mercredi, octobre 31, 2007
La déclaration économique déséquilibrée de Harper ne fait rien pour aider les familles, affirme le NPD - Mardi le 30 octobre 2007
Les conservateurs donnent 14 milliards $ aux grandes entreprises et ferment les yeux sur le déséquilibre social croissant
OTTAWA – Aujourd’hui, le chef du NPD, Jack Layton, a critiqué sévèrement la déclaration économique déséquilibrée des conservateurs.
« C’était une occasion sans précédent d’investir dans les gens et dans les communautés, a affirmé M. Layton. C’était une occasion pour proposer des allégements fiscaux ciblés et pour régler le déséquilibre social croissant. Mais les conservateurs ont préféré donner plus de 14 milliards $ en réductions d’impôt aux grandes entreprises au cours des prochains 5 ans. »
« Plutôt que de réduire le déséquilibre social, cette déclaration ne fera que l’aggraver et mettra encore plus de pression financière sur les familles de la classe moyenne », a ajouté M. Layton.
La porte-parole du NPD en matière d’industrie, Peggy Nash (Parkdale-High Park), s’est dite déçue du manque d’équilibre dans la mise à jour économique.
« Les conservateurs ont démontré encore une fois qu’ils sont indignes de confiance lorsqu’il s’agit de rendre la vie plus abordable pour les familles d’aujourd’hui », a affirmé Mme Nash.
« Puisque cette déclaration ne prévoit aucun investissement dans l’infrastructure sociale ou communautaire, les familles devront débourser beaucoup plus pour des choses comme les services de garderies, l’éducation universitaire et collégiale, et les médicaments sur ordonnance. Une baisse d’un pourcent de la TPS n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan lorsqu’il s’agit d’améliorer la vie de la classe moyenne et des familles d’aujourd’hui. »
Jack Layton a annoncé que le NPD n’appuierait pas la déclaration économique.
Discours du Trône de Jack Layton : Il est temps de bâtir un meilleur Canada - Samedi le 27 octobre 2007
Il est temps de bâtir le Canada de nos rêves : un pays prospère et vert, où personne n’est laissé pour compte.
Un Canada qui investit dans ses citoyens, ses communautés et ses villes.
Un Canada qui est un champion de l’égalité et de la tolérance ici chez nous, et de la paix et de la coopération sur la scène internationale.
C’est une période de l’histoire de notre pays où nous faisons face à des occasions sans précédent.
Il est temps de prendre des mesures audacieuses.
Cependant, le gouvernement de M. Harper mène le Canada dans la mauvaise direction. La plupart des Canadiens le savent. Nous le savons aussi.
Son programme ne correspond pas à nos rêves de ce que notre pays pourrait réaliser. Un avenir conservateur signifie que les familles auront de plus en plus de mal à joindre les deux bouts; que notre environnement continuera de se détériorer alors que la pollution augmente et que notre eau devient insalubre; et que le rôle du Canada sur la scène internationale continuera d’aller à l’encontre des valeurs qui nous tiennent à cœur en tant que pays.
Cependant, nous n’avons pas besoin d’accepter cet avenir.
Je suis honoré de diriger le Nouveau Parti démocratique du Canada. Le parti du « plus grand des Canadiens », Tommy Douglas. Le parti qui a mis en place l’assurance-maladie, un engagement basé sur l’idée puissante que lorsqu’il s’agit de la santé, tous les Canadiens méritent d’être soignés, non pas seulement ceux qui ont les moyens de se payer un médecin. Après 40 ans, l’assurance-maladie est toujours un symbole d’un investissement les uns dans les autres, et aujourd’hui elle nous rapproche plus que jamais les uns aux autres. L’assurance-maladie est devenue un pilier des valeurs canadiennes.
Il est temps de prendre des mesures audacieuses et visionnaires encore une fois.
Réaliser l’équité en réglant le déséquilibre social croissantNous estimons que la croissance économique et les excédents budgétaires sans précédent présentent une occasion d’assurer de l’équité pour les familles d’aujourd’hui en investissant dans les gens et leurs communautés. M. Harper croit qu’il est temps d’accorder plus de réductions d’impôts déséquilibrées aux grandes entreprises.La triste réalité de la vie au Canada est évidente : malgré la croissance économique actuelle et les profits sans précédent des grandes entreprises, les familles doivent travailler plus fort pour joindre les deux bouts. Aujourd’hui, le Canadien moyen travaille 200 heures de plus par année qu’il ne faisait il y a seulement neuf ans. Pourtant, au cours des derniers 20 ans, plus de la moitié des familles ont vu leur revenu diminuer. Cela est inacceptable.
Alors que le gouvernement fédéral amasse des excédents budgétaires qui dépassent tous les records, de plus en plus de gens sont laissés pour compte. Même la classe moyenne subit la pression financière.
De nombreuses familles doivent s’occuper de leurs parents âgés tout en s’occupant de leurs enfants. Dans les communautés autochtones, de nombreuses familles vivent dans des maisons surpeuplées, où les conditions rappellent le tiers monde. Les néo-Canadiens ne sont pas en mesure de mettre à profit leurs compétences et les jeunes ont du mal à obtenir l’éducation et la formation dont ils ont besoin à cause des frais de scolarité élevés et l’endettement étudiant accablant. La crise des sans-abri et la pauvreté touchent beaucoup trop de gens, et des centaines de milliers de travailleurs canadiens perdent leurs emplois dans des secteurs clés.
Dans les cafés d’un bout du pays à l’autre, les gens se disent : « Les profits sont exceptionnels et les salaires des PDG sont sans précédent. Ce n’est pas normal que les gens comme moi doivent se battre pour joindre les deux bouts. »
Il est temps de régler ce « déséquilibre social » croissant et injuste à l’aide d’investissements prudents et stratégiques :
- Dans les soins à domicile et les soins de longue durée, ce qui diminuerait les délais d’attente dans les salles d’urgence des hôpitaux et donnerait aux aînés les soins, la dignité et le respect qu’ils méritent après avoir bâti ce pays;
- Dans des services de garde d’enfants abordables et de qualité, ce qui aiderait les familles à trouver un meilleur équilibre entre le travail et la famille;
- Dans le logement, de sorte que personne n’ait à choisir entre payer le loyer et acheter de la nourriture pour leurs enfants; et
- Dans un régime universel d’assurance-médicaments, de sorte que tous les Canadiens, peu importe leur tranche de revenu, puissent se procurer les médicaments que leurs médecins leur prescrivent.
Il est également temps que les consommateurs soient traités équitablement. Nous supprimerons les frais d’utilisation des guichets automatiques bancaires et mettrons en vigueur des règles plus rigoureuses pour veiller à ce que les jouets, les aliments et les autres produits soient sans danger pour vous et votre famille.
S’attaquer aux changements climatiques pour protéger les générations futuresAfin que nos enfants et nos petits-enfants aient un avenir durable et sain, nous estimons qu’il faut faire preuve de leadership pour contrer les changements climatiques dès aujourd’hui. M. Harper croit que nous pouvons faire fi de nos obligations internationales et permettre aux grands pollueurs de maintenir le statu quo.Au cours des derniers 14 ans, les émissions de gaz à effet de serre sont montées en flèche au Canada. Nos inquiétudes se sont transformées en angoisse profonde. L’air que nous respirons devient de plus en plus sale et l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants est en jeu. Il est temps de prendre des mesures positives, non pas de sombrer dans le désespoir ou d’inventer des excuses.
Au Parlement, le NDP a fait preuve de leadership en rassemblant tous les partis pour réécrire la « Loi sur la qualité de l’air » totalement inadéquate de M. Harper. De nombreuses ambitions et idées pratiques ont été incorporées à ce projet de loi. Les groupes environnementaux ont applaudi nos initiatives, grâce auxquelles le Canada aurait pu se remettre sur la bonne voie, une fois pour toutes, en réduisant la pollution, en investissant dans le transport en commun et en devenant un chef de file en matière d’énergie propre et verte, y compris l’énergie éolienne et solaire.
Pourtant, M. Harper et les conservateurs ont défait ces progrès. Ils font fausse route.
