samedi, juin 28, 2008

 

Affaire Hissène Habré: le Sénégal défie l’Union africaine, par Francis Chartrand


Deux ans après avoir accepté la décision de l’Union africaine qui lui a confié le jugement de Hissène Habré «au nom de l’Afrique», le Sénégal n’a toujours pas débuté l’instruction de l’ancien président tchadien.

Association des victimes des crimes et des répressions politiques au Tchad (AVCRP)

Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (ATPDH)
Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO)

Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH)

Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH)

Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme

Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

Human Rights Watch (HRW)

(Sharm El Sheikh, Egypte, le 24 juin 2008) – Deux ans après l’engagement solennel du Sénégal de mettre en œuvre la décision de l’Union africaine lui donnant mandat «de faire juger, au nom de l’Afrique Hissène Habré», aucune poursuite n’a été engagée contre l’ancien dictateur tchadien accusé de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de torture, ont déploré les organisations de défenses des droits de l’Homme. Le sommet de l’Union africaine aura lieu en Egypte du 30 juin au 1er juillet.

Suite à la demande de soutien international formulée par les autorités sénégalaises, une mission de l’Union européenne - accompagnée du représentant spécial de l’Union africaine pour l’affaire Habré, M. Robert Dossou - s’est rendue à Dakar en janvier dernier pour évaluer les besoins du Sénégal. Cette mission a proposé que le Sénégal définisse une stratégie de poursuite, travaille sur la base d’un calendrier précis, et nomme un coordinateur administratif et financier pour le procès.

En avril, M. Madické Niang, a été nommé Ministre de la Justice du Sénégal. En mai, il a annoncé la nomination d’un «Coordonnateur pour l’organisation du procès » et la création d’une « Cellule de Suivi et de Communication». En outre, il a annoncé que l’adoption d’un amendement constitutionnel qui clarifie la compétence de la justice sénégalaise pour rendre ces crimes imprescriptibles ce qui permet aux tribunaux d'être compétents pour juger des faits de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre perpétrés par le passé, était imminente et que trois juges d’instruction seraient nommés pour l’affaire Habré «avant le 7 juin», déclarations qui sont restées à ce jour lettre morte.

«Les victimes sont lassées par les effets d’annonces du Sénégal : il est temps que la justice de ce pays instruise ce dossier» a déclaré Souleymane Guengueng, fondateur de l’Association des Victimes des Crimes et Répressions Politiques au Tchad (AVCRP). «L’Union africaine doit réagir après deux ans de lenteurs excessives du Sénégal.»

«Le Sénégal excelle dans l’exercice de la manœuvre dilatoire dans cette affaire. Nous en appelons l’Union africaine pour une réaction ferme, car il y va de sa crédibilité» a déclaré Alioune Tine, président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), basée à Dakar. «On ne peut pas à la fois accuser la justice pénale internationale de n'arrêter que des dirigeants africains et ne rien faire pour mettre un terme à la question de l'impunité chez nous, surtout celle relative au cas Hissène Habré qui nous concerne.»

La décision du 2 juillet 2006 de l’UA qui donne mandat au Sénégal de juger Habré prévoit «d’apporter au Sénégal l’assistance nécessaire pour le bon déroulement et le bon aboutissement du procès», mais il a fallu attendre seize mois pour que le président de la Commission de l'UA nomme – en novembre dernier – un représentant spécial pour le procès, M. Robert Dossou, ancien ministre béninois des Affaires étrangères et de la Justice dont le rôle reste flou. Les organisations de défense des droits de l’homme demandent à l’Union africaine de définir le mandat du représentant spécial et d’apporter une assistance concrète au Sénégal.

«L’Union africaine a la responsabilité d’assurer que sa décision soit suivie d’effets. Elle doit suivre les démarches du Sénégal et encourager la coopération de ses Etats membres. Sa réputation est en jeu. L’affaire Habré est l’occasion pour l’UA de témoigner de sa volonté de soutenir la justice africaine» a déclaré Dobian Assingar représentant permanent de la FIDH auprès de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC).

«L'État du Sénégal doit donner les gages d'une volonté politique inébranlable quant à la tenue prochaine du procès de Hissène Habré, conformément au mandat que lui a confié l'Union africaine» a déclaré Assane Dioma Ndiaye, président de l'Organisation nationale des droits de l'Homme basée au Sénégal (ONDH).

En mai 2006, le Sénégal a été condamné par le Comité des Nations unies contre la torture (Guengueng c. Sénégal, (http://www.hrw.org/pub/2006/french/cat051806.pdf) qui a jugé que le Sénégal avait violé par deux fois la Convention contre la torture, tout d’abord, en manquant à son obligation de traduire Habré en justice lors du dépôt de plainte par les victimes en 2000, puis, en ne respectant pas son obligation de le juger ou de l’extrader à la suite de la demande d’extradition formulée par la Belgique en septembre 2005.

Historique

Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, jusqu’à sa fuite vers le Sénégal lors de la prise de pouvoir par l’actuel président Idriss Déby Itno. Son régime de parti unique fut marqué par des violations massives des droits humains perpétrées à travers tout le pays, qui ont compris des campagnes d’épuration ethnique. Les dossiers de la police politique d’Hissène Habré, la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), découverts par Human Rights Watch en mai 2001 (http://www.hrw.org/french/themes/habre-police.htm) révèlent l’identité de 1.208 personnes qui sont décédées en détention et font état de 12.321 personnes victimes d'autres violations.

Habré a d’abord été inculpé au Sénégal en 2000, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger. Ses victimes se sont alors tournées vers la Belgique et, après quatre années d’enquête, un juge belge a délivré, en septembre 2005, un mandat d’arrêt international accusant M. Habré de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture. Les autorités sénégalaises ont arrêté M. Habré en novembre 2005 et le gouvernement sénégalais a demandé à l’Union africaine de se prononcer sur «la juridiction compétente» pour juger M. Habré. Le 2 juillet 2006, l’Union africaine, s’appuyant sur les recommandations du Comité des Éminents juristes africains, a demandé au Sénégal de juger Habré «au nom de l’Afrique», ce que le Président Wade a accepté.

Pour lire une lettre ouverte à la communauté internationale et africaine, rédigée en avril 2008 par le Comité international pour le jugement équitable de Hissène Habré, veuillez visiter: http://hrw.org/french/docs/2008/04/29/africa18668.htm

Pour plus d’information sur le dossier d'Hissène Habré, veuillez visiter: http://www.hrw.org/french/themes/habre.htm

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Olbermann le 27 juin















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Hommsge à George Carlin



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mardi, juin 24, 2008

 

Mont Elgon, Kenya : Une population terrorisée en besoin urgent d’assistance, par Noémie Cournoyer



Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à une augmentation immédiate de l’assistance aux populations de la région du Mont Elgon, à l’ouest du Kenya, et à la fin de la violence qu’elle endure depuis près de deux ans.



Depuis août 2006, la population de la région du Mont Elgon est prise au piège d’un violent conflit entre une milice dénommée « Force de défense des terres des Sabaot » (Sabaot Land Defence Force - SLDF), qui a pris les armes à la suite d’un plan de répartition des terres qu’elle considère inéquitable, et les autorités kenyanes. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Beaucoup ont subi des atrocités, des mutilations et des pertes.




Photo: Simon Burroughs, MSF-Belgium Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à une augmentation immédiate de l’assistance aux populations de la région du Mont Elgon, à l’ouest du Kenya, et à la fin de la violence qu’elle endure depuis près de deux ans.

Aujourd’hui, les habitants du Mont Elgon luttent toujours pour s’en sortir. Dans un environnement général caractérisé par l’insécurité, ils manquent d’accès aux services de base, à des vêtements, à de la nourriture en suffisance, à des abris et des couvertures. Plusieurs sont exposés aux nuits froides de cette région montagneuse, et dépendent du peu d’assistance disponible et de ce que d’autres communautés de la région peuvent leur offrir pour survivre.

