jeudi, décembre 03, 2009

 

Multiculturalisme, « hybridation », « métissage culturel », une nouvelle illusion théorique dans les sciences sociales, par Francis Chartrand


Nous reprenons ci-dessous quelques extraits d'un texte de Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS.


Novlangue & Propagande sont sur un bateau
par FrenchCarcan


Espoir des élites, crainte des masses

On sait que la globalisation constitue un processus planétaire complexe dont la première caractéristique est d’accélérer les échanges, les transferts et les mélanges, et, partant, d’ébranler les identités collectives substantielles, de les rendre instables et provisoires, alimentant incertitudes et craintes dans les masses territorialisées, et suscitant au contraire de l’espoir dans le monde des élites transnationales.

[...]

Le mot magique de métissage

Le discours d’éloge de la globalisation ou de la mondialisation, oubliant l’anxiété croissante provoquée par la dissolution des formes sociales et des spécificités nationales, met au premier plan ces caractéristiques supposées positives, qui semblent s’opposer sainement aux attitudes racistes de rejet des mélanges raciaux, de réification des identités collectives et de fermeture aux échanges entre cultures ou au « dialogue des civilisations ». Les mondialisateurs heureux y voient un progrès général de la tolérance et de l’« ouverture à l’autre », la promesse d’une universalisation rapide de l’écoute réciproque des cultures, processus qu’on célèbre ordinairement comme « enrichissant ».

L’évaluation positive des phénomènes de syncrétisme culturel s’est accentuée chez les théoriciens de la globalisation ayant recours à la métaphore de l’« hybridité », de l’« hybridation » ou du « métissage » (Clifford, 1994 ; Pieterse, 1995 ; Werbner, 2004). Idée paraissant simple, voire lumineuse : la globalisation étant une « hybridation », elle serait en elle-même un mécanisme antiraciste, en ce qu’elle tendrait à faire disparaître la hantise du métissage qui forme le noyau dur de la pensée raciste moderne, en même temps qu’elle effacerait les entités ethno-raciales abusivement érigées en absolus ou en essences a-temporelles.

[...]

Hybridité valorisée à l'extrême

L’hybridité est ainsi valorisée à l’extrême, comme expérience humaine, méthode d’invention et de création, et aussi comme style de vie caractérisé par sa « richesse » et son « ouverture ». C’est là suggérer qu’une existence « métissée » constitue la plus haute forme de l’existence humaine. Le « métissage », métaphoriquement généralisé, tend ainsi à devenir une méthode de salut. Le mot « métissage » lui-même prend une valeur magique : il est invoqué comme une force agissante.

Métaphores simplistes racialisantes

Les métaphores choisies et indéfiniment sollicitées par les critiques, les sociologues et les anthropologues ont toutes des connotations biologisantes, voire racialistes : « mélange », « croisement », « hybridation » ou « hybridité », « métissage ». Elles présupposent l’existence d’un état premier ou originel, un état de non-mélange jugé heureusement dépassé (ce serait même un « progrès »), caractérisé par la « pureté » des entités en question (de la « race » à la « culture », en passant par l’« ethnie »). Un état de nature, qu’on peut dire « sauvage », que les zootechniciens et les horticulteurs ont les premiers aboli par les techniques de sélection volontaire des « races » et des « variétés, et la pratique d’une hybridation contrôlée. Comme l’a montré Robert Young (1995), les usages culturels de la notion d’hybridité présupposent l’existence d’un passé culturel qui serait « pur », quelque chose comme un état de culture naturel, sans mélanges. Le sociologue et politologue Stuart Hall s’est élevé contre un tel usage du terme d’hybridité, en ce qu’il renvoie à un « processus mettant en présence des cultures au départ unitaires et autonomes qui se seraient ensuite réunies pour donner naissance à de l’hybridation » (Hall, 2009, p. 29). En dépit des intentions « antiracistes » déclarées de leurs utilisateurs, ces métaphores mélangistes racialisent ce à quoi elles renvoient.

[...]

