lundi, novembre 23, 2009

 

Est-ce possible?

Dr. Richard Dawkins, harry potter, Emma Watson
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ANGELINA JOLIE<br />Children in third world countries'<br />version of the Boogey man
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La suite, par Tania Tokarski


Bon, cette semaine, j’ai encore envie de me défouler alors, allons y, puisque ça me fait du bien. Le sujet, cette fois ci, est l’amour.

L’amour. *soupir* C’est si beau. On en fait des chansons, on en fait des poèmes (ce qui revient un peu au même puisque dans les chansons, y’a de la poésie. D’uh!)

On en fait aussi beaucoup d’autres choses; des livres, des téléromans, on en retrouve dans les films d’aventure. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est Léonard de Vinci lui-même qui avait dit «Une vie sans amour, ce n’est pas une vie.» Ouch! Si on n’est pas aimé, bonjour le suicide. Cela dit, je connais des amis pour qui le manque d’amour à causer des ravages dans leur vie. Je vais élaborer dans le paragraphe qui suit.

Moi, ma vie n’a pas été facile, mais comme je l’ai découvert, on peut dire de même de la vie de la plupart des gens. Mon principal problème à moi a été mon intégration dans le milieu scolaire. À la maternelle, j’étais une enfant sociable, mais timide. J’aimais être avec les autres enfants, mais je n’avais probablement pas la bonne technique pour les approcher.

Ce fait a perduré pendant tout mon secondaire, avec ses complications. Une personne qui à de la misère à se faire des amis sera seule, seule elle sera plus vulnérable. Et les ados s’attaquent aux enfants vulnérables.

Tout mon secondaire j’ai été ridiculisée. J’avais peur d’aller à l’école, on me lançait de la nourriture, et quand je me défendais et me fâchais, cela ne faisait qu’empirer les choses; j’avais l’air toute ridicule à m’emporter en bégayant contre plusieurs ados agile des babines. Résultat: je me repliai sur moi-même. J’avais peur de dire mon mot. J’avais peur d’être remarquée.

Dans la vie, j’en venais à croire que je n’aurais jamais d’amis, étant probablement socialement inapte dans un monde qui ne voulait pas de moi. Cette pensée a changée quand je connues l’amour. Une personne me remarqua. Une amie d’abord, faite en secondaire 2. Elle aimait les jeux vidéo, elle aussi.

Ensuite, un garçon, qui me plu beaucoup et à qui je plu aussi, secrètement, au fil du temps. L’amour, son acquisition et sa recherche ont toujours fait vibrer quelque chose en moi. Et c’est ça qui me tient animée. Mais il n’en a pas été de même pour tout le monde.

Mon autre ami, dont je ne nommerai pas le nom ici, à eu une vie peut-être plus dure encore que la mienne. Enfant non désiré, il a cherché l’amour et l’approbation de son père.

En vain. Ceci à causé des ravages sur son approche face à l’amour. L’amour qu’il cherchait et qui lui causait tant de mal par son absence, a fait de lui un être qui a appris à vivre sans. On dit que nous ne pouvons donner ce que nous n’avons pas reçu. Et bien, malgré ses efforts, sa petite amie n’a pu recevoir ce qu’elle était prête à lui donner.

Elle avait entendue que les maux du cœur ne pouvaient être guéris que par l’intervention d’un autre. Par l’amour qu’un être donne et reçois. Sachant que l’amour avait fait un bien fou pour son estime, cette fille tenta d’en donner et d’en recevoir de son ami. Mais en vain.

Cependant, elle demeura sûre d’être parvenue à ouvrir une petite fenêtre pour qu’une autre (ou elle-même) essaie à nouveau de guérir ce jeune homme, un jour, lorsqu’il serait prêt. Espérons qu’il acceptera de faire confiance à cette personne et qu’elle ne le détruira pas.

Tania Tokarski

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dimanche, novembre 15, 2009

 

La Grande Nouérrceurrr : portrait de famille monochrome, rictus, pénurie francocentrique et ânonnements, par Noémie Cournoyer


Il existe une mythologie simpliste de l'histoire québécoise : avant c'était mal et triste, aujourd'hui c'est bien et enfin joyeux. Toutes les statistiques sur l'augmentation des suicides chez les jeunes, du chômage, sur un lent appauvrissement (et l'obligation d'avoir deux salaires dans une famille), sur l'usage plus grand de drogues, du nombre toujours important d'avortements, du nombre croissant de familles décomposées n'y changeront rien.

C'est un article de foi et il faut propager le mythe (fabula propaganda est).

Nous avions déjà vu le traitement caricatural qu'en faisait un cahier de LIDEC (avec erreurs juridique, historique et papale en quelques cases).

Les éditions de la Pensée (rendues célèbres par un animateur radio pour leur parti-pris en faveur de Mme Françoise David) se devaient de contribuer à la propagation du mythe simpliste.

Le cahier-manuel d'ECR de 1re secondaire se penche donc sur les changements sociétaux qui ont suivi l'avènement de la Révolution tranquille.