Depuis avril 2007, MSF fournit des secours médicaux et humanitaires aux populations vivant dans le district de Mont Elgon. L’organisation a régulièrement cherché à attirer l’attention sur cette crise violente dès le début. Confrontée à une population traumatisée par des années de violence, et à des besoins humanitaires insatisfaits, MSF se doit désormais de dénoncer cette situation publiquement. « L’aide médicale à elle-seule ne peut répondre à l’ensemble des besoins des populations du Mont Elgon », explique Rémi Carrier, chef de mission de MSF. « Elles ont besoin d’être protégées de la violence, d’une assistance plus importante, et de plus d’attention à leur sort. »

Durant tout ce temps, la principale réponse des autorités aux troubles aura été de répondre à la violence par la violence, qui s’est soldée par l’opération conjointe de la police et de l’armée lancée le 9 mars 2008. Durant cette opération, le conflit s’est intensifié. Les civils ont été la cible d’attaques, de tortures et de traitements dégradants.

« Depuis le début de nos activités à Mont Elgon, nos équipes médicales ont vu et traité un nombre croissant de victimes de traumatismes violents, particulièrement depuis l’été dernier. Cette violence a atteint un pic après le lancement de l’opération, avec plus de 250 blessés traités durant le mois qui a suivi », explique Rémi Carrier. « Ces victimes, principalement des hommes adultes, ont été blessées alors qu’elles étaient contrôlées en raison de leur supposée collaboration avec la milice. Pour des civils déjà traumatisés, régulièrement déplacés et complètement appauvris depuis près de deux ans, cela n’a fait que renforcer leur traumatisme. »

Les populations craignent toujours la violence des SLDF. Une femme attaquée à la mi-avril et vue par MSF explique : « Nous avons été attaqués par quatre jeunes hommes sur la route. Ils nous ont battus avec des pangas [machettes] et nous ont demandés de nous coucher sur le sol. Un homme est mort et je suis restée inconsciente. Pendant qu’ils nous battaient, ils disaient : dites-leur que les miliciens sont toujours en vie. »

Aujourd’hui, alors que certaines personnes commencent à retourner chez elles, les mécanismes de survie des populations et des déplacés atteignent leurs limites. MSF appelle à une augmentation immédiate de l’assistance et de la protection de ces personnes, afin de leur permettre de reprendre une vie normale. Tant que l’on répondra à la violence par plus de violence, sans tenter de régler la source de ce conflit, la situation risque peu de s’améliorer et la souffrance continuera.

MSF est l’une des rares organisations humanitaires à fournir de l’aide aux populations affectées par le conflit à Mont Elgon. Depuis avril 2007, MSF offre des soins médicaux gratuits par le soutien de structures de santé primaire et des cliniques mobiles dans les zones plus reculées. MSF a également établi un système de transfert vers les hôpitaux pour les urgences médicales et a distribué des habits et des couvertures.

Plus d’informations sur la crise de Mont Elgon et des récits de personnes affectées par le conflit sont à lire dans le rapport de MSF intitulé Mount Elgon : Does anybody care?, datant de mai 2008, et disponible en anglais à ce lien.

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Déclaration de Francis Chartrand à l'occasion de la Journée de la Saint-Jean-Baptiste

En cette fin de semaine de la Saint-Jean, je vous souhaite que notre Fête nationale soit une journée des plus mémorables, et qu'elle soit remplie de joie, d'amour, de fierté, de fraternité et de solidarité envers nos proches.
Profitons de cette fin de semaine, ensoleillée s'annonce-t-elle, pour partager la richesse, la gloire et la beauté de notre langue, notre culture et notre folklore québécois, pour que nous puissions nous dire: « Oui, nous sommes fiers d'être Québécois. »
Tous les membres de mon équipe de Rivière-des-Mille-Îles vous invitent à participer aux festivités de la Fête nationale, qu'il s'agisse du Festival Arts en fête à Saint-Eustache, d'un feu de joie à Deux-Montagnes, ou d'un feu d'artifice à Boisbriand ou à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, afin de fraterniser entre Québécois et Québécoises d'ici et d'ailleurs.
Bonne Fête nationale,
Bonne Saint-Jean.
Francis Chartrand

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vendredi, juin 20, 2008

 

Maudits racistes, par Richard Martineau

Richard Martineau

Journal de Montréal

16/06/2008 09h47

Un ami m'a fait parvenir un lien intéressant, l'autre jour (cbc.ca/22minutes). C'est l'adresse du site de This Hour Has 22 Minutes, une émission humoristique qui parodie l'actualité. Le site permet de visionner des vieux sketches.

Si vous regardez l'émission du 9 octobre 2007, vous tomberez sur un sketch intitulé Quebec Nation.

VOS IMPÔTS À L'OEUVRE

La scène se déroule dans un Québec indépendant. On voit deux gars et une fille dans un champ. Ils sont pauvres et tirent le diable par la queue, car «il n'y a plus d'anglophones ni de Canadiens pour les aider».

«On est obligé de tout faire tout seuls, dit un des deux gars avec un gros accent québécois. La cuisine, le lavage... On est même obligé de subventionner notre propre culture !»

«Quand on a quitté le Canada, on n'a rien emporté avec nous, déplore la fille. Pas de ville, pas de route. Même pas une radio ! La seule chose qu'on a emportée, c'est notre racisme...» Hilarant, non ?

Rappelons que l'émission This Hour Has 22 Minutes est diffusée à la CBC, la télé publique canadienne que vous financez avec vos impôts.

La même télé qui coupe systématiquement la prestation des artistes québécois lors de la diffusion du gala du Temple de la renommée des auteurs-compositeurs canadiens.

Mais bon, il faut rire, non ? Sinon Gérard Bouchard va dire qu'on est frileux et peureux...

PATTES BLANCHES

Parlant de racisme... Le 21 avril dernier, le journal The Gazette a publié une petite annonce à caractère social.

On faisait un appel à tous pour savoir si une famille du West Island pouvait accueillir une petite fille de 13 ans un week-end par mois, histoire de laisser sa mère souffler un peu.

«La jeune fille est très active, elle garde sa chambre propre et respecte les règlements de la maison, pouvait-on lire. Idéalement, la famille d'accueil serait noire...»

Imaginez comment The Gazette réagirait si le Journal se mettait à la recherche d'une famille d'accueil BLANCHE pour une jeune fille. On crierait au racisme !

Mais ce sont des anglos qui publient ce genre d'annonces, alors ça passe comme du beurre dans la poêle...

SIMPLE COMME BONJOUR

Il y a quelques jours, je vous disais qu'il y avait une façon cachère de brancher les tuyaux d'un lave-vaisselle.

Eh bien, c'est encore plus compliqué que ce que je croyais. Ber nard Thompson, de Hérouxville, m'a fait parvenir un document écrit par le rabin Dovid Bendory expliquant comment les Juifs orthodoxes doivent s'y prendre pour «purifier» un lave-vaisselle...

Il faut enlever les casiers du lave-vaisselle. Laver soigneusement le filtre du drain. Laisser le lave-vaisselle inutilisé pendant 24 heures. Faire un lavage à vide à température élevée. Prendre deux briques et les mettre dans un four à 500 degrés pendant une heure. Installer des morceaux de bois dans le lave-vaisselle. Quand les briques sont chaudes, les prendre avec du papier aluminium et les déposer sur les morceaux de bois. Faire un cycle de lavage à température maximale jusqu'à ce que l'eau du lave-vaisselle bouille. Laisser le lave-vaisselle se refroidir pendant une heure.

Et tadam ! Vous avez un lave-vaisselle cachère, qui permettra à votre Dieu de dormir sur ses deux oreilles.

Et maintenant, pour la sécheuse...

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Quand le monde sera musulman, par Richard Martineau

Richard Martineau

Journal de Montréal

19/06/2008 05h40


Vous trouvez qu'on parle beaucoup d'Allah, depuis quelque temps ? Vous n'avez encore rien vu.
Selon Mark Steyn, chroniqueur canadien qui publie entre autres des textes dans le magazine Maclean's, nos petits-enfants vont se faire réveiller par des muezzins qui les convieront à la prière du haut de leur mosquée.

