mardi, janvier 19, 2010

 

Loi irlandaise anti-blasphème: des athées ont mis le gouvernement au défi de les poursuivre, par Francis Chartrand

Vendredi dernier, quelque 30 minutes après l'entrée en vigueur en Irlande, d'une nouvelle loi faisant du blasphème un crime passible d'une amende de 35 mille dollars, des athées irlandais ont mis le gouvernement au défi de les poursuivre en publiant 25 déclarations blasphématoires sur un site Web irlandais (cliquez [ici])

Comme l'a expliqué le journal The Lede en juillet dernier, lorsque la loi a été signée par la présidente de l'Irlande, Mary McAleese, la police n'avait, avant l'adoption de cette loi, aucun moyen légal de poursuivre les blasphémateurs même si la Constitution irlandaise considère le blasphème comme un acte criminel.

Selon le Code criminel irlandais mis à jour, le blasphémateur, passible d'une amende, est celui qui «publie ou profère des propos grossiers ou insultants envers n'importe quelle religion: des propos susceptibles de provoquer la colère d'un nombre important de croyants de cette religion, et.....qui a l'intention, par la publication ou l'expression de tels propos de provoquer ce genre d'indignation.»

Sur le site Web mentionné plus haut, Michael Nugent, écrivain et cofondateur de Athées irlandais, affirme que son groupe a tout essayé pour violer la nouvelle loi parce qu'il l'a juge «idiote et dangereuse».

Monsieur Nugent soutient que: «La nouvelle loi est idiote parce que des lois religieuses médiévales n'ont pas leur place dans une république laïque moderne dont les lois doivent viser à protéger les citoyens et non pas les idées. Et elle est dangereuse parce qu'elle incite les croyants à réagir avec indignation à la moindre critique et qu'en outre des États islamiques, guidés par Pakistan veulent faire valoir le précédent de loi irlandaise pour inciter l'ONU à adopter une loi semblable.»

Comme la loi irlandaise stipule que le blasphémateur doit avoir l'intention de provoquer l'indignation, on peut douter que l'initiative de Athées irlandais tombe sous le coup de la loi. En effet, les 25 déclarations publiées sur le site Web sont plutôt inoffensives (Jésus ou Mark Twain) et donc peu susceptibles d'inciter des croyants à protester dans les rues de Dublin.

Ce qui fait paraître l'initiative de Athées irlandais plutôt gentille, c'est que le jour même où les déclarations ont paru sur le Web, un musulman a tenté de tuer le caricaturiste danois qui a offensé des millions de musulmans avec un dessin montrant le prophète Mahomet avec une bombe dans son turban. On peut penser ce que l'on veut du journal danois Jyllands-Posten qui a fait paraître intentionnellement douze caricatures se moquant des musulmans et de leurs croyances. Ce qui est certain, c'est que le journal a montré comment causer le genre d'indignation défini par la loi irlandaise.

Si le groupe Athées irlandais avait vraiment voulu violer la nouvelle loi irlandaise, il aurait suffi de re-publier les caricatures comme l'a fait le blogueur Andrew Sullivan la semaine dernière en réaction à la tentative d'assassinat du caricaturiste danois. Certains observateurs irlandais, constatant que les dignitaires chrétiens n'ont exercé aucune pression pour faire interdire le blasphème, ont laissé entendre que le gouvernement a voulu dissuader les éditeurs d'imiter le quotidien danois. David Quinn, ex-rédacteur d'un journal catholique en Irlande a fait observer que la nouvelle loi irlandaise a été adoptée non pas pour apaiser la majorité chrétienne, mais «parce que Dublin craint que n'éclate une controverse semblable à celle du Danemark - que certains journaux soient tentés de publier quelque chose qui provoque l'indignation de musulmans - et que cela ait des conséquences sur les relations commerciales entre l'Irlande et le monde musulman.»

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La mise en scène de la Sécurité dans votre Aéroport, par Daniel Pipes


Alors que l'on se tord les mains après avoir frôlé la tragédie sur le vol de la 'Northwest Airlines' en approche de Detroit, une conversation à l'aéroport londonien d'Heathrow en 1986 revient à l'esprit.

