lundi, novembre 24, 2008

 

Les Canadiens ont rejeté les candidats islamistes, par Raheel Raza


Si vous êtes Canadien et islamiste, vous avez probablement voté en faveur du Nouveau Parti Démocrate (NPD), qui a remporté 18,2% du vote le 14 octobre 2008. Cela représente une augmentation d’environ 1% du vote, qui s’est traduit par sept sièges de plus qu’aux élections de 2006. Le parti n’a toutefois pas réussi à bouger de sa 4e place permanente au Parlement du Canada. Endossée par le Congrès islamique canadien (CIC), la gauche NPD a fait preuve d’un incroyable manque de compréhension de l’agenda islamiste et de la manière dont les djihadistes furtifs utilisent les institutions démocratiques en exploitant notre respect pour le multiculturalisme.

En tant qu’idéologie politique, l’islamisme a pour objectif à long terme l’instauration d’un État islamique en Amérique du Nord, mais cela est à peine évoqué par les jeunes islamistes suaves et polis en complet veston haut de gamme qui parlent un jargon juridique élaboré avec juste assez de cet accent désarmant. Bien qu’un renversement dans le style Taliban soit peu probable, les islamistes espèrent, à court terme, changer fondamentalement la politique étrangère occidentale en faveur des gouvernements étrangers qui les financent et des organisations auxquelles ils souscrivent idéologiquement, tels les Frères musulmans.

Conscient de cette menace, Marc Lebuis, directeur de Point de Bascule, a invité les musulmans modérés Tarek Fatah, Salim Mansur et moi-même à participer à une conférence à Montréal pour parler de l’infiltration d’islamistes dans le système politique canadien, le premier véritable théâtre étant le NPD.

Le NPD a été fondé par des sociaux-démocrates, et à l’origine, comme l’a noté Mansur, ce parti était un adversaire du communisme qui a joué un rôle clé en empêchant «les communistes du Canada d’acquérir une quelconque légitimité comme défenseurs des travailleurs.» Aujourd’hui, cependant, ce parti se laisse utiliser par un puissant ennemi idéologique, l’islamisme radical.
La classe ouvrière en Occident comprend maintenant des immigrants qui, en tant que minorités ethniques et religieuses, se plaignent de l’oppression classique contre laquelle le NPD entend lutter. Mais le NPD ne parvient pas à distinguer entre les préoccupations socio-économiques des immigrants musulmans au Canada et les organismes idéologiques bien financés qui prétendent parler en leur nom.

Le Congrès islamique canadien (CIC) est l’un de ces organismes. Le président du CIC, Mohamed Elmasry, est tristement célèbre pour ses déclarations anti-sémites, son soutien aux tribunaux de la charia au Canada et sa mobilisation pour une politique étrangère anti-Israël.

Le vote des musulmans canadiens comptait pour beaucoup dans cette élection car, selon ce que certains ont prétendu, l’issue de l’élection dépendait de leur vote dans certaines circonscriptions. Elmasry a endossé le NPD et a encouragé les électeurs à s’inscrire pour le soutenir. Jack Layton aurait dû répudier le soutien de Elmasry, mais il ne l’a pas fait.

Le candidat NPD et avocat de Toronto El Farouk Khaki a fait parler de lui récemment quand il a défendu un jeune musulman condamné pour son implication dans un camp terroriste au Canada. Après que le juge ait rejeté la défense du jeune homme «qu’il n’existait pas de véritable groupe terroriste de Toronto parce que ses objectifs étaient trop fantaisistes pour être atteints», Khaki a déclaré que si vous êtes musulman devant les tribunaux canadiens, vous serez présumé coupable jusqu’à preuve du contraire. Il a accusé le juge d’avoir un préjugé anti-musulman. Cette attitude joue sur le complexe victimaire dans lequel les islamistes en Occident veulent enfermer les musulmans. Khaki n’a pas été très critiqué par le chef néo-démocrate Jack Layton ou tout autre candidat du parti.