Dans la colonne de gauche des scènes de vie des années 50, dans la colonne de droite des scènes correspondantes des années 2000.

Or qu'observe-t-on d'emblée ?

Le portrait de famille est monochrome (oui, bien sûr les photos l'étaient souvent, mais la vie l'était-elle ?), tout le monde est sérieux en 1950. Aujourd'hui, tout n'est que couleurs et sourires.

Dans la cour d'école, la religieuse qui surveille arbore un rictus autoritaire. Les enfants auraient encore été en proie à la pénurie de biens culturels et sujets à une culture franco-française peu ouverte sur le monde, alors qu'aujourd'hui règne l'abondance culturelle qui s'ouvre enfin sur une planète mondialisée (et non la standardisation et l'américanisation bien sûr).

Enfin, la classe des années 50 unisexe (quelle horreur !) est dominée par une religieuse qui semble ânonner à forte voix une leçon alors que les élèves sont passives sur leur banc. Rien à voir avec les classes d'aujourd'hui où les jeunes chimistes (à bas la culture classique !) travaillent et découvrent tout seuls par petits groupes et par l'expérience les sciences modernes sous l'œil approbateur d'une ravissante animatrice de classe souriante et bienveillante. Un esprit malveillant remarquera que dans la classe moderne les rôles valorisés sont tenus par des filles : l'animatrice, les deux filles qui manipulent un tube.

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Sur le mythe de la Grande Noirceur, lire

L'exemple du passé québécois à l'orée du XXIe siècle ;
Le mythe de la Grande Noirceur et du Québec sous-développé ;
Les collèges classiques ;
Étatisme et déclin du Québec ;
La Révolution tranquille: rupture ou tournant ?

Extraits :

À la veille de la Révolution tranquille, le Québec n'a rien d'une société sous-développée. La moitié des francophones occupent un emploi... dans le secteur des services! Dès 1931, le recensement montre que peu de gens vivaient encore de l'agriculture et que les 2/3 de la main-d'œuvre travaillaient dans le secteur secondaire (manufacturier) ou tertiaire (services). L'industrie manufacturière avait toujours crû ici au même rythme qu'en Ontario, et ce depuis la Confédération. Durant tout le XXe siècle, la proportion de travailleurs québécois œuvrant dans le secteur industriel est comparable aux proportions observées aux États-Unis et dans plusieurs pays européens.

On ne constate pas non plus de retard d'urbanisation dans la province. La migration vers les villes se fait à un rythme régulier depuis la fin du XIXe siècle. Le Québec affiche même un taux d'urbanisation supérieur à celui l'Ontario de 1900 jusqu'à la 2e Guerre mondiale, et allait se maintenir au-dessus de la moyenne canadienne par la suite (pour un seuil d'urbanisation de 10 000 habitants).

[...]

Il semblerait donc que les francophones du Québec n'ont jamais eu la mentalité des «nés pour un petit pain», et pour cause. En 1953, le Québec affichait le deuxième revenu par habitant le plus élevé au monde après les États-Unis (en excluant le reste du Canada). Avait-on réellement besoin de la Révolution tranquille et de l'intervention de l'État pour sortir les Québécois de cette prétendue «Grande Noirceur»? Absolument pas! Les Québécois s'étaient développés et modernisés par eux-mêmes, et depuis longtemps, sans l'aide de l'État.

[...]

Jean-Luc Migué dans Étatisme et déclin du Québec : Bilan de la Révolution tranquille renverse la vision conventionnelle et affirme que la Révolution tranquille, loin d'être la période d'effervescence qui a permis au Québec d'accéder à la modernité et de rattraper ses retards, s'est au contraire soldée par une dégénérescence économique, politique et sociale suite à une croissance spectaculaire de l'État. C'est à partir de ce moment que l'écart entre le niveau de vie des Québécois et des Ontariens a commencé à s'accroître, que le déclin de Montréal s'est accéléré au profit de Toronto, que les conflits linguistiques et politiques ont empiré, que des secteurs comme la santé et l'éducation ont subi les assauts d'une bureaucratie toujours plus envahissante. Le Québec reste bien sûr une société dynamique avec un niveau de vie enviable, mais c'est notre intégration à l'économie capitaliste nord-américaine qui nous apporte ces bienfaits. Tous les secteurs contrôlés par l'État sont, eux, perpétuellement en crise.

Pour ne pas ralentir le chargement de cette page par de trop nombreuses images en couleurs, nous avons stocké les cinq pages de cette activité (SAÉ) ici.

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Les garçons, sexe faible à l'école, par Marie-Êve Marineau


Sauvons les garçons !, de Jean-Louis Auduc, s'inscrit non pas contre mais dans le droit-fil d'Allez les filles ! (Seuil, 1992) et de Quoi de neuf chez les filles ? (Nathan, 2007), des sociologues Christian Baudelot et Roger Establet.

