vendredi, octobre 30, 2009

 

À quoi donc pensait Obama?, par Francis Chartrand


Répondre à la question «A quoi pensait vraiment Obama?» prend plus d'importance lorsqu'on s'interroge sur le sens d'initiatives diplomatiques pour le moins douteuses. La semaine dernière, les États-Unis se sont joints à l'Égypte pour présenter une résolution au Conseil des droits de la personne des Nations-Unis - organisme notoirement anti-occidental - anti-américain et anti-Israël. Les États-Unis en font maintenant partie grâce aux efforts de l'administration Obama. Pour la première fois, l'Amérique assume un rôle de leader au sein d'une organisation qui menace la liberté de parole dont jouissent les Américains et que protège leur Constitution.

Le très important site JihadWatch.org de Robert Spencer a révélé la teneur de cette résolution. Elle invite les États à condamner et à criminaliser tout plaidoyer de haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, l'hostilité ou la violence ".

Spencer note qu'elle condamne également «tout stéréotype négatif des religions et des groupes raciaux» ce qui vise indirectement toute explication documentée de la doctrine du djihad et la volonté de domination de l'islam. Il faut rappeler que c'est continuellement l'objet de plaintes de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et d'autres groupes qui voudraient faire taire toute critique de l'islam.

Dans un texte paru sur le site gauchiste www.HuffingtonPost.com, Eugene Volokh se dit très préoccupé de la portée qu'une telle résolution pourrait avoir aux États-Unis: notamment sur la liberté d'expression. Il écrit:

«Je crains que l'appui du Pouvoir exécutif américain aux normes internationales des droits de l'homme qui restreignent la liberté de parole n'influence les tribunaux américains dans leur interprétation du Premier Amendement. Le risque est qu'au fil des ans, ces normes ne l'emportent sur le Premier Amendement pour justifier l'interdiction des discours jugés haineux. Et cette crainte n'est pas le fruit de mon imagination. Elle est fondée sur les opinions de Peter Spiro, un professeur de droit influent qui est un partisan de cette tendance. C'est vraiment ce qu'il souhaite et espère. Ainsi donc, toute limitation de la liberté d'expression qu'approuve le gouvernement américain peut avoir à long terme des conséquences sur l'exercice de nos droits constitutionnels.»

Réfléchissons de nouveau à la question: «A quoi pense Obama?». Le fait que ses politiques s'inspirent de celles des Frères musulmans et d'autres groupes qui défendent la suprématie de l'islam et de la loi islamique (la charia) n'est pas nouveau (du moins pour les lecteurs réguliers de mes chroniques).

Ce qui est nouveau et très troublant est que le président Obama et son administration sont en train d'officialiser cet inquiétant alignement dans des forums internationaux comme le Conseil des droits de la personne des Nations Unies. Si l'on tient compte des écrits passés de Harold Koh, ex-recteur de la faculté de droit de Yale et maintenant principal conseiller du gouvernement en matière de droit international et responsable du respect de ce droit aux États-Unis, des " normes " défendues par la résolution présentée par l'administration Obama au Conseil des droits de la personne devraient avoir préséance sur les lois des États-Unis et même sur la Constitution.

Le remarquable Ed Whalen du Centre d'Éthique et de politiques publiques attire l'attention sur un essai écrit par Koh en 2004 et intitulé «International Law as Part of Our Law». Dans cet essai, Koh soutient que «les tribunaux américains doivent jouer un rôle important dans l'alignement des règlements de droit constitutionnel sur les règlements de lois étrangères et internationales non pas seulement pour promouvoir les intérêts américains, mais pour faire avancer le projet de développement d'un système judiciaire international.»

La conclusion semble évidente: le président Obama et son administration s'activent à promouvoir un programme qui, non seulement est contraire à l'esprit de la Constitution américaine, mais également contraire aux intérêts de la Nation. Il appartient maintenant au peuple américain et au Congrès de leur barrer la route!

