samedi, février 21, 2009
Sud Darfour : une équipe MSF de retour à Muhajariya pour aider les populations affectées par les combats, par Anne Humphreys
Après quatre semaines d’absence forcée, une équipe de Médecins Sans Frontières (MSF) a pu retourner à Muhajariya au Sud Darfour (Soudan), où près de 35 000 personnes ont été affectées par les affrontements.
À la mi-janvier, d’importants combats entre deux groupes rebelles rivaux ont forcé MSF à évacuer la majorité de son personnel médical à Nyala, la capitale régionale située à 80 kilomètres. Au cours des premiers jours d’affrontements, la base MSF a été complètement détruite par les flammes. La clinique MSF est restée intacte et est toujours fonctionnelle. MSF tient les groupes rebelles responsables des dommages causés au moment où la ville était sous leur contrôle.
MSF a pu reprendre ses activités médicales et le nombre de consultations a doublé dès le deuxième jour. Il est prévu de renforcer les équipes et de restaurer les cliniques endommagées des alentours de Labado et Um Shegeira.
Reshma Adatia, responsable des projets MSF au Soudan et actuellement présente à Muhajariya explique : « La reprise de nos activités médicales a été appréciée des nouveaux représentants du gouvernement du Soudan. Nous espérons pouvoir proposer le plus rapidement possible des soins médicaux similaires à ceux dispensés avant notre évacuation forcée. »
Les populations de Muhajeria et de ses environs ont été directement affectées par les affrontements. L’évacuation du personnel médical de MSF a laissé la population sans assistance médicale ni support nutritionnel. Une équipe réduite de personnels MSF soudanais est restée sur place et a continué d’apporter des secours.
« Près de la moitié de la population de la ville semble avoir quitté les lieux. Nous ne savons pas exactement où ils se trouvent, mais nous allons continuer à suivre la situation et à assister la population en fonction des besoins. La plupart d’entre eux a probablement fui rapidement, sans doute sans avoir le temps de rassembler et d’emporter quelques provisions. Nous craignons qu’ils aient besoin de secours en toute urgence », a ajouté Reshma Adatia.
Plus au nord, les équipes ont constaté l’arrivée de nouvelles populations déplacées. Ils ont rejoint les camps des alentours de El Fasher, où MSF apporte une assistance médicale à près de 5300 personnes nouvellement déplacées. Les équipes ont distribué du matériel de première nécessité à près de 1000 personnes, qui ont dû abandonner leur maison derrières elles. Les déplacements ne s’étant interrompus, MSF prévoit de continuer ces distributions et d’augmenter l’offre de soins médicaux.
Depuis juillet 2004, MSF apporte une assistance médicale dans et autour de Muhajeria. En 2008, MSF a donné plus de 54 000 consultations médicales, près de 6500 femmes ont été prises en charge, 300 accouchements ont été réalisés et environ 1000 enfants malnutris ont été traités. Des cliniques mobiles apportent également une offre de soins aux populations des environs de Labado et Um Shegeira. À El Fasher, au Nord Darfour, MSF fournit des soins médicaux à près de 33 000 personnes vivant dans les camps de Shangil et Shadat et dans les villages environnants.
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Libellés : Anne Humphreys, Médecins Sans Frontières, Soudan
Sri Lanka : MSF augmente son aide dans les camps, plus de personnel prêt à intervenir, par Noémie Cournoyer
Médecins Sans Frontières (MSF) prépare le travail dans 15 camps de Vavuniya et les alentours, abritant quelque 30 000 personnes qui ont fui la violence au nord du Sri Lanka. MSF distribue déjà de la nourriture et des biens de première nécessité dans dix de ces camps. À l’hôpital de Vavuniya, le chirurgien MSF est intervenu sur 144 patients, assistant une équipe de chirurgiens locaux.
Suppléments alimentaires
Ces dernières semaines, plus de 2500 personnes ont reçu des suppléments alimentaires dans les camps. MSF a distribué des rations d’un mélange de maïs et de soya, du sucre et de l’huile et se concentre sur les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les mères qui allaitent. « Ces personnes ont vécu dans des conditions très difficiles lorsqu’elles se trouvaient encore en zone de conflit, avec très peu de nourriture pour survivre plusieurs jours. Maintenant qu’elles se trouvent dans une zone plus sûre, nous devons donner de la nourriture supplémentaire aux personnes qui en ont le plus besoin. Ces suppléments alimentaires ajoutent 500 calories à leur régime habituel, ce qui fait une grosse différence dans leur situation », explique la chef de mission Annemarie Loof.
MSF aide les familles destituées ayant un besoin urgent de matériel de base pour l’hygiène et la maison. La plupart des personnes sont parties en laissant tout derrière elles dans la région de Vanni. Elles devaient, en effet, se déplacer assez régulièrement avant de pouvoir traverser la frontière vers la zone sous contrôle gouvernementale.
« C’était terrifiant. Des personnes sont tuées chaque jour. Nous n’avions pas d’eau, de nourriture ni de médicaments », raconte la mère d’une famille réfugiée en zone gouvernementale dont la fille malade et le fils, blessé par balle, ont été admis à l’hôpital. « À ce moment-là, nous n’avions plus beaucoup d’argent. Quand ma fille est tombée malade, nous nous sommes dit qu’il fallait sortir du bunker pour aller chercher des médicaments. C’était très dangereux. Tous les jours, nous demandions à mon mari ce qu’il allait nous arriver. Est-ce que nous allions tous rester et mourir? »
Personnel médical en attente
Pour le moment, le ministère de la Santé dispense des soins de santé dans les camps. À cette fin, le gouvernement a dépêché des médecins de différentes structures de santé sur place. Cette solution reste cependant temporaire et met la pression sur les autres structures de santé. MSF a deux médecins et deux infirmières prêtent à travailler dans les camps au sein de cliniques mobiles dans le cas où d’autres personnes se présentent ou si le ministère de la Santé demande une assistance supplémentaire.
144 chirurgies en une semaine
Dans l’hôpital de Vavuniya, la plus grande structure pour le traitement des urgences de la zone, 144 personnes ont été opérées la semaine dernière. Cent sept de ces patients avaient besoin de chirurgies pour des blessures contractées lors des combats. Un chirurgien MSF effectue des opérations auprès de deux homologues sri-lankais pour le ministère de la Santé. MSF étudie la possibilité de travailler avec le ministère de la Santé avec une anesthésiste et d’autres membres du personnel médical. MSF a également fourni cent matelas et de la literie afin d’anticiper un nouvel afflux de patients.
De moins en moins de personnes fuient la zone de conflit
Alors que l’on avait vu une augmentation des civils qui tentaient de s’échapper de la zone de conflit ces deux dernières semaines, leur nombre a considérablement baissé ces deniers jours. MSF cherche toujours à accéder au plus vite aux 20 000 personnes se trouvant dans la région de Vanni et demande instamment aux deux parties au conflit de tout faire pour assurer la protection des civils restés coincés dans les combats.
« Je ne pleure pas parce que j’ai mal, mais parce que mes frères et mes sœurs sont restés en zone de conflit », explique une jeune fille de 15 ans très lourdement blessée lors des combats. Sa mère, comme beaucoup d’autres personnes passées en zone gouvernementale, est restée dans un camp de transit. Elle cherche désespérément sa famille et la moindre information sur ses enfants laissés derrière.
