dimanche, mai 24, 2009

 

La grande bouffe, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
18/05/2009 10h02


J'ai des fantasmes de voyages, ces temps-ci, mais, pour toutes sortes de raison, je ne pourrai pas aller très loin cette année.

Alors j'assouvis ma soif d'exotisme en regardant la chaîne Travel and Escape.

Deux émissions me font particulièrement triper: No Reservations, avec l'excellent Anthony Bourdain, et Bizarre Foods, avec Andrew Zimmern. Ces deux grands gourmands, qui mangeraient leur mère si on leur disait qu'elle «goûte bon», parcourent le globe à la recherche d'expériences culinaires inédites.

Grâce à eux, je suis allé à Bali, à Essaouira, à São Paulo, à Séoul, à Saïgon, à Mexico et dans une dizaine d'autres villes...

Or, vous savez ce que toutes ces villes ont en commun? On y mange dehors.

Manger en marchant

Partout à travers le monde, vous pouvez acheter de la bouffe dans la rue: des brochettes de falafel, du riz, des nouilles, des Cheese Steak Sandwichs, des marrons, des quesadillas, des crêpes, du porc...

Vous marchez, vous croisez un gars qui cuisine derrière un stand, vous discutez avec lui, il vous fait goûter une épice, vous choisissez un morceau de poisson, il vous le fait frire dans un wok, il met votre poisson dans un pain pita et vous continuez votre route en mangeant.

C'est une façon extraordinaire d'apprivoiser une ville.

Mais au Québec, non! La seule chose qu'on peut faire est de bouffer des hotdogs dégueulasses pendant les festivals.

Pourquoi? L'estomac des Québécois est-il plus fragile que celui des autres êtres humains? Les Québécois mourraient-ils d'empoisonnement si on permettait aux gens de vendre de la bouffe dans la rue?

Le grand mélange

Prenez Montréal.

L'attrait principal de Montréal est son multiculturalisme. C'est ce qui distingue la ville des autres municipalités du Québec.

Imaginez comment la ville vibrerait si on permettait les stands de bouffe! Ça serait génial.

On discuterait avec les marchands, goûterait toutes sortes de mets, humerait toutes sortes d'odeurs...

«Essayez ça, monsieur, c'est extraordinaire! --C'est quoi?

--Une épice de mon pays, vous verrez, vous adorerez...»

Quelle meilleure façon de briser les murs qui séparent les communautés?

La bouffe est le meilleur moyen d'établir un dialogue entre les cultures. Un excellent mets viendrait à bout du préjugé le plus tenace.

Vous me direz qu'il y a les restaurants. Ce n'est pas la même chose. Avec les stands, ce n'est pas vous qui allez vers la bouffe, c'est la bouffe qui vient vers vous.

Elle vous prend par le collet, vous envoûte, vous hypnotise.

Du bon fast-food

On essaie de lutter contre le fast-food, ces temps-ci. Alors, pourquoi ne pas ouvrir la porte à un fast-food de qualité, fait avec des aliments frais et cuisinés devant nous, dans la rue?

Ce serait pas mal mieux que le service au volant de MacDo, non? Je suis sûr qu'un paquet de gens finiraient par échanger leur Trio Burger contre une bonne soupe tonkinoise...

Quant aux touristes de passage chez nous, ils pourraient déguster des spécialités du terroir québécois en déambulant sur la terrasse Dufferin, sur la rue Saint-Paul ou sur la rue King Est.

C'est bien beau, la propreté, l'hygiène et la salubrité. Mais à force d'aseptiser nos villes, on finit par les tuer.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je marche dans une ville, je préfère sentir le safran, le curry, la coriandre et la cardamome plutôt que le pétrole et le Monsieur Net.

Lien

Libellés : , ,


 

Merci, Madame Asselin!, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
16/05/2009 11h28


«Just when I think I'm out, they keep pulling me back in!» - Michael Corleone dans The Godfather Part III

Il ne l'avouera probablement pas, mais je suis sûr que Jean Charest a une poupée vaudou de Michèle Asselin dans son tiroir et qu'il lui plante furieusement des aiguilles dans le corps, le soir, avant d'aller se coucher.

En effet, à cause de la Fédération des femmes du Québec, qui a senti le besoin urgent de se prononcer sur le port du voile dans la fonction publique alors que PERSONNE (pas même les résidants de Hérouxville) ne parlait de ça, le débat sur les accommodements raisonnables que le premier ministre avait cru mort et enterré grâce au travail des croquemorts Bouchard-Taylor est revenu à la vie et lui a pogné la cheville, comme Sissy Spacek à la fin de Carrie.

LE CIRQUE EST DE RETOUR

Le premier ministre Charest doit être d'autant plus heureux de cette sortie inopinée de la FFQ qu'il est aussi à l'aise avec les questions d'identité que l'ancien attaché de presse d'Éric Caire avec la langue française.

C'est bien simple, je crois qu'il préférerait prononcer un discours de trois heures sur la chlamydiose devant une classe de 2e année plutôt que de parler 30 secondes sur l'identité et les valeurs québécoises!

Mais grâce à la présidente de la FFQ (qui, décidément, n'en rate pas une), le revoici plongé dans le cirque des accommodements.

Merci, Madame Asselin!

À QUOI SERT LE CONSEIL DU STATUT DE LA FEMME?

Jean Charest n'est probablement pas le seul à pester contre la présidente de la FFQ. Christine Saint-Pierre aussi doit vouloir lui donner un chien de sa chienne.

En effet, après avoir tenté d'éviter le sujet comme la peste, la ministre de la Condition féminine a finalement dû accoucher d'une position hier midi.

Le verdict? Elle se range aux côtés de la FFQ. Ce qui pose une question extrêmement intéressante.

Si la ministre se fout de l'opinion du Conseil du statut de la femme, un organisme qui a été mis sur pied en 1973 pour conseiller le gouvernement du Québec sur tout sujet concernant la condition féminine (et qui, rappelons-le, s'est prononcé CONTRE le port du voile dans la fonction publique), à quoi diantre sert cette institution?

Et pourquoi passer par-dessus un organisme gouvernemental pour appuyer un groupe de pression? Elle est où, la logique, là-dedans?

C'est comme si le gouvernement, dans un dossier touchant la défense du français, se foutait éperdument de l'avis du Conseil supérieur de la langue française pour se ranger aux côtés d'un groupe de pression dirigé par Pierre Falardeau et Michel Brûlé!

Allô?

EXCUSATUM

D'ailleurs, je dois faire un erratum.

La semaine dernière, je disais que la FFQ avait publié un avis sur le Sexe dans les médias en mai 2008. Or, c'est le Conseil du statut de la femme qui a émis cet avis!

Je mérite un coup de pied dans le postérieur. Cela dit, entre la Fédération des femmes du Québec, le Conseil du statut de la femme, l'Association des femmes iraniennes, l'Association des mères lesbiennes, le Centre de santé des femmes, le Collectif des femmes immigrantes, l'Association féminine d'éducation et d'action sociale et l'Institut de recherches et d'études féministes, on finit par s'y perdre.