C'est l'interrogatoire par un agent de la sécurité d'El Al, d'Ann-Marie Doreen Murphy, 32 ans, récemment arrivée à Londres, originaire de Sallynoggin, Irlande. Employée comme femme de chambre à l'hôtel Hilton Park Lane, Murphy rencontra Nizar al Hindawi, un Palestinien d'extrême Gauche, qui la mit enceinte. Après lui avoir ordonné de « se débarrasser de la chose », il changea brusquement de refrain et insista pour un mariage immédiat en « Terre Sainte ». Il insista aussi pour qu'ils voyagent séparément.

Murphy, plus tard décrite par le procureur comme « une jeune fille irlandaise simple, non compliquée et catholique », accepta sans poser de question les arrangements pris pour elle par Hindawi, de voyager en Israël sur El Al le 17 avril 1986. Elle accepta aussi une valise à roulettes munie d'un fond dissimulé contenant près de 2 kilogrammes de Semtex, un explosif plastic puissant, et elle accepta qu'il la forme à répondre aux questions posées par la sécurité de l'aéroport.

Murphy passa sans encombre l'inspection de sécurité standard d'Heathrow et atteignit la porte avec sa valise, où un agent d'El Al la questionna. Reconstitué par Neil C. Livingstone et David Halevy dans le magazine 'Washingtonian', il commença par lui demander si elle avait préparé sa valise elle-même. Elle répondit par la négative. Puis :

« Quel est le but de votre voyage en Israël ? ». Se rappelant des instructions d'Hindawi, Murphy répondit : « pour des vacances ».

« Etes-vous mariée, mademoiselle Murphy ? » « Non ».

« Vous voyagez seule ? » « Oui ».

« C'est votre premier voyage à l'étranger ? » « Oui ».

« Avez-vous des parents en Israël ? » « Non ».

« Devez-vous rencontrer quelqu'un en Israël ? » « Non ».

« Vos vacances ont-elles été préparées de longue date ? » « Non ».

« Où allez-vous rester pendant votre séjour en Israël ? » « Au Tel Aviv Hilton »

« Combien d'argent avez-vous sur vous ? ». « Cinquante £". A cette époque, le prix d'une nuitée au Hilton était d'au moins 70 £. Il demanda :

« Avez-vous une carte de crédit ? » « Oh oui » répondit-elle, lui montrant une carte d'identité pour régler par chèques.

C'était terminé, et l'agent envoya sa valise pour une inspection supplémentaire, où l'on découvrit le dispositif de la bombe.

Si El Al avait suivi les procédures de sécurité habituelles en Occident, 375 vies auraient certainement été perdues quelque part au-dessus de l'Autriche. La tentative d'attentat à la bombe fut démasqué, en d'autres termes, avec une intervention non technique, reposant sur une conversation, l'intuition, le bon sens, et (oui) le profilage. L'agent se concentra sur la passagère, pas sur les armes. Le contre-terrorisme israélien tient compte de l'identité des passagers ; il en découle que les Arabes subissent une inspection particulièrement dure. « En Israël, la sécurité passe en premier », explique David Harris de 'l'American Jewish Committee'.

Aussi évident que cela paraisse, l'excès de confiance, le politiquement correct, et la responsabilité légale rendent une telle approche impossible partout ailleurs en Occident. Aux USA par exemple, un mois après le 11 septembre 2001, le Ministère des Transports émit des recommandations interdisant à son personnel de généraliser « tout a priori envers un groupe d'origine raciale, religieuse ou nationale à s'engager dans une activité illégale ». (Plaisantant à demi, je conseille aux femmes voulant éviter une deuxième détection à la sécurité d'un aéroport : Portez un Hidjab).

Pire encore, imaginez les mesures affolées dignes de Mickey Mouse, et les mesures embarrassantes de l'Administration de la Sécurité des Transports (TSA) mises en œuvres dans les heures suivant la tentative d'attentat à la bombe : Pas d'annonce par le personnel de bord concernant la voie ou la position du vol au dessus des villes ou des étapes », et coupures de tous les services de communication des passagers. Pendant la dernière heure du vol, les passagers ne doivent ni se tenir debout, ni accéder à leur bagages à mains, ni avoir des couvertures, ou oreillers, ou des objets personnels sur les genoux ».