À Montréal, le NPD a paradé Samira Laouni comme «la première candidate voilée» dans la province. Elle briguait les suffrages dans la circonscription de Bourassa et n’a fait aucun effort pour tenter de cacher son soutien à ce qu’elle a appelé «la véritable charia». Elle a été défaite. Jack Layton aurait dû filtrer les candidats néo-démocrates favorables à la charia comme Laouni, qualifiée par Mansur d’«agente du CIC».

Il semble étrange qu’au moment où les Forces canadiennes se battent contre les Talibans en Afghanistan, le soutien à l’orthodoxie de type taliban soit autorisé au Canada. En plus des politiciens pro-charia comme Laouni, les islamistes propagent leur message en public. À Mississauga, en Ontario, une femme nommée Farhat Hashmi gère une école islamique pour filles. Hashmi porte un niqab (couvrant le visage) et encourage les jeunes filles à l’imiter. Elle est connue pour promouvoir une idéologie islamique très conservatrice fondée sur le wahhabisme. Comme d’autres islamistes, elle appuie la charia au Canada.

Les résultats des élections canadiennes ont été révélateurs parce que tous les candidats musulmans de tous les partis ont perdu, à l’exception de Yasmin Ratansi, qui depuis un bon moment, tente de prendre ses distances vis-à-vis son identité musulmane tout en étant la première femme musulmane à se faire élire au Parlement canadien.

C’est une indication claire qu’en raison des demandes incessantes et déraisonnables par les islamistes, les Canadiens ont puni tous les musulmans. La plupart des Canadiens ordinaires, des gens décents et bien intentionnés, en ont assez des demandes d’accommodement déraisonnables et ne sont plus prêts à accepter la politique déguisée en religion dans le domaine public. Bien que les Canadiens soient politiquement corrects et diplomates en public, le résultat des élections montre leurs véritables sentiments, à savoir que les musulmans porteurs de l’agenda islamiste ne sont pas les bienvenus au Canada. Bien sûr, les habituels suspects crient déjà à l’islamophobie – encore une fois.

Il n’y a pas d’islamophobie endémique au Canada, il y a seulement une tentative d’islamisation graduelle.

Yasmin Ratansi a été élue pour la première fois en 2004, mais quand elle a sollicité la nomination de son parti, certains imams l’ont dénoncée comme pas assez musulmane car elle ne couvrait pas ses cheveux et portait des jupes. Elle est actuellement Présidente du Comité permanent sur la condition féminine.

Dans deux circonscriptions, les candidats musulmans qui ont perdu étaient ouvertement hostiles à l’agenda islamiste. Wajid Khan à Toronto et Rahim Jaffer à Edmonton. Selon la rumeur, l’establishment islamiste et les mosquées ont mis tout leur poids dans une campagne pour défaire ces deux musulmans qui, selon les termes d’un cynique, «étaient trop beaux pour être vus comme d’authentiques musulmans».

Ailleurs, un sympathisant influent de la cause islamiste et ancien député, Omar Alghabra, a été défait. Il a déjà condamné les journaux canadiens qui appelaient le Hamas et le Hezbollah des organisations «terroristes», il a préconisé l’abrogation complète des lois antiterroristes au Canada, et soutenu la charia en Ontario. De nombreux islamistes ont tenté de s’infiltrer dans les comtés urbains à travers le Canada, et ils ont connu une défaite cuisante. De nombreux musulmans laïques et à l’esprit libéral progressiste ont également été défaits tout comme les islamistes, dans ce qu’on pourrait qualifier de «dommages collatéraux.»

La leçon pour tous les musulmans est très claire : s’ils ne sont pas prêts à se tenir debout contre les islamistes dans leurs communautés et à mettre fin à l’influence de l’Arabie saoudite et de l’Iran, nous allons tous souffrir à cause des actions de quelques-uns.

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