Mythe postmoderne de la beauté métisse

Le discours mixophile présuppose l’existence de « races », d’« espèces » ou de « cultures » originellement « pures », état premier qui serait pour ainsi dire « dépassé » par l’état résultant des mélanges, des alliages ou des amalgames. Dans l’éloge contemporain de la « beauté du métis » (Hocquenghem, 1979) s’entend l’écho de celui de la « race » la plus belle, la « caucasienne » selon Blumenbach (1795 et 1804), exprimant l’une des évidences esthétiques de son époque (Bindman, 2002, pp. 190-201 ; Baum, 2006, pp. 73-92). L’idéal esthétique est certes aujourd’hui tout autre : la beauté des mythiques « races pures » a fait place à la beauté mythique des « métis ». Mais dans la célébration du mélange ou du mixte l’on perçoit des rémanences non contrôlées de la vieille fascination exercée par le pur ou l’homogène. Dans l’éloge de l’impureté résonne celui de la pureté. Un écho inversé reste un écho.

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De la mixophilie à la francophobie et à la haine de soi

Dans son livre à la gloire du « métis », Hocquenghem marie la dénonciation de l’homophobie à une francophobie assumée, attestée dès le sous-titre de son pamphlet : « Réflexions d’un francophobe ». Liés explicitement ou non à une forme de sociocentrisme négatif ou de patriotisme inversé (philoxénie), les éloges « progressistes » de la « France métisse » se sont banalisés dans les années 1980. C’est ainsi que Jacques Chirac, au cours d’un voyage aux Antilles, a cru pouvoir lancer à son auditoire supposé « métissé » : « Nous sommes tous des métis » (cité par Le Monde, 15 septembre 1987). Le recours à la rhétorique unanimiste est une forme de connivence chère à tous les démagogues. Deux slogans antiracistes, se présentant comme des définitions mixophiles de la nation française, ont été massivement diffusés lors de la seconde « Marche pour l’égalité » (1984) : « La France, c’est comme une mobylette. Pour avancer, il lui faut du mélange » ; « Super, la France marche au mélange » (Taguieff, 1988, p. 381). L’antiracisme français, jusque-là aveugle à la couleur au nom de l’universalisme égalitaire de tradition républicaine, s’est transformé en un antiracisme mixophile prônant le métissage comme une norme majeure (Taguieff, 1995, pp. 53-81). Mais il y a mélange et mélange. L’idéal mixophile s’est en réalité fixé sur le type du métis Blanc/Noir, en s’incarnant par excellence dans la figure de l’afro-américain (ni trop « noir », ni trop « blanc »).

[...]

Certains se sont risqués à inclure le président Sarkozy dans le cercle du métissage heureux, en le décrivant comme un « petit Français au sang mêlé ». Mais l’absence de « racines africaines » semble constituer désormais un handicap, du moins dans l’espace médiatique dominé par les normes de la pop-éthique du « métissage ».

[...]

Éloge naïf de la fusion rédemptrice, de la raison métisse

Mais chez de nombreux auteurs contemporains célébrant l’hybridation culturelle, on rencontre un éloge plutôt naïf de la fusion rédemptrice, et d’une fusion furtive, qui prend souvent l’allure d’un éloge de la confusion créatrice. Mesuré dans ses analyses, Stuart Hall avance la thèse que l’« hybridité culturelle » est en train de changer la société britannique d’une façon positive : le simple constat qu’un processus de métissage affecte la production culturelle amène selon lui la société britannique à réfléchir sur le fait qu’elle n’est pas culturellement homogène (Hall, 1995). Ce serait là un « progrès ». D’autres théoriciens mixophiles moins prudents attendent le salut de « l’hétérogénéité métisse », où ils croient voir une puissance de « reconstruction permanente » (Nouss, 2002, p. 111).

On peut aller plus loin dans la néo-religion du métissage salvateur. Certains anthropologues militants, adeptes de « l’image enchantée du métissage » (Cunin, 2001), appellent à l’adoption d’une « raison métisse » (Amselle, 1990), quitte à dénoncer quelques années plus tard le « fantasme » ou le « piège » du métissage (Amselle, 1999 et 2000).

[...¸]

L'envers du décor : le cosmopolitisme, source d'angoisses

L’envers du décor « métissé », c’est que ces villes « cosmopolites » constituent une source intarissable de peurs, voire d’angoisses, qui alimentent une « paranoïa mixophobique » (Bauman, 2007, p. 119). Et les produits « métissés » font partie du décor des sociétés marchandes mondialisées : le nouveau « cosmopolitisme marchand » fait une grande consommation, notamment en raison de ses effets « somnifères » ou « tranquillisants » (Canclini, 2000a), de l’hybridité dans son discours publicitaire, dans ses bars et restaurants branchés (« hybrides »), dans ses industries culturelles (les « musiques métissées » sont partout) (Hutnyk, 2005).