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Commentaires:
Je ne sais pas exactement ce que vous faisiez au NPD (pourtant un parti de gauche), mais je vois que les raisons du non renouvellement de votre candidature étaient fondées. Vous me rappelez étrangement un certain Jeff Fillion. Un de vos amis j'imagine.
 
À "Anonyme",

Oui, j'admire Obama, car il est audacieux, mais je ne suis plus à gauche comme auparavant.

Je n'ai aucun regret à avoir été au NPD, mais j'avais des positions que le parti n'a jamais voulu entendre, malgré le soutient de certaines communautés culturelles. Voici quelques unes de mes positions.

La laïcité n'est ni à droite ni à gauche.

La sauvegarde de l'environnement en promouvant l'énergie éolienne n'est ni à droite ni à gauche.

Le droit à l'équité salariale et à un salaire minimum national n'est ni à droite ni à gauche. Je dis donc: travaille égal, salaire égal; dollar égal, salaire égal.

Le rabaissement de l'âge de consentement pour une relation sexuelle à 14 ans n'est ni à droite ni à gauche.

La défense de la liberté d'expression, la liberté de presse et le droit à une culture vulgaire n'est ni à droite ni à gauche.

Le droit d'accès à une pornographie seine et non cencurée n'est ni à droite ni à gauche.

La légalisation de la prostitution dès l'âge de 15 ou 16 ans n'est ni à droite ni à gauche.

Encourager et envoyer des soldats en Afghanistan pour débarrasser l'humanité toute entière d'une race hostile (les Tabarnaks de Talibans - le Canada en a tué plus de 14000) n'est ni à droite ni à gauche.

Dire la vérité en pleine face à des «déconnectés de la vie» que leur Dieu respectif n'existe probablement pas, parce Richard Dawkins a prouvé scientifiquement qu'il est improbable qu'un dieu existe n'est ni à droite ni à gauche.

Alors, quand des imbéciles m'attaquent chez nous avec leur ostie de religion que les gens prennent pour des béquilles, je n'ai pas d'autres choix que de leur vomir en pleine face, quand je ne leur pisse pas dans la figure.

Je vous rappelle Jeff Fillion? Eh bien, tant mieux. Je l'ai toujours admiré, et je l'admire toujours. Un de mes amis.

Sans doute, haïssez-vous la droite, vu votre niveau d'alerte intellectuelle.

Vous, mon pauvre «Anonyme», qui est même pas capable de signer son vrai nom, (quesse tu veux j'te dise, t'es une merde, voire, un osti de pissou) vous devez être outré par ce que je viens de dire. Retenez bien ceci, je préfère voir ma fille au Cégep travailler les fins de semaine comme danseuse nue sur le stage au Wanda's à Montréal plutôt que de la voir avec un voile islamique, que nos féministes (celles qui brûlaient les brassières) défendent avec tant de vigueur.

Traîtez moi de macho si vous voulez; tenez, pour vous faire chier, ma main a un droit acquis sur le cul de ma blonde. Venez donc me l'ôter, pour voir...
 
Si encore vous voulez des articles poignants, mon anonyme, http://francischartrand-independant.blogspot.com/2009/06/des-fois-je-me-demande-jusquou-peut.html et http://francischartrand-independant.blogspot.com/2009/06/une-priere-avant-linsemination_13.html .
 
Monsieur Chartrand,

Vous dîtes: «je préfère voir ma fille au Cégep travailler les fins de semaine comme danseuse nue sur le stage au Wanda's à Montréal plutôt que de la voir avec un voile islamique, que nos féministes (celles qui brûlaient les brassières) défendent avec tant de vigueur»; ce n'est pas un coup de pied au cul qu'il vous faut, c'est une castration.
 
Monique si jamais je te trouve je te fais violer par un évadé de prison. Tiens prends ça, maudite lesbienne
 
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