vendredi, mai 30, 2008

 

Le livre "What happened"









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mercredi, mai 28, 2008

 

Démission du ministre des Affaires étrangères canadien

par David Ljunggren et Randall Palmer

OTTAWA (Reuters) - Sous pression depuis trois semaines en raison de révélations sur le passé de son ex-compagne, le ministre canadien des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a remis lundi sa démission.

Le ministre a renoncé à sa charge après avoir reconnu avoir laissé des documents confidentiels dans un endroit non sécurisé, l'appartement de son ex-amie naguère liée à des figures du crime organisé.

"Le ministre Bernier a pris connaissance et m'a informé qu'il avait laissé des documents classifiés dans un endroit non sécurisé. C'est une erreur très sérieuse", a annoncé à la presse le Premier ministre, Stephen Harper, ajoutant que son chef de la diplomatie avait "accepté ses responsabilités en démissionnant".

Maxime Bernier, qui est âgé de 45 ans, était l'objet de pression depuis la publication par le quotidien Globe and Mail, au début du mois, de documents judiciaires datant de 2003 et établissant que Julie Couillard, aperçue à ses côtés lors de sa prestation de serment, en août dernier, avait été mariée à un membre d'une bande criminelle organisée.

Dans une interview diffusée tard lundi soir par la chaîne de télévision TVA, Julie Couillard a révélé que Bernier avait laissé ces documents confidentiels à l'origine de sa démission chez elle, en avril. "Il est venu chez moi, et il est reparti, et le document est resté chez moi", a-t-elle dit.

L'opposition estimait que le passé de la jeune femme attestait d'un défaut de jugement préjudiciable aux fonctions ministérielles de Maxime Bernier.

"En tant que chef du corps diplomatique, comment peut-il expliquer qu'une relation avec une personne qui avait des liens avec le crime organisé serait sans conséquence", avait déclaré le député libéral Michael Ignatieff le 8 mai dernier au parlement.

L'affaire était venue s'ajouter à une série d'impairs commis par Bernier. Il avait notamment mis Ottawa dans l'embarras en suggérant publiquement au président afghan Hamid Karzaï de limoger le gouverneur de la province de Kandahar, dans le Sud afghan, où sont déployés 2.500 soldats canadiens.

"A l'évidence, M. Bernier a subi une accumulation de gaffes ces dernières semaines. Le sujet était arrivé à un point de rupture", a déclaré lundi le député libéral Ralph Goodale.

Le Premier ministre a précisé que la démission de Bernier n'avait rien à voir avec sa relation avec Couillard, ni avec les précédentes gaffes du ministre.

"C'est seulement cette erreur, c'est une erreur très grave pour n'importe quel ministre. Nous devons tout le temps accepter des responsabilités pour des documents classifiés et le ministre a reconnu immédiatement la gravité de cette erreur", a dit Harper.

"C'est une erreur très grave, quel que soit le ministre, quelle que soit sa vie privée", a-t-il insisté, le visage grave.

Bernier est le premier des ministres du cabinet Harper contraint à la démission dans ces conditions depuis la victoire électorale des conservateurs, en janvier 2006.

L'actuel ministre du Commerce, David Emerson, assumera à titre transitoire les responsabilités de ministre des Affaires étrangères, a précisé Harper.

Randall Palmer, version française Henri-Pierre André
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Un ministre canadien oublie ses dossiers chez sa maîtresse

Montréal, Ludovic Hirtzmann

27/05/2008 Mise à jour : 22:33

Maxime Bernier et son «amie de cœur», Julie Couillard, qui recense deux gangsters parmi ses anciens amants, en août 2007 à Ottawa. Crédits photo : AP


Sa relation avec une jeune femme liée au crime organisé met fin à la carrière du ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier, coutumier des impairs.


Le chef de la diplomatie canadienne, Maxime Bernier, n'est plus ministre des Affaires étrangères du Canada depuis lundi soir. Une calamiteuse affaire de mœurs a mis fin à la carrière du ministre conservateur et plonge dans l'embarras le chef du gouvernement, Stephen Harper.


«Le ministre Bernier m'a informé qu'il a laissé des dossiers classifiés dans un endroit non sécurisé. C'est une erreur très grave», a reconnu, lundi, Stephen Harper. Maxime Bernier a non seulement oublié des documents classés secret défense dans l'appartement de son ancienne maîtresse, Julie Couillard, mais il a aussi visiblement accordé sa confiance à une femme dont le quotidien Globe and Mail a révélé au début du mois un passé trouble.


Julie Couillard, jolie femme de 38 ans, dont la profondeur du décolleté avait mis le rouge aux joues des gendarmes royaux lors de la prestation de serment du ministre des Affaires étrangères en août dernier, a été «l'amie de cœur», pour reprendre une expression québécoise, d'un gangster proche des Hells Angels. Le corps du truand a été retrouvé criblé de balles. Un autre de ses amants a appartenu à un groupe criminel concurrent, les Rock Machines.


Julie Couillard est également une femme d'affaires, associée d'une société de transactions immobilières et présidente d'une entreprise de sécurité qui a répondu à des appels d'offres pour les aéroports canadiens.


«La gaffe de trop»


Depuis plusieurs semaines, l'opposition sommait Maxime Bernier de s'expliquer. Si celui-ci a, au cours de sa carrière, multiplié les bourdes, il a toujours été couvert par Stephen Harper. Mais pas cette fois. Selon le quotidien montréalais La Presse, le premier ministre n'aurait pas apprécié que Julie Couillard «assiste à des réunions et intervienne fréquemment dans les stratégies de communication du ministre des Affaires étrangères». Tout en précisant que la démission de Maxime Bernier n'avait rien à voir avec les aléas de sa vie privée, Stephen Harper n'a pas voulu passer outre cette «erreur très grave pour n'importe quel ministre».


«C'est la gaffe de trop», résume le chef du Parti néo-démocrate, Jack Layton. Si le ministre du Commerce international, David Emerson, remplace désormais Maxime Bernier aux Affaires étrangères, les atermoiements du gouvernement ont placé Ottawa dans l'embarras.


Lors de ce cloche-merle au pays des caribous, les limiers du gouvernement ont placé un micro sous le lit de Julie Couillard. La compagne du ministre a raillé l'amateurisme des pieds nickelés chargés de ce travail. «On ne m'a jamais autant manqué de respect», a-t-elle déploré lors d'une entrevue lundi soir à la chaîne de télévision montréalaise TVA. L'affaire Couillard est devenue une affaire d'État. Elle provoque les rires de l'opposition et des grincements de dents au sein du gouvernement.

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Une bonne semaine avec Keith Olbermann

Keith Olbermann's Coutdown: Special Comment May 23, 2008



Keith Olbermann Special Comment: Stay the Course/Appeasement May 26, 2008



Juste pour rire un peu, le 24 août 2007, à quel point Miss Teen South Carolina était niaiseuse...



... aussi conne que...



OK on retourne à Keith 20 mai, 2008
Olbermann Analyzes BUSH ATTACK On NBC For EDITING INTERVIEW




Le 19 mai, 2008
KO Countdown : Comment 08-05-19 : Bush Cold Blood



Oliver North Wins Worst Person in the Worrrrld!
The same night!!!




Olbermann: Hillary mentions Karl Rove on May 19

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Julie Couillard: «J'ai eu un document chez moi»


Julie Couillard a accordé une entrevue à Paul Larocque à TVA.

Cyberpresse


Julie Couillard en veut à Maxime Bernier. «On ne m'a jamais autant manqué de respect», a-t-elle dit lors d'une entrevue diffusée à 21h à TVA. Au cours des trois dernières semaines, Julie Couillard dit que sa vie a été détruite.