Si les inégalités sociales dans l’accès à l’instruction sont désormais interrogées et donnent lieu à la mise en place de politiques publiques, il existe une autre fracture largement passée sous silence. Pourtant, là encore, les chiffres sont écrasants : garçons et filles ne sont pas égaux en classe. Sur les 150 000 jeunes sortant sans aucune qualification du système éducatif dont les médias nous parlent fréquemment, on ne dit pas que plus de 100 000 sont des garçons. Dès l’école primaire, les garçons manifestent un retard dans l’acquisition de la lecture et de l’écriture et engorgent les structures pour élèves en difficulté ou coupables de comportements violents. La fracture sexuée est souvent plus signifiante que la fracture sociale dans l’analyse des parcours scolaires. Les études traditionnelles, développées en termes d’inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L’échec scolaire a un sexe. Prétendre résoudre ce problème sociétal sans prendre en compte l’une de ses principales caractéristiques est illusoire.

Un mauvais score qui perdure du primaire au supérieur, puisque sept femmes sur dix ont un bac ou un diplôme postbac, contre six hommes sur dix. Selon des chiffres 2008-2009 du ministère de l'éducation, les filles sont 31 % à décrocher une mention bien ou très bien au bac S (qui n'attirent pas les scientifiques, mais les forts), contre 24 % de garçons.

Pourquoi un tel écart et un tel échec ? « Les filles, peu ou mal reconnues dans la maison, ont surinvesti dans l'école et elles y sont reconnues, explique l'auteur, directeur adjoint de l'IUFM de Paris-XII-Val-de-Marne à Créteil. A l'inverse, les garçons sont souvent reconnus dans leur famille, mais ils vivent une crise identitaire à l'école. (...) La conviction de leur supériorité confronte les garçons à des contradictions insolubles en ne se traduisant pas par une supériorité intellectuelle sur les filles de leur classe. »

Notons tout de suite que la précocité physique évidente des filles ne semble pas avoir effleuré l'auteur comme une explication possible sur la différence des résultats entre garçons et filles, pas plus que le fait que l'école valorise des attitudes traditionnellement « féminines » : l'écoute et l'obéissance.

Résultat pour l'auteur : les garçons sont amenés à dévaluer les savoirs scolaires et à se rebeller contre l'école. La spirale de l'échec est amorcée. Elle se vérifie jusque dans l'orientation, où les filles sont sous-représentées dans les filières dites courtes (CAP, BEP, bac STI, bac pro, etc.) En revanche, elles sont surreprésentées dans le supérieur, à l'exception des filières d'excellence, où les garçons repassent devant elles.

En effet, en dépit de parcours scolaires meilleurs, les filles choisissent moins fréquemment qu'eux les filières de l'élite. Une situation qui serait liée à un « atavisme culturel » qui empêche de « bousculer les frontières du masculin et du féminin à l'intérieur de la famille » selon l'auteur. Rappelons que, selon d'autres auteurs, il s'agit simplement d'une stratégie pour choisir des carrières qui permettront maternité et emploi (en évitant les domaines où les savoirs deviennent vite périmés). Selon une étude (de mars 2009) de la Caisse nationale d'allocations familiales, les deux tiers du travail parental et ménager reposent sur les femmes.

Pour l'auteur, la famille - celle qui élève et celle qu'on reproduit -, la voilà, la grande fautive... « Les discriminations professionnelles ne trouvent plus leurs racines dans les inégalités institutionnelles, que ce soit à l'école ou dans les lois, mais dans l'intimité des foyers et des consciences », écrit l'auteur. Des discriminations qui reposent sur des images traditionnelles des deux sexes et qui ont de fortes répercussions sur la scolarité des uns et des autres. On ne comprend cependant pas en quoi la lutte voulue par lutte contre ces stéréotypes résoudraient les problèmes des garçons !

L'auteur prétend que le fait de moins stimuler oralement que physiquement les garçons (qu'on souhaite plus forts) a une influence directe sur une acquisition du langage plus lente chez les enfants de sexe masculin. Et donc sur leur scolarité. On se demande qui véhicule ici les stéréotypes.

Beaucoup de garçons « ne se relèvent jamais du stéréotype que concrétise souvent l'éducation parentale selon lequel la communication verbale est une compétence essentiellement féminine », remarque Jean-Louis Auduc. À l'opposé, l'image de la femme, véhiculée dans certains milieux, « contribue à développer chez les filles des capacités d'écoute et d'ordre qui seront des atouts à l'école ». Et dans la société ? Un constat d'autant plus vrai à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale, et finalement plus préjudiciable aux garçons des milieux défavorisés. Rois chez eux, ils sont désavoués à l'école, où, selon l'auteur, la mentalité machiste les place en position de rebelles, donc de refus et d'échec. Bref, si les garçons ne réussissent pas c'est parce que les garçons ne sont pas éduqués comme des filles.

Comment sortir de cette situation ? Pour l'auteur, en luttant contre les stéréotypes machistes et en limitant paradoxalement la mixité, propose l'auteur, qui ne milite pas pour autant en faveur du retour des classes unisexes, mais s'interroge « sur la pertinence de quelques activités où, pour mieux gérer la totalité de la classe, garçons et filles seraient séparés ».