LES CHIFFRES PARLENT

Dans America Alone, un livre qui fait couler beaucoup d'encre, Steyn affirme que la montée de l'Islam dans le monde est un phénomène irréversible qui changera complètement le visage de la planète.

Les chiffres jouent en faveur des musulmans, dit-il. Pendant que le taux de fécondité des démocraties occidentales est en chute libre, celui des pays musulmans explose.

Quels sont les pays ayant le plus fort taux de fécondité ? Le Nigeria, le Mali, la Somalie, l'Afghanistan et le Yémen - cinq pays islamiques.

Quels sont les pays qui ont le plus grand nombre de citoyens en bas de 15 ans ? L'Arabie saoudite (39 % de la population a moins de 15 ans), le Pakistan (40 %) et le Yémen (47 %). Alors que la population de l'Europe et de l'Amérique vieillit à vue d'œil, celle des pays musulmans est vigoureuse, active et féconde.

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION MENACÉE

Pour Steyn, cela risque de poser un problème pour la démocratie. Si vous pensez qu'il y a beaucoup de demandes pour des accommodements raisonnables, écrit-il, attendez de voir ce qui se passera dans 20 ans.

Selon l'organisme Freedom House, cinq des huit pays qui respectent le moins les droits et libertés sont musulmans. Et des 46 pays musulmans sur la planète, seulement trois sont des démocraties...

Comme on pouvait s'y attendre, le livre de Steyn a suscité la colère de plusieurs groupes musulmans, qui n'acceptent pas que l'on considère leur religion comme une menace.

D'ailleurs, quand Maclean's a publié un extrait d'America Alone, il y a quelques mois, le Conseil islamique canadien a déposé une plainte, et la Commission ontarienne des droits de la personne a accusé Steyn et Maclean's d'islamophobie et de racisme... sans même avoir pris le temps de mener une enquête et d'entendre les points de vue de l'auteur et du rédacteur en chef du magazine !

Le message de la Commission est clair : toute critique de l'Islam est une attaque raciste.

Vous voulez critiquer une religion ? Attaquez la religion catholique !

PENDANT CE TEMPS...

Vous trouvez Steyn parano ? Voici ce qu'a dit le colonel Kadhafi en avril 2006 sur Al-Jazira :

«Tout le monde doit devenir musulman. Il y a 50 millions de musulmans en Europe. Il y a des signes qu'Allah va faire triompher l'Islam en Europe - sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l'Europe en un continent musulman en quelques décennies.

«Allah mobilise la nation musulmane de Turquie. Ce qui ajoutera 50 autres millions de musulmans en Europe.

«Les États-Unis vont devoir accepter de devenir islamiques et de suivre le cours de l'Histoire, ou ils devront déclarer la guerre aux musulmans.»

L'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique en Iran, est d'accord avec Kadhafi. «L'Europe sera un continent islamique dans une douzaine d'années», a-t-il dit récemment. C'est EXACTEMENT ce qu'a écrit Steyn.

Inch'Allah.

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jeudi, juin 19, 2008

 

ONU - Louise Arbour condamne FITNA et appelle à des mesures juridiques appropriées, par Marie-Êve Marineau



Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Louise Arbour a publié la déclaration suivante aujourd’hui :

« Je m’associe à la condamnation exprimée par le Secrétaire général et les trois rapporteurs spéciaux des Nations unies, du ton et du contenu du film FITNA par Geert Wilders, et j’invite tous ceux qui se sentent légitimement profondément offensés par son message provocateur de se limiter à dénoncer son contenu haineux par des moyens pacifiques ».


« Il existe un cadre juridique de protection à l’intérieur duquel la résolution de la controverse que ce film générera devrait avoir lieu ».


« J’exhorte également les législateurs de tous les pays à s’acquitter de leurs responsabilités en vertu des articles 19 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Ils devraient proposer des mesures de protection fortes de toutes les formes de liberté d’expression, tout en adoptant les restrictions appropriées qui sont nécessaires afin de protéger les droits d’autrui. De même, ils devraient interdire tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

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Les musulmans canadiens opposés à la charia sont minoritaires et sont traqués, par Anne Humphreys




R. Spencer et les musulmans modérés
par Tazda


R. Spencer et les musulmans modérés
envoyé par Tazda
Voici le transcript du vidéo traduit par Pistache l’insoumise. Nous vous invitons aussi à survoler l’excellent blog de Pistache.

Les réformateurs islamiques sont souvent pris pour cibles en tant qu’apostats (personnes ayant quitté l’islam) par les djihadistes.

Farzana Hassan Shahid, la nouvelle présidente du Muslim Canadian Congress (MCC), est la dernière victime en date de ce phénomène.

Après que ses opinions libérales sur nombre de questions islamiquement « chaudes » aient commencé à être connues, elle s’est mise à recevoir des menaces émanant de musulmans partisans de la manière forte, qui voient dans ses prises de position des signes de sa désertion de l’islam. L’un d’entre eux l’appela « la petite sœur de Satan » ; un autre accosta son mari dans une mosquée en Ontario et exigea de lui qu’il « contrôle sa femme ».

Farzana Hassan Shahid expliqua elle-même, il y a une peur latente tout le temps…ce sentiment de malaise fait partie de ma vie quotidienne. J’ai été déclarée apostate par deux fois, pour m’être opposée à la charia (la loi islamique).

Hassan Shahid n’est pas la première représentante du MCC à être visée par les djihadistes. Jusque récemment, Tarek Fatah était le directeur de la communication du MCC.. Mais en août, il démissiona brusquement.

Fatah avait longtemps été l’un des principaux parte-parole musulmans au Canada. Et en tant que directeur de la communication du MCC, il n’avait jamais évité la polémique, adhérant à certaines vues quant aux droits des homosexuels et à d’autres questions qui dévient de l’orthodoxie islamique. Des vues que Hassan Shahid a maintenant reprises.

Fatah s’était même opposé à la campagne menée en 2005 pour introduire au Canada des chambres arbitrales basées sur la charia. Mais au lieu de recevoir des félicitations de la communauté musulmane canadienne, Fatah devint la cible d’une campagne de courriels initiée par un groupe d’étudians, le Canadian Islamic Congress (Le congrès islamique Canadien). Le CIC affirma que Fatah ne représentait PAS la majorité des musulmans canadiens.

Fatah commenta, « ceci, c’est ce que l’ont peut émettre de plus rapproché d’une menace de mor, puisque cela me classe comme apostat et blasphémateur. » Et Fatah, comme Farzana Hassan Shahid, a reçu des menaces de mort très claires.

Les voix de la modération ou de la réforme au sein de la communauté islamique sont en position nettement désavantageuse, parce que les djihadistes peuvent très efficacement utiliser le Coran et la Sunna contre eux. De plus, toutes les écoles juridiques de l’islam expliquent qu’un apostat DOIT être tué, un commandement enraciné dans les enseignements de Mahomet, qui déclara :

« Si quelqu’un (un musulman) abandonne sa religion, tuez-le. »

Ainsi, menacer de mort quelqu’un peut devenir un acte de piété.

C’est ironique que les observateurs occidentaux non-musulmans, qui ne savent rien ou très peu de l’islam, présument que les voix libérales ou réformatrices sont prédominantes dans les communautés islamiques d’Occident et d’ailleurs, alors que la réalité est que des gens comme Farzana Hassan Shahid et Tarek Fatah n’ont que très peu d’influence parmi les musulmans, et par-dessus tout, ce sont des gens traqués.

Les réformateurs musulmans méritent tout le soutien qu’on peut leur donner, mais nous devrions arrêter de nous faire des illusions en pensant qu’ils sont une majorité.