Le NPD continuera de profiter de la créativité des Canadiens pour prendre des mesures en vue de contrer les changements climatiques. Nous imposerons des plafonds fixes aux grands pollueurs, les obligeant à payer le prix pour leurs gaz à effet de serre toxiques. Nous mettrons fin aux subventions destinées aux grandes pétrolières et nous investirons ces fonds dans des solutions vertes qui sont prêtes à devenir une réalité.
Aider les gens en Afghanistan à établir une paix durableNous estimons que pour aider les gens en Afghanistan, il faut que le Canada axe ses efforts sur la reconstruction, l’aide humanitaire et la paix. M. Harper croit que nous devons continuer de participer à une mission de combat anti-insurrectionnelle.Parmi les valeurs canadiennes, soulignons celle de casque bleu et de leader en matière d’établissement de la paix. Nous désirons partager notre richesse avec ceux qui souffrent de la guerre, de la maladie et de la famine.
Le NPD estime qu’il est temps de faire appel à ces valeurs pour aider les gens en Afghanistan. Nous croyons que notre rôle actuel, soit la mission anti-insurrectionnelle, ne respecte pas les valeurs canadiennes. Sous les gouvernements libéral et conservateur, le Canada a dépensé 10 $ sur le combat pour chaque dollar dépensé en aide et en reconstruction en Afghanistan.
La situation humanitaire ne s’améliore pas; au contraire, elle s’aggrave. La sécurité civile s’aggrave aussi.
Les Canadiens tiennent à aider les gens en Afghanistan. Il est temps de changer de cap et de ramener nos troupes à la maison, comme symbole clair du nouveau rôle que nous souhaitons assumer. Il est temps de jouer un rôle de leader en rassemblant les différentes parties en vue d’une paix durable. Investissons dans l’aide humanitaire et la reconstruction en même temps. De cette manière, nous pourrons aider à améliorer la qualité de la vie des Afghans et offrir de l’espoir plutôt qu’une guerre sans fin.
Avec du leadership, c’est possible
Il est temps que les Canadiens fassent de grands rêves, non seulement pour leurs familles, mais pour leur pays. Il est temps de régler le déséquilibre social, de s’attaquer aux changements climatiques, et de s’assurer que le Canada joue un rôle positif sur la scène internationale.
Le NPD propose un plan audacieux et offre le leadership qu’il nous faut pour y parvenir.
Il est temps de bâtir à nouveau. C’est possible, et ne laissez personne vous dire le contraire.
Chef de l'opposition abente
Le 24 octobre 2007, Stéphane Dion et le Parti libéral ont aidé Stephen Harper à faire fausse route par rapport à l’environnement, la mission en Afghanistan et le déséquilibre social croissant.
Il y a à peine 20 mois, les libéraux ont demandé aux Canadiens de voter pour eux parce qu’ils s’opposeraient à Stephen Harper. Or, maintenant qu’ils ont l’occasion de s’opposer à lui, les libéraux préfèrent esquiver leurs responsabilités.
95 députés libéraux ont privilégié la politique au détriment des principes en s’abstenant de voter sur la motion critique du discours du Trône de M. Harper.
Jack Layton et le NPD savent ce en quoi ils croient et de quel côté ils se rangent. Chaque député du NPD était présent à la Chambre des communes et a voté CONTRE Stephen Harper.
Mais ces 95 députés libéraux ont décidé de donner carte blanche à M. Harper, contrairement à ce qu’ils ont promis aux familles d’aujourd’hui.
Allez voir la liste des députés absents:
http://www.npd.ca/page/5815
mardi, octobre 30, 2007
Jack Layton tend la main aux électeurs libéraux et bloquistes déçus - Mardi le 23 octobre 2007
Le NPD sera l’opposition efficace face au programme de Stephen Harper
OTTAWA – À la veille du vote sur le discours du Trône des conservateurs, le chef du NPD, Jack Layton, a demandé au personnel de son parti de se préparer à assumer le rôle d’opposition efficace face au programme de Stephen Harper.
Lors d’un rassemblement qui rappelait une campagne électorale ce matin, Jack Layton a dit : « Les familles d’aujourd’hui savent que le gouvernement conservateur mène le Canada dans la mauvaise direction. Si les libéraux ne sont pas aptes à tenir tête au programme de M. Harper, le NPD le fera volontiers. »
Le NPD a réuni environ 150 de ses employés venant d’un bout du pays à l’autre pour une école de formation intensive de l’opposition pendant deux jours sur le Colline du Parlement. Jack Layton a également demandé aux effectifs du NPD non seulement d’aider le caucus à responsabiliser le gouvernement Harper, mais aussi de tendre la main aux électeurs libéraux et bloquistes déçus.
« En tant que néo-démocrates, nous savons en quoi nous croyons. Nous nous laissons guider par nos principes. Et nous tiendrons tête au programme de M. Harper, non seulement pour les 2,5 millions de Canadiens qui ont voté pour nous, mais aussi pour tous ceux qui ont voté contre ce gouvernement mais qui ne peuvent pas se fier aux libéraux ni au Bloc pour faire ce travail. »
Jack Layton a souligné le leadership dont le NPD a fait preuve en réécrivant la Loi sur la qualité de l’air, en proposant une loi sur les garderies qui est sur le point d’être adoptée, et en lançant une campagne pour l’assurance-médicaments universelle comme exemples de l’efficacité du NPD depuis la dernière élection générale.
lundi, octobre 22, 2007
La réaction de Jack Layton sur le discours du Trône
Ce sont des principes qui guident notre caucus. Il est uni et il grandit. Je dirige un parti qui connaît ses valeurs. Comme la plupart des travailleurs canadiens, nous estimons que le gouvernement entraîne le pays dans la mauvaise direction et que le programme énoncé dans le discours du Trône continue d'entraîner les Canadiens dans la mauvaise direction.
À un moment où le Canada est en guerre, où notre climat est en crise et où les familles de la classe moyenne perdent de plus en plus de terrain, le gouvernement avait l'obligation de faire preuve de leadership. Or, il ne l'a pas fait. Il a prouvé une fois de plus qu'on ne peut lui faire confiance.
Nous avons écouté très attentivement le discours et je tiens à dire, également, que nous avons écouté très attentivement le premier ministre aujourd'hui.
C'est avec perplexité, par exemple, que nous apprenons que le premier ministre est désormais ouvert à la proposition de longue date du NPD selon laquelle le Sénat doit être aboli.
S'il est sérieux, il devrait tout d'abord commencer par choisir un élu comme personne responsable de dépenser l'argent des contribuables au lieu de confier cette tâche à un sénateur non élu: Michael Fortier. Nous recommandons à ce dernier de s'informer auprès des électeurs de la circonscription où il habite. Évidemment, il n'a pas profité de l'occasion de se présenter dans Outremont pour se faire élire.
S'il est sérieux dans son projet d'abolition du Sénat, le premier ministre va commencer par demander la démission de Michael Fortier et lui demander de se faire élire à la Chambre des communes.
Également, nous accueillons favorablement la proposition contenue dans le discours du Trône de présenter des excuses aux Premières nations du Canada concernant les terribles injustices et les abus du système de pensionnats indiens.
Au cours de l'été, je me suis rendu dans des collectivités un peu partout au Canada et je me suis mis à l'écoute d'un très grand nombre de personnes qui triment dur et qui ont beaucoup de difficulté à joindre les deux bouts. Aujourd'hui, à un moment où la création de richesses au Canada dépasse tout ce qui s'est fait par le passé, les familles travaillent plus fort que jamais et, malgré cela, arrivent à peine à joindre les deux bouts.
En effet, aujourd'hui, le Canadien moyen doit travailler 200 heures de plus par année qu'il y a à peine neuf ans pour éviter de perdre du terrain. Pourtant, l'écart de revenus entre ceux qui gagnent le plus et les autres atteint un sommet de 30 ans. Il y a vraiment quelque chose qui cloche dans tout cela et les Canadiens le savent très bien.