Hypothèse pessimiste pour Le Monde mais pas irréaliste : on peut aussi imaginer que l'écart entre les genres diminuera avec la poursuite de la montée en puissance des filles. À force de se rapprocher des positions sociales des garçons, elles en adopteront aussi les codes et développeront à leur tour les aspects pervers encore propres aux stéréotypes du sexe « fort ». Mais s'agirait-il d'une victoire pour elles »?

C’est au portrait de cette douloureuse adaptation masculine à l’école que cet essai se consacre. Il s’agit de comprendre les raisons sociales et culturelles qui prédisposent les garçons à l’échec et les filles à la réussite afin de proposer des solutions concrètes à ce problème collectif.

Source : Le Monde et l'éditeur

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Jacques Brassard critique une vache sacrée, il n'a plus sa chronique, par Anne Humphreys



Jacques Brassard ancien ministre péquiste, pourfendeur des marottes du correctivisme politique et du prêt-à-penser multiinterculturaliste, dont le programme ECR qu'il comparaît à une « bouillabaisse de religions », imposée subrepticement, n'a plus de chronique au Quotidien de Saguenay.

Son crime ? Avoir osé défier Steven Guilbeault porte-parole d'Équiterre et les « faits établis et reconnus par la communauté scientifique internationale ». Comme si le panurgisme était un argument scientifique, comme si des scientifiques n'émettaient pas des doutes quant à l'origine purement anthropogénique du réchauffement climatique, comme si celui-ci devait nécessairement être mauvais pour des pays comme le Québec, la Russie, l'Alaska, le Canada, la Scandinavie, bref, une très grande partie des terres émergées.

Rappelons que l'ombudsman de Radio-Canada, Mme Miville-Deschênes, avait déjà dénoncé en mai 2009 le manque de diversité à la SRC en citant précisément M. Steven Guilbeault : « Un exemple : à lui seul, Steven Guilbeault, ex-directeur de Greenpeace au Québec, a été entendu 120 fois à la radio et à la télévision de Radio-Canada en 2007. »


Les inquisiteurs gauchistes
par TheEconomist


Les éléments du délit :La Chronique de Jacques Brassard : « La prophétie d'Andy Warhol se réalise ».

Extraits :

« L'un des prélats les plus en vue de l'épiscopat écolo-réchauffiste est Steeve Guilbeault.

Le géologue et sismologue à la retraite de l'UQAC, Reynald Du Berger, aussi ingénieur de formation, s'est intéressé récemment à cet expert auto-proclamé. Il a découvert que les études supérieures que Steeve Guilbeault avait abordées étaient théologiques. Il ne s'est pas rendu, cependant, jusqu'au diplôme, mais en a gardé la propension au dogmatisme. C'est ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l'énergie. Et qui est sujet d'une vénération flagorneuse de la part de tous les médias, plus particulièrement de Radio-Canada, Télé-Québec et du Devoir.

Avis

Auparavant, Steeve Guilbault pontifiait à partir de Greenpeace; maintenant, il prêche la bonne parole à Équiterre, une congrégation écolo québécoise. Il est, à toutes fins utiles, le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. Récemment, en zappant le matin (ce qui m'arrive rarement), je l'ai vu aux «Lionnes». Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le Stephen Harper. Les animatrices étaient en extase devant ce «guide spirituel».

En fait, à ma connaissance, je n'ai jamais vu ce fat personnage sérieusement questionné ou talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. Ces derniers ne sont toujours que des faire-valoir, lui permettant de présenter sa salade sur la forêt ou le climat. Jamais de questions embarrassantes qui risqueraient de mettre à nu les lacunes de son bric-à-brac doctrinal. »

Équiterre défend Steven Guilbeault.

Supplément pour contrer l'unanimisme écologiste des manuels et cahiers ECR

Débat entre universitaires à l'Université de Nantes le 7 juin 2009 sur le réchauffement climatique (1/4)


Serge Galam : "le réchauffement climatique n'est pas prouvé"
par rue89


Serge Galam : « le réchauffement climatique n'est pas prouvé »

Écrivez (courtoisement) pour vous plaindre de cette troublante entrave au débat et à la libre expression :

redaction@lequotidien.com

Le Quotidien
1051, boul. Talbot
Saguenay, Québec
Canada, G7H 5C1
Téléphone : 418 545-4474

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Nicaragua - Qui a payé pour ça? Une minuscule congrégation, une immense mosquée et personne ne semble d'accord sur son financement, par Iba Bouramine


MANAGUA, Nicaragua - Avec seulement 300 musulmans dans tout le Nicaragua, l'apparition subite d'une nouvelle mosquée dans un quartier résidentiel, est un mystère qui suscite nombreux questionnements : Qui a bien pupayer pour ça?

A Managua, la rumeur a rapidement désigné l'Iran. Il n'est un secret pour personne ici, que son président, Mahmoud Ahmadinejad, un musulman, et le leader de gauche du Nicaragua, Daniel Ortega, un catholique, disent partager un lien de « parenté révolutionnaire ».

