vendredi, octobre 30, 2009

 

Islamiste controversée comme personne-ressource pour évaluer le programme éthique et culture religieuse ?, par Anne Humphreys


Mme Najat Boughaba est très fière de sa participation dans le programme d'éthique et de culture religieuse. Dans une de ses chroniques de L'Écho du Levant, un journal communautaire montréalais, le 6 novembre 2007, elle déclare avoir été invitée à présenter une conférence sur le programme d'éthique et culture religieuse (ECR). C'est le cas comme le relate le rapport annuel de la Chaire de recherche du Canada sur l’Éducation et les rapports ethniques de l'Université de Montréal. Madame Najat Boughaba y représentait le Congrès islamique canadien et sa communi­cation portait sur « L’éducation inter­cul­turelle, paix sociale et épanouis­sement des citoyens ».

Remarquons au passage que les deux autres intervenantes, aucun homme, sont bien connues pour être partisanes du programme ECR : Stéphanie Tremblay de l'UQAM (dont on annonce un livre aux éditions Fides, maison ex-catholique, en faveur du cours ECR et de la « transformation du citoyen ») et Mireille Estivalèzes de l'Université de Montréal qui s'est cependant inquiétée du manque de formation des maîtres et de la difficulté à adopter la nouvelle « posture professionnelle » neutre vis-à-vis des religions.

Dans la même chronique, Mme Najat Boughaba apprenait à ses lecteurs qu'on lui avait également donné l'occasion de répondre à un questionnaire pour évaluer trois manuels du cours d'éthique et de culture religieuse et qu'elle a remis au ministère de l'Éducation une série de recommandations « en tant que pédagogue » !

Il ne s'agit pas de fanfaronnades lancées en l'air. En effet, Mme Boughaba a bien été une personne-ressource dans le processus d'évaluation du programme d'éthique et culture religieuse. Le rédacteur en chef de Point de bascule a communiqué avec le Monopole de l'Éducation. Un échange téléphonique avec un représentant du gouvernement du Québec confirme que Mme Boughaba a participé à des tables rondes traitant, entre autres, des questions religieuses.

Le rapport du Comité sur les affaires religieuses prend la peine de mentionner l'affiliation de Mme Boughaba en précisant qu'elle est liée à L'Écho de L'Orient (ou du Levant) dont elle était la rédactrice en chef. La date du rapport, mai 2007, est importante comme on le verra ci-dessous.

Najat Boughaba a non seulement fait partie du Comité d’évaluation du Programme ECR à titre de personne-ressource, mais elle participait aussi à la Table de réflexion sur le fait religieux auprès du Monopole de l'Éducation (MELS), « celle-ci agit à titre de groupe-conseil sur la réalité socioreligieuse au Québec ».

Qui est Mme Boughaba ?

Cette personne-ressource du Comité sur les affaires religieuses brigue actuellement un poste de conseiller municipal pour Vision Montréal dans la circonscription de Saint-Léonard-Ouest. Barbara Kay du National Post a rencontré Boughaba il y a deux ans, à un dîner bénéfice qu'elle organisait pour le Congrès islamique canadien (CIC), où la conférencière d'honneur, l'apologiste tristement célèbre des talibans, la journaliste Yvonne Ridley, a parlé avec enthousiasme du Hezbollah (« Je voudrais avoir le drapeau [du Hezbollah] avec moi ce soir »), une organisation officiellement désignée au Canada comme terroriste. Yvonne Ridley a également déclaré que le leader tchétchène Chamil Bassaïev, responsable des attentats meurtriers au théâtre de Moscou et à l'école de Beslan, est un martyr assuré d'une place au paradis.

Boughaba ne nie pas son rôle important au CIC, organisation ouvertement islamiste dont elle tente maintenant de s'éloigner discrètement. Le CIC, le lecteur s'en souviendra, a été au premier plan dans les poursuites liberticides auprès de la Commission des droits de la personne contre les journalistes Ezra Levant, Mark Steyn et le plus grand magazine d'actualité canadien, Maclean's. (Voir notre dossier sur le sujet : « Extirper l'hérésie et le blasphème » ?)

« Adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques »

Sur son site internet pour les élections municipales, Boughaba prétend adhérer aux valeurs du Québec de « paix, liberté et égalité » mais, pour Barbara Kay, sa participation, mentionnée dans son curriculum vitae, à de nombreuses associations contredit cette adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques. C'est ainsi que Mme Boughaba a été une membre active du Centre communautaire musulman de Montréal (CCMM). En 2006, après l'arrestation de 17 terroristes présumés à Toronto (parmi lesquels certains ont déjà été condamnés), Najat Boughaba, sous le nom de Najad Moustapha, a pris part à une conférence de presse organisée par le CCMM, pendant laquelle les organisateurs une fatwa écrite par leur guide spirituel, l'ayatollah irakien Ali al-Sistani, appelant les médias à diffuser le message de paix de l'islam. Ce dernier, quelques mois avant cette conférence, avait annoncé sur son site internet que tous les homosexuels, hommes et femmes, devraient être exécutés « de la pire manière possible ».

En outre, selon l'organisme de surveillance de l'islamisme www.pointdebasculecanada.ca, le CCMM a publié sur son propre site internet un avertissement à l'effet que les filles qui ne portent pas le hijab courent le risque d'être violées et avoir des « enfants illégitimes ». Boughaba a également été la rédactrice en chef d'un journal de Montréal, L'Écho de l'Orient (ou du Levant). Ce journal fait l'éloge des enseignements du théocrate totalitaire, l'ayatollah Khomeiny, père de la révolution islamiste iranienne, et publie régulièrement des hymnes à Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Selon pointdebasculecanada.ca, un texte publié sous l'égide éditoriale de Boughaba a accusé le député du Parti libéral, Fatima Houda-Pépin, une musulmane démocrate, d'encourager la haine des musulmans.