Pratiquement les deux tiers des Canadiens déclarent qu'ils ne profitent pas de la croissance économique du Canada. Quelque chose ne tourne par rond et il faut que cela change.
Nous du NPD appelons cela l'écart de prospérité, un écart qui prend de l'ampleur au Canada, de sorte que les familles de travailleurs et celles de la classe moyenne perdent de plus en plus de terrain. Cet écart engendre de plus en plus d'itinérance et de pauvreté. À l'heure actuelle, au Canada, 2 millions d'aînés vivent dans la pauvreté. Ce sont pourtant eux qui ont aidé à construire les bases qui garantissent notre richesse d'aujourd'hui.
Une poignée de gens tout au haut de l'échelle jouissent des retombées de l'économie actuelle, mais ce n'est pas le cas pour les autres. Des PDG ont touché des salaires et des primes extraordinaires, mais le salaire du commun des mortels est pour ainsi dire bloqué, voire à la baisse pour un grand nombre de familles. À cause du plan d'action du gouvernement, la classe moyenne perd du terrain au Canada.
Cet été, les gens m'ont dit qu'ils attendaient de l'action de la part du gouvernement pour aider leur famille à joindre les deux bouts, pour que leur vie soit plus abordable, pour plus de sécurité financière.
Le gouvernement aurait pu choisir de réduire le fossé entre les riches et le reste d'entre nous. Combler ce fossé aurait pu et aurait dû être une priorité pour cette session parlementaire. Or, les conservateurs ont choisi de ne pas le faire. Ils s'en fichent.
Au fil des ans, les vagues promesses d'action n'ont pas atténué les effets de la crise dans le secteur manufacturier et celui des ressources au Canada. Un véritable leadership s'impose dans ces secteurs clés de notre économie, mais le plan d'action conservateur n'offre aucun espoir aux familles et aux collectivités qui subissent les effets des pertes d'emploi massives causées par les politiques dévastatrices du gouvernement. Les familles sont aussi victimes du manque de leadership dans le domaine des soins de santé.
Des millions de familles ne peuvent pas se trouver un médecin. Les délais sont beaucoup trop longs pour trop de gens et les coûts des médicaments délivrés sur ordonnance continuent de monter en flèche, à telle enseigne que nombre de malades n'ont tout simplement pas les moyens de se procurer les médicaments dont ils ont besoin. J'ai raconté à l'Association des pharmaciens du Canada l'histoire de ces personnes qui se présentent chez le pharmacien avec une ordonnance de leur médecin et qui, lorsqu'elles voient la facture, doivent renoncer aux médicaments prescrits parce qu'elles n'ont pas les moyens de les payer. Les deux pharmaciennes à qui j'ai parlé de cette situation m'ont dit: «Tous les pharmaciens au Canada vivent la même expérience tous les jours. » C'est tragique.
La somme qu'il faut dépenser personnellement pour les médicaments a augmenté de 70 p. 100 depuis 1992. Chaque année, au Canada, les ménages dépensent 3 milliards de dollars en médicaments délivrés sur ordonnance. En ignorant ces enjeux fondamentaux dans le plan d'action qu'il présente dans le discours du Trône, le gouvernement conservateur ferme les yeux sur l'amélioration du système de santé et fait faux bond aux familles d'aujourd'hui.
Pourtant, malgré l'indifférence des conservateurs à l'égard de ces enjeux, le NPD va redoubler d'efforts dans sa campagne pour la mise en place d'un régime d'assurance-médicaments universel qui permettra aux travailleurs canadiens de se procurer les médicaments dont ils ont besoin et de suivre ainsi les conseils de leur médecin et non ceux de leur comptable.
Cet été, j'ai eu l'opportunité de parler avec plusieurs Canadiens et Canadiennes qui travaillent fort pour leur argent. Particulièrement, j'ai passé beaucoup de temps à Montréal, entre autres à Outremont, pour de bonnes raisons, évidemment. J'ai constaté une chose: les électeurs au Québec, comme partout au Canada, ne sont plus simplement inquiets en ce qui concerne les changements climatiques. Non! Ils font maintenant carrément de l'anxiété.
Les travailleurs canadiens s'inquiètent de plus en plus de la crise soulevée par les changements climatiques et de ce que l'avenir réserve à leurs enfants et leurs petits-enfants. Les travailleurs Canadiens sont de plus en plus inquiets. Ils sont en colère de voir que le gouvernement actuel et celui qui l'a précédé n'ont pas donné au Canada les outils dont il aurait besoin pour trouver des solutions au problème des changements climatiques et de la crise qui s'ensuit. L'air que nous respirons est de moins en moins pur.
Sous les libéraux, les émissions de gaz à effet de serre, qui sont si nocifs, ont augmenté de 23 p. 100 au-delà de nos objectifs de Kyoto. Ils ont augmenté plus vite au Canada sous le Parti libéral pendant que l'actuel chef libéral était ministre de l'Environnement qu'aux États-Unis sous l'administration de George Bush.
Nous avons devant nous une crise mondiale sans précédent, et il est inacceptable que le gouvernement utilise les échecs des libéraux comme excuse pour l'inaction. Il faut agir.
Alors que nous sommes confrontés à une crise mondiale sans précédent, nous ne pouvons plus nous cacher derrière les échecs du passé pour justifier notre inertie future, comme le premier ministre a l'habitude de le faire. Nous devons même travailler encore plus fort en vue d'honorer les obligations que nous avons à l'échelle internationale à l'égard de la lutte contre les changements climatiques.
C'est la raison pour laquelle j'affirme qu'il est grand temps de prendre une fois pour toutes des mesures concrètes et non d'affaiblir la Loi canadienne sur la qualité de l’air et les changements climatiques comme le propose le discours du Trône. Ce n'est pas ainsi que le Canada pourra trouver une solution à cette crise. Cela ne témoigne que d'une inaction fondamentale et d'une pure indifférence à l'égard des changements climatiques. Tout cela a des répercussions profondes dans toutes les régions du pays et surtout dans le Nord.
Contrairement à d'autres chefs de parti, j'ai effectué une tournée dans l'Arctique canadien au cours de l'été. J'avais également eu la chance de visiter cette région au cours de l'année dernière. J'ai pu constater par moi-même les énormes répercussions entraînées par les changements climatiques dans cette région. La rapidité avec laquelle tous ces changements se produisent est effrayante. Les anciens m'ont parlé de la rapidité avec laquelle les glaciers reculent. Il y a quelques années à peine, certains glaciers qui ont maintenant disparu derrière les montagnes atteignaient les plans d'eau. Ils m'ont parlé de la fonte du pergélisol, de la végétation qui apparaît en des endroits où il n'y en avait jamais eu auparavant, tout particulièrement autour du parc national voisin de Pangnirtung, de la disparition des caribous, de l'effondrement de l'industrie de la pêche sous la glace qui rapporte des millions de dollars à cause du réchauffement des températures des océans dans cette région.
J'ai parlé avec des anciens qui sont témoins de l'immense détérioration de leur environnement et du mode de vie qu'ils ont toujours connu. Le temps file. J'ai pu constater de nombreux exemples des répercussions sociales et économiques des années de négligence.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, nous pouvons créer de l'espoir et apporter des solutions concrètes aux régions nordiques en commençant à investir dans l'infrastructure sociale et économique au lieu de nous restreindre à l'infrastructure militaire. Ce n'est que lorsque nous aurons pris des mesures pour lutter contre l'analphabétisme, la maladie et l'itinérance et pour redonner espoir aux habitants des régions nordiques du Canada que nous pourrons réellement exercer notre souveraineté dans l'Arctique.
Comme je l'ai déjà mentionné, bien que le gouvernement ait pris la bonne direction pour réparer les injustices du passé à l'endroit des Autochtones en annonçant son intention de présenter des excuses aux survivants de la tragédie des pensionnats indiens, il a malheureusement fait un pas en arrière lorsqu'il a voté contre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Encore une fois, le programme des conservateurs traite les peuples autochtones comme des citoyens de deuxième classe dans ce pays. Ce n'est pas juste.
