vendredi, juin 12, 2009

 

La Suède islamo-suicidaire, par Iba Bouramine


La Suède a décidé de se suicider, elle n’est pas la seule dans cette vieille Europe fatiguée et minée par trop de garanties contre à peu près tous les risques, y compris celui d’être responsable de soi-même. Les européens ont confié à l’État leur âme en toute liberté et l’État leur a enlevé la plus importante des libertés, celle d’être soi-même. L’État en a décidé ainsi en accueillant des centaines de milliers de musulmans fondamentalement hostiles à la Suède comme à toute démocratie occidentale. Certains pourraient taxer cette décision d’imprudente ou de mal avisée, mais le fait qu’elle soit maintenue contre le vœu même de la majorité des Suédois prouve qu’il s’agit d’une politique délibérée de suicide national.

L’État suédois, comme un peu partout en Occident, souffre d’une tare fondamentale que l’on peut appeler la vision de tunnel, soit l’incapacité de prendre acte des effets néfastes d’une politique donnée. La politique d’immigration vise des objectifs en apparence nobles et utiles ; accueil de réfugiés fuyant les conflits, réunification des familles, diversification ethnique considérée comme une chance ou une richesse, solution à la crise de la natalité etc. À l’instar d’un médecin qui applique aveuglément une recette sans tenir compte de la réaction du malade, les technocrates appliquent à leur pays une médecine de cheval sans égards aux effets secondaires et à la toxicité.

Les politiciens, les bien-pensants et les technocrates savent qu’ils détruisent leur propre pays à petit feu et cela semble leur procurer une satisfaction morbide. Issus majoritairement de la gauche et véhiculant les idées à la mode sur les causes des conflits et sur les problèmes du tiers monde, ils se perçoivent comme des humanitaires qui contribuent au rapprochement entre les peuples. La Suède dépourvue de tout passé colonial se perçoit néanmoins comme responsable du malheur du tiers monde. Cette responsabilité n’est jamais expliquée, il n’y a aucun argument valable à son appui, elle n’est aucunement rationnelle, elle découle principalement du complexe de culpabilité qui habite les peuples riches du Nord.

Ce sentiment de culpabilité est ainsi pris en charge par l’État, c’est à dire par les politiciens secondés par les bien-pensants et les technocrates. Il est aussitôt dépouillé de sa dimension affective, rationalisé et enchâssé comme élément constitutif de l’identité du pays. Cette transformation réussie, il devient possible de l’établir comme base de la politique d’aide internationale et de celle autrement plus dangereuse de l’immigration.

L’establishment formé par les bien-pensants, les politiciens et les technocrates ne saurait remettre en question une orientation, fut-elle erronée à sa base. L’arrogance et la dictature des bons sentiments l’en empêchent, l’establishment se délecte alors de la punition infligée au coupable, soit le pays d’accueil. En effet, le sentiment de culpabilité sous tend l’existence d’une faute ou d’un crime, lesquels doivent être expiés, et quoi de mieux que d’être punis par ceux-là même contre qui le crime (imaginaire) a été commis. C’est pourquoi les viols en série, les agressions racistes contre les Suédois d’origine, les émeutes, le vandalisme, la destruction des biens publics ne sont jamais punis et leurs auteurs rarement appréhendés. Les immigrants islamistes ne perdent pas de temps à tester leurs victimes, la mollesse des autorités et de la police, l’appui de la gauche et des anarchistes les confortent dans leur combat contre la société qui les accueille. Allah est grand, il a confondu l’ennemi et rend sa défaite certaine !

C’est ainsi que le complexe de culpabilité des Occidentaux s’allie aux fantasmes de conquêtes des musulmans dans ce champ de bataille où la survie même de l’Occident est mise en balance. Les musulmans en général, et les islamistes en particulier, savent qu’ils mènent une guerre sans merci pour la domination de l’islam. Les Occidentaux de leur côté n’osent même pas admettre qu’une guerre leur a été déclarée, ceux d’entre eux qui osent la nommer sont immédiatement stigmatisés.

Le complexe de culpabilité morbide qu’entretient soigneusement l’Occident le conduit lentement et sûrement vers le suicide. La Suède, comme d’ailleurs les Pays-Bas et l’Angleterre, n’a qu’à se laisser aller pour qu’en moins d’une génération le pays soit livré au fascisme islamique. Les élites arrogantes et autodestructrices refuseront jusqu’au bout de reconnaître leurs bévues et leur responsabilité, la gauche c’est bien connu ne commet jamais d’erreur, non, l’erreur c’est plutôt le peuple qui l’a commise en mettant la gauche au pouvoir !


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