Alors que chez les gars, c'est plus simple. Il y a l'Amicale de la Cage aux sports et c'est tout...

Lien

Libellés : , ,


 

Comment infiltrer la Fédération des femmes du Québec, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
14/05/2009 06h40

Plusieurs lectrices m'ont écrit ces derniers jours pour me demander si la Fédération des femmes du Québec était noyautée par des groupes islamistes.


Le mot «noyautée» est peut-être un peu gros. Mais une chose est sûre, si l'on se fie à ce qu'on peut lire sur certains groupes de discussion fréquentés par des adeptes de l'Islam, les groupes musulmans se sont concertés pour être présents lors de la réunion «extraordinaire» de la FFQ, histoire de faire pencher le vote du «bon bord».

«DEVENEZ MEMBRE DE LA FFQ»

Djemila Benhabib, l'auteure de Ma Vie à contre Coran, m'a écrit pour me dire d'aller consulter le site Mejliss el kalam, un forum de discussion fréquenté par la communauté musulmane de Montréal.

Les messages qu'on peut y lire apportent un éclairage extrêmement intéressant sur ce qui s'est passé le 9 mai dernier.

«Bonjour à tous», écrit Samira Laouni, ex-candidate du NPD et membre du Congrès islamique canadien. Je vous envoie cette information qui, à mon sens, est d'une importance cruciale.»

«Il se trouve que la Fédération des femmes du Québec tiendra le 9 mai prochain une assemblée extraordinaire sur le port du voile dans la fonction publique. Si nous ne sommes pas assez bien représentées, il se peut que l'avis de la FFQ rejoigne celui du Conseil du statut de la femme (qui s'est dit CONTRE le port du voile dans la fonction publique), et nous nous verrons obligées d'enlever nos foulards avant de franchir les portes des édifices publics.»

«Ce qu'il faut faire? Tout simple, en un premier temps, devenir membre de la FFQ (coût: cinq dollars, on peut le faire sur le site de l'organisme). Et en un second temps, assister à cette assemblée pour faire valoir nos votes.»

«Chères amies et amis, notre mobilisation pour cette cause est très urgente et importante. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter.»

SOYONS DISCRETS!

Pas mal, non?

Attendez, vous n'avez rien vu. Certaines adeptes du voile se demandaient s'il n'était pas dangereux de devenir membre d'un groupe féministe.

«Je crois qu'il serait extrêmement imprudent de s'inscrire dans cette façon d'agir, écrit Leila Bdeir, du groupe Présence-Musulmane. Car adhérer à une organisation implique d'endosser une majorité de ses positions.»

«Par ailleurs, je crois qu'il serait très peu stratégique de devenir membre de la FFQ uniquement pour participer au vote sur le port des symboles religieux ostentatoires dans la fonction publique. D'ailleurs, il ne faut pas croire que cette vague d'adhésion musulmane passera inaperçue et qu'elle ne suscitera pas énormément de questions. Surtout que les musulmans et musulmanes dits pratiquants sont en général largement absents au sein de ce genre d'organisations lorsqu'il s'agit de débats qui ne touchent pas leur communauté.»

En d'autres mots : ne nous ruons pas en trop grand nombre à l'assemblée de la FFQ, car on va se faire remarquer et les gens vont voir notre jeu!

Soyons plus discrets...

VIVE LES ACCOMMODEMENTS!

Abou Hammad Al-Hayiti, le fameux imam qui a fait parler de lui récemment en multipliant les déclarations homophobes, a lui aussi mis en garde ses soeurs contre cette stratégie.

«Est-ce que vous connaissez le FFQ? C'est une association de Koufr (mécréants) établie sur le Koufr pour défendre le Koufr!»

«Est-ce qu'une musulmane a le droit de devenir membre d'une association qui défend l'égalité des sexes, alors que cela est contraire aux enseignements du Coran? Est-ce qu'une musulmane a le droit de devenir membre d'un organisme qui défend le droit des lesbiennes?»

«La réponse est non!»

Et je vous laisse sur ce message signé Maléikite, qui dit tout haut ce que plusieurs islamistes pensent tout bas:

«C'est impossible que ce genre de choses (l'interdiction du voile) arrivent au Canada/Québec. Juridiquement, c'est vraiment impossible...»

«Le Canada/Québec est notre modèle en matière de liberté religieuse, surtout avec l'institution juridique qui s'appelle les aménagements raisonnables, une vraie merveille dont la France devrait s'inspirer...»

Lien

Libellés : , ,


 

Vous êtes racistes !, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
13/05/2009 04h46

Hier, dans La Presse, la journaliste Michèle Ouimet a écrit: «Le voile est un sujet délicat qui réveille le vieux fond xénophobe des Québécois.»

On ne peut pas être plus clair.

Vous êtes contre le port du voile dans la fonction publique? Vous trouvez que le voile islamiste est un signe d'oppression des femmes ?

Vous êtes xénophobe.

LE SPECTRE DU RACISME

Pardonnez-moi de revenir sur le sujet une troisième fois de suite, mais en tant qu'homme qui a le sort des femmes à coeur (je suis père de deux filles, après tout, et je suis marié à une femme de tête), je ne peux rester silencieux devant de telles affirmations.

J'en ai ras-le-bol de voir des éditorialistes et des chroniqueurs brandir le spectre du racisme et de la xénophobie dès qu'on remet en question certaines pratiques culturelles et/ou religieuses.

L'écrivaine bangladaise Taslima Nasreen est menacée de mort parce qu'elle condamne l'islamisme et le port du voile. Elle est raciste ?

La Québécoise d'origine algérienne Djemilah Benhabib a été menacée de mort à l'âge de 20 ans car elle condamnait l'islamisme et le port du voile. Elle est raciste ?

La Canadienne d'origine ougandaise Irshad Manji est menacée de mort car elle condamne l'islamisme et le port du voile. Elle est raciste?

L'écrivaine iranienne Chahdortt Djavann est menacée de mort car elle condamne l'islamisme et le port du voile. Elle est raciste ?

La Somalienne Ayaan Hirsi Ali est menacée de mort parce qu'elle condamne l'islamisme et le port du voile. Elle est raciste?

Toutes ces femmes sont racistes, c'est ça? Elles réveillent toutes le vieux fond xénophobe de leur peuple ?

LE VRAI COURAGE

Y a quand même une limite à crier au racisme à tort et à travers !

Les cinq femmes que je viens de vous nommer RISQUENT LEUR VIE TOUS LES JOURS POUR DÉFENDRE LEURS CROYANCES FÉMINISTES.

C'est quand même plus courageux que tout ce qu'ont fait Michèle Asselin et Françoise David au cours de leur vie, non ?

Qu'est-ce qui est le plus audacieux, selon vous ? Se mettre le monde islamiste à dos et faire l'objet d'une fatwa, ou militer pour Québec Solidaire et se faire interviewer par Jean-Luc Mongrain ?

Ces MILITANTES FÉMINISTES ont fait preuve d'un courage EXEMPLAIRE. Pourtant, les papesses de la Fédération des femmes du Québec n'ont jamais pris leurs expériences et leurs témoignages en considération lorsqu'elles ont voté pour permettre le port du voile dans la fonction publique.