Comme le rapportait le journaliste Brian Myles dans Le Devoir du samedi 17 octobre 2009, page a4, Mme Boughaba a également partagé une tribune médiatique avec Mohammed Elmasry (le même qui a attaqué et perdu contre Maclean's et Mark Steyn) au journal L'Écho de l'Orient, où elle a occupé le poste de rédactrice en chef jusqu'à la fin 2007. Sous le pseudonyme de Najat Mustapha, Mme Boughaba signait des chroniques sur les accommodements raisonnables, la montée en force du Hezbollah au Liban et l'ascendant exercé par son secrétaire général, Hassan Nasrallah.

Les femmes québécoises de souche « non voilées » des « putains » ?

Le plus préoccupant cependant est que dans son journal, sur la page éditoriale même de Najat Boughaba, elle a fait publier un poème qui attaque le principe de liberté d'expression et qui qualifie les femmes de souche « non voilées » du Québec de « putains ». Voici le texte incriminant :

Lettre à toi

À qui de droit ou à la personne
Qui se sent visé
Qui t'a demandé de t'exprimer
Qui t'a donné le droit de parole
Pour japper comme les chiens des rues
Pour enfin insulter
Juger et dire des choses insensées et maudites
Ce n'est la liberté d'expression
Alors cesse de parler de démocratie
Si tu te comportes comme un tyran

Cesse de parler de dignité
Si tes paroles sont irrespectueuses
Mon voile n'est pas un mouchoir
C'est ma peau
Ma pudeur Ma dignité Mon respect

Et si toi immigrante de souche
Tu n'as ni foi ni loi
Et tu as passée ta jeunesse soule
D'un mâle à un autre
Ce n'est pas mon cas

Nul besoin d'être un critique littéraire pour percevoir le mépris envers les Québécois de souche qui suinte à travers ce poème. Et pourtant, la rédactrice en chef qui l'a publié - Boughaba - a été choisie pour aller à Hérouxville peu de temps après pour parler de valeurs islamiques et expliquer aux Québécois censément xénophobes comment s'entendre avec les « autres ». Pourtant, cette rédactrice a été sélectionnée pour participer à des tables rondes sur le cours d'éthique et de culture religieuse, on lui a présenté des manuels et sollicité son avis sur ceux-ci, elle a été une personne-ressource reconnue au Comité sur les affaires religieuses lors de l'élaboration de ce programme. Comité qui conseille la ministre de l'Éducation dans le domaine.

Ironiquement, ce poème a été publié quelques jours avant le fameux code de vie d'Hérouxville de 2007, mais le « poète », Haydar Moussa, a plusieurs fois prétendu publiquement que le poème avait été écrit « en réaction » à ce code, une impossibilité manifeste.

Le correctivisme politique et le multiculturalisme béat aveuglent

Dire que le Monopole de l'Éducation du Québec (MELS) n'a pas fait d'enquête préalable au sujet de Mme Boughaba ou, on ne sait si c'est pire, en aurait fait une, mais était si désireux d'attirer une musulmane voilée emblématique dans son équipe pour exhiber ses lettres de créance multiculturelles qu'elle ne s'est pas souciée de ses antécédents est la litote de l'année. Ceci démontre une fois de plus que lorsqu'un hidjab apparaît sur la tête d'une politicienne ou d'une personnalité, l'objectivité, le bon sens et les principes démocratiques disparaissent rapidement.

Bras ouverts pour une islamiste, portes fermées pour de simples parents pacifiques

Entretemps, les parents modérés de la CLÉ qui ne s'expriment que pour demander que leur droit de premiers éducateurs soit respecté n'ont toujours pas été reçus par le MELS. Au contraire, les personnes responsables dans ce dossier (MM. Jacques Pettigrew et Pierre Bergevin) ont recommandé à leur hiérarchie de ne plus organiser de rencontres publiques au sujet du cours ECR, comme on l'a appris de la bouche de M. Pettigrew lors du procès de Drummondville et de se taire.

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À quoi donc pensait Obama?, par Francis Chartrand


Répondre à la question «A quoi pensait vraiment Obama?» prend plus d'importance lorsqu'on s'interroge sur le sens d'initiatives diplomatiques pour le moins douteuses. La semaine dernière, les États-Unis se sont joints à l'Égypte pour présenter une résolution au Conseil des droits de la personne des Nations-Unis - organisme notoirement anti-occidental - anti-américain et anti-Israël. Les États-Unis en font maintenant partie grâce aux efforts de l'administration Obama. Pour la première fois, l'Amérique assume un rôle de leader au sein d'une organisation qui menace la liberté de parole dont jouissent les Américains et que protège leur Constitution.

Le très important site JihadWatch.org de Robert Spencer a révélé la teneur de cette résolution. Elle invite les États à condamner et à criminaliser tout plaidoyer de haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, l'hostilité ou la violence ".

Spencer note qu'elle condamne également «tout stéréotype négatif des religions et des groupes raciaux» ce qui vise indirectement toute explication documentée de la doctrine du djihad et la volonté de domination de l'islam. Il faut rappeler que c'est continuellement l'objet de plaintes de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et d'autres groupes qui voudraient faire taire toute critique de l'islam.

Dans un texte paru sur le site gauchiste www.HuffingtonPost.com, Eugene Volokh se dit très préoccupé de la portée qu'une telle résolution pourrait avoir aux États-Unis: notamment sur la liberté d'expression. Il écrit:

«Je crains que l'appui du Pouvoir exécutif américain aux normes internationales des droits de l'homme qui restreignent la liberté de parole n'influence les tribunaux américains dans leur interprétation du Premier Amendement. Le risque est qu'au fil des ans, ces normes ne l'emportent sur le Premier Amendement pour justifier l'interdiction des discours jugés haineux. Et cette crainte n'est pas le fruit de mon imagination. Elle est fondée sur les opinions de Peter Spiro, un professeur de droit influent qui est un partisan de cette tendance. C'est vraiment ce qu'il souhaite et espère. Ainsi donc, toute limitation de la liberté d'expression qu'approuve le gouvernement américain peut avoir à long terme des conséquences sur l'exercice de nos droits constitutionnels.»

Réfléchissons de nouveau à la question: «A quoi pense Obama?». Le fait que ses politiques s'inspirent de celles des Frères musulmans et d'autres groupes qui défendent la suprématie de l'islam et de la loi islamique (la charia) n'est pas nouveau (du moins pour les lecteurs réguliers de mes chroniques).