Aux cours de mes déplacements cet été, des gens m'ont dit que la mission de combat en Afghanistan n'est pas la mission appropriée pour le Canada. Ce n'est pas le rôle que les Canadiens veulent voir leur pays jouer sur la scène mondiale.
Le NPD s'est systématiquement prononcé en faveur de la paix, de la reconstruction et de l'assistance. Nous parlons au nom de millions de Canadiens ordinaires qui veulent que le gouvernement change de direction en Afghanistan, qui veulent contribuer à mettre en place une sécurité réelle et un processus de paix, une paix à long terme. Le NPD est le seul parti à avoir toujours été clair et inébranlable à ce sujet. Ce n'est pas la bonne mission pour le Canada.
Le Parti conservateur a réussi à prolonger la mission en Afghanistan jusqu'en 2009 grâce à l'appui du Parti libéral. Conservateurs et libéraux veulent participer à la guerre d'agression au moins jusqu'en 2009, et nous savons que le Bloc québécois est d'accord avec cela.
Seul le NPD demande un retrait immédiat de nos troupes d'Afghanistan. Notre position en faveur de la paix est constante, cohérente et basée sur les principes que partagent une majorité de Canadiens et de Canadiennes.
Le premier ministre dit que, au moyen du discours du Trône, il cherche à obtenir le mandat de gouverner. Le NPD a le mandat de s'opposer à la direction proposée par le gouvernement. Le programme qui a été présenté dans le discours du Trône des conservateurs continue d'entraîner le Canada dans la mauvaise direction dans des domaines clés et ne peut donc pas être appuyé.
Le NPD est un parti de principes. Nous n'avons pas peur des conséquences de nos actions car nous croyons fermement en ces principes. C'est pour cela que nous nous opposerons au discours du Trône. Contrairement au chef du Parti libéral, nous ne ferons pas semblant. Nous ne critiquerons pas pour ensuite rester assis et se cacher derrière des excuses. Nous ne manquerons pas à notre responsabilité.
Nous voterons contre ce discours du Trône au nom des 2,5 millions de Canadiens qui ont voté pour le NPD, mais aussi au nom de tous les Canadiens et Canadiennes qui ont voté contre ce gouvernement et qui ne peuvent compter sur les libéraux.
Le NPD s'opposera à ce discours du Trône parce que notre caucus a des principes. Nous connaissons nos valeurs. Nos députés seront à leur place pour chaque vote et, lorsqu'il sera temps de voter, nous nous lèverons pour exprimer clairement notre opposition à la mauvaise direction dans laquelle le gouvernement entraîne le Canada.
Nous laisserons à d'autres le soin de faire du révisionnisme historique et de se livrer à de tels jeux. Si le chef de l'opposition veut arrêter le programme du gouvernement, je l'invite alors à se joindre à nous en votant contre le discours du Trône. Voilà ce que le NPD va faire: il va faire preuve de leadership.
mercredi, octobre 17, 2007
Le discours du Trône mène le Canada dans la mauvaise direction
Que Harper reçoive un « mandat pour gouverner » ou non, c’est la décision de Stéphane Dion, selon Jack Layton
OTTAWA – Selon le chef du NPD, Jack Layton, le programme exposé dans le discours du Trône de Stephen Harper continue de mener le Canada dans la mauvaise direction et par conséquent, le NPD ne peut l’appuyer.
« Le discours du Trône a fait fausse route sur tous les enjeux clés, a lancé M. Layton. Les familles d’aujourd’hui veulent que l’on change de cap sur l’Afghanistan. Elles veulent un engagement clair sur les changements climatiques et la reconnaissance des difficultés auxquelles les gens font face actuellement, malgré les signes de croissance économique. Ce discours du Trône est un échec à tous les égards : aucun changement de direction en ce qui concerne l’Afghanistan, la dilution de la nouvelle Loi sur la qualité de l’air et aucun engagement pour régler le déséquilibre social croissant qui porte atteinte aux familles d’aujourd’hui. »
« Si Stephen Harper cherche un mandat, il faut que ce soit Stéphane Dion et les libéraux qui le lui donnent », a affirmé M. Layton.
M. Layton a demandé à M. Dion de veiller à ce que tous les libéraux se présentent aux votes sur le discours du Trône pendant les jours à venir.
« Un discours du Trône est une occasion rare mais importante pour indiquer si vous appuyez la direction du gouvernement ou si vous vous y opposez. Si M. Dion ne fait pas preuve de leadership en s’opposant au gouvernement de Harper, le NPD assumera ce rôle volontiers. »
mercredi, octobre 10, 2007
Rivière des Mille-Îles: la pollution reste problématique
Port Méthanier - Thomas Mulcair dénonce le projet
Le Journal de Montréal
10/10/2007 06h38
Le député néo-démocrate Thomas Mulcair, ancien ministre de l'Environnement au Québec, accuse son ancien gouvernement de favoriser le projet de port méthanier Rabaska aux dépens de la sécurité de la population de Québec.
Joint en France hier où il fait une pause après sa victoire dans Outremont, Thomas Mulcair ne se gêne plus maintenant pour dénoncer le projet qui, avec celui de la privatisation du parc du Mont- Orford, lui a coûté son poste de ministre de l'Environnement en janvier 2006.
Rappelons que la semaine dernière, le ministre Claude Béchard a écarté la Commission de protection du territoire agricole du projet pour accélérer le dossier.
Le promoteur du projet Rabaska est formé d'un conglomérat réunissant Gaz Métro, Enbridge et Gaz de France. Rappelons que Gaz de France sera fusionnée en 2008 avec le Groupe Suez, contrôlé en partie par Power Corporation, notamment propriétaire au Québec des journaux Gesca. «Je suis convaincu qu'un port méthanier à cet endroit, si proche d'un centre de population, de la Voie maritime du Saint-Laurent et d'écosystèmes sensibles, est une erreur majeure, dit Thomas Mulcair. J'ai refusé à l'époque de l'envoyer au BAPE pour ces raisons et elles sont toujours vraies aujourd'hui. »
Mulcair est d'autant plus à l'aise de dénoncer le projet que son nouveau parti, le NPD de Jack Layton, est la seule formation fédérale à avoir déposé un mémoire au BAPE, concernant Rabaska, pour s'opposer au projet.
États-Unis
Selon lui, «il est clair que Rabaska est pour approvisionner le marché du nordest des États-Unis, et rien d'autre», surtout pas pour diversifier le portefeuille énergétique du Québec.
Le gouvernement de Jean Charest ajoute «un peu de sucre autour de la pilule de Rabaska» en annonçant vouloir se servir du gaz naturel pour remplacer le mazout lourd. «C'est une bonne idée, ditil, mais on n'a pas besoin de Rabaska pour cela. Nous avons déjà une source sûre d'approvisionnement dans l'Ouest du Canada qui suffit.»
Le projet de port méthanier à Cacouna, qu'il a envoyé devant le BAPE lorsqu'il était ministre de l'Environnement du Québec, «ne représentait pas les mêmes risques», soutient-il. La concentration humaine y est beaucoup moindre que dans la région de la capitale et le fleuve, plus large, atténue les risques d'accident.
«J'ajouterais qu'un des principes de la nouvelle loi sur le développement durable n'est pas respecté à Rabaska, celui d'avoir un appui du milieu, ce qui est le cas à Cacouna», juge Mulcair.
Jamais, pour des raisons de sécurité, les autorités américaines n'autoriseraient un projet comme Rabaska. «Les plus hauts responsables de la Garde côtière américaine me l'ont confirmé, dit-il. Ils n'admettraient jamais des bateaux méthaniers en provenance de Russie ou d'Algérie dans leurs ports. Tout est sous leur contrôle.»
Dictature birmane - Le NPD veut convoquer Paul Desmarais fils
Alors que la junte militaire birmane annonçait 70 nouvelles arrestations de militants prodémocratie, le NPD a évoqué l'idée de convoquer le grand patron de Power Corporation devant le comité permanent des Affaires étrangères de la Chambre des communes en raison des liens de l'homme d'affaires avec la pétrolière française Total, implantée en Birmanie.