JAMAIS.

C'est comme si ces femmes n'avaient rien vécu, rien dit, rien écrit.

Faut le faire, non ?

NOTRE VIEUX FOND DE NAÏVETÉ

Que nous disent ces cinq femmes ?

Que le voile n'est pas un simple morceau de tissu, comme nous le répètent les tenants du multiculturalisme gnan-gnan, mais un DRAPEAU que les Islamistes plantent sur la tête des femmes pour dire au monde : «Regardez, nous sommes là ! Et nous sommes de plus en plus nombreux !»

La journaliste de La Presse dit que les gens qui considèrent le voile islamiste comme un signe d'oppression «réveillent le vieux fond de xénophobie des Québécois.»

Mais que dire de notre vieux fond de naïveté, de notre vieux fond de bonasserie ?

Ah oui, c'est vrai : on n'a pas besoin de le réveiller, celui-là. Car il ne s'est jamais endormi.

Il est toujours prêt à fouetter notre conscience et à nous condamner à l'enfer dès que nous osons déplier le dos.

Et critiquer le clergé.

Lien

Libellés : , ,


 

Quand féminisme rime avec islamisme, par Richard Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
12/05/2009 08h09

Si je me fie aux nombreux courriels que j'ai reçus hier, je ne suis pas le seul à trouver scandaleux la décision qu'a prise la Fédération des femmes du Québec de permettre le port du voile dans la fonction publique.

Plusieurs lectrices m'ont écrit pour me dire qu'elles ne se reconnaissent plus du tout dans cet organisme gnan-gnan qui fustige Madonna mais fait la carpette devant les extrémistes qui préconisent le port du voile.

LA CASE DÉPART

«J'ai vécu la révolution tranquille et l'émancipation de la société québécoise du joug de la religion, m'a écrit la psychologue Louise Champagne. Or, nous revoilà à la case départ! Cette fois, ce n'est pas le catholicisme, mais l'islamisme qui vient écraser les femmes et les forcer à porter le voile.

«Quand je regarde ce qui se passe actuellement, je me dis que comparativement au Québec contemporain, qui est engourdi par le discours somnifère de la tolérance, le Québec catholique d'antan respirait la démocratie et la liberté d'opinion.

«Après avoir levé la tête en signe de libération, je constate que le mal religieux est revenu hanter les jeunes femmes. Où est le respect des anciennes combattantes et de notre histoire? Nos combats n'en valaient-ils pas la peine? 'Comment expliquer ce dérapage ?'»

Permettez-moi de proposer un début de réponse à la dernière question.

LES DEUX FÉMINISMES

On parle souvent DU féminisme. Mais en fait, il y a DES féminismes.

Un féminisme émancipateur, ludique et joyeux qui refuse de voir l'homme comme un ennemi et célèbre haut et fort la sexualité féminine - branche «humide» représentée par des écrivaines comme Nancy Friday, Erica Jong, Susie Bright, Simone De Beauvoir et Camille Paglia.

Et un féminisme puritain et dogmatique qui déteste profondément la sexualité et voit dans tout sous-vêtement affriolant un outil de soumission - branche «sèche» représentée par des auteures comme Andrea Dworkin et Catherine Mackinnon, deux féministes pures et dures qui considéraient toute relation sexuelle vaginale comme un viol.

Sur quelle branche est assise la FFQ ? Poser la question, c'est y répondre.

LES PURITAINES

En mai 2008, la FFQ a publié un avis sur «le sexe dans les médias». L'avez-vous lu ?

Faites une recherche sur Internet et parcourez ce document, ça en vaut la peine.

Plus puritain que ça, tu portes le voile. C'est bien simple, certains passages semblent tout droit sortis du Coran.

Toute image un tant soit peu sexy ou suggestive est considérée comme de la porno. Les jeunes filles veulent se maquiller ? Influence de la pornographie ! Elles tripent sur Christina Aguilera ? Hypersexualisation !

On a l'impression que pour le clergé en jupon de la FFQ, il y a deux types de femmes : les mauvaises qui (scandale !) veulent séduire, et les bonnes qui s'habillent comme les petites soeurs du Bon Pasteur.

C'est EXACTEMENT le discours tenu par les islamistes. Les bonnes filles se voilent et font preuve de pudeur.

Les autres sont des traînées.

AU NOM DE QUI?

L'organisme dirigé par Michèle Asselin s'appelle la Fédération des femmes du Québec. Mais il n'est pas plus représentatif de ce que pensent «les femmes du Québec» que La ligue des noirs du Québec n'est représentative de ce que pensent «les Noirs du Québec».

La FFQ ne parle pas au nom «des femmes». Elle parle au nom de ses membres et de ses dirigeantes, point.

Et malheureusement, comme nous le savons tous, qui s'assemblent se ressemblent.

Lien

Libellés : , ,


 

Ces femmes qui courbent l'échine, par Richrad Martineau

Richard Martineau
Journal de Montréal
11/05/2009 07h12

«Le hidjab islamiste est un uniforme intégriste, comme le furent par le passé la chemise brune ou noire» -Taslima Nasreen, écrivaine bangladaise menacée de mort par une fatwa.

Ce week-end, au terme d'une «réunion extraordinaire», la Fédération des femmes du Québec a décidé que l'État devrait permettre aux femmes qui travaillent au sein de la fonction publique québécoise de porter le voile islamiste.

Un autre groupe de gauche qui fait la carpette!

Une autre association féministe qui se met à quatre pattes devant les barbus!

On n'a pas vu pareille manifestation de masochisme féminin depuis que Joanna Colavecchio a décidé de sortir avec Dave Hilton...

PRENDRE SON TROU

La Fédération des femmes du Québec devrait changer de nom et s'appeler La Fédération des femmes soumises du Québec.

En fait, non, j'exagère. Les membres de la FFQ ne sont pas soumises à 100%. Quand il s'agit de manifester contre Anne-Marie Losique, les minijupes et les blouses trop décolletées, nos gardiennes de la morale n'hésitent pas à sortir de leur couvent et à crier leur colère et leur indignation.

C'est juste quand vient le temps de condamner la misogynie des autres cultures qu'elles prennent leur trou et courbent le dos.

Dès que la haine des femmes agite un passeport étranger ou parle avec un accent, nos émules de Simone de Beauvoir perdent tous leurs moyens, rentrent leurs griffes et ronronnent.

«À CONTRE CORAN»

Au lieu d'écrire de longs manifestes contre les dangers du rouge à lèvres et du g-string, nos amies de la FFQ devraient plutôt lire Ma vie à contre Coran, de Djemila Benhabib.

Elles tomberaient sur des passages comme celui-ci:

«Le Québec n'a pas à accommoder l'islamisme. Il doit renforcer son identité plurielle et affirmer son attachement à la laïcité et aux droits des femmes...»

Ou celui-là:

«Non seulement le voile est un apartheid sexuel, mais c'est un linceul. Le voile, c'est la soumission forcée ou acceptée des femmes à un programme d'oppression...»

