mardi, mai 06, 2008

 

L'Actualité

Des candidats anti-Alena

par Jonathan Trudelpublié dans L'actualité du 1er avril 2008

Dès son élection à la présidence des États-Unis, en 1992, Bill Clinton s’était fait le champion du libre-échange. Parvenu à rallier les grands syndicats et la base de son parti, traditionnellement réfractaires à ce principe, il avait signé l’Accord de libre-échange nord-américain, entré en vigueur en 1994. Quatorze ans plus tard, à l’approche de la présidentielle, sa femme, Hillary, et le grand rival démocrate de celle-ci, Barack Obama, flirtent davantage avec le protectionnisme. Les deux candidats promettent de revoir l’ALENA et préfèrent parler de commerce équitable plutôt que de libre-échange. Les républicains restent plus ouverts au libre-échange. Mais le Congrès, dominé par les démocrates, pourrait torpiller tout nouvel effort de libéralisation des échanges si les républicains conservent le contrôle de la Maison-Blanche.

« Les gens ne veulent pas d’un t-shirt moins cher si ça leur coûte leur emploi. »Barack Obama

« On devrait revoir nos accords de libre-échange tous les cinq ans pour s’assurer qu’ils atteignent leurs objectifs. Et on devrait commencer par l’ALENA, qui souffre de graves lacunes. » Hillary Clinton

« L’ALENA a directement fait perdre 900 000 emplois aux travailleurs américains. […] Devrions-nous vraiment soumettre les intérêts des braves Américains à ceux des Nations unies, de l’ALENA, de l’OMC, des multinationales et des gouvernements étrangers ? Je ne crois pas. » Lou Dobbs, animateur-vedette de CNN

« Compte tenu de nos liens étroits avec eux, il est dans notre intérêt de rappeler aux États-Unis que nous sommes des amis. Il faut être conscient que seule une élite aux États-Unis se rend compte de l’existence du Canada. Il n’y a pas une grande base électorale favorable au Canada là-bas. »Pierre Marc Johnson, ex-premier ministre du Québec

« La meilleure façon d’assurer la sécurité des États-Unis n’est pas de fortifier nos frontières avec le Mexique et le Canada, mais d’établir un périmètre de sécurité commun autour de l’ensemble de l’Amérique du Nord. On souhaite aussi faciliter la libre circulation des produits et des gens sur le continent. »Robert Pastor, directeur du Groupe de travail indépendant sur l’Amérique du Nord
L'Actualité du 1er avril 2008
http://www.lactualite.com/economie/article.jsp?content=20080307_155634_7416

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lundi, mai 05, 2008

 

Journal de Montréal

Anciens du NPD

Nouveau parti au fédéral ?

Mathieu BélangerLe Journal de Montréal 22/04/2008 11h00

Un nouveau parti politique pourrait faire partie du paysage lors des prochaines élections fédérales.

L'éventuelle formation politique est constituée en majorité d'anciens militants déçus du NPD, soutient Francis Chartrand, candidat néo-démocrate défait dans la circonscription de Rivière-des- Mille-Îles lors des dernières élections.

De nombreuses personnes qui accompagnent M. Chartrand ont travaillé à l'élection de Thomas Mulcair dans la circonscription d'Outremont.

Le jeune homme de 25 ans affirme que son groupe serait en mesure de présenter de 200 à 250 candidats si des élections générales avaient lieu l'automne prochain.

Il qualifie son mouvement de «centre gauche» et dit déjà compter plus de 1 000 militants, surtout au Québec et en Ontario.

État laïc

Cette nouvelle formation politique militerait en faveur d'un État laïc et pour le retrait du Canada de l'ALENA.

Des sujets comme le transport en commun, la lutte à la pauvreté, le reboisement massif des forêts et le respect du protocole de Kyoto font aussi partie des priorités de ce mouvement politique.

Les 17 et 18 mai prochain, plus de 150 délégués et observateurs se réuniront à Saint- Eustache. La décision de créer un parti politique sera prise une semaine plus tard à Kingston.

Le congrès de fondation pourrait avoir lieu en septembre prochain à Saint-Hyacinthe.

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Articles du mois d'avril

Le lundi 21 avril 2008

Un nouveau parti national en formation

Violaine Ballivy

La Presse

Le Canada pourrait bientôt compter un parti politique de plus. Un groupe composé en majorité de Québécois, déçus de leur passage au Nouveau Parti démocratique (NPD), tiendra au cours des prochaines semaines de premières assemblées en vue de la formation de ce nouveau mouvement national «de centre gauche». Le groupe affirme être en mesure de présenter des candidats dans près de 200 circonscriptions si des élections devaient avoir lieu à l'automne.


La première réunion de ce groupe aura lieu à Saint-Eustache les 18 et 19 mai. Elle sera suivie d'une deuxième à Kingston, en Ontario, à la fin du mois. Plus d'une centaine de personnes seraient attendues chaque fois. «Il s'agit surtout de militants déçus de la section québécoise du NPD», a affirmé à La Presse Francis Chartrand, candidat dans la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles aux dernières élections. Le jeune homme de 25 ans s'est fait demander par la direction du parti de retirer sa candidature au prochain scrutin, peu de temps avant Noël. Il est accompagné dans ses démarches de Christian Barette et d'Anne Humphreys, qui avaient aussi été pressentis pour se présenter aux prochaines élections sous la bannière du NPD.
Cette nouvelle formation militerait notamment pour l'intégration de la laïcité dans la Charte canadienne des droits et libertés, pour le retrait du Canada de tout accord de libre-échange, de même que pour interdire aux entreprises de fermer toute usine ou manufacture dans le but de déménager à l'étranger.
Si la création du parti est approuvée par les deux conseils du mois de mai, elle se concrétisera au cours d'un caucus en septembre prochain à Saint-Hyacinthe. Mais déjà, Anne Humphreys soutient que plus de 50 personnes se sont vu attribuer une circonscription et que les démarches sont lancées en vue de recruter d'autres candidats.Le NPD a refusé de commenter ces démarches et les propos de M. Chartrand.

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