«J'ai eu un document chez moi», a-t-elle révélé. Maxime Bernier aurait laissé ledit document à sa résidence.

Julie Couillard a remis récemment le document classifié au gouvernement, qui aurait été oublié à la mi-avril.

Un avocat l'aurait informée du fait que ce document était la propriété du gouvernement canadien, document dont elle n'a pas voulu préciser la nature.

Le système d'alarme aurait aussi connu des problèmes techniques au cours des dernières semaines, que Julie Couillard s'explique mal.

«J'étais écoutée, me disait mon instinct de femme», a-t-elle dit.

À la suite de l'inspection d'experts, on aurait découvert qu'un microphone avait été installé dans le sommier de son lit.

«Je n'ai rien fait de mal»

Julie Couillard se défend dans une entrevue diffusée à TVA d'avoir rien fait de mal.

L'ex-amie de coeur met la faute sur d'autres pour le choix de la robe qu'elle a portée lors de l'assermentation du ministre.

Elle a dit s'en vouloir de ne pas avoir écouté son instinct de femme pour le choix de cette robe.

Julie Couillard dit s'être sentie plus en sécurité alors qu'elle fréquentait d'ex-motards qu'au cours des trois dernières semaines.

Elle aurait également informé Maxime Bernier de son passé où elle a connu des motards criminalisés dès le début de sa relation.

Julie Couillard a rencontré Maxime Bernier lors d'un souper avec des amis.

La femme se défend de s'être jamais immiscée dans les affaires politiques de son ex-ami de coeur.

Lire aussi:
Affaire Julie Couillard: des liens douteux jusqu'en 2005 (16 mai 2008)
La relation sulfureuse de Maxime Bernier (8 mai 2008)

L'équipe de Cyberpresse vous suggère :
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Maxime Bernier démissionne

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Julie Couillard, «experte» en sécurité


Hélène Buzzetti

Édition du lundi 26 mai 2008


L'entreprise de l'ex-amie du ministre Bernier s'intéresse aux aéroports

Ottawa -- Julie Couillard, l'ex-conjointe au passé trouble du ministre fédéral des Affaires étrangères Maxime Bernier, n'a pas seulement entretenu des liaisons amoureuses avec des personnes liées au crime organisé. Elle exploite également une entreprise spécialisée dans les systèmes de haute technologie de sécurité qui l'a amenée à s'intéresser à la sécurité dans les aéroports canadiens.

Selon les informations obtenues par Le Devoir au cours des derniers jours, Mme Couillard est à la tête d'Itek Solutions globales. Les documents obtenus auprès du Registraire des entreprises du Québec indiquent qu'elle est la présidente, secrétaire et trésorière de cette entreprise incorporée en février 2005. L'entreprise est toujours en activité.

Son intérêt pour les questions de sécurité semble lui venir d'un précédent conjoint. Julie Couillard a fréquenté en 2004-2005 Robert Pépin, un homme qui avait aussi son entreprise d'intégration de systèmes de sécurité, Agence d'investigations et de sécurité D.R.P. (Selon le quotidien La Presse, M. Pépin devait des sommes importantes à un prêteur des Hells Angels et aurait même déjà reçu des menaces à ce sujet. M. Pépin s'est depuis suicidé.) Graduellement, elle a joué du coude pour faire partie de l'entreprise, occupant de plus en plus de place. Robert Pépin, décrit par ses connaissances comme quelqu'un n'ayant pas beaucoup de volonté, l'a laissée faire.

C'est ainsi, selon nos informations, qu'elle a personnellement, avec M. Pépin, fait une présentation en 2004 auprès de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) pour offrir des services de sécurité. Leur soumission n'a pas été retenue. À l'époque, l'ACSTA avait lancé un appel d'offres pour implanter une carte d'accès aux zones réglementées destinée aux employés d'aéroports. Cette carte incluait des éléments de biométrie.

Selon une source très bien au fait du dossier, mais qui refuse d'être nommée, l'entreprise de M. Pépin a obtenu de l'ACSTA un cahier des charges complet précisant les besoins et les attentes de l'agence. Ce genre de cahier est remis aux soumissionnaires pour qu'ils puissent répondre aux besoins. «Elle a vu beaucoup de choses à propos de la sécurité des aéroports», confie notre source.

Ni Mme Couillard ni Robert Pépin n'avaient de qualifications particulières dans ce domaine: ils sont plutôt des «intégrateurs», c'est-à-dire qu'ils contactent des fournisseurs de services (informatique, caméra de surveillance, etc.) et concoctent ensuite leur solution maison.

Mme Couillard s'intéressait beaucoup à ce que M. Pépin faisait. Elle récoltait toutes les informations et les contacts qu'elle désirait jusqu'à ce qu'elle fonde, discrètement, son entreprise parallèle dans le même domaine. Elle a poussé l'audace jusqu'à utiliser, comme adresse officielle d'Itek Solutions globales, celle de l'entreprise D.R.P. qu'elle vampirisait. Sa rupture avec Robert Pépin est survenue dans les premiers mois de 2005, au moment de la fondation d'Itek.

Où travaille Mme Couillard?

Il a été impossible de contacter Itek Solutions Globales, dont l'adresse officielle est désormais la résidence de Mme Couillard à Laval. Une ancienne employée d'Itek, contactée par Le Devoir, a confirmé que l'entreprise était bel et bien versée dans «l'installation de systèmes de sécurité, de contrôles de passagers». «Mais on n'a jamais fait une cenne avec ça», a-t-elle précisé. Cette dame dit avoir depuis coupé tout lien avec les personnes liées à cette entreprise.

Officiellement, Mme Couillard est agente immobilière pour Investissements immobiliers Kevlar, situé à Montréal. C'est du moins ce qui figure au registre de l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec, mis à jour quotidiennement. Pourtant, chaque fois que des journalistes ont tenté de joindre Mme Couillard chez Kevlar, les réponses ont été évasives.

Ainsi, lorsqu'un journaliste de La Presse canadienne s'est rendu sur place pour la demander, trois employés se sont enfermés quelques minutes dans une pièce pour ensuite en ressortir et dire qu'il n'y avait pas de Julie Couillard. Lorsqu'un autre du Devoir s'est fait passer pour un acheteur éventuel de condos, la réceptionniste a répondu de manière quasi codée que Mme Couillard n'était pas sur les lieux et qu'il fallait comprendre la «nuance». Elle a renvoyé l'appel à une autre personne qui verrait ce qu'elle pourrait faire. Mme Couillard ne figure pas au répertoire téléphonique de Kevlar. Le propriétaire de Kevlar, René Bellerive, n'a pas répondu aux nombreux appels du Devoir.

Si l'on s'intéresse tant à une amie de coeur d'un ministre fédéral, c'est parce que les médias ont révélé que Julie Couillard avait dans le passé fréquenté des membres de gang de motards. Dans les années 1990, elle a eu pour conjoint Gilles Giguère, un partenaire d'affaires du motard Maurice «mom» Boucher. En 1995, Julie Couillard, son père, son conjoint et trois autres personnes ont été arrêtées relativement à un complot pour meurtre. Mme Couillard a été interrogée pendant 18 heures par l'escouade antimotards Carcajou. Elle a été relâchée et aucune accusation n'a été déposée contre elle. M. Giguère a été retrouvé criblé de balles dans un fossé de L'Épiphanie en 1996 à quelques semaines de l'ouverture de son procès pour possession de mitraillettes et de haschich. Tout de suite après, Mme Couillard a fréquenté Stéphane Sirois, un membre des Rockers. Il est par la suite devenu délateur. Ils ont divorcé en 1999.