Certains équipages sont allés plus loin encore, en maintenant allumées les lumières dans la cabine, en supprimant la projection de film en vol, en interdisant tous les appareils électroniques, et pendant la dernière heure de vol, en demandant aux passagers de garder les mains en vue et de ne pas manger ni boire. Les choses sont allées si loin rapporte 'Associated Press', qu'une « demande par l'un des participants que personne ne puisse rien lire… provoqua des bouffées d'incrédulité et des hurlements de rire ».

Largement critiquée pour ces mesures à la Clouzeau*, La TSA a finalement décidé d'ajouter « une détection accrue » pour les passagers passant par, ou originaires des « quatorze pays d'intérêt ». – comme si le choix de l'aéroport de départ indiquait un propension à un attentat suicide à la bombe.

La TSA s'engage dans la « mise en scène de la sécurité » – en cafouillant des fausses mesures qui traitent tous les passagers sur un pied d'égalité plutôt que de risquer d'en offenser en se focalisant sur disons, la religion. L'approche alternative est 'l'israélification', définie par le journal 'Toronto Star' comme « un système qui protège la vie et l'intégrité physique sans vous ennuyer à mort ».

Que voulez-vous – le cabotinage ou la sécurité ?

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lundi, janvier 04, 2010

 

Le relativisme culturel: nouvelle religion d'État du Québec, par Barbara Kay


En septembre 2008, après des années de planification par des élites bien pensantes et sans consultation de la population, le ministère de l'Éducation du Québec a imposé un programme pédagogique appelé Éthique et Culture religieuse (ECR).

Tous les élèves québécois - ceux de l'école publique ou privée ou ceux qui reçoivent leur éducation à la maison - doivent suivre ce programme de l'âge de 6 ans au secondaire.
À première vue, le programme veut initier les écoliers à la variété des croyances religieuses et des rituels dans le contexte « interculturel» du Québec où tous les citoyens «vivent dans un Québec démocratique et ouvert sur le monde.»


Mais une étude sème l'émoi et la consternation chez les élites bien pensantes du Québec. Cette étude a été préparée par Joelle Querin, étudiante de niveau doctorat, pour le compte de l'Institut de Recherche sur le Québec. Elle soutient que le programme d'Éthique et de Culture religieuse est fondé sur une idéologie qui est loin d'être innocente. En fait, cette étude confirme les réserves que j'ai formulées en décembre dernier dans ces pages.

Après examen minutieux des objectifs du programme, du rôle dévolu aux enseignants et des activités suggérées, Quérin n'hésite pas à écrire: «J'ai voulu vérifier si ce programme va accroître les connaissances des élèves ou s'il vise à les endoctriner. J'affirme qu'il s'agit avant tout d'un endoctrinement».

Deux valeurs dominent les objectifs du programme: apprendre à «vivre ensemble» et atteindre « le bien commun». Mais comment le programme va-t-il produire l'harmonie sociale? Par un «dialogue» constant et la « reconnaissance» des autres cultures, ce qui, selon le mandarin Georges Leroux qui a conçu le programme, ne peut être accompli qu'en inculquant aux enfants «un respect absolu de toutes les religions».

Mais selon le ECR «toutes les positions religieuses», sont respectables et cela inclut l'animisme, la sorcellerie (les sorcières Wiccans «sont des femmes comme les autres dans la vie de tous les jours») et l'absurde Mouvement raëlien («technologiquement, les raëliens sont en avance de 25 mille ans sur nous»).Confondre superstitions et cultes avec d'authentiques religions et exiger le respect de toutes les croyances, c'est inciter au mépris des convictions et n'encourager que le respect de la religion d'État soit «le pluralisme normatif», qui est le vrai but du programme.

Parce qu'il est indifférent à la transmission de connaissances, parce qu'il fait la promotion du relativisme culturel et parce qu'il renforce une identité fondée strictement sur la Charte des droits, le cours d'Éthique et de Culture religieuse incite l'élève à se détacher de son héritage culturel tout en atrophiant sa pensée critique.

Quérin donne en exemple le cas d'élèves invités à redessiner le drapeau du Québec, à remplacer la croix par un symbole plus «inclusif» et une activité appelé «Youpi! Ma religion à moi!» dans laquelle les écoliers inventent des religions qui se voient accorder le même respect que les religions officielles. Ces activités pédagogiques subversives se moquent de la culture traditionnelle du Québec, fondée comme toutes les cultures, sur une langue commune, une religion et des valeurs collectives forgées au cours des siècles passés.