Ou encore celui-ci:

«La laïcité organise la Cité en préservant et en respectant la neutralité de l'action publique. Ne promouvoir ni l'athéisme ni la croyance religieuse, tel est à mon sens le contenu de la neutralité. Il y a quelque chose de malsain à fermer les yeux sur l'intrusion du religieux dans l'espace public, quelque chose qui n'augure rien de bon pour la santé de la démocratie...»

LES FAUSSES FÉMINISTES

Honte à vous, mesdames de la Fédération des femmes du Québec. Honte à vous, Michèle Asselin. Honte à vous, Françoise David, qui appuyez le même discours.

Vous n'êtes pas dignes de porter le noble nom de «féministe». Si vous êtes féministes, moi, je m'appelle Gloria Steinem!

L'an dernier, quand Gérard Bouchard et Charles Taylor ont, comme vous, lâchement courbé l'échine devant l'intégrisme, j'ai publié les propos de Michèle Vaniès, présidente du groupe français Regards de femmes.

Je les publie à nouveau aujourd'hui afin de rappeler aux lecteurs à quoi ressemble UNE VRAIE FÉMINISTE:

«Le voile islamiste n'est pas une tenue folklorique traditionnelle. Il a été inventé par les tenants de l'Islam politique pour montrer leur capacité d'occuper les espaces et les esprits.

«Ce n'est pas un bout de tissu quelconque. Des femmes qui refusent de le porter sont fouettées, égorgées, lapidées. Dès que les intégristes prennent le pouvoir dans un pays, leur première mesure est de voiler les femmes...»

Honte à vous !

Lien

Libellés : , ,


lundi, mai 11, 2009

 

Lettre informelle à l’adresse personnelle de Monsieur Francis Chartrand, par Gilles Merlot


Saint-Eustache, le 26 avril 09,


Monsieur Francis Chartrand,


C’est avec franchise et honnêteté que je vous informe, en mon nom personnel, M. Gilles Merlot, qu’un regroupement de citoyens de Saint-Eustache a pris les devants pour organiser un boycotte contre vous, M. Francis Chartrand. Nous préférions que nous n’en venions jamais là, mais vous en avez dérangé plus d’un, en rentrant dans les écoles, que ce soit il y a 3 ans ou tout récemment.

Le boycotte visera particulièrement votre département alimentaire au Maxi Saint-Eustache, ainsi que les partenariats auxquels vous vous êtes engagé dans les écoles publiques de la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles.

Nous avons tenté à maintes reprises de vous dépersuader de vos actions juvéniles en politique, mais en vain, vous n’en faites qu’à votre tête. Nous savons que vous avez obtenu plusieurs contrats signés avec plusieurs écoles pour tenir des ateliers d’information, d’actualité, de journalisme et de politique, des ateliers d’engagement social, politique et judiciaire, des ateliers de théâtre et d’improvisation et tout récemment, des ateliers de jeux de rôles médiévaux et fantastiques.

Vous vous êtes présenté aux élections fédérales de 2006 sous la bannière du Nouveau parti démocratique dans la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles. Peu de temps après, dans l’édition de L’Éveil du 13 mai 2006 que j’ai conservé soigneusement, vous publiiez un article comme quoi l’association NPD de Rivière-des-Mille-Îles s’élevait contre le projet C-127 qui consistait à hausser l’âge de consentement pour avoir une relation sexuelle de 14 à 16 ans.

Dans l’article en question, vous faisiez mention de 2 jeunes étudiantes de la Polyvalente Deux-Montagnes, toutes les 2 âgés de 15 ans au moment de la publication de l’article, tout en démontrant un sentiment de révolte ou un détachement volontaire face à l’autorité dont vous contestiez : « Le consentement sexuel reste à part entière pour bon nombre de citoyens, une décision personnelle. L’adolescent étant plus jeune que 14 ans qui met un terme à la transition entre l’enfance et l’adolescence, pour la plupart, ne possède pas encore la maturité requise pour s’engager dans une telle expérience. Mais d’ailleurs, après 14 ans ils devraient avoir la liberté de pratiquer l’expérience car, grâce au contact à l’éducation, l’autonomie et la maturité une fois évoluée, ils savent dans quoi ils s’embarqueraient. »

« Annie-Jöelle Constantin-Lortie et Raphaëlle Dubois-Beauchamps, toutes deux étudiantes à la Polyvalente Deux-Montagnes, ont l’appui total de Francis Chartrand, candidat du NPD de la dernière élection fédérale dans Rivière-des-Mille-Îles, dont ce dernier fut intervenant et travailleur de rue au Café de la Paix, à Saint-Eustache. Il veut rappeler qu’il faut éclairer les jeunes en toute honnêteté et toute sagesse pour qu’ils puissent s’épanouir dans leur vie. Hausser l’âge du consentement ne fera que de lancer un message aux jeunes de nature très autoritaire avec une projection comme quoi ils seraient abusivement contrôlés pour le reste de son adolescence en plus que certains en profiteraient pour faire accroître la marginalité, déjà très présente dans notre société. Il est convaincu que les jeunes peuvent gérer le sujet avec responsabilité et préfère d’avantage sensibiliser les jeunes à l’ hyper sexualisation dans les éléments de notre culture quotidienne ainsi que ses dérivés culturels, car il y va d’un plan pour la jeunesse d’aujourd’hui. »

Vous aviez bien écrit « car il y va d’un plan pour la jeunesse d’aujourd’hui », car une semaine plus tard, cet article avait été repris dans La Presse et le Journal de Montréal, dans le cadre d’une manifestation à Montréal contre le projet de loi, et le samedi suivant, le 20 mai 2006, les 2 adolescentes, Mlle Constantin-Lortie et Mlle Dubois-Beauchamps à vos côtés avaient déclaré sur les ondes du Grand Journal de TQS : « On a 15 ans, nos seins et nos vagins, on fait ce qu'on veut avec. » Et vous les aviez félicité du développement de leur corps et de leur épanouissement sexuel, bien acquis et développé au fil des années, devant la caméra, vous, un gars de 23 ans. J'ai eu honte pour vous.

Puis les mois ont passé, et plusieurs autres manifestations ont eu lieu dans la région de Saint-Eustache et de Deux-Montagnes, dont une à Deux-Montagnes au Parc Olympia, où vous a osé envoyer des jeunes manifester, spécialement des jeunes filles du secondaire I à V de la PDM en tenue légère, de 13 à 17 ans, ce que la police de Deux-Montagnes m'a confié au téléphone. Au moins, vous avez eu le OK de la police pour manifester. Mais les filles que vous avez pris étaient en décolleté, ma fois, très provocateur. Quel message lanciez-vous aux électeurs et pour quel but? Permettre la débauche encore plus endimanchée dans les écoles? Est-ce que ça vous donnait plus de bénévoles aux prochaines élections en appuyant leur anarchie et leur débauche?

Puis vient la rentrée scolaire, où le dernier week-end d’août (le premier week-end d’après la rentrée), les 26 et 27 août, où vous avez organisé une autre manifestation tant à la Polyvalente Deux-Montagnes qu’à l’École Liberté-Jeunesse, où des jeunes ont décidé de scander en faveur du rabaissement de l’âge de consentement pour avoir une relation sexuelle de 14 à 13 ans, dont d’autres sources diront qu’il s’agissait de 12 ans ou dès la rentrée au secondaire premier cycle .

