samedi, mars 31, 2007
Les candidats du NPD déjà choisis - L'Éveil - Samedi le 31 mars 2007
La présidente de la section québécoise du NPD, Piper Huggins, le candidat de Terrebonne-Blainville, Michel Le Clair, le candidat de Rivière-des-Mille-Îles, Francis Chartrand, le candidat de Rivière-du-Nord, Simon Bernier, et le conseiller du chef du parti, Pierre Ducast
Josianne Haspeck
Afin d’être fin prêt à un déclenchement prochain des élections fédérales, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a procédé à l’investiture des candidats de la région des Laurentides.
Le 24 février dernier, des candidats néo-démocrates défaits de la dernière élection ont décidé de se représenter dans leur comté. Dans Terrebonne-Blainville, Michel Le Clair, dans Rivière-des-Mille-Îles, Francis Chartrand, et dans Rivière-du-Nord, Simon Bernier, seront les candidats. à
«Pourquoi choisir le NPD? Parce que nous portons une voix qui ne l’est pas par aucun autre parti», déclare Pierre Ducast, conseiller du chef Jack Layton au Québec et candidat dans Hull-Aylmer.
Il a profité de sa tribune pour faire le parallèle entre les gouvernements Harper et Bush. M. Ducast a également rappelé les changements de position sur divers dossiers du Parti libéral du Canada depuis qu’il fait partie de l’opposition. «Les libéraux critiquent des dossiers qu’ils ont eux-mêmes mis en place alors qu’ils formaient le gouvernement», s’insurge-t-il.
Selon lui, le Bloc québécois n’a plus sa raison d’être. Alors qu’il se dit démocrate et progressiste, le Bloc n’a pas appuyé le projet de loi du NPD quant à établir une stratégie de lutte à la pauvreté en commençant par fixer le salaire minimum fédéral à 10 $, déplore-t-il. «Il faut parler du déséquilibre social», soutient-il.
«Le Bloc ne peut rien faire parce que si tu n’as pas le volant entre les mains, tu ne peux pas te rendre à bon port», renchérit Michel Le Clair.
Effectuer une investiture commune permet aux candidats de démontrer la philosophie de famille du parti politique. D’ailleurs, on voit souvent une prise de position commune des candidats sur des enjeux collectifs.
Les trois candidats ont affirmé cautionné les valeurs néo-démocrates, au-delà de leur volonté à se présenter à nouveau.
Francis Chartrand a plusieurs projets en vue dont un fonds communautaire pour la lutte à la pauvreté. «J’ai été intervenant au Café de la paix. J’ai constaté le nombre de jeunes qui vivent dans la rue», mentionne-t-il.
Avec près de 80 membres, la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles est l’une des plus vivantes.
Quant à Michel Le Clair, il dénonce les présidents des banques et des compagnies pétrolières qui gagnent des salaires élevés. Travailler pour subvenir aux besoins de sa famille et payer des impôts pour avoir droit à des services, c’est correct, mais il ne comprend pas ce déséquilibre.
«Si tout le monde se lève et fait son petit effort, on peut peut-être changer le monde dans lequel on vit», conclut-il.
Compte tenu que le gouvernement fédéral a fait l’annonce de son budget le 19 mars, l’organisateur du NPD, Charles Bussières, ne croit pas que les élections seront déclenchées avant le 26 mars, mais croit que ça pourrait suivre. «En officialisant qui seront les candidats, on va pouvoir commencer à se fixer des objectifs pour notre équipe locale», explique-t-il. «C’est plus facile pour le citoyen de contacter son candidat afin de déterminer les enjeux de la campagne lorsqu’il est connu», ajoute Pierre Ducast.
L’organisateur a fait savoir aux militants présents que ces candidats auront besoin d’un soutien moral, physique et financier pour la prochaine campagne. «Voter NPD, c’est un vote pour la communauté», déclare Charles Bussières.
mercredi, mars 14, 2007
Le gouvernement fédéral doit prendre les devants
TORONTO – Un nouveau sondage illustre aujourd’hui que trois canadiens sur quatre sont d’accord pour que le salaire minimum soit à au moins 10 $ l’heure. Selon la députée du NPD Peggy Nash (Parkdale – High Park), ces résultats sont une indication supplémentaire démontrant que le gouvernement fédéral doit prendre les devants pour donner un salaire suffisant aux Canadiens qui travaillent d’arrache-pied pour joindre les deux bouts.
Mme Nash a présentement un projet de loi à la Chambre des communes qui requiert la mise en place d’un salaire minimum à 10 $ l’heure.