Dans ce programme, les enseignants ne transmettent pas des connaissances. Leur rôle est plutôt de «planifier, organiser, conseiller, accompagner, encourager, appuyer...suggérer mais ne rien imposer». Mais ils doivent et «imposent» parfois. Le programme ne cesse d'insister sur le «dialogue» comme principal outil du «vivre ensemble». Mais si le dialogue s'écarte tant soit peu de la ligne directrice jugée politiquement acceptable - c'est-à-dire si les élèves qui font preuve d'esprit critique ou d'indépendance ont des paroles et des attitudes qui ne sont pas conformes au mantra de la «reconnaissance» «l'enseignant doit intervenir immédiatement pour faire cesser cela sur le champ. Toute atteinte, en classe, à la dignité de la personne ou du bien commun, doit être dénoncée immédiatement, parce que cela n'est pas toléré dans notre société. Sur ce plan, le programme d'Éthique et de Culture religieuse n'est pas neutre.»

Querin nous prévient des conséquences du programme: «Lorsqu'ils auront suivi ce programme pendant dix ans, les élèves ne seront pas mieux informés sur les religions, mais, chose certaine, aucun accommodement ne leur paraîtra déraisonnable.»

Un sondage Léger Marketing mené en mai 2009 sur le programme a révélé que 76% des Québécois préfèrent avoir le choix de l'éducation religieuse de leurs enfants. Bien des parents pensent que les élites n'ont que mépris pour le peuple. Plusieurs ont demandé des exemptions ou réclament l'abolition du programme. Des mouvements populaires - formés de partisans de la laïcité, de catholiques pratiquants et de nationalistes - tentent d'obtenir gain de cause par les pressions politiques, les médias et les tribunaux.

Et ils doivent poursuivre leur lutte. L'ECR est une sinistre incursion de l'État dans le constructivisme social. Déguisé en multiculturalisme bien intentionné, ce programme est en réalité un plan stratégique de la gauche utopiste pour obtenir une transformation radicale de la société. Ses tactiques sont la confiscation du droit naturel et légitime des parents de choisir l'éducation religieuse de leurs enfants, l'érosion de la fierté des Québécois à l'égard de leur héritage historique et la lente asphyxie de la curiosité et l'autonomie intellectuelle des élèves.

Si le Québec ne souhaite pas finir au dortoir des cultures occidentales malades, le programme d'Éthique et de Culture religieuse doit être abandonné.

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Le temps est-il venu pour la Grande-Bretagne de reconsidérer son attitude face à l'islamisme qui prospère chez elle, par Noémie Cournoyer


Vendredi, un islamiste éduqué en Grande-Bretagne a tenté de faire sauter un avion à destination de Détroit. Cet attentat a été évité de justesse à cause de la bravoure des passagers et de l'équipage de l'avion. Mais on pourrait être moins chanceux avec le prochain attentat, car il y en aura d'autres.

Selon la police, 25 musulmans nés en Grande-Bretagne sont actuellement au Yémen pour y apprendre comment faire sauter des avions. La majorité d'entre eux n'ont pas été endoctrinés en pays d'islam, mais en Grande-Bretagne. De fait, des milliers de jeunes musulmans britanniques approuvent le recours à la violence pour que l'islam domine partout et cela, même si le gouvernement a consacré des millions à des projets de prévention de l'extrémisme.

Le temps est-il venu pour la Grande-Bretagne de reconsidérer son attitude à l'égard de l'islamisme qui prospère en son sein. Imaginez le scénario suivant. Imaginez que dans plusieurs universités des groupes d'étudiants d'extrême droite soient autorisés à inviter des conférenciers néo-nazis à prendre la parole devant des adolescents. Imaginez que des églises dans des quartiers pauvres habités par des blancs cèdent leurs tribunes à des admirateurs d'Adolf Hitler, réclament l'exécution des homosexuels, prêchent l'infériorité intellectuelle des femmes et bénissent le meurtre de civils. Que ferait le gouvernement? Il n'hésiterait pas à appliquer la loi contre les activistes endoctrinant de jeunes Britanniques avec l'inhumaine idéologie nazie et à sévir avec fermeté contre ceux qui les ont laissé faire. Tout fonctionnaire qui fermerait les yeux sur ce genre d'activités perdrait son emploi.