Accouru sur les lieux pour répondre aux questions des journalistes suite aux dérapages à l’École Liberté-Jeunesse, vous avez déclaré à 4 chaînes de télé : « Aujourd’hui, c’est ma main sur une épaule que je dépose sur une génération malmenée, enguirlandée, endoctrinée abusivement, à qui on a menti un faux maternalisme. Regardez-les, ils savent ce qu’ils font, ils connaissent les médias, ils connaissent bien leur culture, ils ne sont pas incultes, et tout comme moi, intelligents sont-ils, ils ont le puritanisme très loin dans le cul. La sexualité s’explore et se pratique dès la puberté. Pas avant, pas après. Alors, les jeunes, à la révolte ! Oui, à la révolte, à la révolution ! Hier, mai 1968, Paris, Bruxelles, aujourd’hui, août 2006, Deux-Montagnes, Sainte-Marthe ! »

Et le clou final, en juin 2007, tout comme en juillet et août 2006, à Sainte-Marthe-sur-le-lac, toujours à l’École Liberté-Jeunesse, un lave-auto pour financer des « activités juvéniles et parascolaires » a été organisé par les Jeunes Néo-démocrates, dont participaient des garçons et des filles entre 12 et 17 ans en maillot de bain et parfois même torse nu. Le but était (en plus, vous l’avez avoué dans les journaux locaux) de financer des colloques jeunesses et un voyage pour une manifestation contre le projet de loi C-127 à Ottawa, en juillet 2007.

Le résultat : plus de 400 jeunes des Basses-Laurentides âgés de 12 à 17 ans qui ont manifesté pendant deux jours sur la Colline Parlementaires, en distribuant des pamphlets de saveur politique : « Informaction » « Manifestaction », « Agitaction », « Masturbaction » ou encore même « Profanaction », le tout avec des jeunes en speedoo, en bikini, en short cargo, en torse nu et même en lingerie fine.

Bien que le tout se soit passé dans la règle de l’art et dans le respect, la manifestation « pour le droit de baiser sans aucune autorité dès l’âge de 14 ans ou 13 ans ou 12 ans » a passé pour une vraie risée au visage des politiciens et des députés fédéraux, et une vraie honte pour nous, gens de la région des Basses-Laurentides. En septembre 2007, la loi C-127 est adoptée par le Parlement : 237 voix pour, 16 voix contre.

Il est bien beau de manifester un désaccord face à la politique ou à la société, encore faut-il s’assumer en tant que de la société, car charité bien ordonnée commence par soi même.

Le comble de votre orgueil va jusqu’à renier votre faute dans le rejet de votre candidature pour l’élection fédérale de 2008. Vous avez annoncé par les médias peu avant Noël que vous aviez appris la nouvelle par le biais des journaux le dimanche 16 décembre 2007, alors qu’en janvier suivant, nous apprenions une autre nouvelle, comme quoi vous vous êtes fait remplacé contre votre gré, certes, mais qu’on vous avait informé par téléphone par la direction du NPD au Québec, le 22 novembre.

La version de janvier est contestée, même par vos amis et vos proches, puisqu’il est impossible que du 22 novembre au 16 décembre, que vous soyez au courant de votre éviction sans que vous « grimpez » dans les rideaux dans tous les médias, orgueilleux comme vous êtes. Votre version du 22 novembre, et c’est ce que je crois aussi, c’est un coup de téléphone de la direction du NPD au Québec vous disant que vous aviez des problèmes internes à régler sur diverses affaires internes dans la région des Basses-Laurentides, dans les sorties publiques encourues par vos collègues, et notamment dans votre déclaration laïque.

Venons en au point de votre déclaration laïque, votre position sur les accommodements raisonnables du 31 janvier 2007, alors que vous vous attaquiez aux fondamentalistes religieux touts azimuts : chrétiens, juifs et musulmans. Toutefois vous vous attaquiez au racisme : « Or, suite à certaines demandes et requêtes, de la part de groupes ethniques ou religieux, considérées par les médias et la masse comme étant excessives, dérangeantes et, parfois, contre les valeurs et les acquis des Québécois, et qui, parfois ont heurté la liberté de certains individus, dont bien des regroupements de femme, n’ayant aucun lien avec les groupes en question, le terme « accommodement raisonnable » a acquis un connotation souvent péjorative, voir parfois menaçante envers certains héritages québécois. »

« Il faut ajouter que, depuis 2006, l'expression est galvaudée. Ainsi, plusieurs médias ont décrit comme étant une mesure d'accommodement raisonnable le fait que les vitres d'une salle d'exercices où s'entraînaient des femmes en tee-shirt
et en short, aient été givrées à la demande d'un groupe de juifs hassidiques. »

« D’autres actions plus dérangeantes, comme à Sainte-Thérèse, où les infirmières devaient porter des manches longues et des pantalons longs en milieux de travail même en période de canicule, demande venant aussi d’un groupe de juifs hassidiques de Boisbriand. »

« Puis certains citoyens se souviendront qu’en septembre, dans certaines écoles secondaires publiques des Basses-Laurentides, une tournée de divers organismes comme Chasteté Québec, et d’innombrables groupes fondamentalistes suscitant l’« isolation » des femmes en milieu de travail et dans la vie familiale. »

« Et finalement le cas d’une école secondaire dans Lanaudière aura pour lieu de choquer toute une communauté dans les environs de Sainte-Julienne, lorsque l’école se vit placée en position d’ « accommodement raisonnable » lorsqu’on demanda une sévère restructuration du code vestimentaire de l’école après qu’une communauté religieuse évangéliste dont seulement 2,4 % des étudiants sont membres, dans la plus plate excuse de maintenir les « jeunes garçons de la communauté » dans le droit chemin de la chasteté loin du vice de la tentation du plaisir la chair. »

« Après tous ces cas énumérés, pourquoi devons-nous imposés 95 % de la population laïque à 5 % de fondamentalistes religieux, qu’elle que soit la religion, certains changements de procédés ? Comme moi, bien des gens n’iront pas enfermer leur future femme ou leurs filles dans la garde-robe pour les caprices de quelque psaumes ou versets de quelque soit l’ouvrage religieux. »
« Nous devons maintenir notre tolérance envers le multiculturalisme et la diversité, et ne pas tomber dans le piège du racisme et de l’intégrisme. Mais l’intégrisme religieux au Canada n’a pas sa place. »

Regardons deux débats choisis par vous en 2006 et 2007, la sexualité des jeunes et les accommodements raisonnables, ou selon votre orgueil égocentrique, la vie sexuelle des enfants et l’intolérance de la foi d’autrui. Mais n’est-ce pas là une raison valable pour vous remplacer de votre poste de candidat ? Quel intérêt y a-t-il à avoir un candidat qui parle de la vie sexuelle des enfants et l’intolérance de la foi d’autrui ?