Ce qui est nouveau et très troublant est que le président Obama et son administration sont en train d'officialiser cet inquiétant alignement dans des forums internationaux comme le Conseil des droits de la personne des Nations Unies. Si l'on tient compte des écrits passés de Harold Koh, ex-recteur de la faculté de droit de Yale et maintenant principal conseiller du gouvernement en matière de droit international et responsable du respect de ce droit aux États-Unis, des " normes " défendues par la résolution présentée par l'administration Obama au Conseil des droits de la personne devraient avoir préséance sur les lois des États-Unis et même sur la Constitution.

Le remarquable Ed Whalen du Centre d'Éthique et de politiques publiques attire l'attention sur un essai écrit par Koh en 2004 et intitulé «International Law as Part of Our Law». Dans cet essai, Koh soutient que «les tribunaux américains doivent jouer un rôle important dans l'alignement des règlements de droit constitutionnel sur les règlements de lois étrangères et internationales non pas seulement pour promouvoir les intérêts américains, mais pour faire avancer le projet de développement d'un système judiciaire international.»

La conclusion semble évidente: le président Obama et son administration s'activent à promouvoir un programme qui, non seulement est contraire à l'esprit de la Constitution américaine, mais également contraire aux intérêts de la Nation. Il appartient maintenant au peuple américain et au Congrès de leur barrer la route!

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lundi, octobre 26, 2009

 

Comment se présenter aux élections de Montréal sans se faire scruter? Avoir un beau sourire et ... un hidjab - par Barbara Kay


La course à la mairie de Montréal s'intensifie à mesure que le 1er Novembre, jour du scrutin, approche rapidement. L'ancienne militante indépendantiste Louise Harel du Parti Vision Montréal, pensait être la grande favorite devant le maire sortant fédéraliste et un peu terne, Gérald Tremblay; mais elle se bat maintenant pour remonter la pente après avoir été contrainte de larguer son plus proche collaborateur, Benoît Labonté, quand des allégations crédibles d'implication de celui-ci dans une affaire de corruption liée à un contrat, ont refait surface la semaine dernière.
Mais Harel devrait affronter plus que le personnage douteux de Labonté dans le forum public. Elle devrait expliquer pourquoi une partisane connue du militantisme islamiste est dans la course, briguant un poste de conseiller municipal sous son égide. Une certaine Najat Boughaba est candidate pour Vision Montréal dans la circonscription de Saint-Léonard-Ouest. J'ai rencontré Boughaba il y a deux ans, à un dîner bénéfice qu'elle organisait pour le Congrès islamique canadien (CIC), où la conférencière d'honneur, l'apologiste tristement célèbre des Talibans, la journaliste Yvonne Ridley, a parlé avec enthousiasme du Hezbollah («Je voudrais avoir le drapeau [du Hezbollah] avec moi ce soir »), une organisation officiellement désignée au Canada comme terroriste. Boughaba ne nie pas son implication profonde avec le CIC ouvertement islamiste (dont elle tente maintenant de s'éloigner discrètement). Le CIC, le lecteur s'en souviendra, a été l'instigateur principal de la tentative de saboter la liberté d'expression via des plaintes à la Commission des droits de la personne contre les journalistes Ezra Levant et Mark Steyn.
Sur son site internet, Boughaba prétend adhérer aux valeurs du Québec de «paix, liberté et égalité» mais, sur son curriculum vitae, de nombreuses associations contredisent cette adhésion de pure forme aux valeurs démocratiques. Par exemple, Boughaba a été un membre actif du Centre Communautaire Musulman de Montréal (CCMM). En 2006, après l'arrestation de 17 terroristes présumés à Toronto (parmi lesquels certains furent trouvés coupables), Boughaba, sous le nom de Najad Moustapha, a pris part à une conférence de presse organisée par le CCMM, pendant laquelle ils lurent une fatwa appelant les médias à transmettre le message de paix de l'Islam élaboré par leur guide spirituel, l'ayatollah irakien Ali Al-Sistani. Celui-ci, quelques mois avant la conférence, avait annoncé sur son site internet que tous les homosexuels, hommes et femmes, devraient être exécutés "de la pire manière possible". (Curieusement, la fatwa contre les homosexuels masculins a été retirée du site, mais pas la fatwa contre les femmes; de toute façon, l'ayatollah n'a jamais révoqué ni l'une ni l'autre.) Par ailleurs, selon l'organisme de surveillance de l'islamisme www.pointdebasculecanada.ca, le CCMM a publié sur son propre site internet un avertissement à l'effet que les filles qui ne portent pas le hijab courent le risque d'être violées et avoir des «enfants illégitimes». Boughaba a également été la rédactrice en chef d'un journal de Montréal, Sada Almashrek (Echo d'Orient). Ce journal fait la louange des enseignements du théocrate totalitaire, l'ayatollah Khomeiny, père de la révolution islamiste iranienne, et publie régulièrement des hymnes à Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Selon www.pointdebasculecanada.ca, un texte publié sous l'égide éditoriale de Boughaba a accusé le député du Parti libéral, Fatima Houda-Pépin, une musulmane démocratique, d'encourager la haine des musulmans.
Le plus préoccupant cependant est que dans son journal, sur la page éditoriale même de Boughaba, a été publié un poème qui attaque le principe de liberté d'expression et qui qualifie les femmes de souche «non voilées» du Québec de «putains». Voici l'extrait incriminant: « Qui t'a donné le droit de parole / pour japper comme les chiens des rues/pour enfin insulter / juger et dire des choses insensées et maudites/ Ce n'est pas la liberté d'expression / alors cesse de parler de démocratie / si tu te comportes comme un tyran ... Mon voile n'est pas un mouchoir / C'est ma peau / ma pudeur, ma dignité, mon respect / Et si toi, immigrante de souche / tu n'as ni foi ni loi / et tu as passé ta jeunesse saoule/ d'un mâle à l'autre/ ce n'est pas mon cas. »
Vous n'avez pas besoin d'être un critique littéraire pour découvrir le mépris pour les Québécois ethniques qu'exsude ce poème. Et pourtant, l'éditeur qui l'a publié - Boughaba - a été choisi pour aller à Hérouxville peu de temps après pour parler de valeurs islamiques et expliquer aux Québécois soi-disant xénophobes comment s'entendre avec les «Autres». En aparté ironique, ce poème a été publié quelques jours avant le fameux code de vie d'Hérouxville 2007, mais le «poète», Haydar Moussa*, a plusieurs fois déclaré publiquement que le poème avait été écrit « en réaction » au code, une impossibilité manifeste. Et pourtant, ce même Haydar Moussa a été invité dans la délégation à Hérouxville.
Dire que Louise Harel n'a pas fait d'enquête préalable au sujet de Boughaba- ou encore l'a fait, mais était si désireuse d'attirer une musulmane symbolique dans son équipe pour exhiber ses lettres de créance multiculturelles qu'elle ne s'est pas souciée de ce qui a été découvert -est la litote de l'année. Cela démontre une fois de plus que lorsqu'un hidjab apparaît sur la tête d'une politicienne, l'objectivité, le jugement et les principes démocratiques disparaissent des têtes de tous les politiciens autour d'elle. Si vous lisez le Français, vous pouvez obtenir un compte-rendu beaucoup plus complet des associations malsaines de Najat Boughaba et de ses insuffisances démocratiques ici.
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Le soutient aux famille en état de vulnérabilité, par Sally W. Olds et Diane E. Papalia