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Libellés : Médecins Sans Frontières, Noémie Cournoyer, Sri Lanka
The Rachel Maddow Show, le 19 février
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Libellés : Rachel Maddow
Countdown with Keith Olbermann, le 19 février
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Libellés : Keith Olbermann, Obama
jeudi, février 19, 2009
Non à un Bureau national de la censure, par Francis Chartrand
Comme si sa propre agence rudimentaire au long bras n’était pas assez dévastatrice pour la liberté d’expression, voilà que Barbara Hall, présidente de la Commission ontarienne des droits de personne (CDP), réclame maintenant la création d’un Conseil national de la presse pour limiter encore davantage la liberté de la presse. De plus, elle ne cherche pas seulement à tronquer les journaux, la radio et les journaux télévisés. Mme Hall veut un nouveau Conseil de presse dont la compétence s’étend aux sites Internet et aux blogs.
Bien sûr, avec cette logique tordue qui caractérise la plupart des croisés modernes des droits humains, Mme Hall s’est convaincue elle-même que ce bureau de censure à peine voilé serait en fait l’ultime défenseur de la liberté d’expression. Elle semble penser que le meilleur moyen de préserver la liberté d’expression est de limiter cette liberté.
Dans un rapport à la Commission canadienne des droits de la personne, la CDP de Mme Hall recommande la création d’un chien de garde national des médias auquel tous les éditeurs, webmasters et producteurs de radio et de télévision seraient forcés d’adhérer.
Même si la CDP insiste qu’un tel organisme ne devrait pas « franchir la ligne rouge de la censure », on ne voit pas comment il pourrait éviter de le faire. Le Conseil national de la presse conçu par Mme Hall et ses collègues activistes aurait le pouvoir d’enquêter sur des plaintes de discrimination, « en particulier par des groupes vulnérables », contre tout membre du Conseil : journal, radio, télévision, site Internet. Bien que le Conseil n’aurait pas - du moins au début - le pouvoir d’empêcher les médias de publier, d’afficher ou de diffuser ce qu’ils veulent, il pourrait les obliger à publier ses propres décisions, y compris les contre-arguments des plaignants.
Ces recommandations ont toutes les apparences d’une réponse directe aux frustrations de la CDP d’avoir été dans l’incapacité de persécuter le magazine Maclean’s et le chroniqueur Mark Steyn pour leurs opinions que la CDP a qualifiées d’« islamopobes ». En avril dernier, la CDP a été contrainte d’abandonner son enquête sur les chroniques et les actualités publiées par Maclean’s parce que sa loi constitutive ne lui donne pas le pouvoir d’enquêter sur des publications.
Malgré cela, Mme Hall n’a laissé aucun doute qu’elle penchait du côté du Congrès islamique canadien et d’un groupe d’étudiants musulmans qui estimaient que Maclean’s était coupable de discrimination envers leur religion. Malgré qu’aucune audition n’a été tenue et qu’aucun témoin n’a été entendu pour Maclean’s ou Mark Steyn, Mme Hall et la CDP ont jugé qu’il était justifié de conclure que le journalisme pratiqué par ces deux parties était « incompatible avec l’esprit » du code des droits de la personne de l’Ontario, ce qui causait un « grave préjudice » à la société canadienne par « la promotion de l’intolérance sociale » et la dissémination « d’opinions destructrices et xénophobes ».
Mme Hall avait également déclaré de façon inquiétante à l’époque que tous les journalistes devraient passer leurs écrits à travers un « filtre des droits de la personne » avant publication. Comme elle n’a pas été en mesure d’imposer ce filtre à Maclean’s, son actuelle proposition d’un Conseil national de la presse est vraisemblablement une tentative de rendre un tel filtre obligatoire, par la loi.
« Les médias ont une responsabilité de pratiquer un journalisme équitable et impartial », avait dit Mme Hall. Mais puisque nul ne dispose du pouvoir divin de discerner avec justesse ce qui est « équitable » et « impartial », alors personne – pas même la présidente de la CDP – n’a les qualifications voulues pour déterminer quels sont les articles et les opinions qui répondent à ces critères. Pour la plupart des gens, ce qui est juste et impartial dans les médias correspond de très près à leurs propres opinions sur le sujet en question, et Barbara Hall n’est pas différente des autres. Elle n’a aucun don spécial de discernement de la vérité que n’ont pas les autres mortels. Par conséquent, ni elle ni aucun autre pompeux pourvoyeur de considérations sociales n’est apte à juger ce qui devrait être publié ou non.
« Les sociétés libres ne cherchent pas à criminaliser les opinions », a dit M. Steyn aux membres de la commission parlementaires de l’Ontario cette semaine. « Quand vous prenez cette direction, vous aboutissez éventuellement à la situation qui prévaut, par exemple, en Arabie saoudite. Dans ce pays, vous ne pouvez pas démarrer un journal et publier vos opinions, de sorte que si vous vous opposez à la Maison des Saud, votre seule option est de poser des bombes. »
De la même façon, avoir un Conseil de presse qui prend en otage tous les auteurs, blogueurs et diffuseurs n’est que la première étape vers une situation où toutes les Barbara Hall de ce monde décideront ce que vous pouvez entendre, lire et voir. À cela, nous disons : « Non, merci. » Il devrait en aller de même pour chaque lecteur de journaux, internaute et téléspectateur dans ce pays.
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Libellés : Francis Chartrand, Liberté d'expression
mercredi, février 18, 2009
Solutions pour le prolongement des trains de banlieue autour d'Edmonton - LRT
Fort Saskatchewan
Victoria Trail
Clareview
Belvedere
Coliseum
Stadium
Churchill
Central
Bay
Corona
Grandin
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McKernan/Belgravia
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Greenfield/Duggan/37th Avenue
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Blackburn Creek
Southbrook
Airport
50th Ave
Leduc
Giroux
McKenney
Sturgeon River
Levasseur
Saint Albert Trail
Prince Charles
Prince Rupert
Oliver Square
Corona
Bay
Central
Cloverdale
Bonnie Doon
Avonmore/73rd Avenue
51st Avenue/Roper Road
Milbourne
Mill Woods
West Edmonton Mall
Meadowlark
Parkview
Crestwood
Stony Plain
102nd Avenue/136th Street
Groat Road
Corona
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Central
Cloverdale
75th Street
Capilano
Imperial Oil
Petro Canada
Millshaven
Sherwood Park
Nottingham
Heritage Hills/Baseline
Libellés : Alberta, Canada, Edmonton, Transport en commun
Solutions pour le prolongement des trains de banlieue autour de Calgary - C Train
Rocky Ridge/Tuscany
Centennial
Ranchview
Dalhousie
Northland
Brentwood
University
Banff Trail
Lions Park
SAIT/ACAD/Jubilee
Sunnyside
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7th Street SW
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1st Streert SW
Centre Street
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Victoria Park/Stampede
Erlton/Stampede
39th Avenue
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Heritage
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Anderson
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Fish Creek-Lacombe
Shawnessey
Somerset/Bridlewood
Chaparral
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Taradale
Saddletowne
Martindale
McKnight-Westwinds
Whitehorn
Rundle
Malborough
Franklin
Barlow/Max Bell
Zoo
Bridgeland/Memorial
3rd Street SE
City Hall
Olympic Plaza
Centre Street
1st Street SW
3rd Street SW
4th Street SW
6th Street SW
7th Street SW
8th Street SW
10th Street SW
16th Street SW
26th Street SW
37th Street SW
45th Street SW
Signal Hill
69th Street SW
Libellés : Alberta, Calgary, Canada, Transport en commun
jeudi, février 12, 2009
Blasphèmateur, et fier de l'être, par Francis Chartrand
Blasphème contre le Saint-Esprit
Introduction
Le blasphème contre le Saint-Esprit est lié à une doctrine chrétienne selon laquelle tout péché peut être pardonné par Dieu à l'exception de paroles proférées contre le Saint-Esprit. Le fondement de cette doctrine étrange est dans Mathieu 12:32. Alors que Jésus s'occupe à chasser les démons, des pharisiens affirment qu'il est lui-même un suppôt de satan. Jésus leur répond qu'il se fiche bien d'être insulté de la sorte, mais que son action surnaturelle ne doit pas être blasphémée:
"Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir." (Mat. 12:32)
On se retrouve donc face à une contradiction évidente: Jésus est censé pardonner tous les péchés, mais voilà qu'il ne peut pardonner le blasphème contre le Saint-Esprit. Les chrétiens rationalisent généralement se passage en affirmant que le blasphème signifie dans ce cas le rejet total et irréversible de l'évangile, du pardon du Christ, etc.