Julie Couillard s'est retrouvée au bras du ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier à l'été 2007. Leur relation a été officialisée lorsqu'elle l'a accompagné à Rideau Hall, pour le remaniement ministériel. Le couple s'est fréquenté au moins jusqu'au 31 mars dernier, date à laquelle il a été vu soupant au restaurant Hy's d'Ottawa en compagnie du ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, et son épouse.

Mme Couillard a accompagné le ministre Maxime Bernier dans ses voyages à l'étranger, notamment en octobre pour l'ouverture de la séance des Nations unies, à New York. Elle a fait sourciller beaucoup de monde en exigeant de prendre part aux séances d'information du ministre et en essayant de modifier le discours qu'il allait livrer et sa stratégie de communication avec les médias.

Comme le révélait Le Devoir il y a dix jours, ces récriminations se sont rendues jusqu'aux oreilles du premier ministre Stephen Harper, qui a convoqué son ministre. Les deux hommes ont discuté en général de la stratégie de communication du ministre, mais aussi de Julie Couillard. M. Harper lui a rappelé qu'elle n'était pas sa directrice des communications.

Le gouvernement conservateur, qui répète -- sans préciser depuis quand -- que le couple n'est plus ensemble, estime que tout cela relève du domaine privé. Il affirme aussi qu'à aucun moment la sécurité nationale du pays n'a été menacée. Mme Couillard n'a pas de casier judiciaire. Elle a rencontré Maxime Bernier alors qu'il était ministre de l'Industrie.

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Canada: le ministre des affaires étrangères Maxime Bernier démissionne





La Provence


Publié le mardi 27 mai 2008 à 07H59

Le chef de la diplomatie canadienne Maxime Bernier, le 12 avril 2008 à Kaboul
Shah Marai AFP/archives


Le chef de la diplomatie canadienne Maxime Bernier, dont l'opposition réclamait le départ depuis plusieurs semaines, a démissionné pour avoir laissé traîner des documents secrets, a annoncé lundi soir le Premier ministre Stephen Harper.

M. Bernier était en butte depuis plusieurs semaines aux critiques de l'opposition, qui lui reprochait plusieurs gaffes, ainsi qu'une relation passée avec une femme ayant eu des liens avec les milieux du crime organisé.

"M. Bernier s'est rendu compte qu'il avait laissé des documents classifiés du gouvernement dans un endroit non sécurisé. C'est une grave erreur", a déclaré M. Harper, ajoutant: "il m'a donné sa démission et je l'ai acceptée".

M. Harper, le visage tendu, a affirmé que le départ de M. Bernier n'avait rien à voir avec sa vie privée, lors d'un bref point de presse avant de s'envoler pour une tournée de trois jours en Europe. Il n'a pas précisé où ces documents avaient été laissés ni leur nature.

Des médias canadiens notaient cependant que la démission du ministre est intervenue le jour où son ancienne petite amie, Julie Couillard, devait faire des révélations à la télévision, indiquant que c'est chez elle qu'il avait laissé les papiers incriminés.

Mme Couillard a indiqué dans l'interview que M. Bernier avait effectivement laissé chez elle un document qui lui était adressé, mais n'a pas voulu donner d'autres détails. Elle a également laissé entendre qu'elle avait été placée sur écoutes.

M. Harper a annoncé que M. Bernier serait remplacé temporairement aux Affaires étrangères par le ministre du commerce international David Emerson. La ministre du Patrimoine canadien Josée Verner s'occupera quant à elle de la Francophonie.

M. Bernier, 45 ans, avait été nommé aux Affaires étrangères en août 2007, après avoir occupé le portefeuille de l'industrie.

Il avait rapidement été en butte aux railleries puis aux critiques de l'opposition qui ont culminé avec des révélations indiquant que Mme Couillard avec qui il avait rompu récemment, avait eu des liens étroits avec des membres d'un gang de motards.

Estimant qu'une telle relation pouvait présenter des risques pour la sécurité du pays, l'opposition demandait avec insistance de savoir si des vérifications avaient été faites à ce sujet. Le gouvernement refusait de répondre faisant valoir qu'il s'agissait d'une affaire purement privée et accusant l'opposition de colporter des ragots.

M. Harper avait encore répété lundi qu'il n'avait pas "l'intention de faire de commentaires sur une ancienne petite amie d'un ministre".

L'opposition avait déjà réclamé le départ de M. Bernier en avril après que celui-ci eut mis Ottawa dans l'embarras en déclarant publiquement que le président afghan Hamid karzaï devrait remplacer le gouverneur de la province de Kandahar, région où se trouve déployé le contingent de 2.500 soldats canadiens.

Tout récemment, il avait été critiqué pour avoir proposé au Programme alimentaire mondial (PAM) un avion de transport militaire canadien pour amener des hélicoptères en Birmanie.

Il s'était un peu avancé, car aucun de ces appareils n'était disponible, et Ottawa avait dû louer un avion pour tenir sa promesse.

Plusieurs responsables de l'opposition ont estimé que le départ de M. Bernier était devenu inévitable, reprochant au Premier ministre de l'avoir défendu trop longtemps et réclamant des précisions sur les documents que le ministre a laissé traîner.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase après une accumulation d'incompétence", a lancé Jack Layton, chef du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche).

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dimanche, mai 25, 2008

 

La vérité derrière le faux pas d'Hillary: la criminalité des familles tuer la concurrence

Kurt Nimmo
Infowars
May 24, 2008
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Keith Olbermann, un évident partisan d'Obama, est choqué, choqué qu'Hillary Clinton propose que "le leader inspirant" Obama pourrait être assassiné, comme RFK a été assassiné devant lui, alors qu'il avait la nomination démocrate à sa portée. Olbermann peut être choqué, mais la remarque de Clinton c'est tout simplement la politique habituelle. Le meurtre fait partie de la combinaison politique, en particulier ici aux États-Unis. Clinton, dans son désespoir, a fait une erreur, un faux pas. Elle "misspoke," quelque chose apparemment que seulement les hommes politiques sont capables de faire. Maintenant, elle a pédalé de reculon et a présenté ses excuses.
Voici la réalité qui se cache derrière la remarque de Clinton - crime de familles politique, comme la Cosa Nostra et la criminalité en famille, à l'occasion de tuer la concurrence. RFK n'a pas été tués par un seul Sirhan Sirhan. Vidéo et photographiques font preuve et révèlent que trois hauts-fonctinnaires de la CIA se trouvaient sur les lieux de l'assassinat de Robert Kennedy. "Trois de ces hommes ont été identifiés comme des officiers supérieurs qui ont travaillé ensemble en 1963, à JMWAVE, la CIA à Miami pour sa guerre secrète de Castro», a indiqué la BBC en 2006. «J'étais à Dallas quand nous sommes arrivés le fils de pute et j'ai été à Los Angeles quand nous sommes arrivés le petit salaud», se vantait David Morales, chef des opérations.
Mais la CIA n'est pas seule à agir. Il prend simplement les commandes. "Toute sobre examen de l'un quelconque des assassinats mène directement à la même liste d'organismes, de suspects politiques et clandestin coopératives, de la Kennedy meurtres aux crimes de l'affaire du Watergate et Iran-Contra, à nos jours. Le système qui a fait la RFK de meurtre et de dissimulation possible est à son apogée aujourd'hui, avec l'pénale ouvertement, ouvertement brutale George W. Bush administration ", écrit Larry Chin. "La conspiration et de dissimulation de toutes les années 1960" assassinats doit être comprise non comme des meurtres isolés, mais les parties d'un long et continu continuum. Pour emprunter les mots de Peter Dale Scott et Jonathan Marshall, les auteurs de la guerre Iran-Contra Connection, ils ne sont que "le fruit d'une longue tradition d'activités clandestines des États-Unis," des activités clandestines dirigées par les présidents, qui sont des cours choisie séides de l'élite.
En octobre dernier, l'élite de l'enthousiasme pour Hillary a été révélé lors de Lynn Forester de Rothschild, épouse de Sir Evelyn de Rothschild, a déclaré: "Hillary sera bon pour l'Amérique", c'est-à-dire bon pour les Rothschild et les élites. Lord Rothschild soutient John McCain, mais il est vraiment peu de différence entre McCain et Clinton. En ce qui concerne Obama, il est considéré comme un outsider, jamais l'esprit, il est soutenu par Zbigniew Brzezinski, la Commission trilatérale, et la Fondation Ford. Appel d'un nouvel ordre mondial Family Feud. Et comme le légendaire Hatfield-McCoy Family Feud, les gens jusqu'à fin mai morts.
Il serait plus exact d'appeler cela une querelle entre les cosche, la criminalité ou la mafia familles.