Les familles qui cumulent un certain nombre de facteurs de risque tels que la pauvreté, la sous-scolarisation et le jeune âge des mères, sont plus susceptibles d'éprouver des difficultés sur le plan des rôles parentaux. Le stress associé aux conditions de vie (pression économique, isolement, monoparentalité, etc.) fragilise les capacités des parents. Ceux-ci deviennent moins chaleureux, plus irritables et moins efficaces dans la résolution des problèmes avec l'enfant (Lavigeur, 1989). Traditionnellement les psychologues et les travailleurs sociaux sont plus souvent centrés sur les problèmes des familles plutôt que sur leurs forces (Lavigueur et al., 2004).

Cette culture professionnelle favorise une perception négative des familles en contexte de pauvreté. Les intervenants ont tendance à penser que «si elles voulaient vraiment, elles pourraient s'en sortir». Ils arrivent donc dans ces familles avec un certain nombre de préjugés négatifs qui affectent non seulement les solutions qu'ils proposent, mais également l'attitude des parents à l'égard de l'intervention. En effet, il n'est pas rare que ces familles soient méfiantes. Parce qu'elles se sentent jugées comme étant inadéquates et qu'elles craignent de voir leur enfant placé en famille d'accueil, ces familles opposent une certaine résistance à l'égard de l'intervention proposée.

Cette attitude négative envers les parents en contexte de pauvreté peut également être présente chez les éducatrices et les enseignants. Les enfants issus de milieux pauvres portent déjà une étiquette négative lorsqu'ils se présentent à la maternelle, ce qui risque d'affecter les relations famille-école (de type mésotémique.) Pourtant la collaboration et la communication entre la famille et l'école est déterminante pour la bonne intégration des enfants dans le milieu scolaire (MSSSQ, 1998).

Une des pistes de solution explorée au Québec ces dernières années consiste a tenter de changer la perspective des intervenants au sujet des familles vulnérables : au lieu de ne voir que les lacunes des jeunes mères, il faut prendre le temps d'examiner leurs forces. C'est l'approche de l'empowerment, le processus par lequel une personne ou un groupe prend le controle de sa vie.

Dans cette perspective, les intervenantes discuteront avec les mères de leurs besoins. L'accompagnement peut impliquer de donner de l'information sur le développement de l'enfant, d'aider la jeune mère dans ses démarches pour retourner aux études ou pour se trouver un logement. Le création de tels liens favorise le sentiment de pouvoir de la mère sur sa propre vie, ce qui influence a son tour ses comportements parentaux.

Psychologie du développement humain - 6e édition, p. 158.

dimanche, octobre 18, 2009

 

Nouveau chef de l'ADQ - Taillon par la peau des dents, par Mathieu Boivin


QUÉBEC – Gilles Taillon a gagné la course au leadership de l’ADQ par la peau des dents : seulement deux voix l’ont séparé d’Éric Caire, qui menait au premier tour mais qui a finalement terminé en seconde place au deuxième tour de scrutin.

L’ex-numéro deux de l’ADQ a recueilli 1 957 voix contre 1 955 pour l’actuel député de La Peltrie.

Cela lui confère une victoire avec 50,03 % des votes des 3 912 membres de l’ADQ qui se sont donné la peine de participer au vote téléphonique.

M. Taillon a admis que c’était là « une fin de course hollywoodienne », mais il assure que cette courte victoire lui donne tout la légitimité voulue.

« J’ai gagné par une petite marge, mais j’ai gagné, a commenté l’homme de 64 ans, qui lutte contre un cancer de la prostate. J’accepte la victoire avec d’autant plus d’humilité que la course a été excessivement serrée. »

Signalons qu’Éric Caire a pris l’avance au premier tour de scrutin, avec 1 631 voix contre les 1 571 de M. Taillon. Arrivé troisième avec 710 voix, Christian Lévesque a été éliminé, et les votes de deuxième choix de ses partisans ont été compilés pour faire un vainqueur à la majorité simple.

Et cette fois, c’est M. Taillon qui est arrivé en tête.

« C’est difficile, j’ai mis tout mon cœur dans cette campagne et il n’y a rien de drôle à ne pas gagner, a admis M. Caire, 43 ans, en point de presse. Ç’a passé proche, mais ce n’est pas assez. C’est le résultat, et je m’y soumets. »

Ainsi, même si une seule voix différente aurait pu lui donner la victoire, il n’a pas l’intention de demander un recomptage ou une révision quelconque des résultats. « Mon intention est de me rallier et de travailler avec le nouveau chef », a-t-il déclaré.

Plan de match

De son côté, Christian Lévesque s’est dit content de la course qu’il a menée. « J’étais le candidat le moins connu, mais je suis fier de notre plan de match », a-t-il indiqué.

Il a lui aussi tendu la main à M. Taillon, assurant qu’« on ne le laissera pas tout seul parce qu’il y a un gros travail de terrain à faire ».