Dans le butde montrer que l'Iran est désormais une « super-puissance » et pour accroître son influence en Amérique Latine, M. Ahmadinejad et son gouvernement ont déployé des efforts grandioses. En 2007 et 2008 ils ont promis d'investir jusqu'à 1 milliard de dollars dans ce pays pauvre peuplé de 5,7 millions d'habitants, pour la création d'une ville nouvelle au coeurde la jungle et d'un port en eaux profondes sur la côte atlantique.

Les responsables locaux du Nicaragua affirment qu'ils n'ont plus entendu un mot sur le projet du port depuis qu'une délégation iranienne s'était retrouvée confrontée il y a 18 mois, à des villageois en colère. De plus, pratiquement aucun des autres investissements annoncés par l'Iran ne s'est concrétisé. Les discussions géopolitiques autour de la toute nouvelle mosquée au dôme doré, qui a ouvert en septembre après plus d'une année de construction, vont bon train. « Est-ce l'Iran qui a payé ? C'est la question que tout le monde se pose », dit Ismat Khatib, un avocat et homme d'affaires né au Nicaragua qui est d'origine palestinienne. Un diplomate de Managua affirme que c'est l'Iran, qui l'a subventionnée.

Mais M. Khatib, qui est trésorier de l'Association Culturelle Islamique du Nicaragua, et qui supervise la mosquée, insiste sur le fait que le gouvernement iranien n'a pas donné un seul Cordoba. En fait, dit-il, la seule chose qu'il sont effectivement promis, c'est d'offrir un grand tapis pour la salle de prière de la mosquée -mais il n'est jamais arrivé. « Ceci est la vérité », affirme M. Khatib. « Vous pouvez mettreun terme à cette rumeur. »

Pas vraiment. Des spéculations tournent également autour des usagers de cette mosquée, ou Mezquita, qui appelle à la prière cinq fois par jour,à partir de 4h30 du matin.

«Tous des talibans», déclare William Martinez,un barbier de 24 ansà grosse moustache, qui tient un salon de coiffure dans la rue. Natalie Melendez, employée au vidéo club du coin, donneun avis différent. «Il y a deux types de personnes qui utilisent la mosquée», dit-elle, d'un ton neutre :«Les Arabes et les Iraniens.»

Quelques centaines de Musulmans, en particulier des Palestiniens, ont émigré au Nicaragua depuis des décennies et ont établi un certain nombre d'entreprises, principalement dans le commerce du tissu. Mais parce qu'ils sont encore peu nombreux, leur foi demeure étrangère à la plupart des Nicaraguayens, qui sont majoritairement catholiques ou chrétiens évangéliques. Beaucoup iciles appellent «les Turcs»,, ignorant pratiquement tout de l'islam.

M. Hassan Fahmi, un marchand de tissu palestinien et président de l'association culturelle islamique, a cherché à dissiper certains mythes entourant la nouvelle mosquée, qui, selon lui a coûté environ 600.000 $.

M. Hassan - qui dit que les musulmans du Nicaragua sont pour la plupartdes immigrés palestiniens, jordaniens et pakistanais - rient des rumeurs selon lesquelles l'Iranaurait financé la mosquée. Il dit que l'ambassade d'Iran à Managua a mis la communauté musulmane en colère l'an dernier quand elle a essayé de rivaliser avec son association islamique en créant une entité similaire avec un nom quasi-identique «Centre Culturel Islamique du Nicaragua».

Alors, qui a payé pour la mosquée?

M. Hassan affirme que le principal bailleur de fonds est un homme d'affaires né au Pakistan, qui vit au Honduras. Après avoir vu la vieille petite mosquée, l'homme aurait offert d'aider à financer un nouveau centre de prières sur un terrain acheté il y a plusieurs années par les musulmans locaux. «Il a payé environ 350 000 $ et le reste a été versé par les [musulmans] de la communauté du Nicaragua.» dit Hassan.

Hassan a désigné ce généreux donateur comme étant Yusuf Amdani. Mais quand il lui fut demandé les coordonnées pour prendre contact avec M. Amdani, M. Hassan a suggéré d'utiliser Google pour le trouver.

Joint par téléphone, au Honduras, M. Amdani, qui est directeur général de Grupo Karim, une entreprise de textile basée au Honduras et au Mexique, a déclaré: «Il n'y a aucun mystère sur la mosquée.»

Il a confirmé le récit de M. Hassan, ajoutant que son entreprise, a également financé l'unique mosquée du Honduras. Il a accepté de payer pour le nouveaucentre de prière de Managua, bien qu'il ait revu à la baisse les plans originaux. Mais ilprécise aussi qu'il n'a paspayé pourla construction de l'annexe voisine qui comprend une école et un logement pour l'imam, et il a suggéré que le gouvernement iranienaurait contribué à financer cela. «Je ne doute pas qu'ils ont donné de l'argent pour aider» dit-il. «Je dirais qu'ils l'ont sûrement fait.»

