mardi, février 03, 2009
Canada - L’islamiste Sheema Khan plaide pour les tribunaux de la charia. Encore !, par Iba Bouramine

Sheema Khan, islamiste par excellence, fondatrice de CAIR-CAN, voudrait voir la question de la charia remise à l’ordre du jour. C’est une vraie obsession... Après une première tentative infructueuse d’introduction de la charia en 2005 en Ontario, qui a été bloquée grâce à la campagne internationale lancée par la torontoise Homa Arjomand, voilà que Sheema Khan rapplique !
Notez aussi l’approche de Mme Khan : les musulmans ont besoin de la charia à cause de la malveillance des Canadiens ! En fait, Mme Khan cherche plutôt à propager l’idéologie saoudienne au Canada. C’est son but dans la vie. Mme Khan, si vous voulez vivre sous la charia, pourquoi ne déménagez-vous pas dans un pays musulman ?
Aux États-Unis, le FBI vient de couper tout contact avec CAIR en raison de ses liens avec l’organisation terroriste Hamas.
L’athée Pat Condell : Non à la charia en Grande-Bretagne. Son premier clip sur le sujet a été censuré par YouTube, puis republié. Il a produit celui-ci par après :
Traduction d’extraits de la chronique de Sheema Khan dans le Globe and Mail du 28 janvier :
En décembre 2006, la firme de sondage Environics a interrogé 500 adultes musulmans à travers le Canada sur des questions relatives à leur expérience de vie au Canada.
La majorité pense qu’ils sont mieux traités ici que dans tout autre pays occidental, que la qualité de vie des femmes musulmanes est meilleure ici que partout ailleurs (y compris dans la plupart des pays musulmans), que les Canadiens sont moins hostiles à l’islam que les citoyens européens ; et qu’ils sont prêts à adopter les coutumes canadiennes.
Pourtant, 44% des musulmans canadiens pensent que le Canada devrait accommoder leurs croyances traditionnelles, tandis que 81% de la population dans son ensemble pense que les immigrants devraient adopter les valeurs canadiennes. En particulier, 53% des musulmans pensent que la charia devrait être reconnue comme base juridique pour le règlement des conflits familiaux, alors que l’écrasante majorité de la population dans son ensemble n’est pas d’accord.
Parmi les personnes sondées, 55% des musulmanes et 59% des musulmans de 18 à 29 ans ont indiqué leur préférence pour la charia. Ces chiffres suggèrent que la question du recours à la charia au Canada est loin d’être morte, même si les tribunaux d’arbitrage de la charia sont considérés comme illégaux dans plusieurs provinces.
Voci la question sous-jacente : Pourquoi cette affinité croissance pour la charia ? Depuis le 11/9, les musulmans canadiens ont ressenti une augmentation de la discrimination. Cela a un impact direct sur l’identité et la façon dont une minorité perçoit son acceptation par la majorité. Le caractère acerbe, parfois raciste, du débat controversé sur la charia en Ontario a contraint de nombreux musulmans à se centrer sur la charia en tant que composante de leur identité, avec pour résultat qu’une pluralité souhaite respecter les principes islamiques en matière de droit de la famille.
Rendre les tribunaux islamiques illégaux ne fera pas disparaître le problème. En l’absence de supervision des tribunaux informels de la charia, on risque de se retrouver avec la situation confuse qui règne en Grande-Bretagne.
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Libellés : Canada, Charia, Iba Bouramine, Islam, Religion et fanatisme, Royaume-Uni
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