[...]

Le métissage produit l'homogénéité et le conformisme

D’où ce résultat paradoxal : c’est par la diffusion planétaire normative de l’hybridité culturelle qu’est réalisée une homogénéité culturelle ne rencontrant que très peu de résistance. L’hybridation mondialisée est le rouleau compresseur qui produit l’homogénéisation et le nivellement des cultures, l’abolition finale de la diversité culturelle. Qu’opposer au processus d’hybridation supposé « progressiste » sinon les grosses notions d’identité ou de différence culturelle, disqualifiées pour « racisme », « nationalisme », « essentialisme » ou « communautarisme » ? Le combat semble perdu d’avance. Ce qui est sûr, c’est que, dans ce monde « métissé » en perpétuel mouvement, les nouvelles élites « hybrides et transnationales », mobiles et déterritorialisées, « nomades », sans identité définissable, sont comme poisson dans l’eau (Spivak, 1999). Ce monde est fait pour elles, non pour les peuples attachés à leurs langues, leurs paysages, leurs traditions. Leurs célébrateurs professionnels sont surinvités par les médias, avec l’idéologie implicite desquels ils sont en phase. Le discours d’éloge des échanges, des mélanges et du changement perpétuel a la réputation d’être « moderne », c’est-à-dire actuel ou contemporain, donc intrinsèquement bon. Telle est l’expression du conformisme intellectuel de notre temps (Taguieff, 2007, pp. 595-620).

Métissolâtrie sans voix devant le refus d'hybridité culturelle

Par ailleurs, les antiracistes qui s’étaient convertis à la religion du « métissage culturel » se trouvent sans voix devant certaines formes caractérisées de « refus de l’hybridité culturelle », par exemple chez les femmes musulmanes dans nombre de pays européens (dont la France et la Grande-Bretagne). Comment interpréter ce rejet du projet normatif mixophile supposé séduisant, en particulier pour les femmes de religion musulmane ?

[...]

Discours publicitaire et pauvreté conceptuelle des sociologues

La leçon épistémologique qu’on peut tirer d’un tel suremploi du vocabulaire contemporain du « croisement » et du « mélange » (de la « mixité » et de la « diversité » au « métissage » et à l’« hybridité »), suremploi qui a fait émerger une langue de bois utilisée par les célébrateurs de la mondialisation comme entrée dans une ère radieuse, c’est que les usages métaphoriques de mots séduisants dans la conjoncture ne remplacent pas les difficiles élaborations conceptuelles, ni la construction patiente de modèles théoriques sur la base d’hypothèses réfutables. Le discours publicitaire, faut-il le rappeler, ne doit pas être confondu avec le langage construit de la connaissance scientifique. S’il ne faut pas « prendre la paille des mots pour le grain des choses » (Leibniz), il ne faut pas non plus prendre les scintillements des métaphores pour des théorisations scientifiques. Des « croisements » aux « branchements », en passant par les « hybridations » et les « métissages », n’assiste-t-on pas à une vaine parade de métaphores trompeuses, impensées, dangereuses dans leurs effets de sens non contrôlés, exprimant l’impuissance conceptuelle des sociologues et des anthropologues face aux conséquences culturelles de la globalisation ?


souchiens
par enbateau



Aziz elberkani
par zd


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Commentaires:
Francis, ta vie est elle une défaite? Tiens, pour citer Daniel Boucher, deviens-tu ce que tu as voulu? Sinon, pourquoi en veux-tu au bonheur des autres? Pourquoi en veux-tu à leur liberté de religion?

Je te pose ces questions là parce que tout ce que je vois de glorieux dans tes déclarations incendiaires, c'est l'absence de morale chez les occidentaux, comme le fait que tu préfères voir ta fille danser nue au Wanda à Montréal, plutôt que de la voir porter le voile islamique.

Voir sa belle enfant danser nue pour le plaisir des hommes avides de morale et fidélité pour quelques billets de 100$ est bien mieux que de la voir pratiquer son choix de spiritualité librement?

Mettre sur ton blog un lien pour CLÉ (Comité pour la liberté en éducation) alors que tu es véritablement contre la religion enseignée dans les écoles?

Qui doit-on croire? Francis Chartrand en 2008, qui affirme que Barack Obama est un nouveau Dieu, ou Francis Chartrand en 2009, qui affirme que Barack Obama n'est pas Dieu?