« Le salaire minimum a été abandonné par le précédent gouvernement libéral, il y a de ça 10 ans », a déclaré Mme Nash. « Maintenant, le présent gouvernement a un choix très clair : prendre les devants et offrir un salaire décent aux travailleurs ou continuer de choisir le mauvais côté, et rejeter la volonté de la vaste majorité des Canadiens. »
Le sondage, effectué par Vector Poll, démontre que 74 % sont en faveur d’une augmentation du salaire minimum à 10 $ l’heure. Il a été présenté aujourd’hui par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« Ce sondage confirme que les gens ordinaires appuient ce que nous préconisons depuis un certain temps déjà », a déclaré Mme Nash. « Au sein d’une société juste, une personne qui travaille à temps plein ne devrait pas vivre sous le seuil de la pauvreté. »
Le chef du NPD, Jack Layton, a fait de l’augmentation du salaire minimum et la réduction de l’écart croissant de prospérité des enjeux prioritaires du NPD pour le budget. M. Layton a mis le gouvernement au défi d’utiliser le prochain budget fédéral afin d’aider à combler le fossé de prospérité pour les gens ordinaires et la classe moyenne.
Peggy Nash et sa collègue provinciale, la députée provinciale du NPD Cheri DiNovo, ont fait de Parkdale – High Park le quartier général de la bataille du salaire minimum à 10 $ l’heure. Mme DiNovo a présenté le projet de loi 150 à l’Assemblée législative de Toronto, en espérant augmenter le taux provincial.
« On a travaillé très fort afin de faire de cet enjeu une priorité », a déclaré Mme Nash. « Maintenant, j’ai espoir que ce sondage sera un argument additionnel en faveur de la réduction de l’écart de prospérité grâce à un salaire décent. »
lundi, mars 12, 2007
Le budget de 2007 doit combler le fossé croissant entre les revenus - vendredi le 9 mars 2007
Le chef du NPD, Jack Layton, souligne que le fossé entre les revenus s’aggrave au Canada, et que les conservateurs doivent combler ce fossé.
« Les PDG s’enrichissent de plus en plus, mais les familles ordinaires ont de la misère à joindre les deux bouts. Il est temps que les gens soient traités plus équitablement », a affirmé M. Layton. « Nous proposons des investissements dans les enjeux et les programmes qui comptent vraiment pour les gens. »
Le NPD exhorte le ministre des Finances à revigorer l’économie canadienne en faisant des investissements ciblés dans l’éducation, le bien-être des Autochtones, l’infrastructure urbaine et les technologies vertes et émergeantes. De plus, les néo-démocrates exhortent le ministre des Finances à profiter au maximum de l’excédent budgétaire prévu en l’investissant dans des programmes importants.
La critique du NPD en matière de finances, Judy Wasylycia-Leis, a écrit dans sa lettre pré-budgétaire à l’intention du ministre Jim Flaherty :
« De plus en plus, les Canadiens et les Canadiennes prennent conscience du fossé entre les revenus au Canada. Ils pensent qu’ils ne profitent pas de cette croissance économique dont tout le monde parle, a écrit la députée Wasylycia-Leis, et les chiffres leur donnent raison. Non seulement y a-t-il un fossé croissant entre les mieux nantis et les pauvres, il y a également une érosion inquiétante de la sécurité économique des gens ordinaires de la classe moyenne. »
lundi, mars 05, 2007
Les conservateurs fédéraux rejettent les droits des personnes handicapées - vendredi le 2 mars 2007
Selon la députée McDonough, « ce gouvernement a tourné le dos à 30 ans de leadership canadien dans la défense des droits des personnes handicapées à l’échelle internationale. Comment expliquer cette trahison aux millions de Canadiens qui comptaient sur les conservateurs pour les représenter sur la scène internationale? »
Depuis cinq ans, des gouvernements canadiens successifs ont joué un rôle de premier plan dans la rédaction de la Convention de l’ONU sur les droits des personnes handicapées. La cérémonie de signature aura lieu le 30 mars à New York. Cependant, jusqu’à présent, le gouvernement conservateur actuel refuse d’y assister sous prétexte qu’il faut d’abord « consulter avec les provinces et territoires concernant cet enjeu important ».
La députée McDonough croit que l’excuse des conservateurs n’est qu’un faux-fuyant. « La cérémonie de signature le 30 mars n’a absolument aucune implication légale. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pourront se consulter, comme il se doit, après la signature et avant la ratification de la convention. Ce n’est pas le respect des provinces qui est en jeu ici. C’est le respect des personnes handicapées. »
Bon nombre de personnes au sein de la communauté handicapée sont d’accord. Dans un communiqué de presse diffusée la semaine passée, le chef de l’Association canadienne pour l’intégration communautaire, Michael Bach, a dit : « Bien que nous appréciions et appuyions le besoin de consultations continues avec les gouvernements provinciaux et territoriaux en ce qui concerne la ratification, nous croyons que des consultations suffisantes ont déjà eu lieu pendant le développement de cette convention pour permettre au Canada de devenir signataire de la convention. »
Les personnes handicapées représentent presque 10 % de la population mondiale et constituent l’un des groupes les plus marginalisés de la planète.
Revue de mars
dimanche, mars 04, 2007
Assemblée d’investiture du NPD pour plusieurs candidats de la Rive-Nord - L'Éveil - Samedi le 17 février 2007
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