Alors qu’à l’élection précédente, vous parliez d’énergie éolienne dans un corridor éolien allant de Lachute à Saint-Eustache (il a fait dépenser 2,3 millions en études gouvernementales), vous parliez de lutte à la pauvreté locale, d’ajout de médecins spécialisés au Centre Hospitalier Saint-Eustache, de rapatrier les soldats Canadiens de l’Afghanistan, de contrer les frappes israéliennes sur le Liban.

Que faites-vous aujourd’hui ? Vous rentrer dans les écoles tout comme l’an dernier en 2008, en utilisant les fonds publics pour haranguer les jeunes en organisant des jeux de rôles médiévaux et fantastiques avec les Créations Guerres et Quêtes, alors que l’an dernier vous rentriez dans les écoles pour faire la promotion du libertinisme et de l’anarchie intellectuelle toujours et encore en utilisant les fonds publics en chargeant une facture détaillée variant de 68$ à 125$ pour une heure d’atelier pédagogique et parascolaire, pendant que mes enfants et mes neveux et nièces fréquentent ces établissements scolaires.

Vous promouvez une radicalité dans la jeunesse québécoise et canadienne. Alors que certains sont morts de rire face à l’ambition de vos objectifs, vous réussissez tout de même à faire bien des dommages au sein même du système de l’éducation, tout comme à la stabilité de bien des familles de la région.

Questionné sans cesse depuis un an sur les conséquences et retombées destructrices de vos activités, vous ne faites qu’ajouter de l’arrogance à votre marque : « Si vous ne vouliez pas que je me mêle de l’éducation de vos enfants, vous n’aviez qu’à le faire vous-même, car je dois repasser en arrière de vous pour tout refaire à ma guise, mon avantage, mon ambition. Avec tout ce qu’on m’a fait subir et ce que j’ai perdu, je n’ai plus rien à perdre et je profite de toutes les occasions de la vie pour nourrir ma revanche. Rien ne m’échappe. »

Encore le 22 février dernier, la GRC vous a fait savoir que vous étiez mis en accusation pour 29 chefs pour d’incitation à la haine et de profanation religieuse. En décembre dernier, vous avez participé à 3 tribunes téléphoniques à la radio, en réponse au rejet d’une plainte d’un journaliste de Montréal à la Commission canadienne des droits de la personne suite à la déclaration d’un imam comme quoi tuer les femmes, les homosexuels et les athées ne serait pas un crime.

Tout comme moi, vous étiez fou de rage du fait que la Commission est bel et bien traité le journaliste de raciste et d’insensible. En entrevue à Stéphane Gendron, Benoît Dutrizac et Pierre Maisonneuve, vous avez déclaré ceci : « Écoute ben, t’as un gars, par exemple, sain d’esprit, fin, gentil, lucide, qui a toute sa tête, toute sa santé mentale, équilibré, qu’y soit athée, croyant ou pratiquant (peu importe) et qui sait quand s’arrêter sur la question de la religion, pis y est à côté d’une bombe atomique ou à hydrogène, ben ce gars y est moins dangereux qu’un fou fanatique religieux avec une mitraillette. »

Tout comme votre fan club (http://francischartrand-independant.blogspot.com/) ainsi que (http://atheisme.ca/), je ne vois la profanation religieuse, mais avec tout ce que vous déclarez d’un côté et de l’autre, dans l’article intitulé « J'aime mieux être un ostie de bûcheron avec un chapeau de castor qu'être agenouillé devant le Plateau », vous déclarez : « J’espérais de tout coeur que parmi les 72 vierges offertes par Allah aux 3 martyrs fusillés, que Julie Surprenant et Cédrica Provencher ne s'y trouvent pas, pour être sur de ne pas leur faire une pipe » en réponse à un piratage dont il a été victime.

Plus tard, vous avez pris un ton beaucoup plus violent : « Ça me fit penser lorsque la soeur de l'un de mes confrères vit Ben Musovsky et Kyle Trudel de Notre-Dame-de-Grâce-Lachine, et qu'ils ne se gênaient pas pour traiter les hôtes, à leur propre porte, de «sals racistes», de «sals cons de banlieue», de «résidents du 450 à exterminer» et même, de «maudits québécois contre la charia», lorsqu'on fit du salissage contre moi aux portes même des anciens membres du comté. »


« On tenta de faire peur aux Québécois du comté de Rivière-des-Mille-Îles que s'ils s'opposaient à la charia, ça irait mal pour eux. »

« On menaça donc des gens dans leur quiétude même, en août dernier. Et bien ces salauds ont été retracés, Ben Musovsky et Kyle Trudel habitent à Notre-Dame-de-Grâce, Ben est sur Monkland alors que Kyle est sur Cavendish. »

« Terroriser des Québécois de banlieue qui ont travaillé toute leur vie d'un dur labeur, voilà le comportement de quelque néo-démocrates démagogues agenouillés devant le Plateau, saupoudrée d'une quatre cinq zéro phobie venant de Jean Leloup, du club sélect de Jack Layton et de sa bande de macaques islamistes, qui ont mis en tutelle tous les candidats du NPD hors de Montréal, agenouillés de force devant Yvonne Ridley, une occidentophobe islamisée qui fait des conférences contre notre pays, contre notre province, contre notre héritage culturel, et nous devons l'écouter, à Montréal même. »

« Y a-t-il quelqu'un de prêt pour prendre les armes, si jamais les pros vie ou pro minorités viennent chez nous, comme les tites bonnes femmes dans les annonces de l'Agence Énergétique du Québec? Car si jamais on tente de m'endoctriner dans mon propre salon, moi, je tire à bout portant, et tant pis si c'est les organisateurs baveux et anti-québécois de Laouni dans Bourassa ou les tapettes anti-450 de Mulcair dans Outremont, ou des lyncheurs de tapettes du Manitoba, c'est bien de valeurs, mais tant pis pour celui qui sera devant mon fusil, si on me menace une fois de plus dans ma libre quiétude d'homo sapiens de Cro-Magnon, je tire, et je tue. »

« S'il vous plaît ne tenez pas compte des propos ci-dessus, ils sont misogynes et violents. J'ai donc été hacké. Hahaha! »

Le 25 janvier dernier sur la tuerie en Belgique : « Mais pour finir, quand va-t-on comprendre qu'un dérangé, ça reste un dérangé. C'est confirmé, le malade en Belgique, avait eu une ouverture de dossier psychiatrique dont à 4 reprises les procureurs de la Couronne, avait demandé un sérieux réencadrement voir un internement. »


« Ben non, faut être tolérant envers nos déficients sociaux, il faut les introduire en société, il faut les laisser s’adapter. Tenez, laisser-le jouer avec vos enfants, il apprendra vite, vous verrez. Non, non monsieur, je vous assure qu’il ne récidivera pas à montrer son pénis à vos enfants, malgré les huit viols, précédemment commis par lui depuis 10 ans. »