Qui doit-on craindre? Un avocat de Toronto d'origine musulmane qui fait un discours (vraiment peu appréciable, je te l'accorde) à Djeddah, en Arabie Saoudite, ou des centaines de pédophiles qui courent les rues au Canada, et que tu défends comme étant des aidants naturels pouvant contribuer à une meilleure éducation sexuelle aux enfants, meilleure que celle de leurs propres parents?

Que vas-tu choisir comme culture, à en croire tes commentaires et ceux de tes commentateurs? Au lieu d'un multiculturalisme qui est réglementé et qui était présent au Québec, bien avant que tu sois une mauvaise pensée dans la tête de tes parents, tu choisirais de la pornographie et de la vulgarité, de la grossière indécence et de l'obscénité?

Des gens t'ont, ma foi, sauvagement attaqué sur ton blog, en y inscrivant des paroles grossières, inadéquates et insolantes. Je sais comment fonctionne la gestion des commentaires de ce blog. Chaque participants qui inscrit un commentaire doit attendre l'accord du modérateur du blog, c'est-à-dire ton accord, Francis.

Ma foi, tu les publies tous, sans censurer personne. Même ce Andric qui t'a traité de pédophile, tu aurais pu le bloqué. Qu'est-ce qui t'amuse à les publier? Personne ne te force à publier les commentaires importuns.

Peut-être est-ce à cause de ton honneur d'avoir combattu pour la liberté d'expression, que tu t'empêches à toute censure?

Mais on dirait que tu as du plaisir à te faire insulter de la sorte, à te faire maudire par la population, on dirait que t'amuses à ouvrir la porte de ta vie en criant: «Venez m'injurier, me poignarder, me démolir, si le coeur vous en dit. Je n'ai plus besoin de la vie, la mort m'est égale.» Sérieusement, ton cynisme me fait peur.

Pourquoi ne t'arrêtes-tu pas pour aimer et apprécier la vie? Noël vient dans 20 jours, et je parie que tu n'as pas encore monté de sapin chez toi. À en croire les commentateurs et les chroniqueurs qui t'entourent, tu as une nouvelle flamme dans ta vie et qui écrit très bien des chroniques sur la psychologie.

Prends donc du temps avec ta douce moitié pour le temps des fêtes, et oublie donc la politique un peu, espèce d'intello-masochiste. De mon côté, je vais passer Noël en famille avec mes quatre enfants, en les amenant à la Messe de Minuit. Et je vais être grand-père en 2010.

Je te souhaite à toi et ton équipe, un Joyeux Noël et une bonne année 2010.

Gilles Merlot
 
Moi aussi, Gilles, je te souhaite plein de bonheur pour 2010, amour et fraternité, et bonne chance, grand-papa!

Joyeux Noël et bonne et heureuse année.

Francis Chartrand
 
Premièrement, Bonjour à vous, M. Merlot.

Je suis contente d'apprendre que vous aller devenir grand-père. Moi même, j'ai hâte de pouvoir tenir dans mes bras mon premier enfant.

Ce ne sera pas avant une bonne dizaine d'années, mais bon.

Je tiens à vous éclaircir sur la vision de mon chum, car, parfois, il est difficile de se défendre soi-même dans le calme, et nous ne choisissons pas toujours les meilleurs propos.

Soyez assurez que je m'entretiendrai avec vous poliment.

Alors, commençons.

---

« Voir sa belle enfant danser nue pour le plaisir des hommes avides de morale et fidélité pour quelques billets de 100$ est bien mieux que de la voir pratiquer son choix de spiritualité librement? »

C'est une question de point de vue. Pour moi, Francis, et plusieurs personnes qui le soutiennent, le striptease est mieux vu que la religion. Nous entendons trop souvent des histoires d'injustices leur ayant trait. Des fêtes religieuses financées pour accommoder les autres cultures AVANT de financer nos fêtes ancestrales comme Pâques. Le voile que les musulmanes portent qui n'encouragent pas légalité des sexes. Ici, je ne peux pas voir en quoi il y a choix de religion.

Une jeune fille qui a été éduquée par des parents sexistes le deviendra forcément, malgré elle. Il ne peut en être autrement puisque c'est le mode de pensée qui lui a été inculqué depuis l'enfance. J'ai d'ailleurs lu dans un article une autre histoire à ce sujet, mais à propos d'une Canadienne de 24 ans. Elle est prisonnière de son mari en Arabie Saoudite. Là-bas, les femmes ne peuvent quitter le pays sans l'accord de leur mari. Et le gouvernement Canadien est réticent à entamer une guerre juridique pour la délivrer.