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Les nations de l'Amérique du Sud forment un nouveau regroupement régional: UNASUR


24 mai 2008, par James Suggett - Venezuelanalysis.com

Du Venezuela le président Chavez et de la Colombie du président Uribe se serrent la main à la UNASR sommet, tandis que la fille de Chavez (à l'extrême droite) regarde. (Francisco Batista / Prensa Presidencial)

Mérida, Mai 24, 2008 (venezuelanalysis.com) - Lors d'un sommet à Brasilia, Brésil, le vendredi, 12 pays d'Amérique du Sud officiellement constitué de l'Union sud-américaine des Nations (UNASUR), une initiative d'intégration régionale qui a débuté officieusement en 2004. Lors du Sommet, le président vénézuélien Hugo Chávez et le Président colombien Álvaro Uribe se sont serré la main respectueusement, et la Colombie est restée le seul pays qui a refusé de participer à la proposition sud-américaine du conseil de la Défense.

Le président vénézuélien Hugo Chávez UNASUR décrit comme le point culminant de la région à la recherche de son unité d'Amérique du Sud depuis l'indépendance il y a deux siècles. "Ce n'est que dans l'unité que nous avons plus tard, progressivement, complète politique, économique, culturel, scientifique, technologique, militaire et l'indépendance", a commenté Chávez.

Chávez distingue la mission de l'organisation d'autres formes d'intégration régionale. "Nous parlons d'union, non pas d'une intégration, parce que c'est un concept qui a grandi en œuvre du projet hégémonique de la mondialisation néo-libérale. Plus tard, nous avons développé cette conscience qui embrasse un unitaire, originaire projet basé sur le projet de la Grande patrie d'Amérique du Sud ", at-il affirmé.

En ce qui concerne le président Uribe, avec qui les relations diplomatiques ont été tendues, plus récemment par la Colombie accusations que le Venezuela financé les insurgés colombiens, Chávez, accompagné de sa fille, a exprimé la "volonté de récupérer perdu confiance et reprendre la voie de la coopération."

Les deux présidents avaient une "détendu" et "agréable" conversation dans laquelle ils "ont confirmé leur volonté de paix et de respecter les différences», Chávez a déclaré à la press.Uribe Chávez embrassé la fille sur la joue et lui a dit: "Votre génération doit vivre heureux, sans les problèmes d'entre nous, les aînés. Si le dialogue nous a appris quelque chose, c'est le respect pour les gens. "

Le président colombien a également exprimé l'espoir que UNASUR ne reconnaîtrait pas les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principal la lutte contre la guérilla armée contre le gouvernement colombien, comme une organisation politique. Le gouvernement colombien, le principal allié des États-Unis dans la région, les FARC classe comme un groupe terroriste.

La présidente provisoire de UNASUR, la présidente chilienne Michelle Bachelet, a déclaré que le nouveau groupe va aider la région à «contribuer à la construction de cette nouvelle 21e siècle, où l'Amérique latine est capable d'avoir une forte voix ferme et parce que nous avons été en mesure d'engager une processus d'intégration effective. "

Bachelet mis en évidence le potentiel pour UNASUR à promouvoir le développement économique et social dans la région. Au sommet de l'organisation à l'ordre du jour devrait être la lutte contre la pauvreté, l'élimination de l'analphabétisme, et de coordonner les programmes universitaires afin de faciliter la circulation des professionnels dans toute la région, dit-elle. Également être envisagée est une citoyenneté régionale.

Ayant formé avec succès UNASUR, "Amérique du Sud acquiert le statut d'acteur mondial," a déclaré le président du Brésil, Luis Inacio "Lula" da Silva.

Lula a assuré que UNASUR est ouvert à d'autres pays latino-américains dans la région, et le traité de base signé Vendredi ne doit pas être perçue comme «un caractère définitif."

"Nos voisins des Caraïbes sont invités à s'associer avec le syndicat. UNASUR est né de cette façon, ouvert à l'ensemble de la région dans l'esprit de la diversité et le pluralisme », a déclaré le président brésilien.

Les pays qui composent UNASUR sont le Venezuela, la Colombie, Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Equateur, Guyana, Paraguay, Pérou, Surinam et l'Uruguay, qui englobe une population totale de 380 millions d'habitants.

Lula a également souligné son administration la proposition de créer une Amérique du Sud Defense Council "fondée sur des valeurs et des principes comme le respect de la souveraineté, l'autodétermination, de l'intégrité territoriale des États et la non-ingérence dans les affaires intérieures."

Ce conseil permettra UNASUR membres "approfondir notre identité sud-américaine dans le domaine de la défense», dit Lula, en assurant que "nos forces armées se sont engagés à la construction de la paix."

Les présidents au sommet a décidé de constituer une commission qui va venir avec une proposition pour la défense dans les 90 jours. Les pays se réuniront ensuite au cours du second semestre de cette année officiellement à former le conseil.

La Colombie est le seul pays qui prévoit qu'il ne participerait pas pleinement au sud-américaine Conseil de défense, mais qu'elle n'était pas opposée à la création d'un groupe de travail chargé d'étudier la possibilité.

La Colombie "ne peut pas faire partie du [conseil], compte tenu des menaces de terrorisme et appelé manquantes» par rapport aux pays de la décennie quatre-vieille guerre civile, selon les déclarations à la presse par le porte-parole du Président colombien César Mauricio Velásquez.

Néanmoins, la présidente Bachelet et d'autres convenu qu'il est important de procéder avec le Conseil, même si tous les UNASUR membres ne participent pas et que la proposition devrait prendre en compte "les préoccupations et les différentes priorités que chaque pays ont mai."

Le président de l'Équateur, Rafael Correa, a estimé: «Je pense que nous avons besoin d'un conseil de sécurité régionale afin de passer de la rhétorique à la pratique. Pour ne pas tromper nous-mêmes, à maintenir la stabilité dans la région, et le respect mutuel, les mots ne suffisent pas. "

Le président de la Bolivie Evo Morales a déclaré à propos de UNASUR, "Nous mettons la fondation de l'Union des Nations d'Amérique du Sud… Aujourd'hui est un jour où nous, en tant que présidents, nous avons converti en travailleurs, des maçons pour la construction de l'unité sud-américaine. "" C'est un acte historique pour notre peuple ", at-il ajouté.