Seulement 29 % des 13 500 membres que compte actuellement l’ADQ ont participé au scrutin. Les trois candidats ont admis que ce taux de participation était décevant, mais ont tous soutenu que le vote direct de près de 4 000 membres représentait un processus plus démocratique que celui de « 400 ou 500 délégués » dans un congrès au leadership traditionnel.

Gilles Taillon entend rencontrer les six députés actuels de l’ADQ mardi prochain et nommera un nouveau chef de l’aile parlementaire au cours de la semaine suivante.

Il n’a pas voulu confirmer qu’il confierait ce rôle à son lieutenant politique, le député de Shefford, François Bonnardel. Rappelons que c’est la députée Sylvie Roy qui a assuré l’intérim à la tête du parti après le départ de Mario Dumont, au début de mars.

Il est aussi trop tôt pour savoir quelles sont les responsabilités qu’il confiera à son rival Éric Caire, mais dans une vidéo diffusée avant la divulgation des résultats du vote, M. Taillon a laissé entendre qu’il le verrait bien s’occuper de dossiers à caractère économique. M. Caire est actuellement porte-parole de l’ADQ dans les dossiers de santé.

Exercer le leadership

M. Taillon sait avoir beaucoup de pain sur la planche, au terme d’une course où les échanges ont parfois été virulents entre M. Caire et lui. « Ça va être à moi à exercer le leadership politique, a-t-il admis, mais je suis un gars qui a toujours voulu travailler en équipe et je vais le démonter avec mes deux collègues. »

Plus généralement, le nouveau chef adéquiste a souligné que « l’ADQ est un parti avec une tradition et j’ai l’intention de perpétuer cette tradition, en l’ajustant à la mode du jour. Je vais me faire bombarder au cours des prochains jours (il devra se soumettre à de la radiothérapie) et j’espère ensuite revenir en pleine forme. »

L’ex-député de Chauveau ne croit pas urgent de se faire élire à l’Assemblée nationale. Il se donne en effet jusqu’à un an et demi pour « rebâtir le parti ». Mais si une élection complémentaire devait être déclenchée « d’ici huit à dix mois » dans une circonscription près de chez lui, en Outaouais ou « dans Argenteuil, par exemple », il y briguerait volontiers les suffrages, a-t-il assuré.

Rappelons que la circonscription d’Argenteuil est actuellement détenue par l’ex-ministre du Travail, David Whissell. Celui-ci a préféré démissionner du conseil des ministres plutôt que de vendre sa participation de 20 % dans une entreprise d’asphaltage qui obtient des contrats gouvernementaux.

Quoi qu’il en soit, M. Taillon a dit espérer que le premier ministre Charest aurait l’élégance de ne pas lui opposer de candidat libéral s’il cherchait à se faire élire.

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mercredi, octobre 07, 2009

 

Selon Mohamed Elmasry l'esclavage sous l'islam = bon et sous le christianisme = pas bon, par Jonathan Kay


En voici une bien bonne. L'ex-directeur du Congrès islamique canadien Mohamed Elmasry veut nous faire croire que les 13 siècles d'esclavage dans les pays musulmans, ça n'était pas si mal.
On peut le lire sur le The Canadian Charger - un nouveau site qui regroupe les articles anti-occidentaux écrits par des activistes de l'extrême gauche canadienne. Elmasry fait vraiment de beaux efforts pour distinguer entre les maux de l'esclavage en terres chrétiennes et l'esclavage prétendument non-raciste et plus humain dans l'aire musulmane.

Il nous débite les platitudes et les demi-vérités habituelles de l'apologétique musulmane.

Par exemple:

« L'islam qui n'a pas d'Église, enseigne que tous les hommes, sans distinction de races, de couleur de peau, sont capables de faire le bien: il n'y a pas de péché originel. Dieu est le Seigneur de tous les hommes, non d'une tribu ou d'un peuple.....l'islam enseigne que les esclaves, qui sont des captures de guerre, Africains ou pas, doivent être bien traités et libérés aussi rapidement que possible....L'islam enseigne également que les esclaves peuvent acheter leur liberté. C'est ainsi que beaucoup d'entre eux sont devenus d'excellents enseignants et érudits....L'islam enseigne qu'un esclave est une victime des circonstances qu'on doit aider à libérer et qu'on doit traiter avec équité en tout temps. Vendre des esclaves est un péché. Les enseignements de la Bible sont bien différents: «Esclaves obéissez à vos maîtres avec crainte et tremblement.»....Les musulmans arabes appelaient les Africains Zanji (d'où l'île de Zanzibar), Habashi (le mot arabe pour Éthiopiens) et Sudani (le mot arabe pour noir). De tels noms n'étaient pas «méprisants» mais simplement «descriptifs de caractères ethniques».

Sa thèse de base est que l'esclavage musulman - si tant est qu'on peut le considérer comme mauvais (et il n'est pas sûr que ce soit la position de Esmasry) - était éclairé et presque consensuel: chacun y trouvant son profit dans un monde multiculturel.

En fait, son argumentation c'est tout bonnement une autre tentative pour faire croire à la supériorité de l'islam sur le christianisme - alors qu'on oublie trop facilement que c'est le christianisme qui a lutté contre l'esclavage en Occident - alors qu'il a persisté dans tout le monde islamique jusqu'au 20ième siècle et qu'il persiste toujours dans certaines régions de l'Afrique musulmane, notamment le Soudan.

On peut d'ailleurs se demander ce que les Soudanais chrétiens, enlevés, brutalisés, convertis de force à l'islam ou réduits en esclavage par la junte arabo-musulmane qui a pris le pouvoir dans les années 80 penseraient des fantaisies historiques de monsieur Elmasry.

Le plus drôle ou le plus exaspérant c'est que nos dirigeants ‘chrétiens' sont incapables de faire autre chose que de présenter des excuses pour tous les drames de l'histoire...

Et voici un homme qui, jusqu'à tout récemment, dirigeait un important groupe d'activistes musulmans et qui considère comme sans grande importance le fait que ces ancêtres arabes ont colonisé et ont l'imposé l'esclave sur de vastes régions de l'Afrique pendant plusieurs siècles - une situation coloniale qui persiste au Soudan et dans plusieurs régions du Maghreb.