Le verset 32 est pourtant clair. Ce sont les paroles qui constituent le blasphème ("quiconque parlera contre le Saint-Esprit").
Exercice de blasphème
Nous tentons toujours d'abord chaque polémique avec un minimum de respect. Cependant, il importe aussi, pour l'avancement de la Vérité (tm), de faire à l'occasion une petite expérience de pensée. Par exemple, blasphémer et voir ce qui arrive.
Pour participer à l'expérience, lisez ceci à haute voix:
Par la présente, je, lecteur de ce texte, déclare librement, et dans la pleine possession de toutes mes facultés mentales, que le Saint-Esprit est maudit.
Le Saint-Esprit, vulgaire pigeon aimant engrosser les vierges, n'a que le Père Noël et la fée des dents comme rivaux au palmarès des créations les plus délirantes de l'imagination humaine. À bas le Saint-Esprit, devanture de pacotille cherchant à justifier les prétendus miracles d'un prétendu messie. Puisse ce blasphème faire de moi, lecteur de ce texte, le plus damné des impies.
Saint-Esprit de merde, entitée non-existante et absurde, de loin le dogme le plus risible du christianisme, si ce n'est de l'existence de la trinité elle-même. Maudit soit le Saint-Esprit, maudit soit le Saint-Esprit, maudit soit le Saint-Esprit.
Note: en date du 19 janvier 2009, il n'y a aucun ours qui est venu me manger ni de gouffre qui s'est ouvert sous mes pieds.
Mise-à-jour: en date du 12 février 2009, il n'y a aucun Saint-Esprit qui m'a inviter à débattre de son existentialité dans un bar de danseuses, il n'y a aucune Sainte Vierge de 13 ans qui a tenté de m'en convaincre en me suçant le pénis, Jésus ne m'a pas fait chier en venant chez moi en tentant de me prover que "son père est plus fort que le mien", ma boss au magasin ne m'a pas crissé un crucifix dans le cul, et la moitié des filles au magasin ne me sucent toujours pas, donc Dieu Existe, osti de calisse!
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Libellés : Créationnisme, Francis Chartrand
"Tunisie, le courage d’informer" : Reporters sans frontières à la rencontre de journalistes sous haute surveillance, par Francis Chartrand
Six jours après la confirmation, le 4 février 2009, de la condamnation du journaliste indépendant Fahem Boukadous par la cour d’appel de Gafsa à six ans de prison, Reporters sans frontières publie aujourd’hui un rapport consacré à l’impossibilité pour les médias tunisiens indépendants du pouvoir mener leur activité d’information dans l’indépendance et la sérenité.
Ce rapport, intitulé "Tunisie, Le courage d’informer", fait suite à une mission d’enquête menée en novembre 2008, au cours de laquelle une délégation de l’organisation a rencontré des journalistes indépendants, qui continuent de travailler malgré les pressions incessantes des forces de sécurité tunisiennes.
Reporters sans frontières examine notamment la façon dont la presse d’opposition est utilisée par le président tunisien comme "élément de décor" pour afficher un pluralisme factice. La couverture du conflit social de Gafsa par le journaliste Fahem Boukadous constitue à cet égard un démenti à cet effort, et un défi historique face à la volonté des autorités d’imposer un black-out total de l’information sur cet événement. Face à ces difficultés, certaines voix continuent malgré tout de dénoncer les dérives sécuritaires et totalitaires du régime tunisien, faisant le pari de l’information, au péril, parfois, de leur liberté ou d’une vie pacifiée.
Reporters sans frontières rappelle que la Tunisie se situe au 143è rang de son classement mondial pour l’année 2008.
Consultez le rapport Tunisie au format PDF :
Rapport
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Libellés : Francis Chartrand, Reporters sans frontières, Tunisie
ONU : Les Nations Unies doivent exiger du Sénégal qu'il démarre sans délai le procès de Hissène Habré, par Noémie Cournoyer
(Genève) - Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies doit appeler le Sénégal à démarrer le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré exilé à Dakar, ont déclaré aujourd’hui cinq organisations des droits de l’Homme africaines et internationales. Le 6 février, le Conseil examinera le bilan du Sénégal en matière de respect des droits de l'Homme dans le cadre de la procédure d’Examen périodique universel (EPU).
Hissène Habré, qui est accusé d’avoir commis des crimes de masse durant son régime de 1982-1990, vit au Sénégal depuis sa chute en 1990. Il a été inculpé au Sénégal en 2000 pour complicité de crimes contre l'humanité, actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger. Ses victimes se sont alors tournées vers la Belgique. A l'issue de 4 années d'enquête, un juge belge a délivré un mandat d'arrêt international à l'encontre de Hissène Habré et a demandé son extradition en 2005, mais le Sénégal a refusé. En mai 2006, le Comité des Nations Unies contre la torture a condamné le Sénégal pour violation de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et a demandé au Sénégal de juger ou d’extrader Hissène Habré.
En juillet 2006, le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a accepté le mandat l’Union africaine de faire juger Habré au Sénégal « au nom de l’Afrique ». Mais le Sénégal n'a toujours pas engagé de poursuites contre Habré, ont déclaré l'Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense de Droits de l'Homme (ATPDH), l'Association des Victimes de Crimes et Répressions Politiques au Tchad (AVCRP), la Rencontre Africaine pour la Défense de Droits de l'Homme (RADDHO), Human Rights Watch et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH).
