinage, ils ont eu l’idée à la ville de faire une réunion, notre conseiller de district du Grand-Moulin, M. Sauvageau nous joue du violon en nous faisant croire qu’il s’occupe du problème et que ça devrait se régler et il ne se passe rien.
Il n’y a pas qu’à Montréal-Nord que des problèmes arrivent.
Merci ! Bien à vous,
Mme Marjolaine Séguin
121 rue Saint-Jude
Deux-Montagnes
450-491-4066
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