Mais M. Khatib dit que sa famille a payé pour l'annexe.

Lors d'une dernière visite à la mosquée, un reporter du Wall Street Journal a été arrêté par des agents de sécurité à l'entrée principale et, sans explication, s'est vu refuser l'accès àla mosquéeen pleinaprès-midi [...]

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jeudi, novembre 12, 2009

 

J'en ai long à dire, par Tania Tokarski


Quel genre de futurs intervenants sera formé pour s’occuper de nos toxicomanes, détenus ou aînés? C’est une question dont la réponse me fait peur.

Au Cégep du Vieux Montréal, on enseigne aux étudiants à abattre les préjugés comme la croyance qu’un pauvre l’est par sa faute, ou a dépister l'information convergée. Bien que cela soit louable du CVM, d’autres préjugés y sont encouragés.

On maintient et renforce ces croyances:

Les femmes sont les seules victimes de la société (féminisation et victimisation.) Selon les livres d’études, les hommes ont et empêche toujours aujourd’hui leur contreparties féminines d’atteindre l’apogée de leurs droits. Vraisemblablement, on encourage les femmes à haïr les hommes plutôt qu’à chercher à devenir leurs égales.

De plus, dans toute la paperasse faite pour les femmes, très peu parle des troubles vécus chez les hommes. Les femmes, bien qu’elles n’ont toujours pas un salaire égal à l’homme, ont incontestablement beaucoup d’avantages sociaux; les femmes ont beaucoup plus de ressources communautaires que les hommes, elles seront accueillies et écoutées beaucoup plus facilement dans un centre pour femmes battues. Elles peuvent aussi avoir accès à plus de choix de vie; rester à la maison ou travailler. À moins de vouloir passer pour des flanc-mous, les hommes ne l’ont pas, ce choix.

Bien sûr, il ne reste plus que 33% d’hommes dans nos Cégep, et le CVM (Cégep du Vieux Montréal) reconnaît que c’est en partie dû au type d’éducation fourni. Peut-être que si on favorisait une approche en faveur des gars, on en trouverait plus sur nos bancs d’école.

Autre préjugé, l’intervenant ne doit pas créer des liens avec ses clients, car ceux-ci se mêleraient de sa vie privée. Sniff-sniff… Sentirais-je un mépris envers l’aidé? Une jeune étudiante, à ma question, à même lancée «On n’est pas une agence de rencontre!» Wow. Quelle diplomatie. Bravo pour le tact, ma belle! Ce sera quoi quand un aîné te posera une question, d’un air confus? Tu te moqueras de lui?

Une autre, encore, a répondue devant la classe : «Bien sûr, on ne peut pas être ami-ami avec l’aidé parce qu’il faut les traiter… pas comme des numéros, mais… euh… vous savez ce que je veux dire! *rires*» Si tu ne trouve pas tes mots, ma belle, je dois dire que ta réponse ne me rassure pas vraiment.

Ensuite, seule une personne diplômée à l’université peut non seulement juger, mais supposer qu’une personne est atteinte d’une maladie psychologique. La personne diplômée ailleurs qu’à l’Université sera poursuivie pour avoir donné son opinion professionnelle. Aah! Alors, avant c’était l’Église qui avait raison sur tout, maintenant, ce serait l’Université. Je ne sais pas pour vous, mais je ne trouve pas concevable qu’une Intervenante ayant eut des rapports privilégiés avec des personnes en proie à des pensées suicidaires - personnes qui se seraient confier lors d’ateliers d’échange et de rencontre individuelles - que cette Intervenante, donc, ne puissent énoncée la probabilité d’une dépression; seul un psychologue peux faire ce verdict.

Pire! Une famille dont le père qui est enfermé chez lui depuis des années, qui le côtoie tous les jours et connaît son tempérament mieux que quiconque, ne peut affirmer que son père souffre de dépression. Pire! La personne elle-même qui en souffre, ne peux affirmer à son employeur qu’elle est dépressive «sans avoir consulté le psychologue.» Entre vous et moi, qui connaît le mieux les bébittes qui nous habitent, la plupart du temps? Nous-mêmes ou un autre? Cela n’est pas problématique seulement pour le droit de parole.

Car n’oublions pas que l’intervenante, même si elle choisit bien ses mots, sera poursuivie pour avoir donné la possibilité d’une dépression à sa cliente. Le problème va aussi au temps de transferts de dossier. Combien de temps cela prend-il pour prendre un rendez-vous avec un Intervenant? Des mois? Bon.

Et ensuite, lorsqu’on a notre rencontre avec cet Intervenant, celui-ci, après avoir entendu notre histoire, nous réfère à un psychologue. Cela prendra encore des mois avant d’avoir le premier rendez-vous avec Mister Psy. Et Mister Psy, bien sûr, charge, alors que le CLSC ne charge pas. Il faut non seulement être patient en maudit pour être traité, mais il faut payé. Excusez-moi, mais les personnes ont le temps de s’écœurer et de laisser tomber la procédure d’attente, ou /et d’aggraver leur situation avec tout ce temps perdu. Pensez-y. Offrez plus de manœuvre aux Intervenants et sa vous fait moins de temps d’attente, car il y aura plus de personnes aidantes.