Et surtout, les représentants du gouvernement et de la loi devraient arrêter de concevoir des politiques basées sur l’hypothèse que les gens comme Farzana Hassan Shahid et Tarek Fatah constituent vraiment la majorité.
Lien Via Marc Lebuis

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Réponse à « Québécoise » – Lettre d’une immigrante algérienne non musulmane, par Iba Bouramine

«Nous ne nous sommes pas agenouillés dans notre pays d’origine, pourtant sous domination islamique totale. Nous avons préféré l’exil et le Québec nous a ouvert les bras. Mais il ne les a pas ouvert qu’à nous. Nous ne contestons pas la présence des «autres» ici, mais nous souffrons de voir nos amis Québécois de souche se plier de plus en plus aux exigences des puissants lobbys islamistes et même des individus islamistes (qui ne se présentent jamais comme tels).»

Salut Soeur Québécoise,

Hélas, nous sommes encore plus mal vus par l’intelligentia québécoise et «leurs» média. Nous avons beau prendre la parole dans le «cirque» de la commission Bouchar-Taylor, nous avons beau participer aux forums populaires sur les accommodements raisonnables, nous avons beau essayer de participer par téléphone aux émissions télé ou radio sur le sujet, nous restons les pestiférés que nous étions dans nos pays d’origine.
Le Québec officiel préfère donner la parole aux gens qui dépeignent aux Québécois un islam édulcoré, tout rose. Quant à nous, nous ne serions pas crédibles, car accusés de vouloir régler des comptes antérieurs avec l’islam sur la terre québécoise. Nous sommes donc des fauteurs de troubles et un danger pour la paix civile et pour le «vivre ensemble».
À chaque fois que les média invitent des islamistes décidés à endormir la vigilance des Québécois, ils commencent par présenter leur CV et leurs fonctions dans la société québécoise. Ils sont chercheurs, journalistes, écrivains, spécialistes du Moyen Orient, enseignants universitaires, détenteurs de PhD, de maîtrises ou de je ne sais quoi. Ils savent tout le respect qu’ont les Québécois pour les diplômes, les titres pompeux et les «fonctions ronflantes».
Les autres immigrants ont beau avoir aussi des doctorats, des maîtrises ou des ingéniorats, ils ne sont guère écoutés car ils ne cherchent pas à se légitimer par leurs diplômes ou par les emplois qu’ils occupent. Nous serions même des traîtres qui veulent du mal à nos communautés respectives et qui la dénigrons sans raison. Nous sommes originaires de pays musulmans, les qualificatifs «islamophobes», «xénophobes», «racistes» ne conviennent pas pour nous désigner au Québec.
On trouve autre chose pour nous, même quand nous disons explicitement que nous sommes effectivement islamophobes. Ce terme, qui dénote une peur réelle de cette religion affreuse pour les non musulmans en terre d’islam, nous le revendiquons car il résulte de l’instinct de conservation qui nous permet de ne pas nous renier, ne pas nous acculturer, ne pas nous mettre à genoux devant cette immense entreprise d’aliénation.
Nous ne nous sommes pas agenouillés dans notre pays d’origine, pourtant sous domination islamique totale. Nous avons préféré l’exil et le Québec nous a ouvert les bras. Mais il ne les a pas ouvert qu’à nous. Nous ne contestons pas la présence des «autres» ici, mais nous souffrons de voir nos amis Québécois de souche se plier de plus en plus aux exigences des puissants lobbys islamistes et même des individus islamistes (qui ne se présentent jamais comme tels).
Je ne me fais guère d’illusions. Ce qui est arrivé en Europe arrivera ici. La méthodologie utilisée est la même, la démarche est la même, le discours est le même, et les premiers résultats sont les mêmes, c’est à dire prometteurs pour l’islamisme (même chose qu’islam). Pour le moment, ce sont des immigrants qui sont directement et quotidiennement confrontés à la brutalité islamiste. Cette confrontation n’est pas ressentie chez les Québécois car elle se vêtit des habits du droit, de la justice, du vivre ensemble, de la tolérance et du devoir d’accommoder l’étranger.
Personnellement, je ne crois pas qu’il existe une façon raisonnable de combattre l’islamisme, sous sa forme djihadiste brute ou sous sa forme idéologique insidieuse. J’ai toujours opposé un NON catégorique à toute tentative de m’imposer une quelconque règle musulmane ou un quelconque rite de cette religion. Aux accusations d’islamophobie ou d’apostasie, je réponds : «oui, je n’aime pas cette religion, je ne l’ai jamais adoptée, je ne la ferais pas mienne et je ne faciliterais pas son expansion. Je n’ai ni à le justifier ni à m’en excuser». Quand les Québécois auront compris qu’il n’y a aucun mal à penser et à dire cela, le mal se découragera de lui même et reviendra à de meilleurs sentiments. Tu devines donc pourquoi, des gens comme moi (ils sont des milliers), ne seront jamais les bienvenus dans les débats où «tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.»
Iba Bouramine,
21 ans
Née à Alger, c'est à Ahunstic que j'ai grandie

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mercredi, juin 18, 2008

 

Soutenons les femmes d'Iran, par Noémie Cournoyer

Depuis plus de 30 ans, les femmes iraniennes sont victimes du fascisme religieux imposé par les mollahs intégristes au pouvoir à Téhéran.

Des lois misogynes (statuts personnel et familial), châtiments inhumains (coups de fouet pour être "mal-voilée", lapidation à mort pour adultère...) et toute sorte de discriminations (sociales, professionnelles,..) sont en vigueur et pratiqués tous les jour au nom de la religion.

Nos mères, nos soeurs et nos filles ont été reléguées au rang des citoyens de seconde zone et subissent quotidiennement de pires répressions et privations parce que femmes ! Leur situation va de pire en pire depuis l'arrivée au pouvoir de l'actuel président de la république des mollahs, un ultra réactionnaire parmi d'autres. Plusieurs femmes, dont des mineures, ont été condamnées à mort ces derniers mois et attendent leur sort dans les couloirs de la mort.

Toutefois le combat quotidien des femmes iraniennes contre les injustices n'a jamais cessé ; au contraire, il s'est intensifié chaque jour malgré la répression brutale des agents des mollahs. L'année dernière, malgré l'interdiction officielle, elles ont été plusieurs milliers à manifester avec beaucoup de courage à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran pour célébrer la Journée internationale des femmes et à réclamer leurs droits légitimes et leur liberté.

Elles ont besoin des voix fortes pour les soutenir, surtout en Occident où nous avons le "privilège" de pouvoir discuter des carences des lois existantes sur l'égalité, la parité, etc.

Alors encourageons et soutenons les manifestations des femmes opprimées de ce grand pays à une civilisation de plusieurs millénaires.

Chaque voix, chaque déclaration, chaque communiqué et chaque démarche individuelle ou collective compte. Dans notre ère de communication et de l'information les femmes iraniennes l'entendront, mais aussi les autorités du régime.

La victoire et l'émancipation des femmes iraniennes ne seront-elles pas un coup de pouce supplémentaire au mouvement globale des femmes ?

« Ce sont des idées confrontées à l'adversité et à l'opposition qui nous poussent à la réflexion »

Francis Chartrand

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Dans les gencives des « voileurs » et autres « fustigés », par Anne Humphreys


L'Islam n'a pas imposé le hidjab


Tiens, tiens...