Rappelez-vous cela quand le prochain Elmasry ou un de ses semblables dénoncera «l'impérialisme occidental».

jkay@nationalpost.com

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Mon nom est Simon Deng, chrétien, ancien esclave au Soudan, victime du djihad, par Annie Lessard et Marc Lebuis


«À 9 ans, j’ai été enlevé et donné en esclavage à une famille arabe. Mon peuple a été soumis au meurtre de masse, à l’esclavage, au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la dislocation, à l’exil. Nous sommes les victimes de ce que Khartoum a appelé « une guerre sainte contre les infidèles ». Combien de temps le monde laissera les « infidèles » être abattus et asservis au nom du djihad ? Combien de temps le monde se taira pour ne pas offenser les meurtriers et les défenseurs de l’esclavage ?»

Ancien esclave, Simon Deng du Sud Soudan a réussi à s'échapper et a abouti aux États Unis où il a reçu l'asile politique. Activiste des droits humains, il donne des conférences à travers le monde sur la situation au Soudan, où des Noirs chrétiens et animistes sont victimes d'esclavage et d'islamisation forcée.

Aujourd'hui, l'Algérie a appelé les pays arabes à saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour s’opposer à la Cour Pénale Internationale qui a lancé un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar Hassan al-Bashir la semaine dernière pour répondre à des accusations de crimes contre l'humanité.

En 2006, Simon Deng a fait une présentation à un colloque organisé par une ONG sur les victimes du djihad.

L'esclavage n'appartient pas au passé..., blog Ketibi, le 14 janvier 2006

Le 18 avril 2006, alors que la Commission des droits de l'Homme de l'ONU s'apprêtait une fois de plus à rejeter une résolution condamnant les actions au Soudan sur pressions des pays islamiques, trois ONG organisaient un colloque en marge de la commission sur les « victimes du djihad ».

Devant une salle émue aux larmes, Simon Deng a raconté comment il avait été réduit en esclavage - parce que noir et chrétien - par le régime arabe islamiste de Khartoum:

Mon nom est Simon Aban Deng. Je suis soudanais, shiluk de par la tribu, chrétien de par la religion. Mon peuple a été soumis au meurtre de masse, à l'esclavage, au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la dislocation, à l'exil. Nous sommes victimes d'un génocide, physique et culturel. Nous avons été annihilés en tant qu'êtres humains parce que appartenant à une culture différente. Tout cela ne nous est pas tombé dessus par hasard : nous avons été et restons les victimes du régime djihadiste de Khartoum.

Durant les deux génocides commis par les islamistes, nos pertes ont été énormes. De 1955 à l'indépendance de 1973, 1,5 million de Soudanais chrétiens ont été éliminés par le gouvernement pro-arabe de Khartoum. De 1983 jusqu'au récent traité de paix, 2 millions d'êtres humains du Sud-Soudan ont perdu la vie dans ce que le régime de Khartoum a appelé «une guerre sainte contre les infidèles». Oui, je suis un infidèle selon leur définition. Je pense que bon nombre d'entre vous le sont aussi. Nous, les Noirs «infidèles» du Sud, chrétiens et autres non-musulmans, nous avons refusé d'obéir aux lois islamiques, nous avons refusé d'être arabisés.

J'ai été enlevé et donné à une famille arabe comme «cadeau»

Pour cette raison, mesdames et messieurs, j'ai été une victime de l'esclavage arabe au Soudan. A neuf ans, mon village a été pillé par les troupes arabes payées par Khartoum. Alors que je courais me réfugier dans la savane pour échapper au massacre, j'ai vu mes amis d'enfance se faire abattre. Les vieux et les malades étaient brûlés vifs dans leur hutte. Les troupes arabes ont fini par me trouver. J'ai été enlevé et donné à une famille arabe comme «cadeau». Quand vous me regardez, mesdames et messieurs, voyez-vous un cadeau ? Est ce que je ressemble à un objet ou à un produit ?

Maintenant, c'est au tour du Darfour.

J'ai été un enfant esclave pendant plusieurs années. J'ai été battu à maintes reprises pour un oui ou pour un non. Parfois même par caprice des enfants de mon «maître». Je travaillais durement et j'ai dû subir de nombreuses humiliations. Alors que j'avais été un enfant adoré dans ma famille, j'ai dû m'habituer à dormir avec les animaux et à nettoyer la terre où je dormais. Je ne mangeais que les restes dans les plats de mon «maître». Je me levais le premier et me couchais le dernier, après avoir accompli toutes les tâches domestiques. La vie d'un esclave est comme l'enfer, mais il n'y a aucune honte à avoir été un esclave : ce n'est pas un choix. Celui qui devrait avoir honte, c'est celui qui s'est proclamé le «maître». Si quelqu'un doit ressentir de la honte, ce sont les intégristes musulmans du régime de Khartoum et leurs alliés dans le monde musulman. Il est important de ne jamais oublier que les chrétiens africains du Soudan méridional sont victimes de l'islamisme. La guerre contre nous a été et reste conduite au nom du djihad.

Il y a 2 ou 3 millions de réfugiés du Sud-Soudan. Ils sont traités comme des chiens. Ils ne sont pas même considérés comme des citoyens, parce qu'au Soudan la citoyenneté est basée sur la religion et que seuls les musulmans y ont droit. Les Africains «infidèles» de cette nation ne sont pas considérés comme étant de pleins citoyens, bien que presque 90 % de la population soit noire.

C'est le grand défi des djihadistes de Khartoum : Arabes et Soudanais, ils ont voulu imposer une culture arabe dans un pays majoritairement peuplé de Noirs. Ils ont effectué leur travail avec une grande efficacité grâce aux armes fournies par leurs amis dans le monde arabe. Quand ils commettaient leur génocide contre nous dans le Sud, le monde a simplement regardé ailleurs. Quand des millions de Noirs africains étaient abattus et des centaines de milliers d'enfants soudanais étaient asservis, le monde était indifférent. Même l'ONU a tourné le dos. Maintenant, c'est au tour du Darfour. Certains observent, mais la plupart sont habitués à ne plus regarder...