J'ai du mal à accorder une grande place à la religion quand elle fait place à la discrimination. N'êtes vous pas d'accord? D'ailleurs, je me souviens trop bien de ce que les Chrétiens ont faits aux amérindiens, aux esclaves noirs et ce que les Anglais et Français se sont faits. Une guerre du protestantisme contre le catholicisme.

La religion a aussi longtemps servi à faire tenir sous silence la théorie de l'évolution. D'ailleurs, Galilée n'a-t-il pas été exilé pour ses dires (la terre n’est pas au centre de lUnivers.) Sans parler de la chasse aux sorcières, qui a mit sur le bûcher plusieurs pauvres femmes innocentes remarquées pour leur intellect. Les femmes qui ne se taisent pas et n'ont pas le Q.I. qu'ont veut bien leur attribuer ne peuvent être que des envoyées du malin.

Je m'excuse si ces propos peuvent sembler très troublants. La religion n'a pas que des défauts, je l'accorde. Elle est bâtie autour d'un dieu miséricordieux fondé sur l'égalité, l'amour et le pardon. De plus, plusieurs mouvements religieux ont étés les premiers a créer des organismes de bienfaisances et à instaurer des écoles publiques.

Alors, quand vous dîtes:

«Voir sa belle enfant danser nue pour le plaisir des hommes avides de morale et fidélité pour quelques billets de 100$».

Premièrement, la limite d'âge serait tout bonnement réfléchie. Nos jeunes sont de plus en plus hyper sexualisé et je ne pourrais pas dire que ce soit une avancée. Cependant, le droit d'afficher son corps (pour des femmes adultes) m'apparaît tout à fait raisonnable.

Il y a bien plus de discrimination, selon moi, à vouloir cacher le corps de la femme, comme lorsqu'on oblige le port du voile, que de laisser une femme montrer son corps si elle en fait le choix, que ce soit comme travail ou devant son petit ami.

Bien que je préfère de loin la monogamie et la fidélité à tout autres types de relation, ce choix ne peut être imposé.

Il faut plutôt apprendre à avoir une liberté d'esprit au sujet du corps humains. Je trouve insensé que la guerre et le sang soit mieux vu que le corps nu d'un homme ou d'une femme.
 
Que ce corps soit montrer ou non n'instaurera pas des penser immorales à nos jeunes. Ce sont les actes de violence qu'on banalise qui pervertissent la jeunesse.

UN corps nu, s'il n'est pas associé à la violence, n'inspirera que de la curiosité, et je l'avoue, peut-être un certain degré de convoitise. Mais s'il n'est pas doublé de scènes de viols, de meurtre ou de sang, il n'y aura pas lieu de se troubler si notre enfant deviendra un perverti sexuel.

Ensuite:

« Mettre sur ton blog un lien pour CLÉ (Comité pour la liberté en éducation) alors que tu es véritablement contre la religion enseignée dans les écoles? »

Ce que Francis combat, c'est la non liberté que la religion entraînerait dans nos écoles. Alors, il ne se contredit pas dans ses dires.

« Qui doit-on croire? Francis Chartrand en 2008, qui affirme que Barack Obama est un nouveau Dieu, ou Francis Chartrand en 2009, qui affirme que Barack Obama n'est pas Dieu? »

En un an, les espoirs que l'on se fait sur un homme peuvent être déçues.

Barrack Obama avait tenter de faire fermer la prison de Guantanamo et d'arrêter la guerre en Afghanistan. Cependant, il a découvert que ses attachés politiques et les hommes de compagnies qui soutiennent son élection ont plus de pouvoir que lui. Alors, il se doit de régler son mandat avec le peut d'effectif et d'authenticité qu'il lui reste, ce qui ternie son image et réduit la crédibilité que l'on a de lui. Barack, quant à lui, ajoute à ses effectifs militaires plus de 50000 soldats en Afghanistan.

Francis est déçu. Quant à moi, je suis peinée pour Barack.