Morales a également souligné le caractère multiethnique et multilingue de caractère UNASUR, en disant: "UNASUR est né avec la reconnaissance de l'immense contribution de nos peuples autochtones, afro-descendants, les métis et les blancs, ce qui explique pourquoi nous sommes dans un État plurinational en Amérique du Sud. "
http://www.venezuelanalysis.com/news/3488

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jeudi, mai 22, 2008

 

La commission Bouchard-Taylor recommande de baliser les pratiques d’harmonisation

Montréal, le jeudi 22 mai 2008. – L’établissement de balises pour encadrer les pratiques d’harmonisation entre citoyens est l’une des recommandations importantes de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (CCPARDC). Le rapport final a été rendu public aujourd’hui par les coprésidents Gérard Bouchard et Charles Taylor. Ces balises recouvrent plusieurs dimensions, dont celles qui suivent.

La neutralité de l’État

Les coprésidents recommandent que le port de signes religieux soit interdit à ses représentants qui doivent incarner au plus haut point la neutralité de l’État et préserver l’apparence d’impartialité indispensable à leurs fonctions. Il s’agit des magistrats, des procureurs de la couronne, des policiers, des gardiens de prison et des président et vice-présidents de l’Assemblée nationale. Par contre, les enseignants, les fonctionnaires, les professionnels de la santé et tous les autres agents de l’État devraient pouvoir continuer à porter des signes religieux, comme c’est le cas actuellement. Toujours au nom du principe de la neutralité, le crucifix de l’Assemblée nationale et la récitation de la prière aux réunions des conseils municipaux ne devraient pas avoir leur place dans un État laïc.

L’égalité hommes-femmes

Le respect de valeurs fondamentales comme l’égalité hommes-femmes est primordial. Selon ce principe, les demandes d’accommodement ayant pour effet de la compromettre devraient être refusées, sauf exceptions :

La liberté de religion et le milieu scolaire

La Commission


À la demande du premier ministre, M. Jean Charest, la CCPARDC a dressé un portrait des pratiques d’accommodement, mené une consultation publique dans l’ensemble du Québec et étudié les enjeux en cause.


Plus de 900 mémoires provenant de citoyens, de groupes et d’associations ont été déposés et 241 témoignages ont été entendus durant les 31 jours d’audience. Un total de 3 423 personnes ont participé aux 22 forums régionaux et plus de 800 aux quatre forums nationaux. Treize (13) recherches ont été commandées à des spécialistes de différentes universités québécoises et 31 groupes-sondes ont été organisés à travers le Québec avec des personnes de divers milieux.


Lorsqu’elle mettra fin à ses activités en juin, la CCPARDC aura dépensé un montant de 3,7 millions de dollars sur un budget total de 5,1 millions de dollars. Le rapport final et les autres documents afférents peuvent être consultés en ligne à l’adresse :
www.accommodements.qc.ca.

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Liste des 37 recommandations du rapport final de la commission Bouchard-Taylor

Montréal, le jeudi 22 mai 2008. – La Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (CCPARDC) a rendu publiques aujourd’hui les 37 recommandations de son rapport final. Voici la liste complète de ces recommandations :
A L’apprentissage de la diversité

A1 Que l’État octroie beaucoup plus de moyens aux organismes dont le mandat est d’informer et de protéger les citoyens. Nous pensons en priorité à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et au Conseil des relations interculturelles.

A2 Que l’État encourage les projets et les initiatives permettant aux membres des minorités ethniques de se faire davantage voir et entendre devant le grand public (programmes de radio ou télé, journées thématiques, etc.).

A3 Que l’État accroisse le soutien financier à des organismes comme la Fondation de la tolérance, l’Institut du Nouveau Monde et Vision Diversité. Il devrait encourager également la création d’autres projets du même genre à l’échelle du Québec dans l’information, la formation, l’action intercommunautaire, le débat interculturel, la diffusion du pluralisme.

A4 Que l’État accroisse également son appui aux initiatives analogues, aussi prometteuses, déjà en cours ou en préparation dans le monde scolaire et dans le secteur de la santé.

B Les pratiques d’harmonisation

B1 Que l’État s’emploie davantage à promouvoir le cadre civique commun ou ce que nous avons appelé les valeurs publiques communes au sein de diverses institutions et dans le public en général.

B2 Que les gestionnaires d’institutions publiques intensifient leurs efforts pour :


B3 En conformité avec l’objectif de déjudiciarisation des pratiques d’accommodement, que l’État favorise la responsabilisation des acteurs ou intervenants des milieux institutionnels en s’assurant qu’ils ont reçu une formation adéquate. Par exemple, modifier le programme de formation des futurs enseignants pour y ajouter un apprentissage des questions interculturelles, et organiser des sessions spécialisées à l’intention du personnel en exercice.


B4 Que l’État s’assure que les établissements de soins disposent d’un budget suffisant pour combler leurs besoins en services d’interprète.


B5 Que l’État veille à mettre sur pied les mécanismes nécessaires pour que :


B6 Nous approuvons l’initiative en cours à l’Assemblée nationale pour insérer dans la charte québécoise une clause interprétative établissant l’égalité hommes-femmes comme une valeur fondamentale de notre société.


B7 Que l’État mette sur pied un Office d’harmonisation interculturelle prenant la forme d’une instance paragouvernementale relevant de l’actuel Conseil des relations interculturelles.
Œuvrant en complémentarité avec d’autres organismes déjà existants dans des domaines connexes, cet Office remplirait notamment des fonctions d’information, de formation, d’animation, de conseil, de recherche, le tout centré sur les pratiques d’harmonisation interculturelle, y compris interconfessionnelle, dans notre société.


B8 En matière de congés religieux :

B9 Que l’État valorise l’excellence en matière de pratiques d’harmonisation dans les milieux de travail :

  • En incitant les grandes sociétés d’État à affirmer un leadership dans ce domaine ;
  • En honorant publiquement les employeurs publics ou privés qui se sont signalés par leurs efforts d’intégration et d’harmonisation.

C L’intégration des immigrants


C1 En matière de planification des taux d’immigration, que l’État s’assure de maintenir en équilibre le nombre d’entrées avec les ressources disponibles pour l’accueil, notamment l’insertion à l’emploi et la francisation.


C2 Afin de combler une grave déficience qui se fait sentir présentement, que l’État hausse le financement consacré aux groupes communautaires et autres organismes de première ligne œuvrant à l’accueil et à l’intégration des immigrants, notamment pour consolider et développer le réseau d’organismes existants en évitant le saupoudrage.

C3 Que l’État intensifie ses efforts en matière de francisation et d’intégration des immigrants par :

  • Une meilleure coordination des programmes de francisation des immigrants entre les ministères concernés;
  • La mise sur pied d’un groupe d’étude pour revoir toute la question de la sous-représentation des membres des minorités ethniques dans les postes de l’administration publique et concevoir une démarche plus efficace;
  • Une gestion plus concertée des programmes et des mesures d’intégration au sein de l’appareil gouvernemental, plus particulièrement entre les ministères de l’Immigration, de l’Éducation, de la Santé et de l’Emploi;
  • Une meilleure articulation des politiques d’immigration et d’intégration aux objectifs de développement économique et social de notre société;
  • Un effort intensif pour réduire le taux de chômage extrêmement élevé parmi les Québécois nés en Afrique et établis au Québec depuis moins de cinq ans.