Combien de temps le monde laissera les «infidèles» être abattus et asservis au nom du djihad ?

Mesdames et messieurs, je pose cette question en tant que victime de l'esclavage au Soudan : combien de temps le meurtre, l'esclavage, la persécution religieuse, le viol systématique, la famine imposée et «le nettoyage ethnique et religieux» vont-ils continuer ? Quand ceux qui ont le pouvoir d'agir et d'arrêter ces crimes vont-ils le faire?

Je le demande pour mes compagnons chrétiens et animistes du Sud Soudan. Ma voix est leur voix. Combien de temps le monde laissera les «infidèles» être abattus et asservis au nom du djihad? Combien de temps le monde se taira pour ne pas offenser les meurtriers et les défenseurs de l'esclavage ?

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dimanche, octobre 04, 2009

 

Kamal Meddane, le plus jeune délinquant dangereux au Québec, par Marie-Êve Marineau


Kamal Meddane est devenu aujourd'hui le plus jeune criminel au Québec, et l'un des plus jeunes au Canada, à être déclaré délinquant dangereux par un juge, une peine d'exception, la plus lourde prévue au Code criminel.

Le juge Patrice Hurtubise a rendu cette décision cet après-midi en chambre de la jeunesse de Montréal. Kamal Meddane avait 14 ans lorsqu'il a commis sa première agression sexuelle. À 16 ans, il a récidivé, cette fois avec beaucoup de violence. C'est à cet âge qu'il a refusé une première thérapie pour les agresseurs sexuels. Il en a refusé trois au total.

À 17 ans, alors qu'il était en suivi probatoire, il a fait trois nouvelles victimes. La plupart de ses victimes sont des adolescentes de 13 ans aux airs fragiles qu'il choisit au hasard dans un autobus ou une station de métro. Il a forcé l'une d'elles à le regarder se masturber. Il en a violé une autre sans condom.

Dans ces trois derniers cas, il a plaidé non coupable. Au terme du procès, le juge Hurtubise l'a reconnu coupable de toutes les agressions. La Couronne, représentée par Me Sylvie Lemieux, a ensuite demandé au juge d'imposer une peine applicable aux adultes, ce à quoi le magistrat a consenti. C'est pourquoi les médias peuvent l'identifier, même s'il a commis ses crimes alors qu'il était encore adolescent.

Le juge Hurtubise a ainsi ordonné l'incarcération de Meddane pour une durée indéterminée. Il purgera au moins sept ans de prison, puis fera l'objet d'une évaluation tous les deux ans, pour déterminer s'il est apte à sortir ou non.

Le jeune homme a une «déviance sexuelle de type sadique», selon le psychiatre Louis Morissette qui l'a évalué à la demande de la Couronne. Il se sert de la violence et de l'humiliation pour agresser des adolescentes pubères et des femmes. Meddane n'a pas de maladie mentale grave ni de problème de toxicomanie ou d'alcool. Le jeune homme était un cancre à l'école et a refusé toutes les démarches proposées pour trouver un emploi. Il a une «haute estime de lui-même» et il manque d'empathie, toujours selon le médecin.

Meddane était détenu depuis son arrestation, en avril 2007. Il est en attente d'un procès dans une autre cause d'agression sexuelle, devant un tribunal pour adultes cette fois. Sa mère et son frère étaient dans la salle d'audience cet après-midi, de même qu'une de ses victimes. Sa mère s'est effondrée en larmes au prononcé de la sentence.

Lire aussi:

La Couronne veut faire déclarer un jeune violeur délinquant à contrôler par Christianne Desjardin, (La Presse le 21 mai 2009)

Extrait:«Ça me valorisait de voir que les victimes pouvaient avoir peur», a-t-il expliqué, hier. Au début, il s'agissait d'attouchements. Mais au fil du temps, les agressions ont gagné en gravité, allant jusqu'au viol. Aîné d'une famille de huit enfants, il vivait avec toute sa famille dans un cinq-pièces, à Montréal-Nord.

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vendredi, octobre 02, 2009

 

Hommage à Pierre Falardeau





« Moi, je passerai pas à d’autres choses, parce que, mais je sais juste que ces luttes là, c’est des luttes très difficiles, c’est dur et pis ça se fait pas du jour au lendemain, et pis, c’est ceux qui se découragent pas qui gagnent.

Des luttes pour l’indépendance, là, les Grecs, ça leur a pris 500 ans. Les Palestiniens, sont pas sortis du trou, mais qu’est-ce tu veux qu’y fassent ? Qu’y abandonnent ?

Si on choisi collectivement d’abandonner, y a un prix à payer pour ça. Si on choisi de s’écraser, si on choisi de s’allonger, le monde va s’essuyer les pieds sur nous autres. Pis un peuple qui meurt, ça meurt longtemps. Pis c’est douloureux, pis ça fait mal. Ça fait que si vous décider d’abandonner, ça va être ben long pis ben tough. Vous avez besoin d’être tough. »

- Pierre Falardeau, à l’émission de Tout le monde en parle, 26 octobre 2008

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jeudi, octobre 01, 2009

 

L'islam radical progresse en Italie, l'enquête de Il Giornale, par Francis Chartrand


Une traduction intégrale de l'article des journalistes Gian Marco Chiocci et Luca Rocca du grand quotidien italien permet de saisir la vitesse à laquelle l'islamisme progresse en Italie.

Titre original Terrorismo, le moschee dove si predica l’odio-Traduction Observatoire de l'islamisation.

Prêcheurs de haine islamiques. Partisans du terrorisme, prédicateurs de violence, fondamentalistes de profession, leaders spirituels sur le papier, puis expulsés par décision du gouvernement et pas toujours « sauvés » par des sentences judiciaires ambiguës. Certains supportent explicitement la charia, d’autres exercent l'art de la dissimulation, en prêchant la paix mais en diffusant le jihad en sous main. La « carte géopolitique » des imams qui ont choisis notre pays pour répandre le coran de la manière la plus extrême, radicale, et violente, est plus étendue de ce que l’on pense.