« Le Sénégal se moque de nous depuis 18 ans, et maintenant il se moque des Nations Unies », a déclaré Souleymane Guengueng, fondateur de l'AVCRP et plaignant dans l’affaire qui a abouti à la condamnation du Sénégal par les Nations Unies. « Le Conseil des droits de l'Homme doit rappeler au Sénégal son obligation de se conformer à la décision des Nations Unies et remettre Habré à la justice. »
Le 16 septembre 2008, 14 victimes ont déposé une nouvelle plainte auprès d’un procureur sénégalais, accusant Habré de crimes contre l'humanité et de torture, pour tenter de faire démarrer le procès. Mais les autorités sénégalaises ont refusé d'instruire les plaintes. En novembre 2008, le Comité contre la Torture a rencontré l'ambassadeur du Sénégal à Genève pour exprimer sa préoccupation que le Sénégal n'a toujours pas appliqué sa décision.
Le Sénégal a déclaré qu’il ne débuterait pas l’instruction avant que la totalité des fonds nécessaires au jugement ne lui soit versé par la communauté internationale. Le Sénégal estime le coût du procès à 27.4 millions d’euros pour trois ans, dont 8 millions d’euros pour rénover un palais de justice. Les organisations des droits de l’Homme rappellent que l’Union européenne, le Tchad, la France, la Suisse, la Belgique, ainsi que les Pays-Bas ont déjà consentis à aider le Sénégal à financer le procès mais ils attendent que le Sénégal leur soumette un budget détaillé. En outre, elles constatent que selon la pratique internationale, le financement de ce type de procès est réalisé par étapes, année après année.
« Ce n’est pas l’argent qui manque pour le jugement de Hissène Habré, c’est la volonté politique du Sénégal », a déclaré Dobian Assingar, de la Fédération internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et Président d'honneur de la Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme (LTDH).
« Subordonner le démarrage du procès à l’obtention de la totalité du budget est inacceptable et déshonorant pour notre pays car à s’y méprendre ça ressemble à du chantage », aajouté Alioune Tine, Président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO).
L’Examen périodique universel est l’instrument le plus ambitieux et le plus innovant mis en place par le Conseil des droits de l’Homme qui permet d’examiner la situation des droits de l’Homme des 192 Etats membres des Nations Unies tous les quatre ans. Le 6 février, le Sénégal passe son premier examen devant le Conseil.
Dans sa décision de mai 2006 dans l’affaire Souleymane Guengueng contre Sénégal, le Comité des Nations Unies contre la torture a jugé que le Sénégal avait violé par deux fois la Convention contre la torture, tout d’abord, en ayant failli à son obligation de traduire Habré en justice lors du dépôt de plainte par les victimes en 2000, puis, en ne respectant pas son obligation de le juger ou de l’extrader à la suite de la demande d’extradition formulée par la Belgique en septembre 2005. Le Comité a jugé que le Sénégal était « tenu de soumettre la présente affaire à ses autorités compétentes pour l’exercice de l’action pénale ou, à défaut, dans la mesure où il existe une demande d’extradition émanant de la Belgique, de faire droit à cette demande ou, le cas échéant, à tout autre demande d’extradition émanant d’un autre Etat en conformité avec les dispositions de la Convention ».
Historique
Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, jusqu’à sa fuite vers le Sénégal lors de la prise de pouvoir par l’actuel président Idriss Déby Itno. Son régime de parti unique fut marqué par des violations massives des droits humains perpétrées à travers tout le pays, qui ont compris des campagnes d’épuration ethnique. Les dossiers de la police politique d’Hissène Habré, la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), découverts par Human Rights Watch en mai 2001 révèlent l’identité de 1.208 personnes qui sont décédées en détention et font état de 12.321 personnes victimes d'autres violations.
Habré a d’abord été inculpé au Sénégal en 2000, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger. Ses victimes se sont alors tournées vers la Belgique et, après quatre années d’enquête, un juge belge a délivré, en septembre 2005, un mandat d’arrêt international accusant M. Habré de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture.
Les autorités sénégalaises ont arrêté M. Habré en novembre 2005 et le gouvernement sénégalais a demandé à l’Union africaine de se prononcer sur « la juridiction compétente » pour juger M. Habré. Le 2 juillet 2006, l’Union africaine, s’appuyant sur les recommandations du Comité des Éminents juristes africains, a demandé au Sénégal de juger Habré « au nom de l’Afrique », ce que le Président Wade a accepté.
Le Sénégal a amendé ses lois et sa constitution afin de permettre à ses instances judiciaires de juger les crimes de génocide, crime contre l’humanité, crime de guerre et de torture commis dans le passé. En même temps, le Sénégal a nommé M. Madické Niang, l’ancien coordinateur de l’équipe juridique de Hissène Habré, Ministre de la Justice. Ce ministère est chargé de l’organisation du procès.
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Libellés : Human Rights Watch, Noémie Cournoyer, ONU, Sénégal
Chine: Un avocat défenseur des droits humains en détention arbitraire, par Anne Humphreys
(New York) – Le gouvernement chinois doit immédiatement donner des informations sur le sort de Gao Zhisheng, avocat défenseur des droits humains, disparu depuis deux semaines, ont déclaré conjointement ce lundi 2 février Human Rights Watch, Amnesty International et Human Rights Chine. Les trois organisations soulignent que Gao Zhisheng court un risque immédiat d’actes de torture graves et mauvais traitements par les services de sécurité chinois et appellent à sa remise en liberté immédiate. « Nous craignons beaucoup pour la sécurité de Gao Zhisheng en ce moment, les services de sécurité chinois ayant souvent par le passé attenté à ses droits fondamentaux et ceux de sa famille, a déclaré Sophie Richardson, directrice Asie de Human Rights Watch. Gao Zhisheng a décrit de façon détaillée comment il avait été torturé lors de gardes à vue précédentes et il se pourrait qu’il subisse une nouvelle fois le même type de traitement. »
L’avocat et sa famille étaient sous surveillance policière depuis la condamnation avec sursis de Gao Zhisheng pour « incitation à la subversion » en 2006. On est sans nouvelles depuis le 19 janvier. Selon des sources fiables, il aurait été arrêté par les forces de sécurité et serait maintenu en détention dans un lieu tenu secret.
«Le 9 février, le bilan du gouvernement chinois en matière de droits humains sera examiné par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré Sharon Hom, directrice exécutive de Human Rights Chine. Juste après le rapport cinglant du Comité contre la torture en novembre 2008, arrêter arbitrairement et torturer un avocat reconnu pour sa défense des droits fondamentaux n’est certainement pas signe de progrès en matière de droits humains.»
En septembre 2007, Gao Zhisheng avait été détenu pendant plusieurs semaines, peu après avoir envoyé une lettre ouverte au Congrès américain dénonçant la situation des droits humains en Chine et décrivant comment lui et sa famille avaient été traités par les forces de sécurité.
Gao Zhisheng a fourni des détails sur sa détention illégale en 2007 et décrit des actes de torture graves subis aux mains des agents de la sécurité – passages à tabac, actes répétés de torture à l’électricité sur les parties génitales, cigarettes allumées tenues tout près de ses yeux pendant de longs moments, ayant occasionné une cécité partielle de plusieurs semaines. Après sa libération, les personnes qui le connaissaient l’avaient décrit comme un « homme brisé », physiquement et moralement.
«La Chine doit immédiatement libérer Gao Zhisheng, a déclaré Roseann Rife, directrice adjointe du programme Asie Pacifique d’Amnesty International. La Chine doit prouver qu’elle prend au sérieux ses obligations internationales, dans ce cas précis, ses obligations au titre de la Convention contre la torture, à laquelle la Chine est partie depuis1988.»