La victime est totalement innocente. Bien que ça encourage la victime à se déculpabiliser, comme lors d’un viol, on enjoint aussi la pensée du «tout est blanc et tout est noir» ; il n’y a qu’un seul coupable. Je sens de la frustration poindre chez l’adversaire, et plus de frustration entraine plus d’agressivité, qui résulte en plus de violence.

La violence physique est pire que la violence psychologique. Ooh. Croyez-moi, ce n’est pas le cas. La violence physique est simplement moins subtile que la violence psychologique, les deux font des cicatrices, la première des cicatrices externes, la deuxième, des plaies intérieures qui mène parfois au suicide ou au meurtre. Se faire traiter tout le temps de bon à rien par tout le monde, croyez-vous que c’est moins pire que de recevoir un coup de poing dans un match de boxe? Je vous laisse réfléchir à ça.


Une personne qui pleure tout le temps, qui ne sort plus de chez elle, qui a des pensées suicidaires, mais n’a pas encore commis l’acte de se tuer, n’est pas une priorité. Je sais, d’expérience, que ces signes sont avant coureur d’une dépression. Alors, faudra-t-il toujours attendre que la situation s’aggrave pour intervenir? Mais alors, le risque qu’il soit trop tard augmente. Et d’ailleurs, dans nos cours, ont nous enseigne qu’en général si un jeune est délaissé par ses parents dans les soins ou l’affection qu’ils lui prodiguent, si celui-ci ne reçoit pas d’aide avant l’adolescence, il ne pourra plus créer de liens avec personne. Son sentiment d’attachement sera irrévocablement mort.

Sachant cela, pourquoi alors instaurer une liste de priorité? On dirait qu’on encourage les gens à entretenir leurs bobos pour garder des jobs dans le réseau de la santé. Plus le bobo devient grand, plus c’est long de le guérir, plus le psy se remplira les poches avec de longues heures de réhabilitation.

Après avoir entendu ces dires, je me suis efforcé de débattre de la question avec les professeurs et voir s’y je n’avais tout simplement pas compris. Malheureusement non. Bien qu’encourageant chez les intervenants le droit à l’erreur, une des valeurs qu’on nous enseigne avec l’entraide, et l’engagement, les enseignants ont refusés d’entrevoir la possibilité qu’ils ont tord de penser ainsi.

Si cela me choque autant, c’est parce qu’on nous enseigne à réfléchir avant de gober les informations qui paraissent vraisemblables, mais lorsque réflexion est faite, il faudrait croire ce que la figure d’autorité nous dit. C’est à n’y rien comprendre.

C’était tout de ma part. - D’autres critiques suivront.

Bien à vous,
Tania Tokarski, future intervenante parmi les autres vendus du réseau.

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dimanche, novembre 08, 2009

 