Selon une récente analyse du contre-terrorisme c’est le centre-nord de l’Italie la zone d’action principale de ceux qui exhortent les fidèles à la chasse à l’apostat: Eux sont des prêcheurs patentés, des imams autoproclamés, des guides spirituels ou des tablighs « itinérants ». Cela commence par la Lombardie (12 centres religieux) « base stratégique du prosélytisme » puis cela va vers la Vénétie (11), en passant par le Piémont (10) où à Turin et Ivrea, au nom de la liberté de culte, souvent on fomente la haine contre l'Occident . En descendant vers l'Emilie (10), on arrive en Toscane (6) qui avec la Campanie (8) et le Latium (13) constitue le réservoir de la croyance extrême, sunnite, chiite et même wahhabite. Et que dire de l'Ombrie (3) ou de la cote des Marches (12), ou bien des Pouilles (8 sites, sans compter celui de Bari dont le responsable, l’imam Nassam Ayachi, a été arrêté en mai dernier pour l’accusation d’avoir déclarer « vouloir frapper Paris »).

Même situation alarmante en Sicile (14) et en Calabre (11) : considérées à risque, entre tous ces « sites sensibles », également un bon nombre de mosquées officielles et encore plus d’autres non officielles, ainsi que leur respectif imam et pseudo imam.

Dans le Piémont le travail des inspecteurs tourne surtout autour de l’entourage intégriste de 3 imams expulsés ces 5 dernières années, notamment Mohamed Kohaila, expulsés en janvier 2009, qui incitait les musulmans à ne pas s’intégrer avec les juifs et chrétiens, un peu comme ses collègues Bouriki Bouchta et Abdul Qadir Fadallah Mamour, étiquetés eux aussi comme indésirables.

Discrètement, une enquête s'est menée sur la base de l’exposé de la parlementaire Souad Sbai à propos d’imams itinérants qui dans le Piémont sèment la haine, exaltent à la révolte contre le Pape, fondent des associations de bienfaisance pour encaisser de l’argent qui régulièrement finissent sur leur compte bancaire personnel, au Maroc. Les preuves des enquêtes menées contre les serments de haine du vendredi n’aboutissent pas toujours malheureusement. Pour exemple à Bologne, où Nabil Bayoumi, déjà directeur de la mosquée An-Nur, soutient depuis longtemps que « en Israël les civils n’existent pas et que même les enfants ne sont pas innocents(…)les kamikazes ne sont pas tous à excommunier, spécialement ceux palestiniens(…)Ousama Ben Laden dit des choses que l’on peut partager quand il affirme que les américains et leurs lécheurs de bottes des gouvernements occidentaux doivent partir des pays arabes ». Dans ce sens, la situation reste chaude à Pérouse et aux alentours, où l’arrestation pour terrorisme de l’imam marocain de Ponte Felciano, Mostapha El Korchi, ( qui commandait aux adeptes de « frapper les enfants italiens jusqu’à qu’ils saignent ») n’aurait pas vaincu les instances extrémistes signalées dans plusieurs lieux de culte de la région. Mais c’est le nord la « base »naturelle de ceux qui sèment rancœur contre l’occident. C’est à Vicence qu’est fini sous procédure judiciaire l’imam yéménite et son collègue lui aussi imam pour relation avec des personnes suspectées d’accointance avec le terrorisme, à la mosquée vénitienne de la rue des mille. C’est à Udine que plusieurs imams ont étés impliqués sur une enquête de pédo-pornographie. C’est cependant à Rome, avec le centre de mont Antenne qui sert de catalyseur à la Ligue islamique mondiale (située dans la plus grande mosquée d’Europe) que se situe le centre de « commandement » et ce pour deux raisons : Parce que c’est ici que l’on peut savoir ce qui se passe dans les nombreux lieux de culte « invisibles » ou moins fréquentés de la capitale, comme la mosquée de Centocelle, gérée par Samir Khaldi, proche des Frères Musulmans, entendu sur l’enquête des attentats de Londres pour avoir « reçu en prière » un des kamikazes ; et parce qu’à Rome se sont également déroulée les manifestations les plus significatives contre le « licenciement » des imams Abdel Samie Mahomud Ibrhim Moussa e Andulòwahab Hussein Gomaa, impliqués dans des polémiques pour l’extrémisme de certains sermons en mémoire des martyrs combattants de l’islam. D’ici, il y a eu une volonté directe de tenir sous contrôle les centres de prière de la Tuscia ou de Latina où travaillent plus de 10 imams appartenant aux courants islamistes les plus agités.

Si la plupart des prêcheurs sont arrêtés surtout sur des questions touchant au terrorisme, comme à Florence, Cremona, Desio, Varèse, Brescia et jusqu’à Côme, inutile de parler de ceux qui sont prêts à s’immoler pour défendre l’honorabilité de ceux qui répandent la parole de Mahomet. A Ostia, une interception en dit long sur le climat actuel : « les imams sont trop intransigeants », hurle un pakistanais à un de ses compatriotes. « Tu te trompes, les imams sont comme des anges », répond le second en lui lançant dessus de l’eau bouillante, le frappant avec une barre pour ensuite le finir avec un coup de couteau à la gorge. L’anti-terrorisme continue ses vérifications sur l’imam de Gallarate, Mohamed El Mahfoudi, accusé d’entretenir des rapports étroits avec des personnages proches de Ben Laden, il se verra finalement condamné puis acquitté en cassation. C’est aussi entre Naples et Caserte, carrefour majeur du fondamentalisme inspiré de l’imam algérien Amar Sahounane, que ce dernier avait l’habitude de diffuser la bonne parole à ses fidèles en justifiant les attentats contre les italiens à l’étranger en réponse aux croisades antiques des chrétiens. Et même s’il s’est dit beaucoup de choses sur l’imam de Pordenone qui aurait inspiré récemment l’agression à coups de couteau de la jeune Sanaa, fiancée avec un italien, d’autres imams n’agissent pas différemment. Des imams par exemple comme celui de la région de Vérone, Wagdy Ghoein, qui a répété plusieurs fois qu’il invitait les fidèles « a commander les femmes comme des moutons parce qu’elles sont stupides comme les bêtes ».

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