L'islamisme djihadiste est aussi une idéologie meurtrière, comparable au nazisme sur bien des points. Les Britanniques le reconnaissent, de même que les services secrets. Mais parce que cette violence se réclame d'une religion mondiale la classe politique et les fonctionnaires refusent de traiter ces idéologues comme des partisans criminels de l'action violente. Au lieu de réagir, le gouvernement se contente d'allouer d'importantes sommes d'argent aux communautés musulmanes afin de s'assurer que ce qui est devenu une guerre civile entre musulmans extrémistes et modérés soit remporté par les modérés. Cette politique, appuyée par tous les principaux partis politiques, ne semble pas donner les résultats espérés. Les autorités politiques qui connaissent peu ou mal l'islam, cherchent parfois conseil auprès des musulmans «modérés » qui ont beaucoup de sympathie envers les extrémistes: les partisans d'al-Qaida sont payés pour répandre l'idéologie de cette organisation chez les jeunes.

Les chefs islamistes radicaux ne sont pas stupides: ils savent comment exploiter à leur avantage le système libéral. L'endoctrinement des étudiants se fait au su et au vu de fonctionnaires qui craignent d'être taxés de racismes ou d'islamophobies. Ils refusent donc d'agir comme ils le devraient c'est-à-dire de protéger les musulmans et les non-musulmans contre une idéologie terroriste. S'il faut pour assurer cette protection moins de «consultations» avec les «porte-parole des communautés » et plus d'arrestations, et bien, qu'il en soit ainsi.

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Le Canada est l'hôte d'une organisation qui glorifie le djihad et recrute pour des organisations terroristes, par Iba Bouramine


Toutes ces années de relativisme culturel, d'accommodements et de rectitude politique au sujet de l'islam radical canadien portent fruit. À force d'imaginer que tous les radicalismes sont égaux, nous nous concentrons sur les mauvaises cibles. L'islam radical est en hausse et nous n'avons même plus besoin chercher pour les trouver, ils s'affichent ! L'un des mouvements les plus radicaux de l'islamisme mondial, le Hizb ut-Tahrir vient de s'installer ouvertement au Canada. Ce mouvement est en quelque sorte une courroie de transmission pour des organisations comme al Qaeda. Il joue le rôle d'agence de recrutement et de formation pour des organisations terrosistes qui, elles, appliquent le djihad sous sa forme la plus violente et fait aussi appel, entre autre, au terrorisme pour faire avancer la cause. Pendant des décennies le Hizb ut-Tahri a agi secrètement aux États-Unis, organisant rencontres et conférences sous le nom d'organisations-paravents. Mais les choses ont changé. Il est devenu plus frondeur et ne se cache plus pour répandre ses idées en Amérique du Nord.

Le Hizb ut-Tahrir est un mouvement international qui s'est donné pour objectif de rétablir un état islamique mondial- ou califat - et qui incite les musulmans à appuyer le djihad. Sa particularité est de fournir des ressources au terrorisme. Le mouvement recrute et endoctrine des individus instables qu'on retrouve ensuite dans les organisations qui ‘agissent' comme al-Qaida. L'un de ces anciens membres est Kahlid Sheikh Mohammad, un organisateur des attentats du 11 septembre. Il y a eu également Abu Musab al-Zarqawi, chef d'al-Qaida en Iraq, Hambali, chef du groupe terroriste Jemaa Islamiya ainsi que Asif Muhammad Hanif et Omar Khan Sharif recrutés par le Hamas pour exécuter des attentats à Tel-Aviv.

Le Hizb ut-Tahrir a été fondé en 1952 par le cheikh Yaqiuddin Al-Nabhani, un homme dont la vision du monde a été façonnée par la confrérie des Frères musulmans, mais qui trouvait que la confrérie était devenue trop modérée! Après avoir participé à des coups d'état qui ont échoué en Égypte et Jordanie, le Hizb ut-Tahrir a été jugé tellement radical qu'il a été interdit dans tout le Moyen-Orient. Il s'est alors déplacé en Europe et après la chute du communisme, il s'est propagé en Asie centrale.

Il est difficile d'évaluer le nombre de ses membres. Il est certain qu'il a augmenté depuis les attentats du 11 septembre, affirme Madeleine Gruen, une des principales analystes de la fondation NEFA. En 2003, on estimait que le mouvement comptait de dix à cent mille membres dans le monde. Aujourd'hui, ce mouvement, actif dans une quarantaine de pays, compte près de cent mille membres rien qu'en Indonésie et " plusieurs centaines de milliers d'autres" dans le monde, selon madame Gruen.