«Le Comité devrait examiner quel genre d'investissements Power Corporation a en Birmanie, même si c'est à travers plusieurs degrés de séparation, affirme le député Paul Dewar, critique du NPD pour les Affaires étrangères. Ça serait une bonne idée d'entendre M. Desmarais, voir sa compréhension de ça», dit M. Dewar.
Samedi, plusieurs groupes, dont Amnistie internationale, ont pressé les investisseurs canadiens de quitter la Birmanie ou de dénoncer publiquement la répression.
Hier, la critique du Bloc québécois pour le dossier, Francine Lalonde, a insisté sur la responsabilité sociale des investisseurs dans ce pays tout en précisant que le cas de Total relève du gouvernement français.
«Ce qui ne veut pas dire que le concept de responsabilité sociale ne s'applique pas à M. Desmarais», ajoute la députée.
Du côté du Parti Libéral, le député Ujjal Dosanjh a refusé de commenter le cas de Power Corporation, mais affirme que «lorsque vous faites affaire avec un régime qui massacre sa population, vous devez vous questionner».
Un attaché du ministre Maxime Bernier a rappelé qu'Ottawa presse le monde des affaires de ne pas conclure d'ententes commerciales en Birmanie. La direction de Power Corp n'a pas rappelé le Journal hier.
Qui est Paul Desmarais fils?
mardi, octobre 09, 2007
NDP Newfoundland and Labrador NDP Leader reaffirms the NDP's commitment to Labrador
Labrador City: NDP Leader, Lorraine Michael today reaffirmed the NDP's commitment to the people of Labrador while visiting the Darrel Brenton Campaign for Labrador West.
"The NDP is committed to the people of Labrador. We have spoken out on a number of issues that are important to its citizens. We have fought for more equitable funding for medical transportation to make health care accessible for everyone and will continue to do so."
"People need to make multiple visits and often are still waiting for the reimbursement of their first trip when they are their way to the third doctor's visit," said Michael. The cost for people to travel from Labrador to the island for specialist’s appointments or procedures is restrictive.
The NDP has been calling for an external review of the healthcare system. The review would look at staffing and medical travel, both of which are critical to the people of Labrador. There has been a new hospital planned for Labrador West. Government has not looked at the services that are actually needed in the community. "The refrain has been 'we are building a hospital', but government has not reviewed the specific services that are needed before construction begins. This already puts the proposed hospital at a disadvantage since they will be fitting in the services, not planning the building to fit the needs of the community like palliative care and other specialized services."
The Conservatives released their energy plan on the eve of the election. There is nothing in the plan to enhance industrial development in Labrador other than the actual construction of the Lower Churchill. Government is short sighted in expecting existing companies to expand, or new industries to build, without there being clear commitments to the availability of power in the area. Neither is there anything in the plan to indicate that government recognizes the need to address residential electrical needs on the coast of Labrador.
The Conservatives claim they are supportive of Labrador issues however since they have been in government there has been no progress on the completion of the Trans Labrador Highway (TLH). There is still incomplete cell phone coverage along the highway, something which is a necessity to meet the needs of people traveling on the TLH. The lack of a 9-1-1 system for Labrador and the whole province is an issue of public safety.
The resources of Labrador have long been used for the benefit of all people of the province. In this time of new found wealth it is time to start re-investing a fair share in Labrador.
"For too long the people of Labrador have received too small a share of the benefits from the development of their resources,” said Michael.
Michael is delighted to visit Labrador West. "The NDP campaign is on the move in Labrador West and Darrel Brenton will be bringing the voice of the people of Labrador to the House of Assembly."-30-Media contact: Amanda Will, Communications, 739-6880 or 691-9232
Le 10 octobre, ne donnez pas de chèque en blanc à McGuinty
Le mercredi 10 octobre est jour de scrutin, et votre vote fera toute la différence.
Votre vote pour le candidat du Nouveau parti démocratique verra à ce que Dalton McGuinty ne s’en tire plus par des promesses brisées et n’ignore plus ce que les familles de travailleurs ont à cœur.
Le mercredi 10 octobre, votez pour le Nouveau parti démocratique pour améliorer VOTRE sort.
Si vous avez besoin d’aide ou si vous aimeriez que l’on vous conduise au bureau de scrutin, téléphonez à votre bureau de campagne local du NPD ou cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur la campagne.
Merci de votre appui.
Howard HamptonLe chef du NPD
Le gouvernement doit retirer les investissements birmans, lance le NPD
OTTAWA – Les entreprises et les fonds de pensions publics canadiens qui investissent en Birmanie sont peut-être complices en appuyant le régime militaire mais le gouvernement canadien ne fait rien pour y mettre fin, selon le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar (Ottawa-Centre). Depuis quelques semaines, les feux de l’actualité sont restés braqués sur les généraux militaires qui dirigent la Birmanie à cause de leurs mesures de répression contre les manifestants pro-démocratie.
« Les Canadiens d’un bout du pays à l’autre s’attendent à ce que le gouvernement conservateur se porte à la défense des droits humains des manifestants en Birmanie, a dit le député Dewar. Tous les jours, nous entendons parler de moines et d’autres manifestants qui se font arrêter et maintenant, il y a des rapports qui confirment que des centaines de personnes ont été tuées. Le gouvernement Harper est resté muet et immobile plutôt que d’aider ces courageux défenseurs des droits humains et de la démocratie en Birmanie. »
Accompagné de représentants des Amis canadiens de la Birmanie, de Droits et Démocratie et du Congrès du travail du Canada, lors d’une conférence de presse, le député Dewar a exigé que le gouvernement canadien prenne des mesures pour renforcer l’embargo international sur les armes. De plus, il a mis les conservateurs au défi d’exiger que le Régime de pensions du Canada dévoile toute la vérité sur les investissements birmans.
« Les Canadiens ne veulent pas être complices en appuyant ce régime militaire, a souligné le député Dewar. Nous nous attendons à ce que les entreprises canadiennes qui font des affaires partout au monde respectent les normes les plus rigoureuses en matière de responsabilité sociale. Comment le gouvernement canadien peut-il défendre les droits de la personne en Birmanie tout en permettant aux entreprises canadiennes de saper ces efforts en collaborant avec les généraux? »
Le député Dewar était aussi accompagné d’Alex Bookbinder, l’étudiant à l’Université de la Colombie-Britannique qui a organisé la Journée d’action globale pour la Birmanie par l’entremise de Facebook. Le groupe Facebook, qui a été mis sur pied il y a seulement deux semaines, compte maintenant plus de 280 000 membres. « La réponse a été énorme, a dit M. Bookbinder, et ce serait dommage si l’appui à ce mouvement s’estompait. Je tiens à m’assurer que cela n’arrivera pas. »
Le député Dewar a demandé à tous les Canadiens d’être solidaires avec les Birmans lors de la Journée d’action globale pour la Birmanie le 6 octobre.
samedi, octobre 06, 2007
Francis Chartrand, Francis Chartrand, Francis Chartrand... les réponses une bonne fois pour toutes !
Francis Chartrand, député ? Petition
Francis Chartrand, député ? Petition, hosted at PetitionOnline.com.
Or voici le sujet de ce contenu. Une pétition sur www.petitionline.com désirant s’attaquer à la candidature de Francis Chartrand. Des propos diffamatoires venant de plusieurs hommes de droite religieuse au contenu belliqueux et mesquin, des hommes inconnus du public avec la seule intension d’imposer aux internautes, voulant satisfaire leur besoin de s’informer auprès du candidat, des mensonges des plus grotesques, dont plusieurs de ses amis (es), dont moi, passent au percolateur. Si nous recherchons par ailleurs Francis Chartrand NPD, voici le résultat :
Francis Chartrand, député ? Petition
Francis Chartrand, député ? Petition, hosted at PetitionOnline.com. ... Anne Humphreys, nouvellement organisatrice et relationniste au NPD en Ontario. ...www.petitiononline.com/462hy64/petition.html - 12k - En cache - Pages similaires
Voici le contenu de la pétition.