Montréal accueille un extrémiste islamiste déguisé en agneau, par Tarek Fatah

Vendredi soir, les citoyens de Montréal pourront se régaler d'un spectaculaire discours islamiste, évasif et ambigu à souhait, qui va les laisser ...éblouis. Tariq Ramadan prendra la parole lors d'un rassemblement à l'Université de Montréal.
Cette fois, la voix de l'islamisme ne sera pas les cris perçants habituels des cheikhs, mais la voix d'un homme au sourire doux et désarmant. L'accent guttural des mollahs en colère du Moyen-Orient sera remplacé par un anglais laiteux livré avec un accent français. (ndt: La conférence à l'UDM sera certainement en français, mais Tariq Ramadan s'adressera probablement à un public anglophone au cours de la fin de semaine.)
Mais ne vous y méprenez pas. Le message de Tariq Ramadan sera le même. La grossièreté sera remplacée par la sophistication, la maladresse par la finesse. Et les Canadiens, avides d'une certaine évolution de l'islam vers la modération, boiront très probablement cela comme du petit lait.
Alors, qui est Tariq Ramadan? Je l'ai rencontré pour la première fois en 2005 lors d'une discussion sur les ondes de TVO à propos de la charia au Canada.
J'avais entendu dire que Tariq Ramadan s'était prononcé contre l'idée d'introduire la charia au Canada. J'étais très enthousiaste. Le petit-fils du fondateur des Frères musulmans en Égypte aurait donc suffisamment de maturité et de compréhension pour prendre une position courageuse tandis que le reste de l'establishment islamiste continuait de s'acharner pour que la charia prenne pied en Amérique du Nord!
Toutefois, mes espoirs ont été anéantis lorsque la diffusion de ce programme en direct a commencé. Tariq Ramadan a été très clair. Il ne s'opposait pas à ce que la charia vienne au Canada; simplement, il ne pensait pas que c'était le bon moment pour la faire connaître. Selon ses termes, les musulmans faisaient preuve d'un «manque de créativité». Plutôt que de demander ouvertement la charia, il a suggéré que les islamistes devraient incorporer furtivement celle-ci dans le cadre juridique existant.
Surpris, je me suis rappelé la doctrine islamiste de la Taqiyaa, une méthode de dissimulation utilisée par eux pour cacher leur véritable ordre du jour, et qui recommande de paraître inoffensif aux yeux de l'adversaire dans le but de lui faire baisser sa garde.
Après l'émission de télévision, j'ai fait quelques recherches sur la position de Tariq Ramadan à propos de la charia. Dans le numéro d'Octobre 2004 d'Egypt Today, il écrit:
«Les musulmans qui combattent au Canada afin de créer des tribunaux de charia pour trancher les litiges domestiques sont un autre exemple de manque de créativité. Dans le cadre du droit normatif Canadien, les musulmans ont une latitude considérable pour proposer un contrat islamique. Ces tribunaux (de charia) ne sont pas nécessaires; ils ne font qu'insister sur le fait que les musulmans ont des lois spécifiques et pour l'instant, ce n'est pas ainsi que nous voulons être perçus. (C'est moi qui souligne). Nous devons montrer que notre façon de penser est universelle, que nous pouvons vivre avec la loi et qu'il n'y a pas de contradiction.»
Il a poursuivi:
« Le terme charia en lui-même est chargé de connotations négatives dans l'esprit occidental. Il n'est pas nécessaire de le souligner. »
Si j'avais besoin d'un exemple de langage ambigu et de dissimulation, je l'avais trouvé.
Jeudi, le Congrès musulman canadien et Point de Bascule de Montréal ont publié une pleine page de publicité dans Le Devoir, souhaitant la bienvenue à Ramadan au Québec et au Canada, mais exposant aussi son agenda caché qui a fasciné tant d'Occidentaux naïfs.
Intitulé « Salut à toi, ô mon frère! », Point de Bascule et le MCC ont décrit Ramadan comme un idéologue islamiste qui prétend être modéré, mais qui agit autrement. Cela s'est parfaitement reflété dans son refus de condamner purement et simplement la pratique de la lapidation des femmes. Il a demandé un «moratoire» sur de tels châtiments barbares.
La conférence de Tariq Ramadan vendredi soir est organisée par un groupe de ses disciples, mais bénéficie du soutien d'un grand nombre de militants de gauche, ainsi que d'organismes que Présence musulmane qualifie de «partenaires», tels que l'Institut du Nouveau Monde et le ministère québécois de l'Immigration et des Communautés culturelles.
Ramadan révèle le nouveau bras sophistiqué du mouvement islamiste mondial, qui voit l'Occident comme l'endroit idéal pour mener un djihad culturel et intellectuel. Celui-ci cible les jeunes musulmans qui sont fatigués de la vieille garde, de ces barbus en robe longue qui écument lorsqu'ils dénoncent l'Occident malfaisant. La nouvelle technique consiste à porter atteinte à l'Occident de l'intérieur, comme des parasites ou des termites, la société d'accueil ne sachant pas ce qui l‘a frappée jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Royaume-Uni en est un exemple.
Ceux que le charme des nouveaux islamistes éblouit doivent reconnaître que Tariq Ramadan a écrit en 2003 l'éloge d'un livre écrit par Yusuf Al-Qaradawi, le cheikh islamiste radical basé au Qatar, l'homme qui justifie les attentats-suicides. De plus, Ramadan anime une émission hebdomadaire sur le réseau PressTV du gouvernement iranien. Il ne s'est jamais dissocié du régime iranien, pas même lors de la répression des manifestants qui étaient opposés à la "ré-élection» du président Mahmoud Ahmadinejad. Pendant que de jeunes Musulmans, hommes et femmes, étaient battus et torturés par le régime iranien, Ramadan était très heureux d'offrir un joli visage aux ayatollahs iraniens.
Je termine avec les mots du journaliste français musulman Mohamed Sifaoui: "Tariq Ramadan est un islamiste. Il est de ceux qui veulent que l'islam politique, la version européenne de la Fraternité musulmane, infiltre les institutions, la société, les associations, les partis, les médias, etc., pour faire pression sur ces mêmes sociétés, pour les "réformer" de l'intérieur, pour les islamiser ou les ré-islamiser, pour mieux les pervertir, pour leur faire accepter progressivement une vision médiévale de la religion musulmane».
Frère Tariq, en 1948 votre père Saïd Ramadan est venu au Pakistan, le lieu de ma naissance, comme émissaire des Frères musulmans et il a contribué à faire de ce pays musulman laïc un foyer de l'extrémisme islamique. Je ne laisserai pas le fils de Saïd Ramadan venir dans mon pays d'adoption, le Canada, et faire la même chose, sans me battre. Votre père islamiste a ruiné le lieu de ma naissance: je ne vous laisserai pas ruiner l'endroit où je vais mourir.
Tarek Fatah est écrivain et diffuseur à Toronto. Il est l'auteur de Chasing a Mirage: The Tragic Illusion of an Islamic State (Wiley 2008).
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