Aux États-Unis, Hizb ut-Tahrir compterait quelques centaines de membres. Son idéologie est un mélange d'islam orthodoxe, de marxisme-léninisme, d'antisémitisme et d'opposition aux démocraties libérales. Même s'il se pose en mouvement non violent, le Hizb ut-Tahrir défend, «la même vision et les mêmes objectifs qu'al-Qaida» au dire d'experts comme Madeleine Gruen qui observe que le Hizb ut-Tahrir étend ses activités de recrutement sur une base bien plus large.

Même s'il n'organise pas d'actions terroristes, le Hizb ut-Tahrir glorifie le djihad et reproche à des organisations terroristes comme le Hamas ne n'être pas assez durs envers Israël. Dans une brochure postée sur son site web le 1 juillet, l'organisation affirme que si le califat existait, toute la Palestine «serait débarrassée des occupants juifs» et ramenée «dans le giron de l'état islamique.»

HTA est également obsédé par les prétendues malfaisances des États-Unis, du président Obama et du système capitaliste. On peut s'en convaincre en jetant un coup d'oeil aux titres des articles postés sur son site web.

Les porte-parole de Hizb ut-Tahrir soulignent que leur organisation n'est pas engagée dans des activités terroristes et affirment que les États-Unis et le Paskistan veulent la supprimer parce qu'ils craignent sa lutte en faveur de la justice pour les musulmans.

Foutaise répondent les critiques. «La liberté et la justice recherchée par HTA ne peuvent être atteintes que par la violence, car il s'agit de renverser les démocraties ». C'est ce qu'a soutenu notamment le directeur de centre de politique eurasienne de l'Institut Hudson. Zeyno Baran.

Témoignant devant un comité du Sénat, Baran a déclaré: " Il est peu probable que le Hisz ut-Tahri s'implique dans le terrorisme. L'action terroriste ne fait pas partie de sa mission. Mais ce mouvement sert de camps d'entrainement idéologique et politique pour les islamistes. Je l'ai décrit comme «un tapis roulant vers le terrorisme».

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Monde arabe - Le Président du parlement européen accusé de racisme par un site progressiste arabe, par Francis Chartrand


Lors de sa visite du 20 décembre 2009 à Oman, le président du parlement européen Hans-Gert Poettering a déclaré que la démocratie au Moyen-Orient évoluait de l'intérieur, qu'elle devait refléter les traditions et les valeurs locales et que l'Occident ne devait pas exercer de pressions sur les pays de la région pour leur faire accepter un système démocratique de style européen. Cette déclaration a soulevé les critiques d'intellectuels arabes ; le jour suivant, Omran Salman, directeur du site arabe réformiste Aafaq.org, [a] publiait un article fustigeant les déclarations de Poettering.

Les responsables occidentaux préfèrent préserver les dictatures occidentales

" (…) Que signifient des déclarations [comme celle de Poettering] ? Que le système démocratique européen est adapté à toutes sortes de pays dans le monde, mais pas aux pays arabes ?

De telles déclarations ne sont bien sûr pas anodines, et elles ne servent pas ces prétendues exceptions [les pays arabes] ; elles seraient plutôt la manifestation de tendances racistes et d'objectifs égoïstes.

Ces gens [de l'attitude de Poettering] pensent que les Arabes ne méritent rien de mieux que leurs actuels gouvernements, qu'ils ne méritent pas la démocratie dont bénéficient les nations civilisées. Il s'en suit qu'il est préférable de ne pas exercer de pressions sur les régimes dictatoriaux mais au contraire d'exaucer leurs souhaits, [et de recevoir] en échange accords, argent et profits, tandis que le peuple peut bien aller au diable.

En réalité, le président du Parlement européen, qui devrait avoir honte, n'est pas le seul traître de ce lot [d'hommes d'Etat occidentaux]. Malheureusement, de nombreux hauts responsables européens et américains partagent son opinion, certains rivalisant même pour tourner une nouvelle page [dans leurs relations avec] les gouvernements dictatoriaux, celui du [président syrien] Bashar El-Assad ou du [dirigeant libyen Mouammar] Kadhafi, ou d'autres encore.

