jeudi, janvier 01, 2009

 

La commission des droits condamne le Père Noël pour discrimination, par Francis Chartrand


Après cette merde, jetez un coup d'oeil à ceci.

Vous direz comme moi, «tabarnak.»

En décembre 2006, la Commission des droits de la personne a été saisie de plaintes pour discrimination fondée sur la déficience physique à l’égard de Rudolf, un petit renne au nez rouge.

Grâce à l’utilisation de poupées anatomiquement correctes insufflées de vie qui ont recréé les incidents en litige de manière spectaculaire, et au moins une version des faits livrée sous la forme d’une chanson ridiculement accrocheuse, la Commission a établi les faits suivants :

Rudolf est atteint de défiguration faciale.

Il est employé par le Père Noël, propriétaire et unique dirigeant d’un conglomérat de fabriques de jouets connu sous le nom de Opérations Père Noël Inc. (ci-après dénommé OPNI) et situé sur le Pôle Nord magnétique de la Terre (ci-après dénommé le Pôle Nord), ou à proximité du Pôle Nord. Rudolf travaille dans le département de livraison, systèmes de propulsion et de guidage.

Au Pôle Nord, les rennes peuvent voler. Nul ne trouve cela bizarre.

À l’instar des départements de lingerie des grands magasins, OPNI livre l’ensemble de sa production annuelle de cadeaux de Noël en une seule nuit, le 24 décembre.

Les incidents allégués ont eu lieu dans les mois d’hiver menant à Noël 2005.

La Commission a établi comme suit le récit des événements :

Rudolf souffre d’un rare gonflement et décoloration du nez.

Les médecins qui l’ont examiné à la demande de la Commission ont conclu que son handicap n’est pas dû à un état pathologique connu.

Son nez est trop brillant. Des témoins ont déclaré que certains «diraient même qu’il brille», soulevant la possibilité d’un empoisonnement par radiation. Cette hypothèse a été écartée par l’utilisation d’un compteur Geiger. La Commission a accepté un diagnostic de défigurement congénital.

Il est clair que la défiguration de Rudolf a été une source de honte pour ses parents. À un moment donné, le père de l’enfant a essayé de noircir le nez de son fils avec de la boue - un effort considérable étant donné la rareté de la boue au Pôle Nord. Un prothésiste a éventuellement façonné une prothèse de nez et forcé Rudolf à la porter en public.

Les problèmes de Rudolf ont été exacerbés à l’école. La prothèse de nez grossièrement fabriquée tombait souvent, révélant la défiguration de Rudolf. Ses pairs réagissaient en le ridiculisant et en refusant de le laisser «se joindre aux jeux de rennes», selon une version des événements.

Les jeux de rennes sont une partie intrinsèque de la société des rennes, et l’exclusion de Rudolf a été douloureuse. Aucune mesure n’a été prise par les enseignants ou le directeur de l’école pour corriger la situation. La Commission note que l’école appartient et est exploitée par Systèmes Éducatifs du Pôle Nord Inc., une filiale de OPNI.

Les railleries cruelles et l’exclusion se sont poursuivies jusqu’au 24 décembre 2005, lorsque les conditions climatiques particulières ont abouti à la formation d’un épais brouillard dans le Pôle Nord, un désert polaire où les températures moyennes à cette date tournent autour de 45 degrés sous zéro.

C’est à ce moment que le Père Noël lui-même a approché Rudolf et lui a offert la chance de combler un poste nouvellement créé dans le département de livraison. Il a demandé à Rudolf d’aider à tirer son traîneau chargé de cadeaux dans la position d’éclaireur.

Le Père Noël espérait que le nez lumineux de Rudolf servirait de balise et l’aiderait à guider son traîneau dans la nuit. Cela a apparemment fonctionné, et la livraison s’est déroulée sans accroc.

L’engagement soudain et inattendu de Rudolf par l’unique et tout-puissant employeur de la région a changé l’attitude de ses pairs envers lui. «À partir de ce moment, tous les rennes l’aimaient», a déclaré un témoin. Certains ont prédit que Rudolf «passerait à l’histoire.»

CONCLUSIONS

La Commission estime que cette affaire est troublante du début à la fin. Ses membres notent avec tristesse que le Pôle Nord est dominé par un personnage manichéen empreint de jugement qui divise le monde en «méchants» et «gentils». L’exclusion systématique de Rudolf vient clairement du leader d’une communauté qui est contrôlée dans tous ses aspects par un seul employeur.

Il y a peu, à cet égard, qui distingue le Pôle Nord de n’importe quelle ville mono-employeur de l’Afrique du Sud de l’ère de l’apartheid, de l’Irlande d’avant la Première Guerre mondiale, ou de l’actuel Nouveau-Brunswick.

La Commission est également troublée que le Père Noël ne soit intervenu en faveur d’une victime de discriminations à répétition qu’une fois le sort de son entreprise en jeu. Bien que les avocats de OPNI ont fait valoir à l’audience que le recrutement de Rudolf est une indication claire de la politique inclusive de l’entreprise, la Commission estime qu’il était motivé par un but vénal, et que l’entreprise ne s’est comportée différemment qu’après que des plaintes aient été déposées à la Commission.

RECOMMANDATIONS

En conséquence, la Commission décide que :

OPNI a agi de manière discriminatoire envers Rudolf, et doit lui payer la somme de 18,5 millions $ en dommages-intérêts.

OPNI doit immédiatement commencer à offrir des programmes de sensibilisation à la tolérance et à la diversité à l’ensemble de son personnel, en commençant par la haute direction.

OPNI doit se soumettre à des vérifications de diversité sur une base annuelle et soumettre un rapport à cette Commission en indiquant les progrès qu’elle a réalisés dans la fourniture d’emplois aux rennes au nez rouge, aux grands lutins et aux humains non joviaux.

Ils ont réellement fait cette enquête, ils ont rien à faire, j'arrive pas à y croire, sacrament. Au Canada, 50000 femmes sont contraintes de porter le hidjab, mais on va plutôt parler des rennes du Père Noël. La Commission Canadienne des Droits de la Personne a réellement sorti ce rapport, mais il a rejeté la plainte de Marc Lebuis, éditeur de Point de Bascule.

Quelqu'un peut-il raconter cette merde aux Premières Nations dans le Parc LaVérendrye? Ils ont ni eau, ni électricité.

Tabarnak!

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