« Des conneries, des sottises de la sorte que l’on nous répond dans toutes les ONG qui travaillent pour l’intégration des déficients mentaux et déficients sociaux. Je vous l’accorde, on ne peut pas reprocher à ces groupes d’avoir un petit brin d’amour à nos cas de « santé mentale », même moi j’ai de la compassion pour eux, et j’ai toujours condamné tout abus mental et physique fait à leur égard en institut psychiatrique. Ils sont humains comme nous. Mais on peut reprocher aux ONG, sans toutefois généraliser, des cas d’aveuglement volontaire, au nom de l’intégration et de la tolérance. »

« C’est beau, la diversité de monsieur madame tout le monde, dansant autour de l’arc-en-ciel. C’est ça que ça fait, la tolérance de la stupidité, ça parait qu’aucun fonctionnaire de la tolérance de la diversité de la maladie mentale, a eu un enfant enculé ou poignardé par un « réintégré » en société. J’en ai plein le cul des « socialement inaptes », pire, j’en ai plein le cul de ceux qui ne les encadrent pas, et nous les remettent dans le rue, à 3 coins de rue d'une école. »

Voyez, encore de l’intolérance face à… des pédophiles en réinsertion sociale, des gens en santé mentale, alors que vous défendiez l’accès à la « viande » il y a 3 ans. Des choses que les membres du regroupement de citoyens de Saint-Eustache ne saisissent pas, surtout quand vous mentionnez « la tolérance de la stupidité », alors que vous défendiez personnellement il y a 3 ans le fait qu’une fille ou un garçon de 14 ans pouvait entretenir un rapport sexuel, hétérosexuel ou homosexuel, avec une personne de… 33 ans. Des conneries, des sottises de la sorte que l’on nous répond, quand on demande quelles sont vos convictions.

Aujourd’hui, vous êtes en liberté conditionnelle et en probation en attendant votre procès. C’est bien dommage, mais si vous aviez porté une bien meilleure attention et une plus grande sagesse avant de faire quoi que ce soit avec les écoles et les relations publiques, nous ne serions pas rendues à ce degré fatidique, où vous risquez un dossier criminel et civil, et/où la prison.

Nous sommes plus d’une centaine, certes, nous n’aurons pas un grand impact auprès des retombées à votre succursale, et nous n’en voulons à personnes, mais nous sommes des parents, et moi personnellement, j’ai quatre enfants de 12, 14, 20 et 27 ans, et j’ai 8 neveux et nièces de 2 à 16 ans. Ils vivent tous dans la région de Saint-Eustache, de Deux-Montagnes et Sainte-Thérèse. Je ne veux plus que mes enfants aient accès à vos activités organisées.

D’autre part, nous boycottons aussi les activités scolaires, parascolaires et pédagogiques que vous entretenez dans les écoles publiques de la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles. Nous appellerons également au boycotte toutes vos assemblées et tous vos rassemblements quels qu’ils soient, car nous tentons d’instruire nos enfants loin des spécimens comme vous, et nous avons l’appuis de 2 comités de parents.

Nous cesserons le boycotte lorsque vous aurez pris du recul, cessé vos endoctrinements politiques juvéniles ainsi que vos jeux de rôles avec M. Éric Sarrazin, qui sont plus ou moins douteux en matière caractérielle, qui lui aussi tente d’endoctriner certains jeunes.

Nous sommes désolés des conséquences que cela peut occasionner.

Veillez agréer mes sentiments les meilleurs.

Sincèrement,
M. Gilles Merlot

Libellés : , ,


jeudi, mai 07, 2009

 

Solutions pour le prolongement des trains de banlieue autour de Toronto


Train Toronto / Hamilton Niagara Falls

Union
Exhibition
Mimico
Long Branch
Port Credit
Clarkson
Oakville
Bronte
Appleby
Burlington
Aldershot
Hamilton
Gage Park
Quigley
Stoney Creek
Smithyville
Welland
Niagara Falls

Train Toronto / Oshawa Cobourg

Union
Danforth
Scarborough
Eglinton
Guildwood
Rouge Hill
Pickering
Ajax
Whitby
Oshawa
Bowmanville
Newcastle
Port Hope
Cobourg

Train Toronto / Milton Cambridge Preston

Union
Kipling
Dixie
Cooksville
Erindale
Streetsville
Meadowvale
Lisgar
Milton
Galt
Cambridge
Preston

Train Toronto / Georgetown Waterloo

Union
Bloor
Weston
Etobicoke North
Malton
Bramalea
Brampton
Mount Pleasant
Georgetown
Acton
Guelph
Hanlon
Heritage Park
Conestoga
Kitchener
Westmount
Waterloo

Train Toronto / Barrie

Union
York University
Rutherford
Vaughan
Maple
King City
Aurora
Newmarket
East Gwillimbury
Bradford
Barrie South
Barrie

Train Toronto / Richmond Hill

Union
Oriole
Old Cummer
Langstaff
Richmond Hill

Train Toronto / Stouffville Lincolnville

Union
Kennedy
Agincourt
Milliken
Unionville
Centennial
Markham
Mount Joy
Stouffville
Lincolnville

Libellés : , , ,


mardi, mai 05, 2009

 

Québec - Sondage : Résistance tenace envers l’islam, plus qu’ailleurs au Canada, par Francis Chartrand


Les Québécois partagent l’avis de la presse progressiste du Golfe persique à l’égard des Européens. Le même phénomène est vécu chez nous. Voir : Auteurs musulmans progressistes : Les groupes musulmans d’Europe exploitent l’ouverture d’esprit des Européens

Le sondage est présenté comme un signe que les Québécois sont moins ouverts d’esprit que les Canadiens des autres provinces. C’est insensé.

Les gens ont le droit de détester une religion plus qu’une autre, et tous les fondamentalismes. Les gens ont le droit de rejeter l’idée même d’un dieu ou d’un créateur de l’Univers, et de ne voir dans les religions que superstitions. L’État n’a pas pour mission de faire aimer les religions ou dédaigner l’athéisme et l’agnosticisme. Il doit plutôt garantir la liberté de conscience.

De plus, il ne faut pas confondre la haine d’une religion et la haine des gens qui la pratiquent. Si tel était le cas, il faudrait dénoncer la presse québécoise pour discours de haine. Les médias québécois ne cessent de traîner le christianisme et le clergé catholique dans la boue. Mais il faudrait absolument aimer les religions des Autres et respecter leurs imams, mollahs et ayatollahs !?!

Quant aux mariages mixtes : Demandez au Bouchard-Taylorien le plus soi-disant ouvert d’esprit, s’il aimerait que son enfant épouse un « redneck » albertain chrétien qui croit fermement que l’homme et le dinosaure ont cohabité sur Terre il y a six mille ans ?

Si la mère de Nathalie Morin avait une autre fille, pensez-vous qu’elle serait heureuse de la voir fréquenter un Saoudien ? Et les autres parents québécois ?

Si vous voulez savoir ce que sont des préjugés et le sectarisme, lisez régulièrement le forum mejliss, ou le livre de notre imam montréalais préféré. On y traite notamment la députée Fatima Houda-Pépin de « fausse » musulmane parce qu’elle a épousé un Québécois catholique... une vraie musulmane se devant d’épouser un musulman, les autres n’étant que sales infidèles. Même entre eux, ils se traitent régulièrement d’hérétiques ou d’apostats.