To: Citoyens de la Rive-Nord
Le saviez-vous? Francis Chartrand n'est nul autre qu'un communiste. Alliez-vous voter pour lui? Ne le faites-pas. C'est dangereux pour vous et pour Dieu. Le vice de s'éloigner de l'Église de Christ et de la religion, c'est le communisme. C'est l'anti paternalisme. C'est s'éloigner de la droite du Père, ça se fait pas. C'est combattre la famille. Chartrand, Jamais!
Maintenant expliquons les faits. Un dénommé Pierre Ovide, Chrétien – et il a l’air fier de le mentionner – nous explique qu’il est "dangereux pour vous et pour Dieu" de voter pour Francis Chartrand. C’est tout comme argumentation ? Comme si Dieu avait dit à ce Pierre Ovide, Chrétien pour qui voter et contre qui voter, comme si Dieu était furieux que Francis Chartrand se présente aux élections parce qu’il se présente la gauche. Je rappelle à cet "épais" de Pierre Ovide, Chrétien que la gauche et la "droite du Père" c’est pas pareil. Ça ne se confond pas. Se battre pour les familles comme fait Francis, c’est de "l'anti paternalisme" maintenant. Plus de 5 ans de militantisme au Parti Libéral, on claque la porte pour un autre parti, et voilà on est un communiste ? Le vice de s'éloigner de l'Église de Christ et de la religion, c'est le communisme, comme il dit.
Maintenant l’autre auteur tout aussi méchant et mesquin, mais plus dangereux.
Un dénommé Samuel Pagé, un citoyens qui se dit plus inquiet du fait que Francis Chartrand monte dans les sondages de la région, se montre plutôt comme un chasseur de socialiste, de syndicaliste, et dénonce tout ce qui est activisme politique dans le milieu étudiant.
Que faisais-tu, Ô Samuel Pagé, lors de la grève étudiante de 2005 ? Te promenais-tu avec un fusil de chasse, une chemise carottée et une casquette à l’ancienne pour tirer à bout portant sur les étudiants et les militants de la Fédération Étudiante du Québec ? Sommes-nous si pires que ça ? Sommes-nous pires que Ben Laden ? Vénères-tu encore Duplessis ?
Oui, il peut être près de nous, car il a suivi de près la carrière de Francis Chartrand ainsi que la mienne. Et oui, tout comme Francis, j’ai travaillé pour le NPD en Ontario, en même temps que lui. Mais pourquoi le traiter de staliniste ou de nazi ? Francis n’a jamais démontré toute forme de violence ou d’agressivité lors d’une manifestation. Et je ne suis également pas membre de l’IRA à laquelle Samuel Pagé fait allusion.
De plus, j’aimerais rajouter que Francis et moi n’avons pas été membres en règle ni sympathisants, ni même agitateurs de ce que l’on nomme Cellules Socialistes, bien qu’elles ont existées et existent toujours d’ailleurs, mais en France, pas au Canada. Il n’a niété approché par l’OLP, ni même été sympathisant à l’OLP, bien qu’il est toujours sympathisant à la cause palestinienne. Et ce que Véronique Claversier fait en France, c’est de ses affaires, et elle n’est pas une militante du Bloc Identitaire. Nous n’avons jamais eu le cerveau lavé par les "endoctrinements judicieux de Chartrand" et nous ne sommes pas des extrémistes.
Le recrutement politique dans les CÉGEPS et les écoles secondaires, que je tiens à souligner, est tout à fait légal, et se pratique dans le respect des institutions scolaires. Les partis politiques pratiquent ce recrutement depuis que les instances étudiantes et jeunesse sont reconnues par Élection Canada, et le tout se fait dans la plus grande démocratie. Francis tient à s’assurer que chaque étudiant est bien informé des démarches à suivre et mettre en pratique lors de la formation d’une Association Étudiante NPD.
Un extrait de phrases dites ci haut par Samuel Pagé me laisse perplexe. "Le Front de Libération du Québec fait référence à des extrémistes plus radicaux. C’est pourquoi il a pris récemment le pacte avec certains nouveaux membres du retour du FLQ d’allier anglophones et francophones, tous de gauche dans le but de pouvoir radicaliser le monde étudiant, qu’ils militent dans quel que soit le parti, en autant qu’ils le fassent dans l’extrémisme." Qu’est-ce que le FLQ vient faire là dedans ? Prendre le pacte, non faire le pacte, oui, mais en vain. Le FLQ est mort et il ne reviendra pas de si tôt. Bon je refais sa phrase. Faire le pacte avec certains nouveaux membres du retour du FLQ d’allier anglophones et francophones. Depuis quand le FLQ s’en faisait avec le sors des anglophones ? Ça n’a ni queue ni tête. Je vais ver la fin de sa phrase. "Qu’ils militent dans quel que soit le parti." Francis ne recrute que pour le NPD, point final.
Bien que Samuel Pagé souhaite qu’il échoue son investiture, il devrait connaître les rouages de la démocratie. C’est fait depuis le 24 février dernier. Trop tard, Ô Samuel.
Quant à Étienne Brûlé, dans un ton beaucoup plus serein et plus diplomatique, il nous parle quand même de mur de Berlin. Incroyable, non ? Même qu’il rappelle les camps du Goulag de l’URSS et les purges staliniennes plus loin dans son chapitre. Se prend-t-il pour Ronald Reagan ? La minute que l’on aborde la social-démocratie, et on est la menace rouge. Même type campagne de peur, lorsque les Conservateurs ont traité Tommy Douglas de bolchevique.
Bien que celui-ci soit moins extrémiste dans ses propos et qu’il fait éloge à l’humanisme et à la solidarité, et je remercie Étienne Brûlé pour ça, il me parait pourtant cavalier d’aborder le communisme comme définition des idéaux de Francis Chartrand, surtout dans une pétition voulant le salir. Mais ce dernier n’a fait pas mention une seule fois de Francis, ni même de sa candidature au NPD. A-t-il été au courant de cette pétition ? Lors de la rédaction de la pétition, a-t-il été victime d’un "copier coller" ? A-t-il rapport avec la pétition ?
En conclusion, je rappelle aux membres ainsi qu’aux sympathisants néo-démocrates de dénoncer toutes activités de campagne de salis sage politique. Aux salisseurs, nous les démasquerons. Enfin, vous êtes libres de signer, mais cela leur donne du crédit, beaucoup trop même. Je vous encourage bien plus à consulter sa biographie sur Wikipédia et rejoindre l’Association Néo-démocrate de Rivière-des-Mille-Îles, à l’adresse électronique npd_rdmi@hotmail.com.
Les conservateurs font fausse route avec leur politique antidrogue à l’américaine, soutient le NPD - Jeudi le 4 octobre 2007
WINNIPEG, TORONTO ET SURREY – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière de la politique sur les stupéfiants, Libby Davies (Vancouver-Est), la porte-parole du NPD en matière de santé, Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Nord) et la porte-parole du NPD en matière de sécurité publique, Penny Priddy (Surrey-Nord), ont fustigé les conservateurs pour avoir dévoilé une stratégie antidrogue qui fait fausse route.
« Il faut que nous nous attaquions aux problèmes réels des bandes de jeunes, de la violence et des fumeries de crack dans nos communautés, a déclaré la députée Wasylycia-Leis, mais les familles d’aujourd’hui savent que ce n’est pas en criminalisant un problème de santé publique qu’on va y remédier. Nous n’avons pas besoin de plus de publicités, nous devons investir dans la réduction des méfaits, l’éducation, le traitement et l’application de la loi. »
« Une guerre à la drogue à l’américaine ne fait que créer une culture de la peur, a affirmé la députée Davies. Cette soi-disant stratégie antidrogue n’aborde pas les besoins réels de nos communautés. Les experts et l’ensemble des Canadiens sont tous d’accord : nous devons investir dans des solutions concrètes, à long terme pour la toxicomanie et les problèmes qui en découlent. »
Les députées néo-démocrates ont souligné que le gouvernement conservateur n’a rien fait pour aborder les causes profondes de la toxicomanie au Canada, ni pour investir de façon suffisante dans des solutions efficaces pour appliquer la loi.