C4 Que l’État intensifie les mesures pour accélérer le processus de reconnaissance des compétences et des diplômes acquis à l’étranger. Parmi les mesures pressantes, nous recommandons :

  • La mise sur pied d’un comité d’enquête indépendant mandaté pour faire la lumière sur les pratiques des ordres professionnels en matière de reconnaissance des diplômes;
  • L’établissement d’une instance indépendante permettant aux immigrants de formuler des plaintes et de demander une révision des décisions prises par les ordres professionnels;
  • La clarification des rapports entre, d’une part, le Conseil interprofessionnel du Québec, l’Office des professions du Québec et les ordres professionnels et, d’autre part, les universités, les cégeps et l’Office québécois de la langue française, afin de dénouer les impasses qui empêchent de donner suite aux exigences de formation d’appoint imposées aux immigrants.


C5 Que l’État intensifie ses efforts afin de stimuler la régionalisation de l’immigration. Dans cet esprit, il conviendrait de :

  • Instituer des mesures incitatives pour les entreprises qui recrutent des immigrants (par exemple, des mesures fiscales) afin de stimuler la régionalisation de l’immigration;
  • Accorder un financement ad hoc aux municipalités et aux nombreux organismes d’accueil et d’encadrement qui ont été mis sur pied hors de Montréal, afin de renforcer le réseau actuel;
  • Accorder une attention particulière à la Capitale nationale de façon à en faire un deuxième pôle métropolitain d’accueil des nouveaux venus;
  • Inviter les régions à faire connaître leurs besoins et à formuler des projets mettant à profit la main-d’œuvre immigrante;
  • Encourager et donner de l’expansion aux ententes de stages et d’échanges d’étudiants comme celles qui existent présentement entre la France et le Québec et qui amènent dans nos régions des étudiants étrangers;
  • Déléguer plus de responsabilités aux instances régionales.

C6 Pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants, que le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles crée à leur intention un portail interactif afin de centraliser toute l’information sur les ressources et les services institutionnels (incluant : municipaux et communautaires), qu’il s’agisse d’emploi, de logement, de santé, d’éducation, etc.

C7 Que l’État accroisse le soutien financier aux organismes d’appui aux femmes immigrantes.

C8 Que le ministère de l’Immigration prenne les mesures appropriées pour mettre à profit le bénévolat québécois aux fins de l’accueil et de l’intégration des immigrants, notamment pour leur donner accès aux réseaux sociaux.


C9 Que le ministère actuellement responsable de l’immigration s’appelle désormais le ministère de l’Immigration et des Relations interculturelles.


D L’interculturalisme


D1 Que l’État entreprenne une vigoureuse campagne afin de promouvoir l’interculturalisme au sein de notre société, afin qu’il soit davantage connu.


D2 Pour mieux établir l’interculturalisme comme modèle devant présider aux rapports interculturels au Québec, que l’État en fasse une loi, un énoncé de principe ou une déclaration en veillant à ce que cet exercice comporte des consultations publiques et un vote de l’Assemblée nationale.


D3 Que l’État encourage sous toutes sortes de formes les contacts interculturels comme moyens de réduire les stéréotypes et de favoriser la participation et l’intégration à la société québécoise. Dans cet esprit :

  • Mettre en œuvre des programmes d’immersion, de mentorat et de tutorat ainsi que de parrainage ou de jumelage, notamment sur le modèle de l’ancien programme d’échange d’étudiants entre Montréal et les régions. Dans le même esprit, intensifier les pratiques scolaires interculturelles, les diverses initiatives municipales et les programmes déjà existants;
  • Encourager sous toutes ses formes l’action intercommunautaire;
  • Accentuer les efforts pour stimuler le tourisme régional auprès des membres des minorités ethniques montréalaises.


D4 Créer un Fonds d’histoires de vie des immigrants, placé sous la gestion de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.


D5 Que l’État prête attention aux représentations qui ont été faites concernant les écoles dites ethnoconfessionnelles.


E Les inégalités et la discrimination


E1 Que l’État s’emploie à mieux connaître et combattre les diverses formes de racisme – en particulier l’ethnicisme – présentes dans notre société. Dans cet esprit :

  • Qu’une attention particulière soit portée à la lutte contre les crimes haineux et à la protection de toutes les personnes sujettes à la discrimination multiple (homosexuels, handicapés, etc.);
  • Que la charte québécoise interdise l’incitation publique à la discrimination;
  • Que des initiatives exceptionnelles soient prises pour lutter contre l’islamophobie et l’antisémitisme et pour combattre la discrimination dont sont l’objet tous les groupes racisés, notamment les Noirs;
  • Que plus de ressources et de moyens soient donnés à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.


E2 Que les mandataires et les organismes de l’État soient imputables de leurs résultats en matière de lutte contre le racisme et la discrimination, et à cette fin, mettent en place des mécanismes de reddition de compte fondés sur des indicateurs de performance.


E3 Que l’Assemblée nationale donne suite à une recommandation de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse visant à renforcer les droits économiques et sociaux reconnus aux articles 39 à 48 de la charte québécoise :


« La Commission recommande que les droits économiques et sociaux reconnus aux articles 39 à 48 de la Charte soient renforcés en fonction des trois axes suivants :

  • Ajout d’une disposition générale, avant l’article 39, prévoyant que la loi doit respecter le contenu essentiel des droits économiques et sociaux;
  • Extension aux articles 39 à 48 de la primauté sur la législation, prévue par l’article 52 de la Charte;
  • Entrée en vigueur graduelle de ladite primauté, limitée dans un premier temps aux lois postérieures, puis étendue aux lois existantes. »


F La langue française


Note. – Il n’y a aucune recommandation formelle dans le rapport puisque la CCPARDC a jugé que ce thème était à la limite de son mandat. Cela dit, les coprésidents ont procédé à une revue de la situation dans leur rapport.


G La laïcité


G1 Que le gouvernement produise un Livre blanc sur la laïcité, dont le but serait de :

  • Définir ce qu’est la laïcité à partir de ses quatre principes (les deux premiers correspondant à ses finalités profondes et les deux autres se traduisant dans des structures institutionnelles essentielles);
  • Rappeler les grands choix faits par le Québec en matière de laïcité ;
  • Défendre la conception ouverte de la laïcité choisie et mise en œuvre par le Québec;
  • Clarifier et soumettre au débat public les questions au sujet desquelles des consensus restent à construire.

G2 Concernant le port de signes religieux par les agents de l’État :

  • Qu’il soit interdit aux magistrats et procureurs de la Couronne, aux policiers, aux gardiens de prison, aux président et vice-présidents de l’Assemblée nationale.
  • Qu’il soit autorisé aux enseignants, aux fonctionnaires, aux professionnels de la santé et à tous les autres agents de l’État.

G3 Que des mesures soient prises afin de rendre certaines pratiques en cours dans nos institutions publiques conformes aux principes de la laïcité ouverte. En conséquence, au nom de la séparation entre l’État et les Églises et au nom de la neutralité de l’État, nous recommandons que :

  • Le crucifix au-dessus du siège du président de l'Assemblée nationale soit retiré et replacé dans l’Hôtel du Parlement à un endroit qui puisse mettre en valeur sa signification patrimoniale;
  • Les conseils municipaux abandonnent la récitation de la prière durant leurs séances publiques.

G4 Que le gouvernement fasse une promotion vigoureuse du nouveau cours d’Éthique et de culture religieuse qui doit entrer en vigueur en septembre 2008.


G5 Que l’État produise et diffuse chaque année auprès des gestionnaires d’institutions et d’organismes publics ou privés un calendrier multiconfessionnel indiquant les dates des diverses fêtes religieuses.