Demandez aux musulmans du Québec s’ils verraient d’un bon œil que leur fille épouse un Québécois de souche, un Juif ou un Sikh... Ces familles ont une tradition de mariages arrangés. Ils se marient entre eux, souvent entre cousins germains. En Occident, des jeunes filles sont victimes de crimes d’« honneur » pour être tombées amoureuses d’un garçon d’une autre religion. Les Québécois n’en sont quand même pas là !

Quant à l’opinion sur les Sikh : l’image qu’en ont les Québécois est celle d’une famille qui abuse de son enfant en le forçant à porter un poignard (kirpan) 24 heures par jour, y compris à l’école. Les Sikhs orthodoxes qui exigent que les écoles accommodent ces croyances archaïques sont les premiers responsables de la mauvaise image que se forment les Québécois de leur religion.

Ce sondage démontre que les Québécois ont encore de bons réflexes... et que les Canadiens des autres provinces ont été tellement endoctrinés par l’idéologie multikulti néo-totalitaire qu’ils ne sont plus capables de hiérarchiser les valeurs. Pour eux, tout se vaut, du sublime à l’abject. Les Québécois refusent en plus grand nombre les accommodements immoraux, ils refusent d’accommoder les archaïsmes, et l’islamisme, cette théologie de la mort ségrégationniste qui traite les femmes comme des choses mortes qu’on recouvre d’un linceul. Félicitations aux Québécois !

Il n’y a nul besoin d’endoctriner les Québécois pour qu’ils se mettent à respecter la religion des Autres. Il faudrait commencer par nous respecter nous-mêmes, notre histoire, nos racines, notre culture. Et éduquer l’Autre sur la liberté de conscience, les bienfaits de la laïcité des institutions, la séparation du religieux et du politique, la liberté d’expression... et la liberté d’exprimer la vie en tombant en amour avec des infidèles !

Résistance tenace envers l'islam au Québec

Un an après la fin des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les Québécois nourrissent toujours beaucoup de préjugés envers certains groupes religieux. Plus de la moitié d'entre eux jugent que les principes fondamentaux de l'islam encouragent la violence, révèle un récent sondage mené par la firme Angus Reid.

«Les Québécois se méfient plus des religions en général que tous les autres Canadiens et leur sentiment est particulièrement fort envers l'islam et le sikhisme», relève l'analyste Jaideep Mukerji.

Ainsi, 45% des Québécois affirment qu'il serait «inacceptable» que l'un de leurs enfants se marie avec un musulman, alors que ce taux n'atteint que 29% dans le reste du pays. Les Québécois sont aussi systématiquement plus nombreux que les autres Canadiens à désapprouver une union avec un sikh, un hindou, un bouddhiste ou un juif, bien que le phénomène soit moins marqué.

Autre constat: 68% des Québécois ont une opinion modérément défavorable ou très défavorable de l'islam, comparativement à 52% au Canada.

Réalisé les 14 et 15 avril derniers pour le compte du magazine Maclean's auprès de 1004 internautes canadiens, dont 280 Québécois, le sondage a une marge d'erreur appréciable de 6,1% pour les résultats provinciaux. «Mais la tendance et l'écart entre le Québec et le reste du Canada sont significatifs», assure M. Mukerji.

M. Mukerji croit que ces réticences reflètent une méconnaissance des groupes minoritaires religieux. La moitié des Québécois avouent qu'ils ne comprennent pas les croyances de l'islam. «Ils sont très peu nombreux aussi à connaître personnellement des amis qui pratiquent d'autres religions que le christianisme, comparativement aux autres Canadiens», dit-il.

Enfin, c'est aussi dans la province où les accommodements raisonnables ont fait le plus couler d'encre que les réticences y sont les plus fortes: 74% des Québécois croient que les lois et les normes du Canada ne devraient pas être modifiées pour faciliter les pratiques religieuses, soit 17 points de pourcentage de plus que dans le reste du pays.

Lien

Lien

Libellés : , , ,


dimanche, mai 03, 2009

 

Le racialisme est-il nécessaire à l'éclosion de la société canadienne, par Francis Chartrand


Le racialisme est un néologisme absent des dictionnaires, qui désigne une construction idéologique fondée sur l’idée de races humaines, et dont les approches sont divergentes.

Pour son père fondateur Joseph Arthur de Gobineau, au XIXe siècle, il s'agit d'expliquer l'ordre social par l'inégalité des races. Cette théorie n'a pas de visée politique, c'est ce en quoi elle diffère du racisme d'après l'historien Pierre-André Taguieff.

Pour Pierre-André Taguieff, extrait du livre : « Le racisme », il s'agit d'une vision de l’histoire ou de l’évolution sociale, se présentant comme une théorie explicative, fondée sur telle ou telle classification des “races humaines” hiérarchiquement rangées sur une échelle de valeur, doctrine selon laquelle la race détermine la culture, en ce sens que les différences entre les races détermineraient les différences entre les aptitudes mentales, les attitudes et les mœurs.

Dans une acception plus récente du terme, il désigne la croyance en l'existence de race humaines mais éventuellement en se défendant d'effectuer de hiérarchisation entre celles-ci. Cette croyance est souvent associée à une idéologie politique, généralement d'extrême-droite.

Dans la littérature anglo-saxonne, le mot « racialism » peut encore être rencontré dans le sens de racisme, où il est alors employé de façon interchangeable avec le mot « racism ».

La notion de races humaines a été largement récusée par la génétique et l'anthropologie.

Une expression réfutée

En 2006, la communauté scientifique des biologistes considère qu'on ne peut, grâce aux progrès scientifiques, parler de races humaines. En effet, comme le disait Albert Jacquard dans une déclaration cosignée par six cents scientifiques : « Le concept de race ne peut être défini qu'au sein d'espèces dont divers groupes ont été isolés les uns des autres suffisamment longtemps pour que leurs patrimoines génétiques se différencient. Il se trouve que, dans l'espèce humaine, cette différenciation est si peu marquée que le concept de races humaines est non opérationnel. »


« Les différents groupes ethniques actuels sont les vestiges de ce début de spéciation [d’avant l’invention de l’agriculture]. »

Théoriciens

Parmi les premiers théoriciens des races, Kant et Blumenbach, partisans du monogénisme, Meiners et Sömmerring, tenants du polygénisme, Renan ou Arthur de Gobineau et son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-55). Pierre-André Taguieff a établi la généalogie de ce racisme pseudo-scientifique, qui s'appuyait entre autres sur l'existence des zoos humains. Lors des expositions ethnographiques, il était en effet courant de voir des soi-disant sauvages enfermés dans des cages, côte à côte avec des singes.

Hervé Le Bras s'est intéressé aux modalités du racialisme et de la raciologie lors de ses travaux sur l'idéologie démographique. Parmi les hommes de science ou de pouvoir approuvant cette idéologie, il a indiqué Vacher de Lapouge, Ludwig Woltmann, (darwiniste social et socialiste), sir Ronald Fisher (démocrate et eugéniste négatif).

Libellés : ,


This page is powered by Blogger. Isn't yours?

S'abonner à Messages [Atom]