... A contre-courant de cet islam dominant et politiquement correct, se trouvent heureusement des résistants comme Djamal Al- Bana, le frère cadet de Hassan Al-Bana, fondateur du mouvement des Frères musulmans. Dans une interview à Al- Arabia.net, Djamal Al-Bana, musulman et théologien éclairé, revient sur la question du hidjab. Il affirme qu'il n'y a rien dans l'Islam qui étaye son obligation. « Le hidjab, dit-il, a été imposé à l'Islam. Ce n'est pas l'Islam qui l'a imposé ».
Et il ajoute : « Les cheveux de la femmes ne sont pas une partie honteuse. Elle peut accomplir sa prière individuelle tête nue. » Djamal Al- Bana cite alors un Hadith authentique selon lequel les hommes et les femmes faisaient leurs ablutions dans le même bassin à l'époque du Prophète. « Cette pratique a persisté du vivant du Prophète et a survécu jusqu'au califat de Omar qui l'a supprimée », précise-t-il avant d'ajouter : « Ce sont les sociétés masculines qui ont imposé ce regard sur la femme. La mixité est une nécessité même si elle donne lieu à des fautes. Ce n'est pas parce qu'une personne a été heurtée par une voiture qu'il faut interdire la rue aux piétons ».
Le plus jeune frère de Hassan Al-Bana qui se dit « coraniste », c'est-à-dire partisan du retour au seul Coran, comme source théologique, va encore plus loin. Il affirme qu'une femme « a le droit de conduire la prière si elle en a les capacités ». « Si elle est plus savante que l'homme, c'est à elle de diriger la prière collective », ajoute-t-il.
Eh bien...
Si je comprends bien, nul n'est nécessaire de porter un hidjab. Mais que fait la gauche québécoise en ce moment en le protégeant en le maintenant dans ses institutions supposément laïques? Une femme peut donc, toujours selon le frère de Hassan, d'origine algérienne, parvenir aux fonctions d'imam. Donc, dans la société occidentale d'aujourd'hui, si nulle partie féminine n'est une partie honteuse, et que le « prophète » nous a créé, nus, hommes et femmes, selon ses désirs, une femme peut bien « conduire à la prière » dans la tenue qu'elle veut, c'est-à-dire comme dans la société canadienne, en jeans moulants avec un g-string assortis le nombril à l'air avec la craque de seins dénudée.
Pourquoi écoute-t-on encore ce barbu d'ayatollah dans son palais de Téhéran?
Pourquoi doit-on « absolument » serrer la main pétrolière de l'Arabie Saoudite, quand cette même main veut nous couper la tête? Car sachons-le, bien des mollahs saoudiens appellent les fidèles en proclamant des fatwa de mise à mort envers le Canada, et surtout, le Québec, pour manquement de spiritualité, car disait Ruhollah Khomeiny : « Qui ne prie pas, périra ».
Et bien moi, je ne périrai pas devant un fanatique pour le satisfaire. Et ne me traitez pas d'islamophobe, bande de twits! Y a rien de raciste en condamnant une exécution sur la place publique de femmes « parce qu'elles ne portaient pas le hidjab » ou bien « parce qu'elles ont PEUT ÊTRE commis l'adultère, on ne le sait pas, on ne prend pas de chance ».
Réveille-toi l'Occident, tu dors au gaz! Et c'est le cas de le dire (Gaz des pays du Golfe)! L'avenir et l'enjeux de plus de 200 millions de femmes (et je n'exagère même pas assez) est entre tes mains alors qu'elles sont prises avec mollahs et ayatollahs, qui sont, dégénérés pour la plupart, et qui interprète l'Islam comme LUI l'a décidé, comme ça.
Toi l'Occident, tu fais quoi? Tu payes du gaz, à 150$ le baril, à ces pays là. Ah, tu me dis qu'il a au moins, moins de sang dessus que celui des Américains? Erreur, ce n'est pas parce que ton pétrole ne vient d'Irak qu'il est moins sanglant...

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mardi, juin 17, 2008

 

Côte d’Ivoire : Il faut mettre fin à l’impunité dont jouit un groupement estudiantin pro-gouvernemental, par Francis Chartrand


Le gouvernement devrait ouvrir une enquête et punir les responsables de crimes

Le gouvernement de la Côte d’Ivoire devrait adopter des mesures immédiates visant à mettre un terme à l’impunité dont jouissent les membres d’un groupement estudiantin pro-gouvernemental responsable de nombreux actes de violence et de comportements criminels, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

Depuis 2002, lorsqu’un coup d’État manqué a plongé le pays dans une crise politico-militaire, la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qualifiée soit de «milice pro-gouvernementale», soit de «mafia», s’est rendue responsable de violences à caractère politique et criminel, notamment de meurtres, d’agressions, d’extorsion et de viols. Les attaques ont souvent ciblé de supposés opposants au parti au pouvoir, le Front Populaire Ivoirien (FPI).

«Depuis des années, le gouvernement ivoirien, faisant preuve d’un esprit partisan, a régulièrement omis d’enquêter sur les délits criminels graves perpétrés par des membres de la FESCI et de poursuivre ou de punir les auteurs de ces actes», a déploré Corinne Dufka, directrice pour l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch. «L’impunité dont jouissent les groupements tels que la FESCI doit cesser dès maintenant afin de créer un climat propice à des élections pacifiques.»

Le rapport de 111 pages, intitulé « ‘La meilleure école’ : La violence estudiantine, l’impunité et la crise en Côte d’Ivoire », décrit en détail comment, au cours des dernières années, les membres de la FESCI ont été impliqués dans des attaques à l’encontre de ministres de l’opposition, de magistrats, de journalistes ainsi que d’organisations de défense des droits humains, entre autres. Selon ce qui ressort d’entretiens réalisés avec des victimes et des témoins, le groupement estudiantin a tué, violé et violemment passé à tabac des étudiants perçus comme des sympathisants de la rébellion basée dans le nord ou de l’opposition politique.

Par ailleurs, la FESCI est régulièrement associée à un comportement de type « mafieux », se livrant notamment à l’extorsion et au racket auprès de commerçants travaillant sur les sites des universités et écoles secondaires ou aux abords de ceux-ci. En tandem avec d’autres groupements de jeunes pro-gouvernementaux tels que les Jeunes Patriotes, les membres de la FESCI ont été mobilisés à de nombreuses reprises depuis 2002 pour entraver le processus de paix en Côte d’Ivoire à des moments cruciaux, au profit du FPI au pouvoir. Les actions de la FESCI, tant sur les campus qu’en dehors, ont sérieusement miné la liberté d’expression, de réunion et d’association.

Les conclusions de Human Rights Watch sont basées sur des travaux de recherche effectués pendant cinq semaines à Abidjan et Bouaké. Le rapport décrit les racines et les actions de la FESCI, ainsi que la complaisance, voire parfois la complicité du gouvernement dans la violence et les crimes perpétrés par les membres de cette association.

Au cours de leurs entretiens avec Human Rights Watch, des policiers, des professeurs et des étudiants ont évoqué le manque de volonté affiché par les forces de sécurité de l’État pour intervenir face à la conduite criminelle des membres de la FESCI. Un policier interrogé par Human Rights Watch a exprimé sa frustration devant à ce qu’il perçoit comme une incapacité de sa part à agir face aux exactions commises par la FESCI : « Aujourd’hui, la FESCI fait ce qu’elle veut et il ne se passe rien. Elle jouit d’une impunité totale. Les membres de la FESCI ne sont jamais punis et ils ne le seront jamais parce que les gens au pouvoir les soutiennent. Nous connaissons ceux d’entre eux qui ont tué, volé et tabassé mais nous ne pouvons rien faire contre eux dans le système actuel. »

Plusieurs membres du syndicat des professeurs d’université interrogés par Human Rights Watch ont décrit l’effet que la violence perpétrée par la FESCI produit sur le campus : «En ce qui concerne la liberté d’expression, nous les professeurs faisons attention à tout ce que nous disons et faisons à propos de la FESCI. Les politiciens, la police et l’armée ne vous aideront pas si vous êtes menacés par la FESCI. La FESCI peut assassiner et l’enquête ne mènera jamais nulle part.»

Certains membres de la FESCI interviewés en vue du rapport semblaient se délecter de l’impunité dont ils jouissent. Un étudiant s’est vanté du fait qu’un simple coup de fil suffit dans bien des cas pour libérer un membre de la FESCI qui a des problèmes avec la police : «Si quelqu’un se fait arrêter, disons pour avoir tabassé un chauffeur de taxi, nous allons en masse au poste de police et annonçons que nous sommes de la FESCI et nous libérons la personne.»