En novembre 2008, le Comité des Nations unies contre la torture a indiqué, dans ses Observations finales sur la Chine, qu’il restait « profondément préoccupé par la persistance des allégations, corroborées par de nombreuses sources légales chinoises, de pratiques de torture généralisées et de mauvais traitements contre des suspects placés en garde à vue.» Amnesty International, Human Rights Chine et Human Rights Watch demandent instamment aux gouvernements et organismes intergouvernementaux concernés d’appeler le gouvernement chinois à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la sécurité et du bien-être de Gao Zhisheng pendant sa garde à vue et le libérer au plus tôt.
Désigné en 2001 comme « l’un des dix meilleurs avocats de Chine » par une publication chinoise éditée par le ministère de la Justice de RPC, Gao Zhisheng est un autodidacte, un homme de loi qui a souvent représenté les victimes dans des affaires hautement médiatisées et politiquement sensibles d’atteintes aux droits des personnes par la police et d’autres agences gouvernementales. En octobre 2005, il avait adressé une série de trois lettres au président Hu Jintao et au Premier ministre Wen Jiabao, pour leur demander de faire cesser les actes de torture et mauvais traitements infligés aux pratiquants du Falungong en détention ainsi que les persécutions contre les chrétiens dans la clandestinité et les militants de la démocratie.
Après sa détention en 2007, Gao Zhisheng avait fait part de ses craintes d’être torturé s’il était de nouveau arrêté.
En juin 2007, Gao Zhisheng a reçu le Courageous Advocacy Award, un prix qui récompense les hommes de loi ayant fait preuve de courage, décerné par le Comité américain des avocats du Barreau (ABOTA, American Board of Trial Advocates). Ses mémoires, Une Chine plus juste, ont été publiées en anglais la même année.
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Libellés : Anne Humphreys, Chine, Droits de l'homme, Human Rights Watch
RD Congo : Les ONG craignent pour la sécurité des civils, par Marie-Êve Marineau
(Goma) - Une coalition de 100 organisations humanitaires et des droits humains a appelé aujourd'hui le Sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires humanitaires, John Holmes, à insister pour que la protection des civils soit une priorité absolue lors de l'opération militaire commune congolaise et rwandaise dans l'est de la République démocratique du Congo. Holmes devrait arriver à Goma, la capitale du Nord Kivu, le 7 février 2009.
Dans une lettre ouverte adressée à Holmes, la Congo Advocacy Coalition a exprimé son inquiétude du fait que l'opération militaire conjointe a jusqu'ici contribué à ce que des milliers de personnes fuient leurs foyers devant les menaces de violences, venant s'ajouter aux 1,2 million de personnes déjà déplacées au cours de précédentes vagues de combat. La coalition a aussi formulé ses préoccupations quant aux meurtres en représailles et à l'utilisation de civils comme boucliers humains par les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), de même que suite aux informations faisant état de viols et de pillages commis par toutes les parties.
« Les civils congolais sont toujours pris pour cible quand il y a des opérations militaires et leurs craintes d'être tués, violés ou pillés sont très réelles », a déclaré Juliette Prodhan d'Oxfam. « Les forces congolaises et rwandaises et les forces de maintien de la paix de l'ONU devraient faire tout leur possible pour garantir que les civils sont protégés durant les opérations conjointes et qu'ils ne sont pas encore une fois pris pour cible. »
Le 20 janvier 2009, les gouvernements congolais et rwandais ont déclenché une opération militaire conjointe contre les FDLR, un groupe armé basé dans l'est du Congo, dont certains dirigeants sont recherchés pour génocide. Bien qu'il n'y ait eu que quelques escarmouches jusqu'ici, on s'attend généralement à ce que les combats s'intensifient et s'étendent dans les prochains jours et les prochaines semaines.
La coalition a mis en garde contre une répétition des brutalités inimaginables subies par les civils congolais dans le territoire du Haut-Uele dans le nord-est du Congo après le déclenchement d'une opération militaire conjointe ougandaise et congolaise pour désarmer l'Armée de résistance du seigneur (LRA), un groupe rebelle ougandais basé au Congo. Plus de 700 personnes ont été massacrées par la LRA en moins d'un mois. Des mesures de protection minimes avaient été mises en place pour protéger les personnes en danger et pour arrêter les massacres.
La mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo, la MONUC, dispose d'un mandat fort de protection des civils, mais elle a été laissée en dehors de l'organisation militaire dans les deux opérations conjointes dans les Kivus et le territoire du Haut-Uele. De plus, elle attend toujours les 3000 renforts autorisés il y a près de trois mois. Dans sa lettre, la Congo Advocacy Coalition a exhorté Holmes à insister pour que la mission de maintien de la paix joue un rôle central pour la protection et l'assistance aux civils dans l'organisation de toutes les opérations militaires et pour que la mission reçoive les ressources nécessaires, selon le mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, afin de protéger efficacement les civils et de garantir l'accès humanitaire.
La coalition a aussi appelé Holmes à exhorter les parties à renouer le processus politique nécessaire pour traiter les problèmes sous-jacents qui nourrissent le conflit du Congo, tels que l'exploitation des richesses minières, le manque de justice et le manque de représentation des minorités.
« Tous les groupes armés doivent déposer les armes », a insisté Kubuya Muhangi, le président de CRONGD-Nord Kivu. « Les gens dans l'est du Congo veulent désespérément rentrer chez eux et pouvoir y rester sans craindre de devoir prendre la fuite à nouveau. »
La Congo Advocacy Coalition, constituée d'organisations non gouvernementales locales et internationales, a été créée en juillet 2008 pour plaider pour une plus grande protection des civils et le respect des droits humains dans l'est du Congo. Les membres du comité d'organisation de la coalition sont: ActionAid, ENOUGH Project, Human Rights Watch, International Rescue Committee (IRC), Mercy Corps, Norwegian Refugee Council (NRC), Oxfam, Conseil Régional des Organisations Non Gouvernementales de Développement (CRONGD) - Nord Kivu, Promotion et Appui aux Initiatives Féminines (PAIF) - Nord Kivu, Institut Congolais pour la Justice et la Paix (ICJP) - Sud Kivu, et Association des Femmes Juristes du Congo (AFEJUCO) - Sud Kivu.
