jeudi, mai 22, 2008
La commission Bouchard-Taylor aux Québécois: ÉCRASEZ-VOUS!
Donc, selon la commission de nos deux losers, les Juifs, musulmans et autres n’ont rien à se reprocher. Ils peuvent passer au-dessus des lois, ne pas se faire évincer de leurs logements à cause de principes religieux, se faire givrer les vitres pour ne pas voir le corps des jeunes femmes, ou ne pas se faire donner de contraventions à cause de leurs fêtes religieuses. Non, ce n’est pas de leur faute. C’est de NOTRE faute, nous les pauvres Québécois colonisés trop stupides pour avoir compris que notre loi est inférieure à leurs pratiques religieuses. Nous serions victimes de manque d’information et de fausses perceptions.
Et au lieu de souligner le recul du français et d’expliquer que le refus de s’intégrer des immigrants en est une cause plus qu’importante, la commission espère accélérer notre assimilation en nous anglicisant davantage. Au lieu de souligner que le problème est la trop grande présence de l’anglais à Montréal, elle préfère que nous apprenions davantage l’anglais. Ensuite, ce sera quoi? On deviendra musulmans et Juifs pour avoir les mêmes privilèges que ces fanatiques religieux retardés?
On nous demande encore d’être plus ouverts sur le monde. Non, c’est de la merde ça. Nous sommes le peuple le plus ouvert sur le monde, et c’est un immigrant qui m’a dit ça. Nous parlons anglais dès que nous en croisons un. Nous essayons de parler l’espagnol aussi. Nous mettons des rastas et fumons des pétards avec les Jamaïcains. Nous essayons la nourriture créole. Nous sommes tellement ouverts sur le monde que nous n’avons plus conscience de notre culture. Nous sommes déracinés, et on nous demande de l’être encore davantage.
Cette commission est un vrai scandale, une farce, une fucking joke comme disent toutes les osties de vieilles anglaises de l’ouest de Montréal qui détestent tout ce qui est francophone.
Avec des recommandations pareilles, le résultat est facilement prévisible. Dans cinquante ans le français sera minoritaire non seulement à Montréal, mais aussi dans les banlieues. Le français sera une langue morte, au même titre que le latin, et les Québécois parleront couramment l’anglais puisqu’on aura consacré cette langue comme la seule qui soit commune à tous. Au lieu de franciser les immigrants quand c’était le temps, on leur aura laissé l’opportunité de nous angliciser, de nous assimiler, et ce qui était un jour les représentants de notre culture ne seront plus qu’un ramassis gélatineux de poutine folkorique qu’on invitera en France un peu comme on invite Zachary Richard au Québec: un ancêtre, un mort-vivant d’une culture morte et qui ne survit que sur le respirateur artificiel.
C’est ça « l’ouverture sur le monde ». C’est ça davantage d’accomodements raisonnables. Et c’est ça le bilinguisme, l’ennemi numéro un de notre culture et le principal responsable du recul du français.
Personnellement, si on me demandait ce soir si je crois que le peuple québécois mérite d’être sauvé, j’aurais peut-être envie de répondre: « crève, tu ne mérites pas de survivre, peuple de lavettes colonisées. »
David, de Quand on peut halluciner à plusieurs…, voit plutôt tout ceci comme une cour de récréation où c’est le nouveau qui applique ses règles:
[...] Messieurs Bouchard et Taylor ont été nommés surveillants de la cour de récré et vont bientôt rendre leur compte rendu de la situation. Soit plus gentil avec le nouveau dans ta classe, laisse le faire ce qu’il veut, c’est son affaire. J’ai l’impression que le spectre de la censure rôde dans les alentours. L’individualisme, c’est peut-être bon pour l’économie, mais c’est très mauvais pour une société.
Oui, nous sommes dans une grosse cours d’école, et au lieu de prendre le petit nouveau et de lui apprendre à respecter les règles, on demande à l’ensemble des autres jeunes de se plier à sa volonté.
Avec une telle mentalité de perdants, comment peut-on encore s’étonner que le Québec ait un tel taux de suicide?
Le jour où nous serons vraiment fiers de nous, de notre culture, où nous refuserons de parler en anglais ou même d’accepter que qui que ce soit nous impose sa langue ou ses valeurs sera un grand jour non seulement pour nous, parce qu’il confirmera notre droit d’exister, mais aussi pour la démocratie. La dictature d’une minorité d’anglophiles se cachant sous couvert de bilinguisme et de multiculturalisme est une honte pour tout le Québec.
Oui nous sommes tolérants, oui nous sommes ouverts. Nous aimons nos immigrants intégrés et nos anglophones francisés. Nous voulons que Montréal demeure une ville francophone et nous souhaitons que les anglophones comprennent qu’ils ne sont pas les bienvenues chez nous.
p.s. Devant une telle nouvelle, on peut déjà imaginer les gros colons de Angryfrenchguy en train de danser et de fêter notre anglicisation, prélude à notre disparition. Bravo les idiots; grâce à votre travail d’anglicisation des Québécois, vous contribuez à notre disparition et appliquez ainsi à la lettre les conclusions de la commission Bouchard-Taylor.
Libellés : Bétise humaine, Bouchard-Taylor, Laïcité, Québec, Religion et fanatisme
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