Leurs positions sont basées sur les suppositions suivantes:

- Les peuples ne sont pas égaux dans leurs façons de parvenir à la démocratie ; il y aurait des nations de première classe et des nations de deuxième classe. Les "première classe" - l'Europe et l'Occident - méritent le plus haut niveau de démocratie, tandis que les nations arabes appartiennent à la deuxième classe et sont donc [intrinsèquement] différentes, contraintes d'accepter le pouvoir de leurs gouvernements [respectifs].

- La meilleure façon de défendre les intérêts occidentaux est de préserver l'existence des régimes tyranniques et non d'offrir à [ces] nations la possibilité d'adopter la démocratie, car une telle évolution pourrait nuire à ces intérêts [occidentaux].

- L'expérience démocratique est par nature évolutive ; il n'est donc pas utile de promouvoir et de faciliter [la voie] à la démocratie, notamment dans les pays arabes. Cela toutefois n'est toutefois pas vrai pour l'Europe de l'Est, l'Amérique du Sud ou l'Asie [où la démocratie a été instaurée rapidement].

- Toutes les nations de la région ont leurs propres caractéristiques culturelles et traditions, qui doivent être respectées ; ce serait donc une erreur de leur imposer la démocratie ou de les pousser à adopter [la démocratie].

Comme je l'ai déjà dit, ce ne sont là que des excuses avancées par certains politiciens occidentaux pour justifier leurs liens avec les gouvernements tyranniques et corrompus du monde arabe. Celles-ci révèlent leur dédain pour les nations de la région, traitées comme des espèces inférieures.

Les peuples arabes aussi veulent liberté et démocratie

La vérité est - même si ces opportunistes [occidentaux] ne voient pas les choses de cet œil - que toutes les nations ont également [droit] à la liberté et la démocratie. Il n'existe pas de nation qui ne lutte et ne se bat pour la liberté - et les nations arabes ne sont pas une exception.

En outre, la démocratie n'est pas un habit que l'on revête pour honorer ses traditions, ou que l'on adapte au climat. C'est une valeur humaine universelle qui transcende les continents et les cultures.

La suprématie de la loi, un gouvernement élu par le peuple, devant rendre des comptes [à ses citoyens], la séparation des pouvoirs, le pluralisme, la passation des pouvoirs par des moyens pacifiques, toutes ces choses ne sont pas tributaires des coutumes régionales. Si elles sont bonnes pour l'Occident, elles le sont aussi pour l'Orient et pour toutes les régions du monde, quelles qu'elles soient.

La seule chose qui reste à dire est que tous les réformistes, tous ceux qui défendent la démocratie et la liberté dans les pays arabes, doivent condamner le racisme et l'opportunisme de tels politiciens - le président du Parlement européen compris (…)

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dimanche, janvier 03, 2010

 

La preuve d’un imminent génocide de la race blanche, par Francis Chartrand


La Ville de Montréal ravagée par le fléau du racisme. Au bord de la crise de nerfs, la mairie adopte un plan d'urgence.

Vu sur plusieurs affiches à Montréal:

«Avis aux jeunes couples blancs montréalais qui songent à avoir des enfants. Contribuez à la lutte contre le racisme. Faites-vous stériliser et adoptez plutôt des petites Chinoises ou de petits Haïtiens. Il faut à tout prix éliminer la race blanche, responsable de tant de misère sur Terre.

Sans compter qu'avec les programmes de discrimination positive dans l'éducation et l'emploi, vos enfants jaunes, bruns ou noirs auront beaucoup plus de chance dans la vie qu'un enfant blanc ontologiquement raciste et dont les ancêtres qui ont bâti le Québec à la sueur de leur front n'étaient qu'êtres vils et méprisables, colonisateurs et génocidaires d'Amérindiens. Vous ne voulez pas que votre enfant porte un tel fardeau de honte et de culpabilité dans la vie!

Un message de la Ville de Montréal, en collaboration avec SOS Racisme, le Ministère de la Famille, le Ministère de l'Immigration ainsi que le Ministère de l'Éducation, des Sports et des Loisirs.»

Bon, je n'ai pas la photo avec moi, mais croyez-moi sur parole, des gens peuvent en témoigner.

Faisons-nous un beau cadeau en 2010; câlissons la Ville de Montréal en dehors de la province de Québec, on va peut être mieux respirer.

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