Autres signataires :
ONG internationales :
Action Against Hunger/ Action Contre la Faim (ACF) - USA, American Bar Association (ABA) Rule of Law Initiative in DRC, Beati i costruttori di pace/ Blessed are the Peacemakers, CAFOD, CARE International, Centre Lokole/ Search for Common Ground, Global Witness, International Emergency and Development Aid (IEDA) Relief, Jesuit Refugee Service (JRS) Great Lakes, Refugees International, Tearfund, Trocaire, War Child Holland
ONG congolaises :
ACAEFAD, Action by Christians Against Torture (ACAT)/Sud Kivu, ACPS, Action des Chrétiens Activistes des Droits de l'Homme à Shabunda (ACADHOSHA), ADECOF/Sud Kivu, AFCD, AFCDI, AFECEF, AJERF, Africa Justice Peace and Development (AJPD), ALCM, AMALDEFEA, AMI-KIVU, ANAMEDAPED, APIBA, APRODEPED, ASADHO (Association africaine de défense des droits de l'homme) - Sud Kivu, ASALAK, Action Sociale pour la Paix et le Développement (ASPD), Association pour le Développement des Initiatives Paysannes (ASSODIP), AYINET/DRC, BDENA, Blessed Aid, CADRE, Collectif des Associations des Femmes Pour le Développement (CAFED), Campagne Pour la Paix (CPP), CCJT, CEDAC, CELPA/SK, Centre d'Appui pour le Développement Rural Communautaire (CADERCO), Centre de Recherche sur l'Environnement, la Démocratie et les Droits de l'Homme (CREDDHO), Centre de promotion socio-sanitaire (CEPROSSAN), Centre d'Etudes et de Recherche en Education de Base pour le Développement Intégré (CEREBA), Coalition RDC pour la Cour Pénale Internationale (CPI), Collectif des Organisations des Jeunes Solidaires du Congo (COJESKI)/Sud Kivu, Collectif des Organisations des Jeunes Solidaires du Congo (COJESKI)/ Nord Kivu, COPARE, CUBAKA, DYJESKI, EFD, Encadrement des femmes indigènes et des ménages vulnérables (EFIM), Entraide des Femmes pour les Déshérités (EFD) - Uvira Sud -Kivu, Foyer Social de Mogo (FSM/Kabare), GAIDER, GAMAC, GRAM-Kivu, Groupe d'Etudes et d'Actions Pour un Développement Bien Défini (GEAD) /Nord-Kivu, Groupe de Voix des Sans Voix (GVSV), Groupe Féminine, HEAL Africa, Héritiers de la Justice, Humanitas, IGE/CCD, La Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles (SFVS), Mamans Umoja, Martin Luther King Non-Violence Group, OCET, PAL, PAMI, Perspectives « Monde Juste », PIDP-Kivu, PRENAO, PRODES, Promotion de la Démocratie et Protection des Droits Humains (PDH), RADHOSKI-Sud Kivu, Réseau Provincial des ONG de Droits de l'Homme (REPRODHOC)/Nord-Kivu, RFDP, SAMS, SARCAF, SILDE, SJPR/EST, Solidarité pour la Promotion Sociale et la Paix (SOPROP), SYNECAT, UCODE, UPADERI, VOVOLIB (Voix des Sans Voix ni Liberté)
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Libellés : Congo, Droits de l'homme, Human Rights Watch, Marie-Êve Marineau
Salman Rushdie, la fatwa et la lâcheté des élites, par Helios d’Alexandrie
Je tiens à remercier Annie Lessard et Marc Lebuis pour avoir offert aux visiteurs de Point de Bascule une interview en profondeur de Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques. Je n’ai pu m’empêcher en la visionnant de penser au risque que cet homme prenait en exprimant en public sa vision des choses. Homme traqué et en danger de mort, il le fut longtemps. Même si la fatwa khomeyniste ne pèse plus autant qu’avant, la rage meurtrière dont il est l’objet reste vive, comme en témoignent les manifestations de haine qui ont accueilli son anoblissement par la Reine d’Angleterre.
Avec le recul, il est possible de mesurer les effets pervers de la fatwa, véritable épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête, mais également au-dessus de la tête de tous les penseurs et écrivains traitant de l’islam. C’est la première fois dans l’histoire contemporaine qu’une menace visant un seul écrivain a été ressentie par tous les autres comme si elle leur était adressée personnellement.
Peu nombreux ont été ceux qui, dès le départ, ont pressenti les conséquences à long terme de la fatwa. Cette peur de causer l’offense, ou plutôt cette peur d’être puni de mort pour avoir offensé l’islam, a non seulement prêté main-forte à la rectitude politique, mais elle a également été intériorisée par la majorité des décideurs dans les démocraties. C’est le syndrome de la femme battue qui se reproche à elle-même la violence de son mari. De Théo Van Gogh à Geert Wilders en passant par les caricaturistes danois et Benoît XVI, la réaction des médias, des politiciens et des élites a été majoritairement réprobatrice à l’égard de ceux qui s’avisent de critiquer l’islam, non que la critique soit injustifiée mais parce que l’islam est interdit de critique de peur des conséquences.
Le rôle de la peur ne doit pas être sous-estimé. Ce n’est pas le respect dû aux religions qui constitue une barrière à la critique. Si c’était le cas, le dénigrement dont le christianisme et l’Église sont l’objet se tarirait. Or nous observons exactement le contraire. Comme par compensation, n’osant pas critiquer l’islam ni les musulmans, on décuple les attaques contre tout ce qui est chrétien.
Conséquence pratique de cette évolution, la rage des musulmans a été légitimée et le droit de critiquer l’islam a été de facto aboli. Désormais, ceux qui osent se prévaloir de ce droit s’exposent à la stigmatisation voire à des poursuites pour incitation à la haine. Il a été possible de s’en rendre compte lors de l’affaire des caricatures de Mahomet. La grande majorité des quotidiens en Europe et en Amérique du Nord ont pratiqué l’autocensure et ne les ont pas publiées, et les rares publications qui ont transgressé l’interdit ont fait l’objet de poursuites.
On peut sans risque de se tromper soutenir que l’histoire ne fournit aucun exemple d’un phénomène équivalent. Dans les années trente, la peur des nazis et de la guerre a poussé les démocraties sur la voie de l’apaisement. Cependant les critiques virulentes contre le nazisme se sont poursuivies dans ces pays jusqu’à l’occupation par les armées allemandes. Contrairement au fascisme allemand, le fascisme islamique agit à distance. La peur qu’il suscite est intériorisée, elle conditionne désormais le comportement des gens, elle les transforme en collaborateurs serviles, elle fait d’eux des dhimmis.
La lâcheté, c’est le choix délibéré de la peur comme motivation. Ce choix ne peut se faire sans honte et mauvaise conscience, et c’est pourquoi ces sentiments sont refoulés et recouverts par compensation de principes moraux. Les lâches en viennent ainsi à accepter et à promouvoir l’inacceptable au nom de la morale ; c’est ce qu’on appelle l’inversion des valeurs. Comme par hasard, le fascisme islamique leur fournit une part substantielle des arguments moraux dont ils ont besoin : le rejet du « racisme » et de « l’islamophobie », la « liberté » de pratiquer sa religion, le droit de ne pas être « offensé » et celui de ne pas effectuer de tâches contraires à ses convictions religieuses.
Par respect de ces « principes » et au nom de « l’ouverture » et du « vivre ensemble », l’intrusion grandissante du religieux dans l’espace public, le voile intégral, la discrimination sexuelle, la polygamie, la violence conjugale, les prêches haineux dans les mosquées, l’éloge du terrorisme, l’antichristianisme, l’antisémitisme, le mépris et le rejet de la société d’accueil, sont de plus en plus tolérés au point de faire partie de la normalité.