Il y a un an aujourd’hui, des membres de la FESCI ont pris d’assaut et saccagé le siège de deux des principales organisations ivoiriennes de défense des droits humains, la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) et Actions pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH). La FESCI s’en est prise à ces organisations soi-disant en raison de leur soutien aux professeurs d’université en grève qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de travail. Depuis lors, les efforts déployés par les deux associations pour obtenir justice suite aux attaques se sont révélés peu fructueux.

«Le fait que deux des organisations de défense des droits humains les plus importantes de Côte d’Ivoire ne soient pas en mesure d’obtenir justice pour les attaques menées par la FESCI contre leur siège est emblématique de l’injustice à laquelle se heurtent beaucoup de victimes de ce groupement estudiantin à travers tout le pays», a souligné Corinne Dufka.

Aux termes du droit international des droits humains, le gouvernement ivoirien a l’obligation de respecter le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la liberté et la sécurité de la personne, ainsi que le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Il lui incombe notamment d’empêcher des acteurs privés tels que la FESCI de porter atteinte à ces droits et s’ils les bafouent, il est tenu de les poursuivre en justice.

Lors d’un entretien réalisé le 26 mars dernier avec Human Rights Watch, le Secrétaire général actuel de la FESCI, Augustin Mian, a reconnu « qu’il y a eu de la violence et d’autres problèmes » et s’est engagé à créer « une nouvelle FESCI, mûre, qui tourne le dos à la violence ». Human Rights Watch se réjouit de ces déclarations et appelle en même temps le gouvernement de la Côte d’Ivoire à prendre des mesures visant à mettre fin à l’impunité qui permet aux activités violentes des groupes de jeunes de se poursuivre librement. Les actions qui s’imposent sont notamment l’ouverture d’une enquête immédiate de la police au sujet des crimes commis par des membres d’associations de jeunes telles que la FESCI.

«Mettre un terme à la violence dont la vie universitaire est aujourd’hui devenue synonyme en Côte d’Ivoire requerra un engagement à long terme de la part du gouvernement, en particulier des ministères de l’enseignement supérieur, de l’intérieur et de la justice», a relevé Corinne Dufka.

Au cours des huit dernières années, la Côte d’Ivoire a été rongée par une crise sociale, politique et militaire qui a accéléré le déclin économique, approfondi les clivages politiques et ethniques, provoqué la partition de facto du pays entre le sud contrôlé par le gouvernement et le nord contrôlé par les rebelles, et conduit à des violations des droits humains d’une ampleur inédite depuis l’indépendance de la nation. Les groupements de jeunes – pro-gouvernementaux et pro-rebelles – ont joué un rôle important dans la crise, les deux camps ayant à la fois infligé et subi des actes d’une extrême violence. La FESCI est le berceau où ont été nourris la plupart de ces mouvements de jeunes.

Depuis la signature en mars 2007 d’un accord de paix entre le gouvernement et les rebelles basés dans le nord, l’Accord de Ouagadougou, les tensions politiques se sont atténuées sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire, poussant les groupes pro-gouvernementaux tels que la FESCI et les Jeunes Patriotes à se faire plus discrets. Néanmoins, si les tensions politiques venaient à réapparaître, en particulier à la veille de l’élection présidentielle pour l’instant prévue fin novembre 2008, beaucoup d’observateurs politiques craignent que ces groupes reprennent immédiatement les activités pour lesquelles ils se sont rendus tristement célèbres au plus fort de la crise.

«Le fait que l’Accord de Ouagadougou ait réussi à réduire les tensions a créé un climat propice pour combattre le vieux problème de l’impunité en Côte d’Ivoire», a déclaré Corinne Dufka. «Le gouvernement devrait tirer parti de cette opportunité pour s’attaquer à cette question qui non seulement nuit à la liberté d’expression, de réunion et d’association mais mine également l’État de droit et les perspectives de paix à long terme.»

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Le traité sur les bombes à sous-munitions ouvre de nouvelles perspectives, par Francis Chartrand


Le nouveau traité sur les bombes à sous-munitions adopté le 30 mai 2008 à Dublin va sauver des milliers de vies pendant les dizaines d’années à venir, et contient des dispositions clés plus fermes que ne s’y étaient attendus même ses plus ardents défenseurs, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Le traité interdit immédiatement tous types de bombes à sous-munitions, rejetant les tentatives initiales de certaines nations de négocier des exceptions pour leurs propres arsenaux, ainsi que des appels à une période de transition qui aurait retardé l’interdiction d’une dizaine d’années ou plus.

Au-delà des interdictions portant sur l’utilisation, la production, le stockage et le commerce, le traité comporte également des dispositions très fermes exigeant que les Etats fournissent une assistance aux victimes et nettoient les zones affectées par les bombes à sous-munitions.

« Ce traité fera du monde un endroit plus sûr pour des millions de gens », a déclaré Steve Goose, directeur de la division Armes à Human Rights Watch. « Les bombes à sous-munitions ont été jetées dans la poubelle de l’Histoire. Aucune nation ne pourra plus jamais les utiliser sans provoquer la désapprobation et la répugnance immédiates de la plupart des pays du monde. »

Les bombes à sous-munitions explosent en l’air et envoient des dizaines, voire des centaines de minuscules petites bombes sur une zone de la taille d’un terrain de football. Utilisées dans des zones urbaines, elles tuent et blessent invariablement des civils. Utilisées dans n’importe quelle circonstance, elles peuvent causer des dommages aux civils encore des dizaines d’années après que la guerre soit finie, puisque les bombes non explosées au sol se comportent comme des mines antipersonnel, explosant au contact.

Les gouvernements tout comme les organisations non gouvernementales qui ont fait campagne pour le traité se sont appuyés sciemment sur le précédent créé par le Traité d’interdiction sur les mines antipersonnel de 1997. Mais à de multiples égards, la Convention sur les bombes à sous-munitions va plus loin, a fait remarquer Human Rights Watch.

« Ce traité interdit non pas seulement certaines bombes à sous-munitions, mais toutes les bombes à sous-munitions », a déclaré Goose aux délégués assemblés en sa qualité de co-président de la Coalition des bombes à sous-munitions, un groupe de centaines d’ONG soutenant l’interdiction. « Il n’essaie pas de distinguer entre bonnes bombes à sous-munitions et mauvaises bombes à sous-munitions, il les interdit toutes. C’est une convention sans aucune exception. C’est une convention sans aucun sursis. Elle ne peut être décrite que comme une convention extraordinaire. »

Human Rights Watch a recommandé aux gouvernements qui soutiennent le traité de faire tous les préparatifs nécessaires pour signer le traité à Oslo en décembre 2008. Le traité entrera en vigueur après que 30 nations l’auront signé et ratifié.

Plusieurs des principaux utilisateurs ou détenteurs mondiaux de bombes à sous-munitions n’étaient pas présents aux pourparlers de Dublin, à savoir les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, le Pakistan et Israël. Mais l’expérience du Traité d’interdiction des mines antipersonnel laisse supposer que même les non signataires finiront par se sentir liés par l’interdiction des bombes à sous-munitions. Bien que les Etats-Unis n’aient pas encore signé le Traité d’interdiction des mines, par exemple, ils n’ont pas utilisé, exporté ni produit de mines antipersonnel depuis que ce traité a été négocié il y a 11 ans.

« L’effet le plus important de ce traité est de stigmatiser les bombes à sous-munitions », a dit Goose. « La stigmatisation grandira et s’intensifiera avec le temps, et finira par rendre l’utilisation des bombes à sous-munitions impensable par n’importe qui. »

L’unique déception engendrée par le nouveau traité provient de l’Article 21, conçu pour fournir une protection légale aux forces armées d’un signataire si un autre pays utilise des bombes à sous-munitions au cours d’opérations militaires conjointes. Human Rights Watch a recommandé aux gouvernements de clarifier par des déclarations officielles un « accord commun » selon lequel le traité n’autorise pas une assistance délibérée à l’utilisation de bombes à sous-munitions au cours d’opérations conjointes et qu’il n’autorise pas des non signataires à stocker des bombes à sous-munitions sur le territoire d’Etats signataires.