« Les conservateurs n’investissent pas assez de fonds là ou il faudrait le faire pour combattre les problèmes réels de crime et de sécurité dans nos communautés, a lancé la députée Priddy. En investissant pour donner aux services de police les ressources dont ils ont besoin, nous leur permettrons d’avoir plus de temps pour appliquer la loi et pour participer à des activités d’approche communautaire dans les écoles et les communautés. »
Les conservateurs ont démontré que leur approche est axée principalement sur l’application de la loi plutôt que le traitement et la prévention dans leur budget de 2007, dans lequel ils ont supprimé la réduction des méfaits comme pilier de la stratégie canadienne pour lutter contre la toxicomanie. De plus, le ministre de la Santé, Tony Clement, a refusé de s’engager à prolonger de trois ans le permis de InSite, le site d’injection sûre de Vancouver, malgré les conclusions scientifiques confirmant que le programme a réduit la transmission du VIH-sida et de l’hépatite C, et augmenté de 30 % le nombre de personnes qui bénéficient de traitement.
« Des preuves empiriques ont démontré que les programmes de traitement, de prévention et de réduction des méfaits, qui sont axés sur les communautés et qui sont accessibles aux toxicomanes, sont des éléments essentiels pour prévenir la toxicomanie, a dit la députée Davies. Il faut que le gouvernement reconnaisse que ces programmes donnent des résultats très positifs sur les plans social et économique pour les familles et les communautés. »
mardi, octobre 02, 2007
Au sujet de l'Israël et la Palestine
Au delà du fait qu'il a eu l'observation saisissante de l'Israël connecté à la « carte de route » et a commis le fait de démanteler les avant-postes « non autorisés » (c.-à-d., ceux qui sont illégaux en vertu de la loi israélienne) seulement neuf maisons ont été enlevés. En attendant, il a dit que tandis que juste deux pour cent des territoires occupés sont réellement sous la commande de l'Israël, une bande beaucoup plus grande de la Cisjordanie est maintenant interdite aux Arabes, l'un ou l'autre parce qu'il a été mis de côté pour davantage d'expansion du territoire des forces israëlienne ou bien parce que ça fait parti du réseau des routes où aucun Arabe n'est permis qui relient les statuts, etc.
Anne Humphreys: Stéphane Dion est-il un chef?
Je ne pense pas que Stéphane Dion est un chef. Dépendant comment il répond à cette débauche, nous verrons quel genre de chef il est. Inutile de le dire, des nouvelles de plus en plus mauvaises pour le parti libéral.
La garde du palais de Stéphane Dion était assiégée aujourd'hui par les membres de son propre parti qui invitent le chef libéral à écarter un de ses lieutenants suite aux allégations pour le moins très douteuses qu'il a fait au sujet du Québec.
Plusieurs député et sénateurs de la province ont plaidé en privé afin de congédier Jamie Carroll, le directeur national des Libéraux et un des acteurs principaux de la victoire de Dion à la course au leadership en 2006.
Ils font maintenant leurs demandes en public.
Des témoins lors d'une réunion à huis clos cette semaine indiquent que Carroll était renvoyé quand quelques libéraux du Québec ont suggéré que l'entourage de leur chef ait besoin de plus de personnes bilingues et venant de la province.
Selon des témoins, Carroll a déclaré que s'il engageait plus de Québécois, alors il devrait engager plus de Chinois.
Le NPD exige que le résistant à la guerre américain, Robin Long soit libéré
« Le Canada a toujours été un pays qui défend les droits fondamentaux de la personne. Les objecteurs de conscience qui ont fui la guerre illégale de George W. Bush en Irak devraient avoir le droit de rester ici », a affirmé la députée Chow.
« Les cas de deux résistants à la guerre sont actuellement en instance à la Cour suprême du Canada, a dit le député Atamanenko. Personne ne devrait être arrêté ni déporté avant que la Cour ait l’occasion de prendre une décision. »
Robin Long, qui est originaire de Boise, Idaho, a reçu ses ordres en mars 2005 et est parti pour le Canada en juin, soutenant que la guerre en Irak était illégale. Il habite au Canada avec sa conjointe canadienne Renée et leur jeune fils. La Commission de l’immigration et du statut de réfugié n’a pas jugé ses déclarations fausses mais a quand même rendu jugement contre lui. Il sera bientôt déporté.
« Le Canada a toujours été un refuge pour les résistants à la guerre qui refusent de se battre dans des guerres illégales, a souligné la députée Chow. Depuis la guerre du Vietnam, le Canada a la grande tradition de privilégier la justice en permettant aux gens de conscience de se réfugier dans notre pays. Le Canada doit libérer M. Long et lui permettre de rester au Canada. »
La députée Chow a également indiqué qu’un sondage fait récemment en Ontario a révélé que presque les deux tiers des Ontariens croient que le Canada devrait permettre aux résistants à la guerre de rester au Canada.
Le revenu de la classe moyenne est plus faible depuis l’accord de libre-échange, souligne le NPD
« Les familles canadiennes ont vu une érosion régulière de leur revenu. Voilà une autre preuve que les politiques économiques malavisées des conservateurs ne font qu’aggraver le déséquilibre social que les anciens gouvernements libéraux ont créé, a dit le député Julian. Même si l’on tient compte des impôts et des transferts gouvernementaux, la plupart des familles canadiennes sont plus pauvres qu’en 1989. »
Les gens qui font partie de la tranche de revenu la plus élevée gagnent en moyenne 20 000 $ de plus qu’en 1989, après avoir tenu compte de l’inflation. La plupart des autres Canadiens ont perdu du revenu. En fait, les ménages canadiens qui gagnent moins de 60 400 $ ont vu leur revenu moyen diminuer, avant les impôts et les transferts fédéraux destinés aux familles.
Les ménages qui représentent 60 % des revenus ont vu leur part du revenu total diminuer en 2005 par rapport à 1989. Les statistiques révèlent que la part du revenu total, après les transferts, du 20 % des Canadiens les mieux nantis ne cesse d’augmenter, de sorte que ce groupe représente presque 50 % de tous les revenus.
« Les familles canadiennes ont plus de mal à joindre les deux bouts aujourd’hui qu’avant la mise en vigueur des ententes de libre-échange en 1989, a lancé le député Julian. Aujourd’hui, de plus en plus de Canadiens doivent travailler plus fort sans pour autant être capables de garder la tête hors de l’eau. Nous avons vu 250 000 bons emplois dans le secteur manufacturier disparaître et la crise dans le secteur du bois d’œuvre s’empire. »
Le député Julian a souligné que les Canadiens ont besoin d’un gouvernement qui a la vision et le courage nécessaires pour mettre en œuvre un programme qui favorise une prospérité durable. Cela comprendrait un salaire minimum plus élevé, plus de logements abordables, un régime d’assurance-médicaments national, des services de garderie publics et l’éducation postsecondaire plus accessible.
Selon Statistique Canada, le nombre de Canadiens faisant des heures supplémentaires a augmenté de 48 % depuis 1991. Le nombre d’heures supplémentaires que font les Canadiens a augmenté de 22 % depuis 1991. En même temps, les ménages canadiens font face à plus de dettes accablantes : la proportion de la dette des familles par rapport à leur revenu disponible a atteint 126,77 % en 2006, soit une augmentation de 37 % pendant cette même période.
« Les Canadiens travaillent plus fort et plus longtemps mais ils peinent à rembourser leurs dettes et leurs hypothèques, a déploré le député Julian. Seul le NPD est capable de défendre les intérêts des familles d’aujourd’hui. »
Le discours de Maxime Bernier à l’ONU est une autre occasion manquée, déplore le NPD
« Ce discours représentait une occasion pour les conservateurs de Harper d’annoncer un changement, nécessaire depuis longtemps, dans la direction de sa politique étrangère. Mais le ministre Bernier ne s’est pas écarté de la vision étroite de ce gouvernement en ce qui concerne la politique étrangère, a dit le député Dewar. Ce gouvernement n’a qu’une seule vision de la politique étrangère : une campagne militaire en Afghanistan. »
« Le gouvernement de Harper est un traînard sur la scène internationale. Malheureusement, ce discours indique clairement que cela ne changera pas de sitôt, a ajouté la députée McDonough. Le ministre Bernier a parlé des valeurs canadiennes, de la démocratie, de la liberté, des droits humains et du respect de la loi, mais son gouvernement n’appuie pas les déclarations onusiennes sur les droits des peuples autochtones ni sur les armes à dispersion. Ils ont quasiment abandonné le concept du maintien de la paix et ils restent muets alors que les détenus sont transférés pour être torturés par les troupes afghanes. »
La députée McDonough a souligné que le gouvernement esquive ses obligations en matière d’aide au développement et qu’ils ne respectent pas leurs obligations en vertu de Kyoto et ce, sans même s’en excuser.