Au Québec, l’événement Hérouxville a été extrêmement traumatisant pour les élites. Le courage tranquille des citoyens et des élus de cette petite municipalité rurale a selon toute vraisemblance fait remonter à la surface les sentiments de honte et de mauvaise conscience que les élites bien-pensantes avaient soigneusement refoulés. Elles ont l’espace d’un instant pris conscience de leur lâcheté. C’était plus qu’elles ne pouvaient supporter, il leur fallait donc à tout prix stigmatiser Hérouxville, dénigrer ses citoyens, les traîner dans la boue, les couvrir de honte, et insuffler la mauvaise conscience dans l’esprit des Québécois. L’agressivité et l’acharnement dont les élites ont fait preuve à l’encontre d’Hérouxville est un indice qui ne trompe pas du désarroi psychologique qui les a frappé à cette occasion.
« Je crains davantage la lâcheté des occidentaux que la violence des islamistes ! » Cette déclaration d’Ibn Warraq est instructive ; voilà un écrivain qui s’est donné pour mission de lever le voile qui recouvre l’islam et ses innombrables laideurs. À l’exemple de Salman Rushdie, il est traqué et sa tête est mise à prix. Il a autant que lui des raisons de craindre le poignard des assassins, cependant il perçoit la lâcheté des élites occidentales comme un plus grand danger.
Et il a raison. Au Pays-Bas, les dirigeants politiques ont la même attitude agressive à l’égard de Geert Wilders que les élites du Québec à l’égard d’Hérouxville. Le courage des uns est insupportable à la lâcheté des autres, c’est pourquoi ceux qui font preuve de courage doivent être absolument détruits. C’est comme si les dirigeants des Pays-Bas assassinaient Theo Van Gogh une seconde fois. Comme dirait l’autre, les islamistes sont morts de rire, ils n’ont pas besoin de lever le petit doigt, les lâches font tout le travail !
Il y a vingt ans Khomeiny lançait sa fatwa contre Salman Ruhsdie. Savait-il alors qu’il inoculait le virus de la lâcheté dans l’esprit des élites occidentales ? Peut-être que sa fatwa ne faisait que réactiver et rendre plus virulent un virus déjà en place. Comme l’avènement du nazisme dans les années trente, la fatwa a mis en branle un processus de concessions et d’apaisement visant à éviter l’affrontement, mais il est à prévoir que comme dans les années trente, les mêmes causes finiront par produire les mêmes effets.
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Libellés : Canada, Fatwa, Helios d’Alexandrie, Islam, Pays-Bas, Religion et fanatisme, Salman Rushdie
mardi, février 03, 2009
Les interventions d’Ottawa contre l’extrémisme islamique, par Francis Chartrand
Le gouvernement a eu recours à des « techniques de contre-radicalisation » pour éloigner les musulmans canadiens de l’extrémisme, selon un rapport secret du renseignement obtenu par le National Post.
Le document décrit une stratégie pangouvernementale peu connue qui vise à empêcher l’émergence au Canada d’émules d’Al-Qaïda comme ceux qui ont attaqué le métro de Londres.
Les mesures décrites dans le rapport vont de rencontres avec les dirigeants communautaires et religieux pour les exhorter à lutter contre la radicalisation, jusqu’aux mesures plus controversées d’interventions par la police et les responsables de la sécurité.
Selon le début du rapport de 13 pages du Service canadien de renseignement de sécurité : « Les manifestations de terrorisme islamiste en Occident au cours des dernières années ont suscité des craintes quant à la radicalisation des musulmans occidentaux ».
« Les complots terroristes au Royaume-Uni, en Espagne, aux Pays-Bas, au Canada et dans d’autres pays occidentaux ont été planifiés ou exécutés par des musulmans nés ou élevés dans ces pays .... Dans un effort visant à prévenir de futures attaques, la réponse des gouvernements a été de commencer à élaborer des stratégies de lutte contre la radicalisation dans ces communautés ».
De manière générale, les autorités canadiennes n’ont pas discuté de leurs initiatives de lutte contre la radicalisation, et il n’y a pas de mention évidente de cette stratégie sur le site Internet officiel du gouvernement.
Le rapport énumère quatre techniques de contre-radicalisation employées au Canada :
« l’intervention auprès des jeunes à risque », « les arrestations et l’incarcération », « le rapprochement communautaire », et une « approche pangouvernementale ».
« Un critère d’évaluation important universellement accepté est que les personnes aux premiers stades de radicalisation sont plus susceptibles de changer ou de s’en détourner que celles qui en sont rendues à un stade avancé », affirme le rapport.
« Si les débutants sont encore en train d’évaluer leur intérêt à se joindre à un groupe ou à une idéologie, l’intervention devrait pouvoir, en théorie, les orienter vers un chemin moins dangereux. »
Le Canada a obtenu ses deux premières condamnations en vertu de la Loi antiterroriste à l’automne dernier. Un membre du groupe qu’on appelle la cellule des 18 de Toronto ainsi que Momin Khawaja d’Ottawa ont été reconnus coupables. La sentence de Khawaja doit être prononcée le 12 février.
Bien que les autorités canadiennes ont maintenant procédé à plusieurs arrestations, le gouvernement a révélé peu de choses sur ses efforts pour lutter contre les croyances extrémistes qui sont à l’origine du terrorisme.
Le document offre un rare aperçu de l’initiative du Canada, tout en reconnaissant qu’il est trop tôt pour dire si elle a été couronnée de succès. Le rapport reconnaît également qu’Ottawa n’investit aucunement dans la dé-radicalisation des extrémistes actuels, qualifiée de comparable à la déprogrammation de membres de sectes.
La mobilisation communautaire est la partie la plus notoire du programme. La GRC, le SCRS et d’autres organismes se sont réunis avec des groupes communautaires pour discuter de radicalisation.
Le rapport indique que l’objectif du rapprochement communautaire est « d’encourager les leaders communautaires et les religieux influents à prendre des mesures pour surveiller et contrer les processus de radicalisation au sein de leurs communautés. »
Une tactique moins connue est celle que le rapport appelle « perturbation/intervention » et qu’il décrit comme « l’intervention active d’une agence de sécurité ou des forces de l’ordre, avec d’autres partenaires, auprès d’un individu dont les activités sont une source de préoccupation. »
Les tactiques d’intervention comprennent des entrevues avec des jeunes identifiés comme étant à risque et, parfois, des discussions avec leur famille ou leurs proches, et, « à l’occasion, des preuves d’activités considérées comme préjudiciables à la sécurité nationale sont présentées à la personne », dit le rapport.
Le rapport dit qu’il faut du temps pour déterminer si une intervention a fonctionné.
Selon le rapport, « Le succès est difficile à mesurer car la perturbation initiale peut inciter une personne à mettre fin à ses activités pour un certain temps. C’est seulement à long terme que l’on peut déterminer si la cessation de l’implication dans l’extrémisme islamiste est permanente ».
Le rapport n’indique pas à quelle fréquence la tactique est utilisée. Le ministère de la Sécurité publique a reconnu qu’il était impliqué dans la mobilisation communautaire et la recherche sur la radicalisation, mais a refusé de discuter de l’utilisation de tactiques d’intervention. Jacinthe Perras, porte-parole du ministère, a déclaré : « Il serait inapproprié de discuter des techniques opérationnelles de nos partenaires ».
Le document, daté de décembre 2007, a été rédigé par la Direction de l’évaluation du renseignement du SCRS. Une copie déclassifiée a récemment été rendue accessible en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.
