jeudi, juin 19, 2008

 

Les musulmans canadiens opposés à la charia sont minoritaires et sont traqués, par Anne Humphreys




R. Spencer et les musulmans modérés
par Tazda


R. Spencer et les musulmans modérés
envoyé par Tazda
Voici le transcript du vidéo traduit par Pistache l’insoumise. Nous vous invitons aussi à survoler l’excellent blog de Pistache.

Les réformateurs islamiques sont souvent pris pour cibles en tant qu’apostats (personnes ayant quitté l’islam) par les djihadistes.

Farzana Hassan Shahid, la nouvelle présidente du Muslim Canadian Congress (MCC), est la dernière victime en date de ce phénomène.

Après que ses opinions libérales sur nombre de questions islamiquement « chaudes » aient commencé à être connues, elle s’est mise à recevoir des menaces émanant de musulmans partisans de la manière forte, qui voient dans ses prises de position des signes de sa désertion de l’islam. L’un d’entre eux l’appela « la petite sœur de Satan » ; un autre accosta son mari dans une mosquée en Ontario et exigea de lui qu’il « contrôle sa femme ».

Farzana Hassan Shahid expliqua elle-même, il y a une peur latente tout le temps…ce sentiment de malaise fait partie de ma vie quotidienne. J’ai été déclarée apostate par deux fois, pour m’être opposée à la charia (la loi islamique).

Hassan Shahid n’est pas la première représentante du MCC à être visée par les djihadistes. Jusque récemment, Tarek Fatah était le directeur de la communication du MCC.. Mais en août, il démissiona brusquement.

Fatah avait longtemps été l’un des principaux parte-parole musulmans au Canada. Et en tant que directeur de la communication du MCC, il n’avait jamais évité la polémique, adhérant à certaines vues quant aux droits des homosexuels et à d’autres questions qui dévient de l’orthodoxie islamique. Des vues que Hassan Shahid a maintenant reprises.

Fatah s’était même opposé à la campagne menée en 2005 pour introduire au Canada des chambres arbitrales basées sur la charia. Mais au lieu de recevoir des félicitations de la communauté musulmane canadienne, Fatah devint la cible d’une campagne de courriels initiée par un groupe d’étudians, le Canadian Islamic Congress (Le congrès islamique Canadien). Le CIC affirma que Fatah ne représentait PAS la majorité des musulmans canadiens.

Fatah commenta, « ceci, c’est ce que l’ont peut émettre de plus rapproché d’une menace de mor, puisque cela me classe comme apostat et blasphémateur. » Et Fatah, comme Farzana Hassan Shahid, a reçu des menaces de mort très claires.

Les voix de la modération ou de la réforme au sein de la communauté islamique sont en position nettement désavantageuse, parce que les djihadistes peuvent très efficacement utiliser le Coran et la Sunna contre eux. De plus, toutes les écoles juridiques de l’islam expliquent qu’un apostat DOIT être tué, un commandement enraciné dans les enseignements de Mahomet, qui déclara :

« Si quelqu’un (un musulman) abandonne sa religion, tuez-le. »

Ainsi, menacer de mort quelqu’un peut devenir un acte de piété.

C’est ironique que les observateurs occidentaux non-musulmans, qui ne savent rien ou très peu de l’islam, présument que les voix libérales ou réformatrices sont prédominantes dans les communautés islamiques d’Occident et d’ailleurs, alors que la réalité est que des gens comme Farzana Hassan Shahid et Tarek Fatah n’ont que très peu d’influence parmi les musulmans, et par-dessus tout, ce sont des gens traqués.

Les réformateurs musulmans méritent tout le soutien qu’on peut leur donner, mais nous devrions arrêter de nous faire des illusions en pensant qu’ils sont une majorité.

Et surtout, les représentants du gouvernement et de la loi devraient arrêter de concevoir des politiques basées sur l’hypothèse que les gens comme Farzana Hassan Shahid et Tarek Fatah constituent vraiment la majorité.
Lien Via Marc Lebuis

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