« Les familles d’aujourd'hui veulent que ce gouvernement change de cap, a affirmé le député Dewar. Elles veulent que le Canada soit un chef de file mondial pour l’aide et la paix. Il aurait fallu que ce gouvernement change de direction, mais ils ont démontré encore une fois aujourd’hui qu’ils ne sont pas à la hauteur. »
lundi, octobre 01, 2007
Jack Layton annonce le nouveau cabinet fantôme du NPD - Jeudi le 27 septembre 2007
Le NPD mettra les priorités des familles d’aujourd’hui à l’ordre du jour
OTTAWA – Suite à la victoire historique du député néo-démocrate nouvellement élu dans Outremont, Thomas Mulcair, le chef du NPD du Canada, Jack Layton, a annoncé son nouveau cabinet fantôme aujourd’hui.
« Depuis la dernière élection fédérale, nous avons vu un gouvernement Harper qui est indigne de confiance, une opposition libérale faible sur laquelle on ne peut pas compter et un Bloc québécois qui a fait son temps et qui est incapable d’obtenir des résultats à Ottawa, a dit M. Layton. Lors du prochain Parlement, le NPD poursuivra son rôle d’opposition efficace face aux conservateurs de Harper en faisant passer les priorités de la classe moyenne et des familles d’aujourd’hui en tête de liste. »
M. Layton a annoncé que Thomas Mulcair et Libby Davies (Vancouver-Est) ont été nommés chefs adjoints du caucus néo-démocrate. De plus, M. Mulcair servira à titre de porte-parole en matière de finances et porte-parole pour le Québec. Mme Davies continuera d’agir à titre de leader parlementaire et de porte-parole en matière de travail.
M. Layton a énuméré les trois priorités de son caucus pour la prochaine session parlementaire : mettre fin à la mission de combat en Afghanistan, s’attaquer aux changements climatiques et régler le déséquilibre social en rendant la vie plus abordable pour les familles d’aujourd’hui.
« Il faut que le Canada change de cap pour venir en aide aux gens en Afghanistan grâce à la reconstruction, l’aide et la paix », a expliqué M. Layton. Il a annoncé que Dawn Black (New Westminster-Coquitlam) continuera d’agir à titre de porte-parole du NPD en matière de défense et qu’Alexa McDonough (Halifax) servira à titre de porte-parole pour la paix. Paul Dewar (Ottawa-Centre) deviendra le porte-parole en matière d’affaires étrangères.
« S’attaquer à la crise des changements climatiques et une autre priorité essentielle, a souligné M. Layton. Nathan Cullen mènera nos efforts en poursuivant son rôle de porte-parole du NPD en matière d’environnement. »
« Alors que l’économie canadienne fait des progrès jamais vus, les familles d’aujourd’hui et les gens de la classe moyenne ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. C’est inacceptable, et c’est pourquoi tous les membres de notre caucus se pencheront sur des questions dans leurs domaines en vue de régler le déséquilibre social », a dit M. Layton, en soulignant deux exemples importants : le coût des médicaments sur ordonnance qui monte en flèche et la crise dans le secteur manufacturier. Il a annoncé que Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Nord) assumera le rôle de porte-parole en matière de santé et que Peggy Nash (Parkdale High Park) sera la porte-parole en matière d’industrie.
Liste des porte-parole du NPD Cabinet fantôme
Le 27 septembre 2007
Jack Layton (Toronto—Danforth)
Chef
Les affaires intergouvernementales
Charlie Angus (Timmins-Baie James)
Travaux publics et Services gouvernementaux
Le Conseil du Trésor
La réforme démocratique et électorale
Alex Atamanenko (Colombie-Britannique – Southern Interior)
Agriculture et agroalimentaire
Les affaires rurales
Catherine Bell (Île de Vancouver-Nord)
Ressources naturelles
Diversification de l’économie de l’Ouest canadien
Porte-parole adjointe en matière de pêches (côte ouest)
Dennis Bevington (Western Arctic)
La mise en valeur du Nord
La souveraineté dans l’Arctique
Porte-parole adjoint en matière de ressources naturelles (énergie)
Dawn Black (New Westminster-Coquitlam)
La Défense nationale
Bill Blaikie (Elmwood-Transcona)
Président adjoint de la Chambre des communes
Chris Charlton (Hamilton Mountain)
Les aînés et les pensions
David Christopherson (Hamilton-Centre)
L’infrastructure et les communautés
Les comptes publics
L’Agence du revenu du Canada
Les sociétés d’État
Olivia Chow (Trinity-Spadina)
La citoyenneté et l’immigration
Porte-parole adjointe en matière de développent social (enfants et jeunes)
Joe Comartin (Windsor-Tecumseh)
La justice
Porte-parole adjoint en matière de la sécurité publique
Porte-parole adjoint pour l’environnement (Grands Lacs)
Jean Crowder (Nanaimo-Cowichan)
Les affaires autochtones
Nathan Cullen (Skeena-Bulkley Valley)
L’environnement
Les parcs nationaux
Libby Davies (Vancouver-Est)
Chef adjointe
Leader parlementaire
Le travail
Porte-parole adjointe en matière de justice (questions de toxicomanie et de prostitution) Porte-parole adjointe en matière d’infrastructure et de communautés (région de Vancouver)
Paul Dewar (Ottawa-Centre)
Les affaires étrangères
Porte-parole adjoint en matière de sociétés d’État (Commission de la capitale nationale)
Yvon Godin (Acadie-Bathurst)
Whip
La francophonie et les langues officielles
L’APÉCA
L’assurance-emploi
Peter Julian (Burnaby-New Westminster)
Le commerce international
La porte d’entrée du Pacifique
Les Jeux Olympiques de Vancouver-Whistler
Wayne Marston (Hamilton-Est-Stoney Creek)
Le multiculturalisme
Le sport
Porte-parole adjoint en matière de justice (droits de la personne)
Porte-parole adjoint en matière d’industrie (politique d’acier)
Pat Martin (Winnipeg-Centre)
L’éthique et la protection de la vie privée
Porte-parole adjoint en matière d’agriculture (Commission canadienne du blé)
Tony Martin (Sault Ste. Marie)
Ressources humaines et Développement social
FEDNOR
Brian Masse (Windsor-Ouest)
Les transports
L’Agence des services frontaliers du Canada
Porte-parole adjoint en matière d’industrie (politique automobile)
Irene Mathyssen (London-Fanshawe)
La condition féminine
Alexa McDonough (Halifax)
Le développement international et la coopération internationale
La promotion de la paix
La région du Canada atlantique
Thomas Mulcair (Outremont)
Chef adjoint
Les finances
L’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec
Peggy Nash (Toronto-High Park)
L’industrie
Les questions de Toronto
Penny Priddy (Surrey-Nord)
La sécurité publique
Porte-parole adjointe en matière de justice
Denise Savoie (Victoria)
L’éducation postsecondaire
L’alphabétisation
Porte-parole adjointe en matière de ressources humaines (formation)
Bill Siksay (Burnaby-Douglas)
La culture et le patrimoine
Le logement
Les questions des personnes gaies, lesbiennes, transsexuelles et transgenres
Peter Stoffer (Sackville-Eastern Shore)
Les pêches
Les affaires des anciens combattants
Porte-parole adjoint en matière d’industrie (construction navale)
Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Nord)
Présidente du caucus
La santé
Les personnes handicapées
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