« Qui doit-on craindre? Un avocat de Toronto d'origine musulmane qui fait un discours (vraiment peu appréciable, je te l'accorde) à Djeddah, en Arabie Saoudite, ou des centaines de pédophiles qui courent les rues au Canada, et que tu défends comme étant des aidants naturels pouvant contribuer à une meilleure éducation sexuelle aux enfants, meilleure que celle de leurs propres parents? »

Encore là, c'est une question de point de vue.

Contribuer à une meilleure éducation sexuelle est bénéfique puisqu'elle permettra de réduire les chances de contracter des ITS (MTS) et de se faire des mauvais contacts (mauvais chums.) Cependant, la pédophilie est répréhensible, selon moi, lorsqu'elle est pratiquée par la force, ou lorsqu'un certain premier ministre s'en va en tourisme en Chine pour frayer avec des enfants qui travaillent dans la prostitution par manque d'argent, et subséquemment, de choix.

Alors, notre réponse, à Francis et à moi, est nuancée. Oui à l'éducation sexuelle, non à la pédophilie, peut-être à la limite d'âge de 16 ans. Ce dernier reste à voir. Voir si ces ados, avec leur éducation, sont suffisamment informés pour ne pas se laisser corrompre par des adultes qui voudraient les manipuler.

Plus on éduquera nos jeunes, moins ils risqueront de croire tout ce qu'on leur dit.

« Peut-être est-ce à cause de ton honneur d'avoir combattu pour la liberté d'expression, que tu t'empêches à toute censure?

Mais on dirait que tu as du plaisir à te faire insulter de la sorte. »

Disons que d'empêcher la censure peut non seulement montrer comment notre opposant du jour peut proférer des propos qui n'ont pas d'allure, et donc, parfois on le discrédite aux yeux de tous, mais aussi, quelqu'un qui ne pense pas comme nous, même s'il est impoli, à le droit d'exprimer sont opinion.

Oui, vous avez raison, Francis promeut la liberté d'expression. Et je suis fière de lui.
 
Cependant:

« Francis, ta vie est elle une défaite? Pourquoi ne t'arrêtes-tu pas pour aimer et apprécier la vie? »

La dessus, vous n'avez pas tord. Je m'explique.

Après avoir été attaqué, méprisé, que bien des portes se soient fermées devant nous, n'est-il pas inévitable, parfois, que le sujet devient amer? Et que pour cela, les propos qu'il entretient pour se défendre paraissent acerbes et méchants. Francis me semble fatigué. Il a besoin qu'on lui apporte du soutient, et de l'espoir.

De mon côté, j'essaie de lui faire voir la vie du bon côté.

Alors, ce sera tout, M. Merlot. Mon texte est déjà bien assez long.

J'espère qu'il vous aura aider à faire comprendre Francis.

Ce texte est entièrement de mon cru. Et les informations que je détiens sur les pensées de Francis proviennent de nos conversations ensemble. Elles ne viennent pas de mon imaginaire.

Bonne journée. Joyeuses fêtes. Bonne année.

Et merci de m'avoir lu.
 
Une connasse qui nous traite de sous chiens? A sest pas, vetue comme une occidentale
 
Tu rêvais pas de devenir avocat me semble? Il a raison, le Gilles, deviens-tu ce que tu as voulu, parce que ne viens pas me dire que ça te fais du bien de monter des enfants contre le multiculturalisme québécois.

Tu sais, Francis, y'a une sacrée différence entre faire de la politique au 9ème étage du Westmount Square (ce que t'as déjà fait) et faire de la politique derrière le "myspace" de tes amies de 16 ou 17 ans ou "brainwasher" des ados dans ton sous sol.

T'as jamais voulu monter vers le devant, pourtant avec tous les diplômes que tu as, t'aurais pu faire mieux, mais les diplômes ça l'a juste monté que t'as réussis des examens, pas que t'avais l'intelligence. Mon père m'a toujours dit "Y'en a qui ont la tête mais pas le diplôme, y'en a qui ont le diplôme mais pas la tête."

Sérieusement, tu as ben plus d'avenir dans un club vidéo XXX que derrière un micro. Si seulement t'étais moins coupé de la réalité québécoise, tu pourrais encore faire de la politique et tu aurais pu te faire élire.

Sais-tu à quel moment je t'ai trouvé con? Lorsque tu as dit sur une jeune musulmane du comté de Laval-des-Rapides "Ouin, on est loin de voir son g-string." Et au Congrès du PLQ au Palais des Congrès en octobre 2002, tu cruisais une fille de 15 ans du comté de Mercier pendant que tu en avais 20.
 
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