Bien que seule une petite minorité de musulmans sont attirés par l’idéologie violente d’Al-Qaïda et d’Osama bin Laden, le SCRS parle d’un « problème grave » et d’une « menace directe et immédiate pour le Canada. »
« Il y a un processus de radicalisation des adolescents et des jeunes enfants au Canada qui est en cours », dit un autre rapport de SCRS nouvellement diffusé. Ce rapport datant de 2008 est intitulé « La radicalisation islamiste de la jeunesse : échos au Canada. »
Un troisième rapport du renseignement, « La radicalisation au Canada », note que dans un sondage Environics de 2007 portant sur les musulmans canadiens, 12% des sondés ont dit qu’ils estiment que des attaques terroristes contre le Canada étaient justifiées.
« Si les facteurs qui motivent la radicalisation ne s’atténuent pas, notamment la perception que l’islam est attaqué, on s’attend que la radicalisation, et, partant, la nécessité de contre-mesures, augmentera ».
Jack Hooper, qui a été le directeur adjoint du Service des opérations du SCRS jusqu’à sa retraite en 2007, a déclaré qu’il y a eu des débats au sein du service de renseignement sur la lutte contre la radicalisation. Le débat tournait autour de savoir si le SCRS avait pour mandat de procéder à des contre-radicalisations, si c’était une utilisation efficace des ressources et si c’était même un rôle approprié pour l’organisme.
« Je ne peux pas croire que la plupart des Canadiens voudraient voir des espions aller vers les communautés et essayer de changer les comportements », a dit M. Hooper.
« Cela me répugne et je pense que cela répugnerait aussi à un grand nombre de Canadiens. Ils n’auraient pas d’objection à ce que des travailleurs sociaux et peut-être d’autres agences gouvernementales aient ce genre de programmes, mais un service de renseignement ? »
Dans le cadre d’un programme de contre-radicalisation, la police a essayé d’établir des ponts avec les jeunes musulmans. Des agents de la GRC impliqués dans la lutte au terrorisme ont joint des jeunes musulmans pour un match de football au BMO Field à Toronto en décembre dernier. Ensuite, ils se sont réunis et ils ont parlé.
« La partie était excellente et l’idée est bonne », a déclaré Muhammad Robert Heft, qui a assisté au match. « Je pense que chaque fois que vous apprenez à connaître personnellement les gens, vous êtes un peu plus compatissant envers eux en tant qu’individus, et cela réduit les préjugés de part et d’autre ».
Mais il a dit que certains « individus plus radicaux » sont réticents à se rapprocher de la police parce qu’ils semblent croire que « ça ne sert à rien, ils vont continuer à s’en prendre à nous, ils vont continuer de nous profiler », a déclaré M. Heft, qui dirige le Paradise Forever, un groupe de soutien pour musulmans.
« Ce n’est pas non plus la seule solution parce que vous n’allez pas convaincre les gens qui sont déterminés à faire du mal aux autres que jouer au football va les ramollir. Mais ce que vous allez accomplir, c’est de ramollir les gens autour d’eux, ceux qui pourraient être plus enclins à coopérer. C’est la clé. »
***
DES MUSULMANS CANADIENS, PAR EUX-MÊMES
Diverses citations :
« C’est une lutte mondiale. Il ne s’agit pas d’un seul pays et d’un seul champ de bataille ... C’est une obligation de les attaquer ici... ils s’attendent sans doute à ce qui s’est passé à Londres ... un attentat à la bombe dans le métro, 10 personnes tuées, et tout le monde est déporté. Ce n’est pas ce que nous faisons ... notre projet est à une échelle beaucoup, beaucoup plus grande. Vous le faites une seule fois et vous vous assurez qu’ils ne pourront jamais s’en remettre. » - Fahim Ahmad
Fahim Ahmad, de Toronto, a fait ces commentaires le 5 mars 2006 dans une conversation enregistrée par la police, selon le procureur de la Couronne. Il a ensuite été arrêté pour son implication présumée dans le groupe terroriste des 18 de Toronto.
« S’il y avait des projets d’attentats contre les soldats canadiens et américains par des « militants musulmans » en sol canadien, je les soutiendrais ... les soldats canadiens en sol canadien qui s’entraînent pour aller en Afghanistan ou en Irak sont des cibles légitimes à tuer. ... Maintenant, c’est POSSIBLE ET LEGITIME ! ... croyez-moi, si un nombre suffisant de nos soldats étaient tués, alors nous serons contraints de nous retirer de l’Afghanistan. ... J’ai plaisir à voir couler le sang des troupes occidentales. » - Salman Hossain
Salman Hossain, étudiant à l’Université de Toronto, a fait l’objet d’une enquête de la GRC après avoir affiché ces messages sur Internet, mais il n’a jamais été inculpé.
« Allah est grand et Allah bénisse le cheikh Ben Laden. Que l’épée tenue par la main d’al-Qaida frappe non seulement l’Europe, mais aussi tous nos ennemis. Où qu’ils se trouvent. Moi, je vis au Canada et le gouvernement du Canada soutient les Américains. Le gouvernement du Canada soutient Israël. Les soldats canadiens sont envoyés en Afghanistan et en Irak. Maintenant, c’est le tour du Canada. Je veux chasser les non-musulmans du Canada. Seul leur mort fera triompher l’islam. Allah est grand ». - Altar
Un homme du Québec, utilisant le pseudo Altar, a affiché ce message sur un forum Internet l’année dernière, mais il dit maintenant qu’il le regrette.
« Si vous me demandez de prendre un camion plein d’explosifs et de foncer dans un secteur militaire, je le ferai. » - E-mail écrit par une jeune femme de Toronto au terroriste britannique condamné Aabid Khan.
« On doit faire comprendre et accepter que Osama Bin Laden a laissé tous les immenses conforts et luxes de la vie pour servir une cause, ce qui est pleinement en accord avec l’islam. » - Naeem Muhammad Khan
Naeem Muhammad Khan de Toronto a tenu ces propos dans une interview l’année dernière après avoir appelé Bin Laden un « héros » et un « champion de l’islam » dans un message sur Internet.
« Imaginez s’il y avait 10 onze septembre, est-ce que cela ne ferait pas tomber l’Amérique, pour qu’elle ne se relève jamais ? Oui, je comprends que des innocents sont morts, mais il n’y a absolument aucun autre moyen d’atteindre le même objectif avec le même effet ». - Momin Khawaja
C’est ce qu’a écrit Momin Khawaja d’Ottawa dans un e-mail à un terroriste britannique. Khawaja a été reconnu coupable l’an dernier de cinq accusations en vertu de la Loi antiterroriste.
Nottons aussi l'un des membres des 18 de Toronto, avait dit à son procès: « Nous avions pour but, sur une échéance d'ici 15 ans, de convertir les Amérindiens de la province de Québec à l'Islam, de sorte qu'ils puissent anéantir tous les Québécois pour leur crime de les avoir mis en réserve autochtone. De tous les peuples occidentaux, le peuple québécois est de loin le plus impûr et imoral, et si immonde qu'il est collectivement impardonable, dans l'ensemble de tous ses péchés. Que le Québec tremble, il ne sera pas épargné, et nous en avons fait son jugement. Allah est grand ».
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Libellés : Canada, Francis Chartrand, Islam, Religion et fanatisme, Terrorisme
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