H Les recherches à mener


H1 Que l’État libère des fonds de recherche additionnels qui seraient consacrés, notamment, aux sujets suivants :

  • La situation de l’interculturalisme;
  • Le double rapport, chez l’immigrant, à la culture d’origine et à la culture de la société d’accueil;
  • L’évolution des concentrations ethnoculturelles et leur signification en termes d’intégration ou de cloisonnement;
  • L’état et l’effet intégrateur de l’action intercommunautaire;
  • Le développement d’indicateurs permettant de mesurer l’effet des nombreux programmes gouvernementaux liés à l’accueil, à l’emploi, à la lutte contre la discrimination, à l’intégration sociale et culturelle;
  • La situation et le parcours des sous-groupes défavorisés (jeunes issus de minorités racisées, femmes immigrantes, et autres);
  • L’évolution du lien social dans les quartiers à forte concentration d’immigrants;
  • Les formes de l’islamophobie et les correctifs à apporter;
  • Les manifestations d’antisémitisme et les correctifs à apporter.

H2 Que l’État crée un fonds spécial de subvention réservé aux universités et aux cégeps des région, pour des recherches appliquées sur la thématique générale de l’immigration et de l’intégration dans les régions.


La Commission


À la demande du premier ministre, M. Jean Charest, la CCPARDC a dressé un portrait des pratiques d’accommodement, mené une consultation publique dans l’ensemble du Québec et étudié les enjeux en cause.


Plus de 900 mémoires provenant de citoyens, de groupes et d’associations ont été déposés et 241 témoignages ont été entendus durant les 31 jours d’audiences. Un total de 3 423 personnes ont participé aux 22 forums régionaux et plus de 800 aux quatre forums nationaux. Treize recherches ont été commandées à des spécialistes de différentes universités québécoises et 31 groupes-sondes ont été organisés à travers le Québec avec des personnes de divers milieux.


Lorsqu’elle mettra fin à ses activités en juin, la CCPARDC aura dépensé un montant de 3,7 millions de dollars sur un budget total de 5,1 millions de dollars. Le rapport final et les autres documents afférents peuvent être consultés en ligne à l’adresse : www.accommodements.qc.ca.

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Laïcité ouverte, interculturalisme, lutte contre la discrimination et balises des accommodements sont au cœur de la commission Bouchard-Taylor

Montréal, le jeudi 22 mai 2008. – L’adoption par le gouvernement de textes fondateurs afin de définir une laïcité ouverte et un interculturalisme typiquement québécois sont deux des recommandations prioritaires du rapport final de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (CCPARDC). Le rapport, rendu public aujourd’hui par les coprésidents Gérard Bouchard et Charles Taylor, recommande également plus de mesures pour lutter contre la discrimination et promouvoir la conciliation en matière de pratiques d’accommodement. Ainsi, le recours à la voie citoyenne et à l’ajustement concerté devrait être privilégié plutôt que la voie judiciaire des accommodements raisonnables.

Favoriser les ajustements concertés

En plus de la promotion de l’interculturalisme par une loi, une déclaration ou un énoncé de politique, ainsi que de la laïcité ouverte par un livre blanc, le gouvernement est invité à favoriser la responsabilisation des acteurs quant à la gestion des demandes d’ajustement. À cette fin, les coprésidents préconisent une formation accrue des intervenants et la conciliation en matière de pratiques d’harmonisation.

Cela dit, notre société a aussi des responsabilités éminentes sur le plan social et économique. Dans cet esprit, les coprésidents ont également souligné l’importance pour l’État québécois de combattre les diverses formes de racisme et de discrimination multiple présentes dans la société.

« Il faut insister à juste titre sur la laïcité et l’interculturalisme, mais nous devons prendre des mesures énergiques pour favoriser davantage l’intégration des immigrants et lutter contre la discrimination, » a déclaré M. Bouchard. « Il faudra retenir de nos consultations que les gens issus des minorités ont réclamé du travail bien plus que des accommodements. »

À cette fin, les coprésidents recommandent à l’État d’intensifier ses mesures pour accélérer le processus de reconnaissance des compétences et des diplômes acquis à l’étranger. Le rapport compte 37 recommandations sur une gamme de sujets allant du port de signes religieux par les agents de l’État à la régionalisation de l’immigration.

« Nos recommandations s’inscrivent dans ce qu’il est convenu d’appeler le « parcours québécois », a déclaré M. Taylor. « Nous ne proposons ni rupture, ni virage radical, seulement des mesures pour faciliter les rapports interculturels et l’évolution normale d’une société pluraliste et moderne.»

La Commission
À la demande du premier ministre, M. Jean Charest, la CCPARDC a dressé un portrait des pratiques d’accommodement, mené une consultation publique dans l’ensemble du Québec et étudié les enjeux en cause.

Plus de 900 mémoires provenant de citoyens, de groupes et d’associations ont été déposés et 241 témoignages ont été entendus durant les 31 jours d’audience. Un total de 3 423 personnes ont participé aux 22 forums régionaux et plus de 800 aux quatre forums nationaux. Treize (13) recherches ont été commandées à des spécialistes de différentes universités québécoises et 31 groupes-sondes ont été organisés à travers le Québec avec des personnes de divers milieux.

Lorsqu’elle mettra fin à ses activités en juin, la CCPARDC aura dépensé un montant de 3,7 millions de dollars sur un budget total de 5,1 millions de dollars. Le rapport final et les autres documents afférents peuvent être consultés en ligne à l’adresse :
www.accommodements.qc.ca.

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Anne Humphreys


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La commission Bouchard-Taylor aux Québécois: ÉCRASEZ-VOUS!

Source sur ce lien:
http://ledernierquebecois.wordpress.com/2008/05/17/la-commission-bouchard-taylor-aux-quebecois-ecrasez-vous/ .
C’est avec stupéfaction et une profonde tristesse que j’ai lu ce texte qui parle des conclusions éventuelles de la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables. Alors que le problème est clair et reconnu de tous (c’est-à-dire que les immigrants sont incapables de s’intégrer et refusent notre culture, tout en désirant des privilèges à cause de leur religion) le commission Bouchard-Taylor, dirigée par ce qu’il convient maintenant d’appeler deux traîtres de la pire espèce, s’en prend aux Québécois! Non, excusez-moi, pas aux Québécois, un peuple qui n’existe plus, mais aux Québécois francophones, cette majorité en voie de devenir une minorité, et qui l’est déjà à Montréal, dans ce grand ghetto puant et multiculturaleux. (L’un va souvent avec l’autre, malheureusement… et c’est d’expérience que je vous l’écris).

Donc, selon la commission de nos deux losers, les Juifs, musulmans et autres n’ont rien à se reprocher. Ils peuvent passer au-dessus des lois, ne pas se faire évincer de leurs logements à cause de principes religieux, se faire givrer les vitres pour ne pas voir le corps des jeunes femmes, ou ne pas se faire donner de contraventions à cause de leurs fêtes religieuses. Non, ce n’est pas de leur faute. C’est de NOTRE faute, nous les pauvres Québécois colonisés trop stupides pour avoir compris que notre loi est inférieure à leurs pratiques religieuses. Nous serions victimes de manque d’information et de fausses perceptions.

Et au lieu de souligner le recul du français et d’expliquer que le refus de s’intégrer des immigrants en est une cause plus qu’importante, la commission espère accélérer notre assimilation en nous anglicisant davantage. Au lieu de souligner que le problème est la trop grande présence de l’anglais à Montréal, elle préfère que nous apprenions davantage l’anglais. Ensuite, ce sera quoi? On deviendra musulmans et Juifs pour avoir les mêmes privilèges que ces fanatiques religieux retardés?