Le gouvernement du Royaume-Uni a déjà indiqué qu’il demandera aux Etats-Unis d’enlever ses bombes à sous-munitions du territoire du Royaume-Uni dans le délai de huit ans prévu pour la destruction des stocks.

Les Etats-Unis n’étaient pas présents aux négociations, mais ils ont exercé en coulisses des pressions intenses sur les Etats négociateurs pour éviter d’interdire une future utilisation par les Etats-Unis de l’arme interdite.

L’Article 21 du traité comprend aussi une exigence pour les signataires de décourager activement l’utilisation par d’autres Etats.

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jeudi, juin 12, 2008

 

La carpette

La naïveté des démocraties occidentales ne cessera jamais de m'étonner.

Alors que la Turquie, un pays qui se bat contre l'intégrisme depuis des années, vient d'interdire le port du voile à l'université, la commission Bouchard-Taylor, elle, affirme qu'on devrait faire entrer le voile à l'école dès le primaire!

Comme le crucifix ?

Comme on pouvait le prévoir, l'ineffable Françoise David, ex-féministe qui fait maintenant des courbettes devant les extrémistes religieux (du moins, ceux qui ne sont pas d'obédience catholique, «ouverture» envers les autres communautés oblige), Mme David, donc, applaudit la décision des augustes commissaires à quatre mains.

«Qui suis-je pour interdire le port du voile aux musulmanes? a-t-elle écrit. Interdirais-je le port du crucifix à des catholiques?»

Question quiz: existe-t-il un pays qui oblige les femmes à porter une croix à leur cou sous peine d'être emprisonnées, lapidées ou égorgées? Réponse: Non.

Mais qu'importe, Mme David persiste, signe et déroule le tapis rouge devant les barbus. Au grand bonheur de la gauche gnan-gnan qui confond respect de soi et racisme.

Pas d'accord

Pendant ce temps, au Journal, on reçoit des lettres. Des lettres comme celle d'Asmaa Moussa: «Adulte, j'ai choisi de ne plus porter le voile islamique. On conditionne les fillettes à le porter. Mon choix fut difficile, étant donné les pressions de mon entourage. J'espère donc que messieurs Bouchard et Taylor s'opposeront au port du voile religieux pour les employés de l'État.»

Des lettres comme celle d'Ahmed Aboud: «La majorité d'entre nous, musulmans, avons quitté nos pays pour fuir l'emprise de la religion. L'État (lécoles, etc.) doit rester laïque. Le Québec ne doit pas accommoder les dévots fanatiques de l'Islam ou d'autres religions. C'est d'abord à nous, immigrants, de faire l'effort de nous intégrer et, surtout, de respecter les valeurs québécoises de justice et d'égalité hommes-femmes.»

Et des lettres comme celle d'Hassan Jamali: «La commission a offert une vitrine inespérée aux intégristes musulmans. Les barbus étaient absents aux séances de la Commission. Ils ont envoyé et téléguidé les femmes voilées ayant toujours le même profil: instruites et parlant très bien le français. Après chaque séance, dans les journaux et à la télévision, on ne voyait que ces femmes...»

Entre vous et moi, qui connaît mieux l'Islam? Françoise David, Québécoise pure laine, ou Asmaa Moussa, Ahmed Aboud et Hassan Jamali?

Place aux femmes

La dernière lettre, de M. Jamali, est particulièrement intéressante. Car si j'étais un extrémiste islamiste, qu'est-ce que je ferais? J'irais moi-même m'expliquer au micro? J'irais moi-même dire pourquoi je veux que ma femme, ma mère, mes soeurs et mes filles se voilent?

Bien sûr que non! Je passerais pour un horrible misogyne...

J'enverrais plutôt de jolies femmes en jeans qui disent porter le voile par choix en me disant que c'est la meilleure façon de faire fondre les gauchistes occidentaux pétris de culpabilité... Ce que Françoise David et ses amis ont fait.

Cette tactique, les islamistes l'ont utilisée dans tous les pays où le débat du voile a fait rage. Et presque chaque fois, ils ont réussi à mettre la gogauche naïve dans leur poche d'en arrière...

Je suis sûr qu'ils vont tous voter Québec solidaire à la prochaine élection.
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Les fous de Dieu

La nouvelle tendance aux États-Unis: des gyms pour chrétiens.
Vous pouvez y suivre des cours de yoga baptisés "Yogod", et un cours de cardio-vélo intitulé "Les Chariots de feu". Les tee-shirts et les shorts moulants sont interdits et les femmes doivent dissimuler leur postérieur sous des vêtements suffisamment longs.
Le bar sert des cocktails sans alcool baptisés "Terre promise", à base de lait et de miel, et les enceintes diffusent du rock chrétien. Il y a même une messe le dimanche.
Qui a dit que seuls les musulmans extrémistes et les juifs hassidiques étaient puritains?
Toutes les religions se ressemblent.... Et tous les extrémismes sont inquiétants...
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vendredi, juin 06, 2008

 

Chavez réorganise ses services de renseignement: les médias réagissent, par Francis Chartrand


De nouveaux rapports tentent de garder le revêtement sur les nouvelles menaces contre Hugo Chavez. Étant donné le passé, ils ne peuvent pas être pris à la légère. Chavez est alerté et réagit en conséquence. Exemple: voilà la refonte du Venezuela des dernières décennies des anciens services de renseignement. Il est depuis longtemps dans l'urgence nécessaires en fonction de l'administration Bush du mandat de liquider Chavez et dans sa détermination, dans ses derniers mois pour mettre fin au projet bolivarienne afin d'écraser sa démocratie participative.

La CIA, le NED, l'IRI, l'USAID et d'autres éléments américains infestent le pays et sont plus actifs que jamais. Subversion est leur stratégie, et cela se voit partout. La violence est encouragée. Groupes d'opposition sont recrutés et financés. Il en est de même des membres militaires du Venezuela. Ainsi des groupes d'étudiants et des candidats anti-Chavista vont tenter de prendre la mairie et les postes de gouverneur aux élections de novembre prochain.

Les médias dominants sont à bord au Venezuela et en Amérique. Ils attaquent sans relâche Chavez et sont sur la guerre de nouveau après le 28 mai a annoncé les services de renseignements après de nombreuses modifications. Les ministères de L'Intérieur et la Justice superviseront un nouveau Bureau des renseignements généraux et le contre-espionnage en place de la Direction du renseignement et des services de prévention (DISIP). De renseignement militaire et le contre-espionnage composants remplacera la Division du renseignement militaire (DIM) et sera placée sous le Ministère de la Défense. Pourquoi at-il été fait et pourquoi maintenant? Pour contrer renforcé US espionnage et de déstabilisation des efforts quand il le plus besoin.

De nouveaux outils seront utilisés et un recyclage du personnel actuel sera approuvé pour leur engagement bolivarienne. Les DISIP et DIM sont dépassés. Ils sont autour du gouvernement depuis 1969 pour servir la "vision capitaliste" de l'époque. Depuis, ils ont été qualifiés comme étant «notoirement répressif" et étroitement aligné avec la CIA. C'est là que réside le problème. Chavez a l'intention de le corriger. La dominante des médias ont réagi. Ils sont hostiles au changement et il a montré leurs rapports. Simon Romero du New York Times a du mal avec ses faits. Il était intitulé "Chavez détient un décret sur le renseignement." Il a évoqué la nouvelle loi sur le contre-espionnage et de renseignement, qui est passé par décret présidentiel en vertu de la loi-loi d'habilitation accordée. Il n'a pas expliqué que la loi de 1969 a adopté la même manière, que le Venezuela et la Constitution d'hier et d'aujourd'hui permettent.

Au lieu de cela, il a noté une «vive réaction de l'Espace (le plus souvent sans nom) de défense des droits humains et juridiques des savants qui dire les mesures forcera les citoyens à informer les unes sur les autres pour éviter les peines de prison .... La nouvelle loi exige (les) .... aider les institutions, police secrète ou de la communauté groupes d'activistes fidèles à M. Chavez. refus peut entraîner des peines de prison de deux à quatre ans (et jusqu'à) six ans pour les employés du gouvernement. »

Une fois de plus, Romero est loin sur la crédibilité. L'hyperbole subtitue la vérité dans tous ses rapports. Aucun pays ne respecte plus les droits de l'homme que le Venezuela et Chavez. À la règle de droit, ainsi et la justice sociale. La Constitution du pays mandats, et les fonctionnaires sont liés par lui. Fonctionnaires nommés avec d'autres objectifs n'ont pas leur place dans celui-ci. Ils ont besoin d'être exposés et remplacés, mais pas besoin de la peur des récriminations à moins qu'ils ne violent la loi.

Le nouveau une volonté de créer «une société d'informateurs» comme l'un des Romero sources. Sera-t-il pas non plus emprisonner les citoyens vénézuéliens ou laisser Chavez «affirmer un plus grand contrôle sur les institutions publiques dans un contexte de défis politiques la suite d'une défaite en décembre lors du référendum constitutionnel qui ont élargi ses pouvoirs?»

Il assurera une plus grande «sécurité nationale» et pourra protéger son pays contre les attaques impérialistes. Il est maintenant prêt à préserver le bolivarianisme contre toutes tentatives de destruction. Il est au service de tous les Vénézuéliens, avance une nouvelle vision 21e siècle, et aider les gens obtenir plus de privilège.

C'est pour lutter contre l'administration Bush efforts pour rétablir le néolibéralisme, renvoie l'ancien ordre, et de détruire la justice sociale dans la région la plus modèle de la démocratie.

Sans expliquer la législation vénézuélienne ou de son processus législatif, Romero précise que «la loi (a été rédigé et adopté) derrière des portes closes, sans l'exposer à des .... débat public (et qui) a contribué au public tumulte et de suspicion.» Son «public», bien sûr, est élitiste. Il vise à la suppression de Chavez, dénoncer tous ses changements bénéfiques, et l'accuser faussement de gouverner dictatorialement.

Ils revendiquent des fonctionnaires à la justice, notamment les juges, sont tenus de collaborer activement avec les services de renseignements plutôt que de servir comme un contrôle sur eux. Selon le directeur de Human Rights Watch (HRW) de l'Amérique Centrale, José Miguel Vivanco: "Ils" revendication "des fonctionnaires de la justice, notamment les juges, sont tenus de collaborer activement avec les services de renseignements plutôt que de servir comme un contrôle sur eux." Selon Amériques directeur de Human Rights Watch (HRW), José Miguel Vivanco: «C'est un gouvernement qui n'a tout simplement pas cru en la séparation des pouvoirs ....( Il exige) le pays que plus de juges puissent servir d'espions pour le gouvernement.» Vivanco connaît mieux les dommages et de la crédibilité de Human Rights Watch avec des commentaires comme celui-ci. Romero les utilise avec délectation à l'aide du projet impérial. La menace interne au Venezuela est sous silence. Rogue définent les éléments qui infestent le gouvernement et ainsi que l'armée. Ils s'opposent à la démocratie et la justice sociale. Quand à Washington, elle les soutient. Ils doivent être retrouvés et éliminés. Un meilleur service de renseignement va aider le pays. Romero ne fonctionne pas. Au lieu de cela, il inverse la vérité et ses côtés avec des forces qui essaient de déstabiliser et de démenteler un gouvernement de, par et pour le peuple. Il cite un éminent juriste (en fait, l'aile droite avocat Rocio San Miguel) disant: «C'est le plus scandaleux effort pour intimider la population des 10 ans, ce gouvernement a été au pouvoir. En vertu de la nouvelle loi (informations dont je dispose ) Pourrait être considéré comme une menace pour la sécurité nationale et je pourrais être immédiatement envoyé en prison.» En effet, elle pourrait, si elle viole la loi ou tente de renverser le gouvernement. Sinon, elle a droit à tous les avantages et les protections droit vénézuélien offre tout le monde. Pas de commentaire de Romero.

AP Dans l'édition du New York Times du 31 mai dernier: «Les services de renseignement du Venezuela établit une loi sur les protestations, considérée comme étant un outil potentiel contre la dissidence.» Encore une fois, c'est faux et trompeurs et une partie de la lignée impériale contre Chavez. AP injustement amalgame entre la nouvelle loi à l'USA Patriot Act, quand, en fait, c'est tout à fait dissemblables. Les États-Unis violent le droit constitutionnel des libertés civiles. Le Venezuela le respecte, mais il est facile pour des manifestants à prétendre le contraire.

Le ministre de la Justice Ramon Rodriguez Chacin a expliqué la différence. La loi américaine sur les espions des Américains et leur refuse la protection juridique. La loi du Venezuela fait appel à la participation des citoyens responsables dans la préservation de leur gouvernement. Ils ont un intérêt à «la sécurité de l'État et de résoudre les crimes. Si (ils) témoin (et fautif) les cacher, alors (elles) sont un complice de ce crime.»

Il ne nécessite pas d'espionner les gens. Il souhaite que celles-ci à collaborer et être engagé dans la préservation Bolivarianism et de faire rapport des menaces à son encontre. C'est afin de les rendre responsables les citoyens unis pour leur propre intérêt.

Ce n'est pas la façon dont voit la BBC dans le cadre de son ordre du jour anti-Chavez. Son rapport a mis en ligne le 3 juin: «le Vénézuela établit la loi d'espion .... protestation parmi les groupes qui disent qu'il menace les libertés civiles.» L'un d'eux est Vivanco, de Human Rights Watch et exprime à nouveau les mêmes fausses et trompeuses déclarations sur les «juges siégeant comme espions.» Une autre source, en indiquant clairement son ordre du jour anti-Chavez, dit le «droit mai être utilisé comme une arme pour faire taire et intimider l'opposition.»

En fait, Chavez est toujours le champion de la liberté d'expression sous toutes ses formes, contrairement à l'Amérique bushiste depuis le 11 septembre. Les lois répressives et présidentielles sont étouffées. Les militants sont des innocentes cibles, harcelées et emprisonnées. Quant à l'espionnage, il illégal et institutionnalisé. Il en est de même que la répression, la torture et le mépris de la primauté du droit. Où sont la BBC, AP, le New York Times et d'autres médias voix dominante? Pourquoi ne sont-ils pas exposés à l'état de justice de police? Au contraire, ils dénoncent la démocratie, allié avec le despotisme, et aucun indice ne l'accuse d'hypocrisie.

Toujours vaillant, Chavez est en face de son miroir et les médias le critiquement violament. Il appelle le Patriot Act de «loi dictatoriale.» En revanche, le nouveau vénézuélien défend une liberté, vise à préserver, et se trouve dans «un cadre de grand respect pour les droits de l'homme.» Il lutte contre la subversion des États-Unis que les médias dominents en l'ignorant. Ils blâment les victimes et sont prêts à conspirer contre le Venezuela, le modèle de la démocratie. Leur plus récents efforts a montré pourquoi Chavez a besoin de toute la défense qu'il peut mobiliser à leur égard, et pour toutes les bonnes raisons.

Stephen Lendman est un associé de recherche du Centre de recherche sur la mondialisation. Il vit à Chicago et pourra être joint à lendmanstephen@sbcglobal.net.

Visitez aussi son blog à sjlendman.blogspot.com et étoutez The Global Research News Hour sur RepublicBroadcasting.org lundi de 11h à 13h heure centrale des Etats-Unis pour la fine pointe de discussions avec invités de marque.

Tous les programmes sont archivés pour faciliter l'écoute: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=9118

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