On nous demande encore d’être plus ouverts sur le monde. Non, c’est de la merde ça. Nous sommes le peuple le plus ouvert sur le monde, et c’est un immigrant qui m’a dit ça. Nous parlons anglais dès que nous en croisons un. Nous essayons de parler l’espagnol aussi. Nous mettons des rastas et fumons des pétards avec les Jamaïcains. Nous essayons la nourriture créole. Nous sommes tellement ouverts sur le monde que nous n’avons plus conscience de notre culture. Nous sommes déracinés, et on nous demande de l’être encore davantage.

Cette commission est un vrai scandale, une farce, une fucking joke comme disent toutes les osties de vieilles anglaises de l’ouest de Montréal qui détestent tout ce qui est francophone.

Avec des recommandations pareilles, le résultat est facilement prévisible. Dans cinquante ans le français sera minoritaire non seulement à Montréal, mais aussi dans les banlieues. Le français sera une langue morte, au même titre que le latin, et les Québécois parleront couramment l’anglais puisqu’on aura consacré cette langue comme la seule qui soit commune à tous. Au lieu de franciser les immigrants quand c’était le temps, on leur aura laissé l’opportunité de nous angliciser, de nous assimiler, et ce qui était un jour les représentants de notre culture ne seront plus qu’un ramassis gélatineux de poutine folkorique qu’on invitera en France un peu comme on invite Zachary Richard au Québec: un ancêtre, un mort-vivant d’une culture morte et qui ne survit que sur le respirateur artificiel.

C’est ça « l’ouverture sur le monde ». C’est ça davantage d’accomodements raisonnables. Et c’est ça le bilinguisme, l’ennemi numéro un de notre culture et le principal responsable du recul du français.

Personnellement, si on me demandait ce soir si je crois que le peuple québécois mérite d’être sauvé, j’aurais peut-être envie de répondre: « crève, tu ne mérites pas de survivre, peuple de lavettes colonisées. »

David, de
Quand on peut halluciner à plusieurs…, voit plutôt tout ceci comme une cour de récréation où c’est le nouveau qui applique ses règles:

[...] Messieurs Bouchard et Taylor ont été nommés surveillants de la cour de récré et vont bientôt rendre leur compte rendu de la situation. Soit plus gentil avec le nouveau dans ta classe, laisse le faire ce qu’il veut, c’est son affaire. J’ai l’impression que le spectre de la censure rôde dans les alentours. L’individualisme, c’est peut-être bon pour l’économie, mais c’est très mauvais pour une société.

Oui, nous sommes dans une grosse cours d’école, et au lieu de prendre le petit nouveau et de lui apprendre à respecter les règles, on demande à l’ensemble des autres jeunes de se plier à sa volonté.

Avec une telle mentalité de perdants, comment peut-on encore s’étonner que le Québec ait un tel taux de suicide?

Le jour où nous serons vraiment fiers de nous, de notre culture, où nous refuserons de parler en anglais ou même d’accepter que qui que ce soit nous impose sa langue ou ses valeurs sera un grand jour non seulement pour nous, parce qu’il confirmera notre droit d’exister, mais aussi pour la démocratie. La dictature d’une minorité d’anglophiles se cachant sous couvert de bilinguisme et de multiculturalisme est une honte pour tout le Québec.

Oui nous sommes tolérants, oui nous sommes ouverts. Nous aimons nos immigrants intégrés et nos anglophones francisés. Nous voulons que Montréal demeure une ville francophone et nous souhaitons que les anglophones comprennent qu’ils ne sont pas les bienvenues chez nous.

p.s. Devant une telle nouvelle, on peut déjà imaginer les gros colons de
Angryfrenchguy en train de danser et de fêter notre anglicisation, prélude à notre disparition. Bravo les idiots; grâce à votre travail d’anglicisation des Québécois, vous contribuez à notre disparition et appliquez ainsi à la lettre les conclusions de la commission Bouchard-Taylor.

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Francis Chartrand en compagnie de sa jeune déléguée Jessica Leblanc


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mardi, mai 20, 2008

 

C'est le temps aux Québécois d'être plus ouvert: le rapport Bouchard-Taylor

de Jeff Heinrich, The Gazette
Samedi 17 Mai, 2008
S'habituer à vivre dans la société mondialisée, voilà ce que demande le rapport Bouchard-Taylor.

Savoir mieux l'anglais, être agréable pour les musulmans, être mieux informé.
Ce ne sont là que quelques-unes des façons que le triste canadien-français en majorité au Québec peut se débarrasser de son angoisse sur les minorités et contribuer à édifier une société véritablement ouverte dans un monde mondialisé, disent les auteurs d'un très attendu rapport pour le gouvernement libéral sur l'« accomodement raisonnable »des minorités.
Dans plusieurs chapitres du projet final obtenu par The Gazette, Gérard Bouchard et Charles Taylor expliquer le «mécontentement d'une grande partie de la population» sur la demande par les musulmans, les juifs et autres minorités religieuses "nous semble le résultat d'informations partielles et les fausses perceptions. Les présidents des 5 millions de dollars de la Commission un certain nombre de ce qu'ils appellent «non fondé des objections» au rôle de la religion dans la société québécoise, le plus souvent exprimé par les anciens stocks de francophones au cours de trois mois de publicité très audiences l'automne dernier.
Réfuter ces objections, racontent M. Bouchard, un éminent sociologue de Chicoutimi et historien, et Taylor, un monde-célèbre philosophe Montréal, définir leur vision d'un nouveau Québec pour renouer avec le kirpan, hijabs, l'alimentation casher et d'autres expressions de la cultures non-chrétienne.
Au Québec, disent-ils, tout le monde doit se sentir bien accueillis et la majorité ne doit plus se sentent menacés par les nouveaux arrivants.
«Nous pensons qu'il est possible de reconcilier Québécois - francophones et autres - avec des pratiques d'harmonisation, une fois qu'il a été démontré que:
a) ces pratiques de notre société respectent les valeurs fondamentales, notamment l'égalité des hommes et des femmes.
b) ils n'ont pas pour but de créer des privilèges, mais, plutôt, de l'égalité qui est bien comprise et qui respecte les droits de chacuns.
c) ils encouragent l'intégration et non de marginalisation.
d) ils sont encadrés par des lignes directrices et protégés afin d'échapper à tout contrôle.
e) ils sont fondés sur le principe de la réciprocité.
f) ils ne jouent pas le jeu du fondamentalisme.
g) ils ne mettent pas en cause les acquis de la Révolution tranquille.»
Le projet final est daté du 19 mars, deux semaines avant que la Commission a annoncé sur son site que la rédaction du rapport a été terminée et que, après l'ajout d'une série de recommandations, la relecture du document et sa traduction en anglais, il serait envoyé à l'imprimerie.
Le rapport officiel est maintenant entre les mains du premier ministre Jean Charest, qui est de le présenter au cabinet le mercredi. Après un budget de type «lock-up» derrière des portes closes pour les journalistes vendredi matin, les commissaires tiendront une conférence de presse pour discuter de leurs conclusions.
Ventilées en une demi-douzaine de pièces, le volumineux rapport a plus d'une douzaine de chapitres et est presque aussi nombreuses en annexes consistant une série de rapports de recherche, élaborées de manière indépendante en vertu de commande spéciale par la commission.
Leurs sujets ont trait au débat à l'hébergement, y compris une couverture médiatique, des ghettos ethniques et de formation en français pour les immigrants.
Dans leur rapport, M. Bouchard et Taylor - mais surtout Bouchard, qui a fait l'essentiel de l'écriture, les initiés-dire font valoir que la responsabilité de l'ouverture d'esprit et le désir de changement se situent principalement avec un seul peuple: les Canadiens français eux-mêmes.
Voir le texte : The Montreal Gazette, samedi le 17 mai, 2008.

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